Une étude du Dr Steven Quay confirme au-delà du doute que le SRAS-CoV-2 est venu d’un laboratoire chinois

Christian Larnet le 1 février 2021

Un article a été publié par le Dr Steven Quay (1), M.D., PhD, PDG d’Atossa Therapeutics, Inc, intitulé « Une analyse bayésienne conclut au-delà de tout doute raisonnable que le SRAS-CoV-2 n’est pas une zoonose naturelle mais qu’il est plutôt dérivé en laboratoire ».

99,8 % de probabilité que le SRAS-CoV-2 provienne d’un laboratoire et seulement 0,2 % de probabilité qu’il provienne de la nature

L’objectif de l’étude était de déterminer l’origine du SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19. En partant d’une probabilité de 98,2 % qu’il s’agisse d’un saut zoonotique par rapport à la nature, avec une probabilité de seulement 1,2 % qu’il s’agisse d’une fuite en laboratoire, vingt-six faits et preuves différents et indépendants ont été examinés. La conclusion finale est qu’il y a 99,8 % de probabilité que le SRAS-CoV-2 provienne d’un laboratoire et seulement 0,2 % de probabilité qu’il provienne de la nature.

L’article de 193 pages peut être téléchargé (2) sur Zenodo, un dépôt d’archives général à accès libre géré par le CERN.

« Comme beaucoup, je suis préoccupé par ce qui semble être d’importants conflits d’intérêts entre les membres de l’équipe de l’OMS et les scientifiques et médecins en Chine, et par le fait que cela empêcherait un examen impartial de l’origine du CoV-2 du SRAS », a déclaré le Dr Quay.

« En ne prenant que des preuves scientifiques accessibles au public sur le CoV-2 du SRAS, et en utilisant des estimations très prudentes dans mon analyse, je conclus néanmoins qu’il est hors de tout doute raisonnable que le CoV-2 du SRAS s’est échappé d’un laboratoire.

Les preuves supplémentaires de ce qui semble être des séquences génétiques de vaccins adénoviraux dans des échantillons de cinq patients de décembre 2019, et séquencés par l’Institut de virologie de Wuhan, nécessitent une explication. Vous verriez ce genre de données dans un essai de provocation vaccinale, par exemple. Il faut espérer que l’équipe de l’OMS pourra obtenir des réponses à ces questions ».

Il est essentiel de se pencher sur les origines du virus afin de comprendre pleinement comment il infecte les humains, et de mettre au point de meilleurs traitements, explique le Dr. Quay.

« En étudiant ce processus, j’ai trouvé un schéma inhabituel dans ce qu’on appelle un groupe génétique ».

Il poursuit en disant qu’il y avait quatre patients avec « littéralement le même virus, ou seulement un nombre infime de changements qui représentent la première version du virus, le SRAS-CoV-2, qui est entré dans les humains. »

Les quatre patients ont été vus à l’hôpital de l’Armée de libération du peuple (ALP) à Wuhan, en Chine, qui se trouve à 100 mètres de la ligne 2 du métro de Wuhan.

Le Dr Quay a ensuite pris ces informations et a relié les 100 premiers patients de Wuhan à cette même ligne de métro, qui transporte un million de personnes par jour. La ligne 2 comporte également une station du train à grande vitesse, qui relie toute la Chine en quelques heures, et se termine à l’aéroport international de Wuhan, avec des vols quotidiens dans le monde entier.

« En décembre 2019, chaque patient s’est rendu dans un hôpital situé près de la ligne 2 du métro de Wuhan. Et donc je pense que cette remarquable combinaison de l’hôpital de l’ALP en tant que premier groupe génétique de patients et de la ligne 2 du métro de Wuhan en tant que conduit vers n’importe quel endroit du monde en quelques heures et avant l’apparition des symptômes, peut largement expliquer la nature explosive de la pandémie ».

« Vous pouvez littéralement quitter l’hôpital de l’ALP, descendre les escaliers du métro, et atteindre Houston, Londres, New York ; et ne plus jamais avoir à sortir », a noté le Dr Quay.

Pour aider à découvrir la vérité et pour obtenir un retour d’information sur les méthodologies utilisées et les conclusions tirées dans ce document, une copie pré-publication de ce document a été envoyée à vingt-six scientifiques du monde entier, y compris les chercheurs de l’OMS actuellement à Wuhan, les scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan, ainsi que d’autres virologistes éminents.

Voici une courte vidéo des conclusions du docteur Quay :

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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  1. Le Dr Steven Quay a publié plus de 360 contributions à la médecine et a été cité plus de 10 000 fois, ce qui le place dans le 1% des plus grands scientifiques du monde entier. Il détient 87 brevets américains et a inventé sept produits pharmaceutiques approuvés par la FDA, qui ont aidé plus de 80 millions de personnes. Il est l’auteur du livre le plus vendu sur la survie à la pandémie, Stay Safe : A Physician’s Guide to Survive Coronavirus (Guide du médecin pour survivre au coronavirus), qui est un best-seller. Il est le PDG d’Atossa Therapeutics Inc. (Nasdaq : ATOS), une société biopharmaceutique en phase clinique qui développe de nouvelles thérapies pour traiter le cancer du sein et le COVID-19.
  2. https://c212.net/c/link/?t=0&l=en&o=3051729-1&h=4045803507&u=https%3A%2F%2Fzenodo.org%2Frecord%2F4477081&a=https%3A%2F%2Fzenodo.org%2Frecord%2F4477081%2

Covid-19 : les contaminations à Wuhan 10 fois supérieures au bilan officiel, selon une étude chinoise

Le Covid-19 est apparu à la fin de l'an dernier dans la ville de 11 millions d'habitants du centre de la Chine, placée en quarantaine pour 76 jours par les autorités à compter du 23 janvier 2020. Selon des tests sérologiques effectués en avril après le pic de l'épidémie, 4,43% des habitants de Wuhan étaient porteurs d'anticorps, c'est-à-dire que leur organisme avait réagi à la présence du virus.

Rapporté à la population de la ville, cela signifie que quelque 480.000 personnes ont été contaminées, soit presque 10 fois plus que le bilan de 50.000 contaminations communiqué jusqu'à présent par les autorités.

[...]

Le Figaro

Chine communiste : 4 ans de prison pour la journaliste citoyenne Zhang Zhan qui avait couvert la pandémie à Wuhan

Zhang Zhan, 37 ans, a été condamnée pour « trouble à l'ordre public » par un tribunal de Shanghai, qui lui reproche d'avoir diffusé des informations en direct lors du déclenchement de l'épidémie de coronavirus à Wuhan.

Avec plusieurs autres journalistes citoyens, elle avait, dès février, décrit, une situation plus dramatique que ce que les autorités chinoises disaient.

[...]

Lesechos.fr

 


Rappels :

Coronavirus. Economie : la Chine communiste se moque de nous

Chine: Un avocat des droits de l’homme détenu, sa famille menacée; Infiltration du PCC révélée aux E.U. (8:10)

La Chine exerce une « surveillance de masse » sur les téléphones portables

Trump reproche à la Chine d’avoir «infecté le monde»

Coronavirus : la Chine Continue d’Inonder le Monde de Fournitures Médicales Défectueuses

Faut-il demander des « réparations » à la Chine pour la pandémie ?

Pékin a-t-il menti sur le nombre de morts ? Vidéos de ce qui se passait en Chine et que nos médias n’ont pas montrées.

Interview explosive du Dr Yan Limeng sur les origines artificielles du virus

Le Dr Yan Limeng travaillait au laboratoire P4 de Wuhan, elle affirme dans cette vidéo que le virus n'est pas naturel, que le PCC le savait, et probablement de nombreuses instances des milieux scientifiques.
Si ce qu'elle dit est vrai, et je la crois, il s'agit bien d'une arme bactériologique, et donc d'une guerre mondiale.
Pour rappel, la semaine dernière, sur France Info un "expert" expliquait que le virus était naturel, et était un mutant de deux virus, un virus de pangolin et un virus de chauve souris.
Et pour se combiner et créer le covid19, un pangolin avec le virus était dans une cage, dans une pièce ou il y avait une cage avec des chauves souris qui avait un autre virus, et que probablement une fourmis avait été du pangolin à la chauve souris, ce qui avait provoqué un passage de virus et une mutation, et ensuite les chauves souris et le pangolin ont été vendu sur le marché ce qui a propagé ce virus.
A vous de voir si vous trouvez l'explication de l'expert de France Info plus crédible que celle du Dr Limeng Yang... Aucun doutes de mon côté.

France : la DGSE aurait été au courant des failles du laboratoire P4 de Wuhan depuis 2018

Selon nos informations, la DGSE était au courant depuis au moins 2018 des failles de sécurité du laboratoire P4 de Wuhan. "C'est un fiasco d'État", regrette un diplomate dépité du Quai d'Orsay à propos de ce projet de coopération franco-chinois.

Suspectés par les renseignements américains et verrouillés par Pékin, les labos de Wuhan suscitent les rumeurs les plus folles. Retour sur les traces du virus meurtrier.

 

L'intrigue est digne d'un James Bond. Sauf qu'à la fin, l'espion échoue dans sa mission, la dictature communiste contamine le monde entier et sa bombe virale tue des innocents par centaines de milliers. Ce sont d'ailleurs les renseignements de Sa Gracieuse Majesté qui ont vendu la mèche dans la presse britannique, en avril dernier. « Selon de hautes sources gouvernementales, bien que “l'équilibre des avis scientifiques” reste que le virus mortel a d'abord été transmis à l'homme à partir d'un marché d'animaux vivants à Wuhan, une fuite d'un laboratoire de la ville chinoise “n'est plus écartée” », lâchait le détonnant Daily Mail, qui citait un membre du Cobra, le comité d'urgence du Premier ministre chargé de coordonner la crise sanitaire. Aussitôt l'information classifiée par les services de sécurité révélée, le cabinet de Boris Johnson, embarrassé, s'empressait de « ne pas reconnaître » l'hypothèse explosive.

Il faut dire que la piste brûlante, si confirmée, risquerait d'embraser davantage les relations diplomatiques entre la Chine et l'Occident, déjà consumées par l'épidémie. Exclue d'emblée par les médias, qui dénigrent depuis des mois une fake news et une « théorie du complot », elle est désormais suivie comme une traînée de poudre. Aux États-Unis, deux chroniqueurs réputés du Washington Post, introduits dans la coulisse de la sécurité nationale, ont tour à tour noirci l'ombre du soupçon. « Les officiels du renseignement américain ne pensent pas que la pandémie a été causée par des méfaits délibérés , a d'abord rapporté David Ignatius, mais les scientifiques n'excluent pas qu'un accident dans un laboratoire de recherche à Wuhan ait pu propager un virus mortel de chauve-souris, collecté pour une étude. » Le titre de son écho retentissant : « Comment le Covid-19 a-t-il débuté ? Son histoire d'origine est fragile. »

[...]

Valeurs Actuelles

Et si le #Coronavirus était sorti du labo P4 de Wuhan ?

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 11 avril 2020

Trois informations ont retenu mon attention. Les sources sont publiques, consultables et citées en fin d’article : il n’y a aucun conspirationnisme, c’est en béton armé.

1

5 mai 2013. Le Parisien publie un article au titre particulièrement préoccupant, en pleine pandémie mondiale de virus chinois : « Un virus inquiétant créé en Chine ». Créé, fabriqué de la main de l’homme (1).

L’article dit ceci – extraits :

Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme après avoir appris que des biologistes chinois ont créé un dangereux virus hybride de la grippe aviaire.

Une équipe de chercheurs de l’université agricole du Gansu a donné naissance à un nouveau virus, mélangeant des gènes de H5N1 et de H1N1.

• Le premier, le H5N1, a contaminé 628 personnes depuis 2003. Il est mortel dans 60% des cas, et peut être transmis à l’homme par les oiseaux, mais pas d’humain à humain.

• L’autre, le H1N1, est apparu au Mexique en 2009. Il n’est pas réputé plus mortel qu’une grippe ordinaire mais il est hautement contagieux. Il aurait infecté un cinquième de la population mondiale lors de la pandémie de cette année-là, tuant 18 000 personnes.

• L’hybride made in China a pris le pire des deux, avec cette caractéristique inquiétante : il se transmet très facilement via les voies respiratoires. Par un simple éternuement, par exemple.

• L’Institut Pasteur alerté : « Une erreur de manipulation, une fuite, une mauvaise intention et un virus OGM de ce genre peut aisément contaminer les gens, provoquer entre 100 000 et 100 millions de morts», estime Simon Wain Hobson de l’Institut Pasteur.

La conclusion de l’article n’est pas moins inquiétante :

Il y a deux ans, des recherches similaires, conduites aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, s’étaient vues interdites de publication, par peur de récupération terroriste, et un moratoire décrété

http://www.leparisien.fr/archives/un-virus-inquietant-cree-en-chine-05-05-2013-2779705.php

Levée du moratoire

Le 21 juin 2013, la revue scientifique Nature (2), évoquait le danger potentiel de telles études, tout en reconnaissant leur utilité scientifique.

À la suite d’un débat animé sur les questions de biosécurité soulevées par ces travaux, la communauté des scientifiques de la grippe a instauré un moratoire volontaire d’un an sur la recherche qui produirait d’autres souches transmissibles.

Les expériences de Chen [Hualan Chen, virologiste à l’Institut de recherche vétérinaire de Harbin de l’Académie chinoise des sciences, qui a dirigé l’étude] étaient toutes terminées avant l’entrée en vigueur du moratoire, mais on peut s’attendre à d’autres travaux de cette nature maintenant que le moratoire a été levé.

« Je crois que ces recherches sont essentielles pour comprendre la grippe », a déclaré Jeremy Farrar, directeur de l’unité de recherche clinique de l’université d’Oxford à Ho Chi Minh Ville, Vietnam.

« Mais de tels travaux, où que ce soit dans le monde, doivent être étroitement réglementés et menés dans les installations les plus sûres, qui sont enregistrées et certifiées selon une norme internationale commune ».

https://www.nature.com/news/scientists-create-hybrid-flu-that-can-go-airborne-1.12925

Malgré les risques, les recherches sur la souche artificielle mortelle du virus H5N1 reprirent, précisait le South China Morning Post du 25 janvier 2013 (3) :

Des expériences controversées utilisant une souche artificielle mais mortelle de grippe aviaire vont reprendre après que les scientifiques aient accepté de suivre de nouvelles directives strictes en matière de biosécurité.

Les expériences avec une version mortelle et mutée artificiellement du virus de la grippe aviaire devraient reprendre dans quelques semaines, mettant fin à une suspension d’un an de la recherche provoquée par un tollé mondial sur les risques.

https://www.scmp.com/news/hong-kong/article/1135461/research-resume-deadly-artificial-strain-h5n1-virus

2
La Chine accuse : « les Etats-Unis ont créé une arme biologique »

Préambule : aucun homme n’accepte librement et de plein gré de vivre dans un régime communiste. La contrainte physique et morale, la propagande, la terreur et la censure sont indispensables pour anéantir toute résistance des citoyens ainsi emprisonnés dans ce système.

La Chine, dictature communiste ne fais pas exception. Je suis surpris de devoir constamment le rappeler, tant mes confrères de la grande presse font comme s’il s’agissait d’une démocratie ouverte de type occidental, un pays libre, et non l’une des trois formes de régime totalitaire que la terre ait connu, sans liberté d’expression, sans droits de l’homme, où toute information est strictement contrôlée par le parti et ses organes de presse, à des fins de propagande.

Rien de ce que publie la Chine n’est laissé au hasard. Tout a une raison.

Et donc, le 9 avril 2013, quand les médias occidentaux rapportaient l’inquiétude des scientifiques sur la fabrication d’un nouveau virus chinois, et se demandaient, de la façon la plus politiquement correcte qui soit, pour quelle raison la Chine avait créé ce virus mutant, elle a accusé l’administration Obama d’avoir fabriqué une arme biologique et de l’avoir dirigée contre la Chine.

Alors que personne – j’ai vérifié – n’avait accusé la Chine d’avoir fabriqué une arme biologique, la Chine passait à l’offensive et accusait. Et vous le constatez tous les jours dans vos médias : lorsque quelqu’un à gauche accuse, c’est qu’elle est elle-même coupable des fautes qu’elle reproche au camp opposé.

  • Le colonel Dai Xu de l’Armée populaire de libération a déclaré que les États-Unis ont libéré le virus H7N9 de la grippe aviaire en Chine, un acte de guerre biologique, selon un article publié sur son blog samedi (4).
  • L’accusation a d’abord été rapportée dans le Southern Metropolis Daily, un journal d’État de la ville de Guangzhou, puis reprise par plusieurs organes de presse en Asie.

3
Le coronavirus est probablement né dans le laboratoire P4 de Wuhan, pas au marché alimentaire

Le très à gauche Washington Post ne se risquerait pas à accuser la Chine, son voisin idéologique, sans de bonnes et solides raisons. Et tout en affirmant que les responsables des services de renseignement américains ne pensent pas que la pandémie ait été causée par une action délibérée, il affirme désormais (5), que le marché aux poissons de Wuhan est de moins en moins la source la plus crédible de l’origine du virus chinois.

Le principal suspect est la transmission « naturelle » des chauves-souris à l’homme, peut-être par l’intermédiaire de marchés insalubres. Mais les scientifiques n’excluent pas qu’un accident survenu dans un laboratoire de recherche à Wuhan ait pu propager un virus de chauve-souris mortel qui avait été collecté pour une étude scientifique.

https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/how-did-covid-19-begin-its-initial-origin-story-is-shaky/2020/04/02/1475d488-7521-11ea-87da-77a8136c1a6d_story.html

« Bonne science, mauvaise sécurité », c’est ainsi que le sénateur Tom Cotton (Républicain de l’Arkansas) a formulé son hypothèse dans un tweet du 16 février, parlant d’une brèche dans le laboratoire de Wuhan comme la cause la plus probable, et non une fuite accidentelle d’une « arme biologique » ou une « diffusion délibérée ».

Sérieux doute sur le marché de Wuhan

S’appuyant sur quatre arguments, le Washington Post émet des réserves sur le narratif généralement admis que le coronavirus provient du marché aux fruits de mer de Wuhan.

Que le virus ait été propagé par des personnes ayant mangé des animaux contaminés aux marchés aux fruits de mer Huanan de Wuhan – est douteux, écrit le journaliste David Ignatus.

https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/how-did-covid-19-begin-its-initial-origin-story-is-shaky/2020/04/02/1475d488-7521-11ea-87da-77a8136c1a6d_story.html

  1. Par séquençage génétique, les scientifiques ont identifié la source du coronavirus comme étant la chauve-souris.
  2. Sauf que les chauves-souris ne sont pas en vente au marché aux fruits de mer. Même si, il est vrai, que ce marché ou d’autres aient pu vendre des animaux qui ont été en contact avec des chauves-souris.
  3. Le magazine Lancet a noté (6) dans une étude de janvier que près de la moitié des premiers cas de covid-19 chinois à Wuhan n’avaient eu aucun lien ni contact avec le marché aux fruits de mer.
  4. Les chercheurs du laboratoire de recherche et de l’Institut de virologie de Wuhan, situé à proximité, ont publié des articles sur la collecte de coronavirus de chauves-souris dans toute la Chine, afin de les étudier pour prévenir de futures maladies. L’un de ces échantillons a-t-il fui, ou des déchets dangereux ont-ils été déposés dans un endroit où ils pourraient se propager, interroge le WaPo ?

Le laboratoire de recherche est à 250 mètres du marché !

Dans un article publié le 18 février 2020, le Daily Mail britannique (7) se demande si le virus est né dans le laboratoire du gouvernement chinois de Wuhan, et il fait remarquer que ce laboratoire ne se trouve qu’à moins de 300 mètres du marché aux poissons.

L’un des chercheurs du laboratoire a déclaré s’être mis en quarantaine pendant deux semaines après que le sang d’une chauve-souris se soit déposé sur sa peau. Ce même chercheur s’était précédemment mis en quarantaine après qu’une chauve-souris ait uriné sur lui (7). Il a également évoqué la découverte d’une tique vivante provenant d’une chauve-souris – un parasite connu pour sa capacité à transmettre des infections par le sang d’un animal hôte.

Une chauve-souris a mordu un chercheur

Le Daily Mail explique :

Selon un nouveau document choc de l’Université technologique de Chine du Sud, parrainée par Pékin, le Centre de contrôle des maladies de Wuhan (WHCDC) pourrait avoir engendré la contagion dans la province de Hubei.

« Les origines possibles du coronavirus 2019-nCoV », un article rédigé par les chercheurs Botao Xiao et Lei Xiao, affirme que le WHCDC a conservé des animaux malades dans ses laboratoires, dont 605 chauves-souris.

Il mentionne également que les chauves-souris – qui sont liées au coronavirus – ont attaqué un chercheur et que « du sang de chauve-souris était sur sa peau ».

https://www.dailymail.co.uk/news/article-8009669/Did-coronavirus-originate-Chinese-government-laboratory.html

D’autres arguments contredisent la thèse du marché aux poissons

  • Selon le rapport de l’Université technologique de Chine du Sud mentionné par le Daily Mail, « les séquences du génome des animaux du laboratoire sont identiques à 96% ou 89% au coronavirus Bat CoV ZC45 trouvé à l’origine dans Rhinolophus affinis (chauve-souris en fer à cheval) ».
  • Problème : les seules chauves-souris de cette catégorie se trouvent à environ 1000 km du marché aux fruits de mer de Wuhan, et la probabilité que des chauves-souris viennent des provinces du Yunnan et du Zhejiang est minime.
  • De plus, il semble que la population locale ne mange pas de chauves-souris, comme en témoignent 31 résidents et 28 visiteurs interrogés à l’époque par l’université.
  • Enfin, le laboratoire est adjacent à l’Union Hospital où le premier groupe de médecins a été infecté.

Les doutes de Richard Ebright, microbiologiste et expert en biosécurité

Richard Ebright dans un email publié par le Washington Post (6), explique que l’infection « pourrait aussi avoir eu lieu comme un accident de laboratoire, avec, par exemple, l’infection accidentelle d’un employé de laboratoire ».

En appui de cette hypothèse, l’expert apporte des précisions très importantes que je ne crois pas avoir croisées dans la presse habituelle, et que je vous indique ici.

  • Il note que le coronavirus des chauves-souris a été étudié à Wuhan à dans un environnement de biosécurité de niveau 2, « qui n’offre qu’une protection minimale », par rapport à la biosécurité maximum de niveau 4 supérieure.
  • Ebright dit avoir vu une vidéo de décembre [2019] du CDC de Wuhan qui montre des employés « collectant des coronavirus de chauves-souris avec un équipement de protection personnel inadéquat et des pratiques opérationnelles dangereuses ».
  • « Séparément, j’ai passé en revue deux articles chinois de 2017 et 2019, dit Ebright, décrivant « l’héroïsme » de Tian Junhua, chercheur au CDC de Wuhan, qui, lors de la capture de chauves-souris dans une grotte, a « oublié de prendre des mesures de protection » de sorte que « l’urine de chauve-souris s’écoulait du haut de sa tête comme des gouttes de pluie ».

Une étude chinoise étrangement supprimée

En février, un site appelé ResearchGate a publié un article signé par Botao Xiao et Lei Xiao de l’Université de technologie du sud de la Chine à Guangzhou [une ville aux origines européennes marquées, dans laquelle l’auteur de cet article aime se rendre – en temps normal].

L’étude maintenant supprimée commence par ces mots :

Nous avons remarqué deux laboratoires effectuant des recherches sur le coronavirus des chauves-souris à Wuhan, dont l’un se trouvait à seulement 280 mètres du marché aux fruits de mer.

Nous avons brièvement examiné les antécédents des laboratoires et avons proposé l’idée que le coronavirus provienne probablement d’un des laboratoires.

Notre proposition prévoyait une autre origine du virus, en plus de la recombinaison naturelle et de l’hôte intermédiaire.

En plus des origines de la recombinaison naturelle et de l’hôte intermédiaire, le coronavirus tueur provient probablement d’un laboratoire de Wuhan. Le niveau de sécurité pourrait devoir être renforcé dans les laboratoires à haut risque biologique », conclut l’article.

https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:gsyImTwt2DkJ:https://wattsupwiththat.com/wp-content/uploads/2020/02/PDF-The-possible-origins-of-2019-nCoV-coronavirus.pdf+&cd=1&hl=en&ct=clnk&gl=us&client=safari

Botao Xiao a déclaré au Wall Street Journal (9)en février qu’il avait retiré l’article parce qu’il « n’était pas étayé par des preuves directes ». Vous pouvez le consulter dans le cache de Google (8).

Voici les arguments que les universitaires avancent :

  1. Un article publié sur The Lancet rapporte que sur les 41 personnes de Wuhan atteintes du syndrome respiratoire aigu, seulement 27 d’entre elles ont été en contact avec le marché aux poissons Huanan.
  2. Le CoV-2019 n’a été trouvé que dans 33 des 585 échantillons prélevés sur le marché après l’apparition du foyer.
  3. Les chauves-souris portant le virus se trouvent dans le Yunnan et la province du Zhejiang, deux régions situées à plus de 900 kilomètres du marché aux fruits de mer de Wuhan.
    1. Les chauves-souris vivent généralement dans des grottes et des arbres.
    2. Mais le marché aux fruits de mer se trouve dans un quartier très peuplé de Wuhan, une métropole de 15 millions d’habitants. La probabilité que les chauves-souris volent jusqu’au marché est très faible.
    3. Selon les rapports municipaux et les témoignages de 31 résidents et 28 visiteurs, la chauve-souris n’a jamais été une source de nourriture dans la ville, et aucune chauve-souris n’a été vendue sur le marché.

L’étude poursuit :

Y avait-il une autre source possible ?

Nous avons examiné la zone autour du marché aux fruits de mer, et identifié deux laboratoires menant des recherches sur le coronavirus des chauves-souris.

• À environ 280 mètres du marché se trouvait le Centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan (WHCDC). Le WHCDC accueille des animaux dans des laboratoires de recherche, dont l’un était spécialisé dans la collecte et l’identification des agents pathogènes. Dans l’une de leurs études, 155 chauves-souris, dont Rhinolophus affinis, ont été capturées dans la province de Hubei, et 450 autres chauves-souris ont été capturées dans la province de Zhejiang.

De plus, sur des journaux et des sites web nationaux en 2017 et 2019, il est indiqué qu’un des chercheurs a été une fois attaqué par des chauves-souris (10).

Il savait que le sang d’une chauve-souris était extrêmement dangereux et il s’est donc mis en quarantaine pendant 14 jours.

Lors d’un autre accident, il s’est remis en quarantaine parce que des chauves-souris lui ont uriné dessus. Il a par ailleurs déclaré avoir été ravi d’avoir capturé une chauve-souris portant une tique vivante.

Les animaux en cage étaient opérés et des échantillons de tissus étaient prélevés pour l’extraction et le séquençage de l’ADN et de l’ARN. Les échantillons de tissus et les déchets contaminés sont une source d’agents pathogènes. Ils se trouvaient à seulement 280 mètres du marché aux fruits de mer. Le WHCDC était également adjacent à l’Union Hospital où le premier groupe de médecins a été infecté au cours de cette épidémie.

• Le second laboratoire se trouve à environ 12 kilomètres du marché aux fruits de mer, et appartient à l’Institut de virologie de Wuhan, Académie chinoise des sciences.

Ce laboratoire a signalé que les chauves-souris à « fer à cheval » sont des réservoirs naturels du coronavirus du syndrome acuterespiratoire grave (SRAS-CoV) qui a causé la pandémie de 2002-2003.

L’étude conclut par cette recommandation

En résumé, quelqu’un est empêtré dans l’évolution du coronavirus 2019-nCoV.

En plus des origines de la recombinaison naturelle et de l’hôte intermédiaire, le coronavirus tueur est probablement originaire d’un laboratoire de Wuhan.

Le niveau de sécurité pourrait devoir être renforcé dans les laboratoires à haut risque biologique.

Des réglementations peuvent être prises pour déplacer ces laboratoires loin du centre-ville et d’autres lieux densément peuplés.

https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:gsyImTwt2DkJ:https://wattsupwiththat.com/wp-content/uploads/2020/02/PDF-The-possible-origins-of-2019-nCoV-coronavirus.pdf+&cd=1&hl=en&ct=clnk&gl=us&client=safari

Soyons clairs

  • Les responsables des services de renseignement américains pensent qu’il n’y a, à la date d’aujourd’hui aucune preuve que le coronavirus a été créé en laboratoire comme arme biologique.
  • Plusieurs recherches scientifiques affirment que le virus n’a pas été créé par l’homme et qu’il provient de chauves-souris.

Conclusion

Mon métier n’est pas de spéculer – je laisse ça aux journalistes du Monde et de France inter – mais de vous informer, honnêtement. Je ne fais pas d’hypothèses, pas d’attaques vicieuses ni de brosse à reluire, et je ne protège personne. Je fournis l’information, les faits, strictement les faits, et je vous les présente. Ça sert à ça, un journaliste. C’est le contraire de ce que font les médias, qui vous demandent de croire ce qu’ils vous disent et surtout de ne pas réfléchir.

  • Il est possible que le virus soit sorti du labo de Wuhan. De plus en plus de journalistes le pensent, après qu’ils aient traîné dans la boue et accusé de complotistes les sites internet qui en avançaient l’hypothèse au mois de février.
  • Il est probable qu’il s’agisse d’un virus accidentellement libéré dans la nature, la probabilité est si forte que les scientifiques avaient exigé – et obtenu – un moratoire de deux ans en 2013.
  • Il est possible, même si c’est moins probable, selon les premiers comptes rendus des revues scientifiques, que le coronavirus soit lui aussi un virus fabriqué.

Mais en supposant que tout ce qui précède soit vrai, et ce n’est pas totalement fantaisiste, rien de tout cela ne permet de dire que la Chine a intentionnellement libéré une arme bactériologique dans l’atmosphère. Là se trouve la ligne rouge, et je la trace avec force.

Dire que la Chine aurait intentionnellement empoisonné le monde, c’est de la spéculation, et je me répète, je n’en fais pas, je le laisse aux sites conspirationnistes. C’est toute la différence entre les faits et les théories du complot. Très peu pour moi, vous ne trouverez jamais cela sous ma plume.

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  1. http://www.leparisien.fr/archives/un-virus-inquietant-cree-en-chine-05-05-2013-2779705.php
  2. https://www.nature.com/news/scientists-create-hybrid-flu-that-can-go-airborne-1.12925
  3. https://www.scmp.com/news/hong-kong/article/1135461/research-resume-deadly-artificial-strain-h5n1-virus
  4. https://freebeacon.com/national-security/the-american-flu/
  5. https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/how-did-covid-19-begin-its-initial-origin-story-is-shaky/2020/04/02/1475d488-7521-11ea-87da-77a8136c1a6d_story.html
  6. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30183-5/fulltext
  7. https://www.dailymail.co.uk/news/article-8009669/Did-coronavirus-originate-Chinese-government-laboratory.html
  8. https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:gsyImTwt2DkJ:https://wattsupwiththat.com/wp-content/uploads/2020/02/PDF-The-possible-origins-of-2019-nCoV-coronavirus.pdf+&cd=1&hl=en&ct=clnk&gl=us&client=safari
  9. https://www.wsj.com/articles/coronavirus-epidemic-draws-scrutiny-to-labs-handling-deadly-pathogens-11583349777
  10. Tao P. Expert in Wuhan collected ten thousands animals: capture bats in mountain at night.Changjiang Times 2017

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Les manuels d’histoire de 2120 auront-ils gobé la thèse risible du marché de Wuhan?

(vidéo sans publicité par censure de Youtube, visitez le lien tipee merci https://fr.tipeee.com/campagnoltvl ) Que l'on compte sur la docilité et la crédulité de nos populations c'est une chose mais dans un siècle, personne ne croira à une coïncidence entre le lieu de naissance de la souche mortelle et le siège des deux principaux labos de virologie chinois dont l'un a été co-financé par la France.

Origine du virus: La Chine refuse de porter le chapeau et accuse… les USA.

La ville de Wuhan a été placée en quarantaine pour cause d’épidémie mais le gouvernement chinois affirme désormais que le coronavirus ne vient pas forcément de Chine et n’hésite plus à s’inspirer de théories du complot.

[...]

Mais le régime communiste, accusé d’avoir tardé à réagir à l’apparition de l’épidémie, contre-attaque en laissant entendre – sans preuve scientifique à l’appui – que le coronavirus pourrait être d’origine étrangère.

« Il est possible que ce soit l’armée américaine qui ait apporté l’épidémie à Wuhan », a lancé jeudi soir un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, sur Twitter – réseau social bloqué en Chine.

« Les États-Unis nous doivent une explication », a-t-il martelé.

À l’appui de ses soupçons, M. Zhao a tweeté vendredi des liens vers deux articles du Global Research, un site internet connu pour ses thèses conspirationnistes.

Une même source chinoise

Pékin avait pourtant très clairement désigné en début d’année un marché de Wuhan comme le berceau de l’épidémie, lorsque le virus se serait transmis d’une espèce animale à une autre avant de contaminer l’homme.

« Nous savons à présent que des animaux vivants vendus dans un marché aux poissons sont à la source du virus », avait déclaré fin janvier le chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies, Gao Fu, après la mise en quarantaine de Wuhan.

[...]

Lapresse.ca

Coronavirus : Pékin a caché l’épidémie pendant des semaines

La bonne question à présent : Comment prendre au sérieux les chiffres concernant le nombre de personnes infectées transmis par un pays communiste qui a prouvé à maintes reprises sa propension au mensonge et à la dissimulation?


Pékin a censuré le virus pendant des semaines

La Chine a commencé à censurer en ligne toute référence au nouveau coronavirus, qui touche à présent plus de 60 pays, des semaines avant de reconnaître officiellement l'étendue de l'épidémie, affirme une étude publiée mardi au Canada.

Le virus est apparu dès décembre à Wuhan, ville du centre du pays dont les quelque 11 millions d'habitants sont placés en quarantaine depuis fin janvier. Mais la gravité de la maladie n'a été publiquement reconnue que le 20 janvier, quand le président Xi Jinping a appelé à enrayer l'épidémie.

[...]

20min.ch