"J'adore représenter les États-Unis": Tamyra Mensah-Stock remporte l'or en lutte aux Jeux olympiques de Tokyo 2020
Tamyra Mensah-Stock, qui a remporté une médaille d'or en lutte, dégage le genre de joie et d'amour du pays qui incarne la véritable signification d'un champion olympique.
Tamyra Mensah-Stock, parle de la somme de travail qu'elle a investie dans cette victoire, tout en tenant un drapeau américain autour d'elle "J'adore représenter les États-Unis. J'adore y vivre. J'adore ce pays et je suis tellement heureuse de pouvoir représenter les États-Unis."
L'Américaine Tamyra Mensah-Stock est devenue la première femme noire à remporter l'or en lutte en battant la Nigériane Blessing Oborududu 4 à 1 en finale de la lutte libre féminine des 68 kg.
La séquence suivante de la vidéo, c’est l'équipe américaine de football féminin, des sportives Blanches décervelées par la cancel culture, qui se mettent à genou durant l'hymne national, pour montrer leur honte d’appartenir à la nation américaine.
Les ravages du mouvement "woke" dans les écoles américaines - Michèle Tribalat
-16 juin 2021
Michèle Tribalat revient sur les travaux de Keri D. Ingraham. Cette dernière est fellow au Discovery Institute et Directrice du Institute’s American Center for Transforming Education. Dans un dossier intitulé “Education gone Wild”, The American Spectator vient de publier trois de ses textes sur l’implantation rapide des idéologies radicales du moment sur le genre, l’histoire et la race, à l’école, du primaire au lycée, parfois avant. Cette radicalisation touche les politiques scolaires, les méthodes et les programmes. Elle met en péril l’éducation des enfants et, au delà, la fabrique de la nation américaine.
Le genre
Nombre d’écoles américaines ont adhéré à – et même promu pour certaines d’entre elles – l’idée que les enfants pouvaient, dès leur plus jeune âge, s’interroger sur leur genre.
Le test de la licorne
Des outils pédagogiques tels que Gender Unicorn, dont on trouve une version française sur le site https://unicorn.mrtino.eu/, interrogent les enfants et les aident à déterminer leur genre. Son usage est très répandu au Canada et il figure dans les outils éducatifs recommandés par l’Association for Supervision and Curriculum Development (ASCD) aux États-Unis.
Dans la version française « Fais ta licorne », les enfants sont invités à déplacer un curseur sur leur « identité de genre » (femme/fille, homme/garçon, autre genre(s) (sic)), leur « expression de genre » (féminine, masculine, autre), leur « sexe assigné à la naissance » (femelle, mâle, autre/intersexe), leur attirance sexuelle, proposée évidemment en écriture inclusive (physiquement attiré.e par des femmes, des hommes ou d’autre genre(s) (sic)) et enfin leur attraction émotionnelle (mêmes items). Des enfants sont donc, parfois dès la maternelle, incités à se poser des questions qui ne sont guère de leur âge, sans que leurs parents en soient correctement informés. Dans l’Oregon, une mère, inquiète d’apprendre que son enfant en deuxième année de primaire ait dû subir un test de ce type, s’est vue répondre par le directeur de l’école que la société américaine avait failli historiquement sur la question du genre, que l’enseigner aux enfants était un progrès et que ce serait le cas tout au long de leur scolarité et dans toutes les matières.
La question des toilettes et des vestiaires
Les écoliers et étudiants de tous âges sont encouragés à choisir les toilettes de leur choix et de plus en plus de districts interdisent aux enseignants et autres employés d’y entrer pour prévenir des comportements qu’ils jugeraient inacceptables. Un garçon peut ainsi entrer dans les toilettes des filles, y rester le temps qui lui plaît et faire ce qui lui plaît sans craindre de voir débouler un adulte. Idem pour les vestiaires dans lesquels les écoliers et étudiants peuvent entrer sans tenir compte de leur sexe.
Les disciplines sportives
Les garçons qui se déclarent transgenres peuvent de plus en plus souvent jouer dans les équipes féminines, ce qui enlève aux filles toute chance de l’emporter dans la plupart des sports. Aux États-Unis, seuls douze États s’y sont opposés, neuf n’ont aucune politique sur le sujet, dix l’autorisent à condition que l’athlète ait subi un traitement médical. Mais dix-neuf États l’autorisent sans aucun contrôle sur le niveau de testostérone. Le journaliste de CNN, Devan Cole est allé jusqu’à déclarer qu’il est impossible de connaître l’identité de genre à la naissance et qu’aucun consensus n’existait sur le critère permettant d’assigner un sexe à la naissance. Déclaration qui contraignit CNN à faire marche arrière. Si l’Equity Act est voté, toutes les écoles seront obligées d’exécuter les désirs de ceux qui se déclareront transgenres. Ces derniers se verront ainsi attribuer des privilèges quasi-absolus. Les parents n’auront pas leur mot à dire.
Consentement des parents et dissimulation des écoles
Il n’est pas rare que des écoles camouflent aux parents leurs innovations en matière de genre. Un guide en la matière – Schools in Transition : A Guide for supporting Transgender Students in K-12 Schools – a été établi avec le concours de l’American Civil Liberties Union(ACLU), la Human Rights Campaign, Gender Spectrum, le National Center for Lesbian Rights, et la National Education Association (NEA). Il demande à ce que tout garçon qui se déclare une fille soit traité comme tel, sans considération de son âge et de sa maturité. On a donc quatre groupes d’activistes qui se sont accoquinés avec le plus important syndicat d’enseignants pour que ces enseignants incorporent leur idéologie dans leurs pratiques. Le guide leur demande de tenir à l’écart les familles qui y sont hostiles et de dissimuler la transition dans laquelle leur enfant est engagé en veillant à ne rien laisser transparaître dans les interactions avec les parents. Ce qui est contraire au 14eme amendement sur l’égale protection et aux droits des familles garantis par le Family Educational Rights and Privacy Act. Une résistance a commencé d’apparaître qui s’est concrétisée par des procès. D’autres sont à venir.
Dysphorie de genre
La journaliste Abigail Shrier s’est demandé pourquoi le nombre de transgenres avait tellement augmenté ses derniers temps (2% des lycéens aujourd’hui, majoritairement des filles contre 0,01% avant 2012, généralement des garçons). Lisa Littman, chercheur à Brown University sur la santé s’y est intéressée et a découvert que l’influence des pairs et des médias sociaux avaient joué un rôle majeur dans cette évolution. Dans certains États un adolescent mineur peut obtenir une prescription de bloqueurs de puberté ou de substitution hormonale, sans l’autorisation des parents. La Suède a été le 1er pays à interdire ce type de prescriptions aux enfants de moins de 16 ans.
La question des pronoms
Si l’on en croit le site Trans Student Educational Ressources (TSER), les pronoms ne seraient d’aucun genre et pourraient être utilisés comme chacun le désire. Mais les élèves sont incités à utiliser les pronoms du pluriel (they/them/theirs) ou des pronoms inventés tels que ze/zir/zirs. TSER ajoute qu’il existe un nombre infini de pronoms à inventer !
Comme l’écrit Keri D. Ingraham, compromettre le droit de la plupart des enfants qui sont à l’aise dans leur sexe de naissance pour créer la confusion sur l’identité de genre des autres, sans rien dire aux parents, n’est pas seulement inconstitutionnel. C’est une forme de maltraitance.
Le désastre dans l’éducation civique et l’enseignement de l’histoire
Six anciens ministres de l’éducation, ayant servi sous des présidents démocrates ou républicains ont écrit un tribune dans le Wall Street Journal du 1er mars 2021 [1] pour dire leur inquiétude sur ce qu’est devenu l’instruction civique et l’enseignement de l’histoire. Ils y voyaient la source de la polarisation politique qui s’est concrétisée ces derniers mois par des émeutes et l’intrusion au Capitole.
La disparition de l’instruction civique
La plupart des écoles américaines ne dispensent plus de cours d’instruction civique aujourd’hui et, dans 42 états sur 50, cette discipline n’est plus nécessaire à l’obtention d’un diplôme. Beaucoup d’Américains sont devenus ignorants sur la manière dont devrait fonctionner une démocratie et, l’an dernier, c’est la loi de la rue qui l’a emporté dans les plus grandes villes américaines. L’école n’a pas préparé les futurs citoyens à se faire une idée par eux-mêmes fondée sur une analyse des faits. Si la vie des Noirs compte évidemment, Black Lives Matter n’en est pas moins un mouvement d’inspiration marxiste, de l’aveu même de Patrisse Cullors, la co-fondatrice du mouvement. L’absence d’instruction civique rend les citoyens plus vulnérables aux philosophies et projets politiques radicaux et ainsi plus malléables politiquement.
Le projet 1619 [2]
Le projet de Nikole Hannah-Jones publié dans le magazine du New York Times en août 2019 vise à refaire l’histoire de l’Amérique autour des conséquences de l’esclavage et de la contribution des Noirs. D’après l’historien de Princeton Sean Wilentz, c’est un tissu de mensonges, de distorsions et d’omissions de taille. Le site du projet 1619 encourage les enseignants à s’emparer de son contenu en classe et met à disposition gratuitement des outils pédagogiques. Les écoles publiques de Chicago l’ont rapidement adopté officiellement dans leur programme. Trois États projettent de l’interdire (Arkansas, Iowa et Mississippi) mais l’administration Biden y est très favorable et a déclaré en faire une priorité. Cet abandon des faits pour l’endoctrinement a suscité un mouvement en faveur d’un projet dénommé 1776 Unites [3]. Ce projet ne nie pas l’existence de discriminations et la nécessité de les éliminer, mais autrement qu’en diabolisant et démoralisant le pays et en montant les Américains les uns contre les autres par une histoire falsifiée et des politiques identitaires.
Les syndicats jouent un rôle important dans l’endoctrinement des écoles et notamment dans l’application du projet 1619. Ce fut aussi le cas lorsqu’il fut question de rouvrir les écoles pendant la pandémie. Ainsi, en juillet dernier, le Los Angeles Unified School District’s Teachers Union, fort de ses 35 000 membres, n’acceptait la réouverture des écoles qu’à la condition que les revendications suivantes soient satisfaites : moratoire sur les Charter schools, arrêt des financements à la police, accroissement des impôts pour les riches, application de Medicare-for-All et approbation par le Sénat et Donald Trump du HEROES-Act présenté par les Démocrates afin d’augmenter de 116 milliards de dollars les fonds que les États consacrent à l’éducation. Par ailleurs, l’American Fondation of Teachers (AFT), qui compte 1,7 million d’enseignants, a apporté son soutien au Green New Deal, y compris ses aspects les plus radicaux, laissant croire ainsi aux enfants que la vie sur terre court un danger immédiat.
Les woke et la race
La loi et les institutions américaines seraient intrinsèquement racistes et leur seul but serait de maintenir le « privilège blanc ». Cette idéologie toxique s’est propagée dans les services fédéraux, jusqu’au FBI. Pour y mettre un terme, Donald Trump avait signé le 22 septembre 2020 un décret interdisant aux formations dispensées aux employés de l’État fédéral de recourir à des concepts semant la discorde (divisive concepts) sur la race et le sexe. Il fut complété par une lettre du Directeur de l’Office of Management and Budget de la Maison Blanche interdisant tout financement fédéral de formations recourant à la théorie critique de la race, au privilège blanc et à toute propagande antiaméricaine. Tout ceci fut balayé dès le premier jour de la présidence Biden.
La théorie critique de la race dans la formation des enseignants
Ce sont les formations d’enseignants qui ont introduit la théorie critique de la race et l’éducation « woke » dans les salles de classe. Les blancs, professeurs ou élèves, sont supposés être racistes et on attend d’eux qu’ils confessent leur suprématie blanche. En août 2020, le district de Fairfax en Virginie organisa des formations promouvant la théorie critique de la race avec, notamment, l’intervention d’une heure du militant Ibram Kendi grassement payé (20 000 $). Le district en profita pour acheter ses livres pour 24 000 $. Kendi prétend que toute discrimination n’est pas fondamentalement raciste, sauf celle exercée par des blancs à l’égard des noirs. Il propose d’introduire un amendement constitutionnel qui interdirait toute disparité raciale sous la supervision d’un ministère de l’antiracisme. Le Senate Bill 5044 de l’État de Washington qui a été voté par le Sénat et la Chambre des représentants devrait rendre obligatoire la théorie critique de la race dans la formation des enseignants.
Inspiré par un “racism of low expectation” selon la formule d’Ayaan Hirsi Ali, cet endoctrinement des écoles, qui apprend aux enfants noirs qu’ils sont les victimes du racisme consubstantiel des blancs et qu’ils n’ont guère de prise sur leur propre destin revient, en réalité, à une discrimination à leur encontre. Si la grande majorité des États a plutôt tendance à consentir à l’introduction de la théorie critique de la race dans les formations d’enseignants, certains États ont réagi. C’est le cas de l’Idaho dont le gouverneur adjoint, Janice McGeachin, a annoncé la création d’une équipe spéciale chargée de repérer les lieux d’endoctrinement dans l’école publique et d’y remédier. C’est aussi le cas de la Floride dont le gouverneur, Ron DeSantis, a interdit la théorie critique de la race dans l’enseignement public. Sept autres États proposent de faire de même : le Tennessee, le Texas, la Géorgie, l’Arkansas, le Dakota du Sud, l’Arizona et la Caroline du Nord.
L’endoctrinement des élèves au détriment de leur scolarité
Les enseignants “woke” n’hésitent pas à s’écarter des programmes officiels. Ce fut le cas en janvier des écoles publiques de Seattle. Les enseignants ont reçu par mail des documents justifiant les émeutes qui blessèrent 60 policiers en un seul week-end de juillet 2020 et visant à obtenir le soutien des élèves au mouvement “abolish the police”. Mia Cathell, étudiante en journalisme à Boston, raconte qu’en 2020, dans une école publique de Philadelphie, des élèves de niveau CM2 ont été invités à célébrer le « communisme noir » et enrôlés dans la simulation d’une manifestation demandant la libération d’Angela Davis (arrêtée en 1970 car accusée d’avoir participé à une prise d’otages qui se termina notamment par le meurtre d’un juge). Les enfants portaient des pancartes où l’on pouvait lire “Black Power”, « Trump en prison », « libérez Angela » [4]. Ce militantisme laisse peu de place aux apprentissages. D’après le ministère de l’éducation de New York, dans les écoles publiques du district de Buffalo, où sévit un militantisme radical, les enfants de CM2 maîtrisent très mal l’anglais et les maths.
Shakespeare, Hemingway et Dickens censés promouvoir le « privilège blanc » sont remplacés par des “Latinx books” [5], “black books”, “LGBTQ+ books”, par exemple The Hate U Give inspiré du mouvement Black Lives Matter.
La rébellion plus ou moins feutrée de parents et d’enseignants
Certains enseignants et parents se plaignent sous couvert d’anonymat. Ainsi, face à l’évolution de l’enseignement délivré dans la prestigieuse mais onéreuse école Dalton dans l’ Upper East Side de New York, un groupe de parents a écrit une lettre ouverte anonyme dénonçant l’obsession de la race, de la suprématie blanche et de l’identité dans les cours, dont ils ont pris conscience pendant le confinement [6]. Le manifeste antiraciste de l’école diffusé en décembre 2020 n’avait rien fait pour rassurer des parents inquiets. Y étaient recommandés par exemple le recrutement de 12 responsables de la diversité, une refonte des programmes mettant l’accent sur la justice sociale et l’élimination, en 2023, des cours de haut niveau si les résultats des élèves noirs n’atteignaient pas alors ceux des élèves blancs [7]. Nicole Niely, elle ne se cache pas. Elle a fondé une association – Parents Defending Education – dont la mission est de révéler les situations d’endoctrinement et d’aider les parents à s’engager pour y faire face [8].
L’enseignement des mathématiques est lui aussi touché
Les fondements des maths ne sortent pas indemnes de cet assaut militant sur l’école. On trouve aussi des « woke » chez les professeurs de maths. C’est le cas de Laurie Rubel du Brooklyn College qui trouve que 2+2=4 « pue le suprématisme blanc ». Le département de l’éducation de l’Oregon a commencé de former les enseignants aux « ethno-mathématiques » à partir d’un manuel prônant la « déconstruction du racisme en mathématiques » et « le démantèlement de la suprématie blanche ». Celle-ci s’exprimerait en classe lorsque le but des exercices est de trouver la bonne réponse et lorsque le professeur exige des élèves qu’ils lui montrent leur travail. Tout ça pour pénaliser les élèves de couleur.
La journaliste Denyse O’Leary y voit un abandon des enfants les plus désavantagés qui dépendent de l’école publique pour maîtriser la langue et apprendre à compter. La théorie critique de la race, en relativisant le savoir, sape la valeur accordée par la société à l’acquisition de compétences. Elle ruine ainsi l’avenir des enfants les plus démunis mais compromet aussi la société américaine et son avenir scientifique et technique.
En effet, comme l’écrit Keri D. Ingraham qu’adviendrait-il des avions et des ponts s’ils étaient construits en utilisant des maths dont les réponses aux questions seraient subjectives ? Elle incite vivement ses concitoyens à faire preuve de courage et à s’organiser pour renverser la tendance « woke » et à riposter vigoureusement [9]. Elle propose que le financement de l’éducation vise les élèves plutôt que les écoles, donnant ainsi aux parents la possibilité de choisir l’éducation qu’ils veulent voir délivrer à leurs enfants.
Après avoir annoncé une zone non mixte, le centre LGBTI de Touraine a dû annuler sa marche pour la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, suite à des menaces.
Pour Sami Biasoni, cet épisode illustre la radicalisation ambiante.
«La non-mixité n’est en aucun cas négociable et toute personne blanche qui essaiera de s’incruster dans ce cortège se fera cordialement (ou non) dégager.»
Le centre LGBTI (lesbiennes, gays, bi, transgenres et intersexuels) de Touraine aura beau plaider une publication par inadvertance, après le partage d’un message d’un collectif antiraciste de Tours en «story» Instagram, supprimé par la suite, le mal est fait.
L’association a annulé sa marche pour la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, qui devait se tenir le samedi 15 mai, à cause «des menaces et des risques encourus par l’association».
Peu avant cette décision, dans une interview donnée à France 3, Johan Yager, co-président du centre LGBTI, avait pourtant tenu à défendre l’idée d’une zone non mixte:
«Nous avons accédé à la demande de personnes qui souhaitaient une place réservée dans le cortège en non mixité afin de se sentir plus à l’aise et libérés pour porter leurs revendications.»
Une référence notamment à la fétichisation des corps «exotiques» dénoncée par certains militants antiracistes.
Zone non mixte, racisme anti-blanc pour se sentir à l’aise?
Certains plaident donc ainsi pour la tenue de ce type de dispositif, à l’image de Rokhaya Diallo, journaliste et militante, qui estime que ce sont simplement «des moments de respiration pour les personnes qui subissent des oppressions». Néanmoins, cette démarche pose question.
Pour Sami Biasoni, co-auteur avec Anne-Sophie Nogaret de Français malgré eux (éd. L’Artilleur), s’il y a une volonté pour les participants de «se rendre visibles», en permettant à des personnes partageant des revendications de se retrouver dans des «safe spaces», cela crée des conflictualités. «Se retrouver entre soi, c’est exclure les autres», résume l’essayiste.
Albert Coroz: Black Lives Matter a produit du racisme, mais ce mouvement a également profondément divisé la société américaine, détruit la liberté d'expression, donné un sentiment d’impunité à une population déjà fortement surreprésentée dans les statistiques de la criminalité. A présent, la gauche américaine veut faire payer toute la nation, riches et pauvres, pour indemniser les Noirs en tant que "victimes héréditaires".
Les Afro-Américains devraient être fiers d'avoir participé à la construction des USA et de figurer aussi parmi les personnes de premier plan du pays.
A la place de cela, la haine raciale, artificiellement alimentée par la gauche, a généré la haine des Noirs pour d'autres races, les Blancs mais aussi les Asiatiques.
Les Noirs vivant aux USA, 13% de la population, ne sont nullement tous des descendants d'esclaves, mais aussi d'immigrants volontaires à la recherche d'une vie meilleure.
La révolte et le déchaînement de haine et de barbarie qui secouent les USA depuis la mort du délinquant toxicomane Floyd sont juste honteux.
En quoi serait-il juste qu'un Blanc, un Asiatique, un Amérindien, etc., paye pour un Noir, juste à cause de la couleur de sa peau ? L’illustre Kamala Devi Harris, vice-présidente actuelle des USA, et riche en mélanine (et pas seulement), est issue d'une famille qui avait de nombreux esclaves!
Toute cette révolution woke que la gauche a générée pour détruire Trump nous rappelle furieusement d'autres programmes communistes, comme la mise au pilori des bourgeois, des intellectuels, des koulaks par des révolutionnaires, dérives qui servaient à justifier la lutte des classes.
Se complaire dans un rôle de victime perpétuelle est le meilleur moyen de rater sa vie et désigner un groupe comme victime amène à détruire l'unité d'une nation.
Mais une fois de plus, l'histoire se répète: tout ce que les gauchistes peuvent faire, c'est de dresser les humains les uns contre les autres, de semer la haine et la désolation... au nom d'une prétendue justice.
*****
Voici une illustration des conséquences de la révolution antiraciste en cours: "Ils frappent tous les blancs !" "Ils sautent sur tous les blancs !"
They beating up every white person!” “They jumping every white person
Selon le Toronto Sun, tous les fonctionnaires fédéraux doivent désormais suivre une formation destinée à les sensibiliser au racisme.
Voici des extraits des documents que les employés de l’État fédéral doivent lire :
« Le racisme est aussi grave au Canada qu’aux États-Unis. »
« Au Canada, les Blancs détiennent le pouvoir en raison des modes de pensée eurocentriques, enracinés dans le colonialisme, qui perpétuent et privilégient l’hégémonie blanche. »
« Il existe des préjugés à l’égard des Blancs (exemple : les Blancs ne savent pas danser), mais cela n’est pas du racisme. »
« Le racisme et le colonialisme font partie des fondements de ce que nous appelons aujourd’hui le Canada. »
« La suprématie blanche est présente dans nos hypothèses institutionnelles et culturelles, qui attribuent une valeur, une moralité, une bonté et une humanité au groupe blanc, tout en attribuant aux personnes et aux communautés de couleur le rôle de sans valeur, d’immoraux, de mauvais et d’inhumains ainsi que non méritants. »
« Voici des caractéristiques de la culture de la suprématie blanche qui existe au Canada :
Pour Brian Lilley du Toronto Sun, alors que les participants à cette formation, offerte par Affaires mondiales Canada, sont invités à remettre en question le nom même du pays, on les informe également de ne pas remettre en question d’autres questions telles que l’affirmation selon laquelle seuls les Blancs peuvent être racistes. Le premier « mythe » que le cours tente de déboulonner est que le racisme inversé existe et que des noirs ou des autochtones peuvent être racistes. Le début de cette section est repris ci-dessous :
Mythe n° 1 : Le racisme inversé existe, et les Noirs, les Autochtones et les personnes de couleur peuvent être racistes envers les Blancs.
Bien qu’il existe des suppositions et des stéréotypes sur les Blancs, on considère qu’il s’agit de préjugés raciaux et non de racisme. Le préjugé racial désigne un ensemble d’attitudes discriminatoires ou méprisantes fondées sur des suppositions découlant de perceptions au sujet de la race ou de la couleur de la peau. Ainsi, des préjugés raciaux peuvent être entretenus à l’égard des Blancs (p. ex. « les Blancs ne savent pas danser »), mais cela ne constitue pas du racisme en raison des rapports de force systémiques.
Cette section suscite beaucoup de questions pour Brian Lilley.
Les blancs pauvres qui n’ont aucun pouvoir peuvent-ils alors être considérés comme racistes ? Selon ce cours, le racisme concerne la structure du pouvoir et l’autorité et il y a beaucoup de pauvres blancs, dont certains seront racistes, mais devrions-nous simplement les désigner comme ayant des « préjugés raciaux ».
Lectures essentielles selon le gouvernement du Canada, des ouvrages (majoritairement en anglais) et militants. C’est ainsi que l’« antiracisme » dont Kendi est l’exposant le plus sûr n’est pas simplement un nouveau nom pour un vieux concept.C’est plutôt la doctrine politique derrière les manifestations de rue, les « annulations », les attaques sur Twitter, les boycottages, les renversements de statues et l'intimidation des adversaires politiques.Ces nouveaux antiracistes considèrent que les systèmes politique, économique et policier américains sont gangrénés par des préjugés raciaux et que ces préjugés expliquent toute la différence de statut socio-économique entre les Noirs et les autres (y compris les Asiatiques), que le statu quo doit être combattu et que quiconque ne cherche pas à abattre cet état de fait est un collaborateur du racisme structurel de nos sociétés.
Les personnes qui ne sont pas blanches peuvent-elles être racistes les unes envers les autres?
L’expérience de Brian Lilley, y compris de son éducation très multiculturelle, me dirait, oui, mais ce cours tente de prétendre que toutes les personnes de couleur sont unies dans une lutte pour la « libération ».
C’est en fait ce mot même, plusieurs autres phrases à la mode dans tout le document qui me disent que cette « formation » pour tous les travailleurs du service extérieur [ministère des Affaires étrangères] n’est rien de plus qu’une tentative d’inculquer une idéologie politique utilisant la race comme point d’entrée.
Le conifère ne convenait pas comme nouvelle mascotte de l’école, car il risquait d’évoquer les lynchages dont des Noirs ont été victimes.
Le vote sur la nouvelle mascotte d’un lycée de Portland a été reporté car des scrupules se sont fait jour. Un conifère – arbre toujours vert – aurait dû être le nouveau symbole, mais au dernier moment on a craint qu’il ne rappelle la pratique du lynchage.
Les victimes du lynchage aux 19e et 20e siècles aux États-Unis étaient en majorité des Noirs, et souvent on les pendait à un arbre.
Or l’école en question porte justement le nom d’une militante noire, Ida Bell Wells-Barnett , journaliste connue pour ses travaux sur le lynchage.
La directrice de la commission scolaire de Portland State, Michelle DePass, a relayé le souci de certains habitants que cet arbre ne risque de faire penser aux lynchages. Elle a commenté: «Nous avons tous nos angles morts, et je crois que celui-ci aurait été un très gros angle mort.»
Un autre membre de la commission, Martin Osborne, a répondu «Nous y avons pensé au cours de nos discussions, mais nous avons surtout vu dans cet arbre un symbole de vie et non de mort.» Osborne, qui est lui-même Noir, a ajouté que la mascotte du conifère n'avait rien à voir avec la terrible histoire du lynchage aux États-Unis: on pendait les gens à d’autres sortes d’arbres, pas à des conifères.
L’école a décidé de contacter d’abord la famille Wells-Barnett et de voter seulement après.
Plusieurs personnes ont posté sur les réseaux sociaux sur cette étrange affaire, par exemple:
«Des arbres sont racistes. Et ce n’est pas tout: des arbres ont envie de tuer des Noirs.»
C’est ainsi que des arbres sans défense ont rejoint la longue liste des choses accusées de racisme, comme la musique classique ou l’imprimerie.
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