L’affichette du Courrier week-end: Asile/Coups et blessures dans un centre fédéral. Titre en première page: Chevrilles: zone de non-droit?
Cenator : À première vue, on croirait que cet article sort du ronron multiculturaliste habituel de ce journal. Nous lisons en première page qu'il y aurait des problèmes dans le centre de requérants d’asile fédéral de Chevrilles. Une supposition qui serait déjà révolutionnaire dans un journal romand.
Rappelons-nous que ce centre avait été imposé à la population locale qui n’en voulait pas… et qui a été abondement sermonnée par des journalistes se voulant plus accueillants à la misère du monde (nous en avions parlé ici, ici, ici et ici).
Avant toute chose, il est nécessaire de savoir que ces requérants d’asile bénéficient gratuitement de soins médicaux, du gîte et du couvert et d’un service de sécurité privé 24 heures/24! Le tout bien sûr payé par les contribuables. Si ces pauvres requérants persécutés ont besoin d’un service de sécurité alors qu’ils se trouvent dans la situation de requérants d’asile, de quel service de protection devront-ils être entourés s’ils arrivent à obtenir le statut de réfugiés statutaires ? On marche vraiment sur la tête.
Les heurts qui surviennent entre certains requérants et le service de sécurité proviendraient de la formation insuffisante des agents de sécurité.
Le journaliste affirme qu’Ali et Mohamed ont été agressés ! Et hop! la récupération est en marche.
L'agent de sécurité syndicaliste interviewé affirme qu’une formation solide constitue le seul rempart contre les violences.
Les violences de qui contre qui? Ce seraient les agents de sécurité qui seraient gratuitement violent envers les requérants d'asile? Ou peut-être, de se retrouver trop souvent face à des jeunes soldats aguerris, ayant des attentes irréalistes concernant leur vie en Suisse et, qu'en plus, les agents doivent composer avec une myriade d'associations de l'asile business, à l'affût de pouvoir exploiter le moindre incident pour promouvoir leurs causes?
Par ailleurs, ces agents de sécurité auraient des conditions de travail difficiles, ne respectant pas les normes syndicales de l’UNIA, problèmes dont le syndicat est au courant et dont il s’ occuperait. Une nouvelle convention de travail serait en préparation.
Le journaliste ne fait que détourner l’attention du problème central. Comment se fait-il que de paisibles requérants d’asile, qui ne demanderaient qu’à pouvoir vivre en paix, viennent en Suisse et doivent être gardés par des agents de sécurité vêtus de gilets de protection et munis de spray au poivre ? En plus, « La police fribourgeoise affirme être intervenue une trentaine de fois au centre fédéral de Chevrilles en 2020 », précise l’article.
Abdalim : «J’ai traversé 23 pays, tout ça pour perdre l’usage de ma jambe en Suisse», lance l’homme en colère. D’après les agents, il aurait perdu l’équilibre et serait tombé de lui-même sur la vitre. [...]
Abdalim a traversé 23 pays pour obtenir la gamelle suisse. Tout le monde sait qu'un homme persécuté ne traverse pas 23 pays, mais peu importe !
Abdalim se plaint, il n’aurait jamais dû venir chez nous. Mais que voulez vous, c'était irrésistible!
Auparavant les ancêtres d'Abdalim ont dû se battre pour conquérir un pays, réduire en esclavage sa population et la piller. Mais grâce aux droits d'asile et aux conventions internationales, les envahisseurs n'ont plus qu'à prononcer le mot magique «asile» et il auront droit à tout, gratuitement, la population sera obligée de l'entretenir, satisfaire ses désirs. Abdalim pourra même faire venir ensuite toute sa smala, et faire croître l’oumma déjà sur place.
Maintenant qu'Abdalim a été blessé, une nuée d'activistes pro-asile crient à l'abus de pouvoir, leurs rôles consistant à être à l’affût des incidents, puis à recueillir les doléances, et à les exploiter à des fins politiques. À présent, le canton de Fribourg détient aussi son cas de "Black lives matter"!
Dans ce contexte, être agent de sécurité n’a vraiment rien d’une sinécure. Avec, bien sûr, le risque constant d’être accusés de violences gratuites et de racisme… cela dans le contexte hystérique actuel du communautarisme noir mettant en accusation la civilisation occidentale pour un prétendu racisme systémique.
Quant aux requérants, personne ne leur a demandé de venir en Suisse. Une conduite irréprochable devrait être exigée de chacun d’eux, sans quoi le retour au pays d’origine devrait être automatique.
La situation explosive qui prévaut actuellement dans certaines villes américaines devrait alerter tous les Occidentaux. Une vie paisible ne va plus de soi, être autorisé à vivre en Suisse devrait impliquer impérativement le comportement ad hoc, sinon l’avenir de la Suisse, et des Suisses, va ressembler rapidement à celui de la France ou de la partie des États-Unis gouvernée par les Démocrates.
Nous venons d’apprendre par les médias hongrois que les mules attrapées par les gardes-frontières, qui aident les envahisseurs à traverser les frontières hongroises sont tous des réfugiés statutaires, originaires de Syrie, d’Afghanistan, etc. Les demandeurs d’asile ne veulent nullement rester en Hongrie, pays où la gamelle est moins garnie, ils préfèrent la Suisse, l’Allemagne ou les pays nordiques.
Comment se fait-il que nous n’entendions jamais parler de ces réfugiés statutaires, qui ne travaillent pas officiellement mais voyagent beaucoup, beaucoup, pour faire ce "travail" ?
Pour obtenir une réponse, il suffit de comparer la composition politique du parlement hongrois et celui de la Suisse, puis de voir ce que signifie être un journaliste d’investigations en Hongrie et de comparer cette situation avec celle des journalistes subventionnés en Suisse, comme l’auteur de l’article en question ici...
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Article : https://lecourrier.ch/2020/06/18/malaise-a-chevrilles/
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pour plus d'infos: RTS info 2017: "Accueil forcé à Chevrilles", l'histoire agitée d'un centre d'asile en devenir