ND Ch. H. L'inversion attendue où la vérité devient une tare, où seuls certains ont le droit d'accéder à l'information complète. Ils décident si cette dernière "doit être publiée ou non" selon leur "déontologie". On infantilise le simple péquin jusqu'à sélectionner ce qu'il a le droit de savoir. Dès lors, c’est toute une société qui se scinde en deux, créant de ce fait la même discrimination que prétend combattre Madame Hochstrasser: Ceux qui ont le droit d'accéder à ces éléments et les autres. Non ce n’est pas contradictoire, pensez donc ! De ce point de vue, escamoter l'origine devient comme par magie synonyme de "non discrimination". On notera que la sécurité intérieure et extérieure sont des éléments prépondérants pour accepter la naturalisation d'un individu. On relèvera encore que c'est la gauche qui désire faciliter la naturalisation et la réduire à son plus simple processus administratif. Et lorsque les Suisses s'en offusquent, faits divers multiples à l'appui, ils sont coupables. De plus, le fait d'accuser les Suisses de souche de crimes dont ils ne sont pas responsables n'est en aucun cas un problème pour cette correspondante. A contrario, relever l'origine du criminel devient une... "discrimination". L'appréciation à géométrie variable est à ce point choquante qu'elle en devient risible. Enfin, Madame Hochstrasser ne s'explique pas sur cette différence d'informations entre la Romandie et la Suisse alémanique alors que le véritable scandale se situe justement ici.
Tuerie de Würenlingen, Sandrine Hochstrasser, correspondante au Temps:
On peut en rester là – pourquoi décrire l’innommable? – ou céder à un terrible vice, celui de vouloir toujours comprendre. La presse alémanique livre de plus amples informations: l’homme était sans emploi, séparé de sa famille, instable psychologiquement, menaçant et connu de la police.
(...)
Les journalistes sont tenus de faire «une pesée des intérêts entre la valeur informative et le danger d’une discrimination», selon leur déontologie.
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Dont acte: l’homme est Suisse. Tous les médias, y compris Le Temps, ont donné la nationalité de l’agresseur pour éviter toute discrimination dans le traitement de l’information.