Charlie Hebdo : un proche des “Musulmans de France” (UOIF), Mohamed Hassan Dadou appelle à tuer des Français

Un leader Frère musulman, directeur du centre de formation des oulémas à Doha, appelle au meurtre contre Charlie Hebdo

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Dans un enregistrement audio diffusé, suite à la re-publication récente des caricatures du prophète Mahomet, par Charlie Hebdo, il considère le « châtiment » subi par le journal satirique français en 2015 « bien mérité » ! Et lance un appel au meurtre, sous la forme d’une missive exhortant les musulmans à laver leur honneur, en défendant le prophète Mahomet. Il conclue sa missive en implorant Allah d’infliger à ceux qui moquent le prophète Mahomet le pire des châtiments afin, dit-il, d’assouvir « la soif de vengeance qui brûle dans nos poitrines ».

 

 

Le plus hallucinant est que ce dignitaire Frère musulman, dont la Confrérie se revendique d’un islam modéré et de juste-milieu, prétend s’exprimer au nom de l’esprit de la foi et de l’amour !

Verbatim : 

Ceci est un appel général à tout les vivants parmi les partisans du prophète Mahomet,  que la paix d’Allah soit sur lui, à cette honorable Oumma qu’Allah a élue comme la meilleure des nations de l’humanité.

Mes frères et soeurs, il n’a y pas de doute que vous tous aimez le prophète, que la paix d’Allah soit sur lui. Vous savez que cet amour pour le prophète est une condition sine qua non de la foi et que personne parmi vous ne peut être croyant sans aimer le prophète plus qu’il ne s’aime lui-même, plus qu’il n’aime ses parents, ses enfants et tout autre humain.

L’intérêt de cet amour pour le prophète est de le défendre, de le protéger et de se sacrifier pour lui. Et il n’ya nulle bonté en vous, si vous ne le faites pas.

La majorité d’entre vous n’ignore pas que le journal français Charlie Hebdo a de nouveau publié ces jours-ci les caricatures offensantes et provocatrices qu’il avait déjà publiées auparavant. Et quand il avait à l’époque subi un châtiment qu’il a bien mérité, beaucoup l’ont pleuré. Des marches ont été organisées, auxquelles ont pris part certains de vos Présidents, de vos ministres et de vos intellectuels.

Et les voici qui réitèrent la même offense et la même provocation. Et ce afin de vous tester pour savoir s’ils reste des vivants parmi vous, capables de défendre l’honneur.

Reste-t-il parmi vous des défenseurs du prophète ? Ceci est une épreuve d’Allah. Et je m’adresse a vous, au nom de l’esprit de foi et d’amour, pour que vous accomplissiez votre devoir de partisans du prophète, que la salut d’Allah soit sur lui.

Alors défendez votre prophète, que la salut d’Allah soit sur lui, et défendez votre religion. Montrez à Allah le meilleur de vous-même et comptez sur l’aide d’Allah.

J’implore Allah le tout puissant d’apporter son secours à ceux protègent cette religion et défendent son honorable prophète, que la paix d’Allah soit sur lui. Je l’implore d’infliger défaites, malheurs et catastrophes à ses ennemis et à tous ceux qui l’insultent ou se moquent de lui.

O ! Allah, comme tu as infligé la mort à ceux qui moquaient le prophète de son vivant, inflige la mort à ceux qui le moquent aujourd’hui.

O ! Allah, le tout puissant porte sur eux ton châtiment. Inflige leur le pire des coups de boutoir.

O ! Allah, assouvis la soif de vengeance qui brûle dans nos poitrines !

O ! Allah, assouvis la soif de vengeance qui brûle dans nos poitrines !

O ! Allah, assouvis la soif de vengeance qui brûle dans nos poitrines !

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L’article dan son intégralité sur Global Watch Analysis

Via Fdesouche

 

Petite leçon d’islamisme politique dispensée par Hassan Iquioussen, prêcheur Frère musulman

Hassan Iquioussen est l'une des personnalités les plus importantes des Frères Musulmans en France. Ce prédicateur star de l'UOIF (rebaptisée "Musulmans de France") donne parfois des leçons d'islamisme politique, comme ici en mars 2014. Il en profite pour exprimer son homophobie. Il estime qu'après avoir autorisé "le mariage des hommes avec des hommes", la prochaine étape sera le mariage des hommes avec des animaux. Il est exactement dans la même ligne que son mouvement. En novembre 2012, lors des débats sur le mariage pour tous, l'UOIF avait publié un texte où elle compare l'homosexualité à la zoophilie. Il milite pour l'islamisme politique et l'assume pleinement : ""Monsieur le maire, je suis ici pour faire du business". C'est du tient-donnant. Mon objectif [c'est] de prouver aux hommes politiques que nous sommes devenus un lobby politique (…), que nous sommes devenus un vote communautaire. (…) On peut faire pression maintenant. (…) Faites pression sur vos députés."

https://www.youtube.com/watch?v=k5qgOUeB9Cs

source 1:

Guerre fratricide entre Organisations Musulmanes de France

   
Michel Garroté  --  "Organisations musulmanes de France : la guerre est déclarée !", titre Causeur.fr, sous la plume du juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi. Des musulmans déclarent la guerre à d'autres musulmans : nous, en tant que non-musulmans, en quoi ça nous concerne ?
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Le temps qu'ils passent à se faire la guerre entre eux, ne donne-t-il pas un temps de répit aux non-musulmans (juifs, chrétiens, ceux d'entre les kurdes qui ne sont pas musulmans, yézidis, etc.), un temps de répit pour nous, non-musulmans, en Occident et même parfois en Terre d'Islam ? N'avions-nous pas eu droit à un peu de calme, lors de la longue guerre Iran-Irak dans les années 1980 ?
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Nos longues et coûteuses interventions militaires en Terre d'Islam (en Afrique, au Proche et au Moyen Orient), au cours des dernières décennies, n'ont-elles pas toutes été vouées à l'échec ? (sauf lorsque se sont les Russes de l'après-URSS qui interviennent - efficacement - comme en Syrie par exemple). Nos interventions militaires en Terre d'Islam n'ont-elles pas encouragé - ou aggravé - les attentats islamistes en Occident ? Les musulmans se disputent, et, parfois, ils s'entretuent ? Et cela devrait nous concerner ?
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Si encore, nous avions eu l'idée d'envoyer nos troupes en Terre d'Islam, dans le seul but de protéger les non-musulmans, notamment les chrétiens d'Orient (ceux du Liban dès 1975 ; ceux d'Irak dès 2003 ; ceux de Syrie dès 2011), alors oui, tout cela nous aurait concerné. Mais nous ne l'avons pas fait. Et, en plus, les musulmans (mais pas les chrétiens d'Orient) débarquent massivement chez nous, pour y créer des zones-califats, grâce à nos infâmes dirigeants merkeloïdes, et là, presque personne (ni en France, ni en Allemagne, ni ailleurs) ne réclame une légitime intervention armée pour rétablir, chez nous, l'Etat de droit. Alors non, vraiment, si des musulmans déclarent la guerre à d'autres musulmans, cela ne devrait pas nous concerner.
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Organisations musulmanes de France - La guerre est déclarée :
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Or donc, sur Causeur.fr, le juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi écrit notamment (voir lien vers source en bas de page) : « Charte de l’imam », lettre aux candidats à la présidentielle : puisque l’islam n’occupe pas une place assez importante dans la campagne présidentielle, certains acteurs musulmans ont décidé de l’imposer à l’ordre du jour. Et malgré les apparences, chacun prêche pour sa paroisse. Si nombre de musulmans reprochent aux politiciens de faire cas de leur religion durant les élections, les patrons des institutions officielles ne sont absolument pas en reste, et ne se gênent pas pour tenter d’écarter le voisin un peu trop gênant d’un coup de relation presse. Ces querelles de chapelle esquivent tous la seule question qui vaille : comment réduire à la marginalité les imams YouTube et autres convertis aussi zélés qu’ignares qui ont fait leurs classes en prison ?
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La castagne a vraiment commencé lors des chantiers lancés par le gouvernement sous l’égide de Jean-Pierre Chevènement : voilà la Grande Mosquée de Paris qui claque la porte, furieuse de se voir attribuer une autorité de tutelle – laquelle a tout de même voyagé en Egypte et fréquenté les savants de l’université Al-Azhar, plus grande université en théologie islamique du monde.
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De la lettre aux candidats du CFCM :
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Le premier à tirer a été le patron du CFCM. Il a envoyé une lettre aux candidats le 22 mars, demandant notamment la révision des programmes d’histoire pour valoriser l’amitié entre le Maghreb et la France, et proclamant en plusieurs lignes un attachement presque romantique aux valeurs de la République. Dans ce texte très politique qui se conclut par une prière pour la France, le CFCM se cantonne à l’habituel Padamalgam en réclamant avec force « punition sévère » et « déplacements symboliques » face aux actes anti-musulmans. Victimaire, comme à l’accoutumée, ce quasi-tract prétend que « la question de la compatibilité de l’Islam avec les valeurs de la République n’a pas de sens », non sans préciser que les « musulmans de France considèrent que l’islam confère une égalité totale aux femmes et aux hommes ». Cette lettre illustre le déni dans lequel vit le CFCM, qui semble ne pas se rendre compte des ségrégations sexistes opérées dans certains quartiers de région parisienne, ni des dérives liées à certaines radicalisations. Fermez le ban.
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A la proclamation de la Grande Mosquée de Paris :
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Quelques jours plus tard, c’est au tour de Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, de publier le 28 mars une Proclamation de l’islam en France. « En France » et pas « de France ». La nuance est de taille. Il reprend peu ou prou la ligne du CFCM en dénonçant à grands cris les « islamophobie » et « islamopsychose » françaises. Mais à la différence du Conseil Français du Culte Musulman, Boubakeur semble prendre en compte les critiques adressées aux manifestations de l’islam sur le territoire français, et commence sa proclamation en contextualisant une « réinterprétation du texte dans le contexte ». Il n’hésite pas à mettre en garde ses fidèles contre les « sources, prédicateurs télévisuels qui ne sont pas reconnus par les savants les plus respectés de la communauté », visant ainsi les prêcheurs radicaux 2.0, mais également contre « l’observation irréfléchie et obsessionnelle de règles sans finalité spirituelle ».
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Rappelant que « la prière ne doit en aucune manière produire du désordre ou du trouble » dans une France qui « n’est pas (…) terre d’islam », il appelle au respect des valeurs de la République et explique qu’un musulman n’a pas à revendiquer l’interdiction de caricatures blasphématoires, en référence aux prières de rue et aux caricatures de Charlie hebdo. Le texte rappelle en outre à plusieurs reprises son attachement aux valeurs de la République, à l’égalité homme-femme, et tutti quanti. Au fil des pages, le recteur rappelle les grands principes de l’islam, invite les hommes et les femmes à la simple décence, les appelle notamment à respecter leurs concitoyens lors de la période du Ramadan, et, somme toute, définit un islam plutôt libéral.
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Quand le CFCM renchérit :
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Nouvelle surenchère : c’est de nouveau le CFCM qui, cette fois-ci, publie ce qui serait un document de travail, soit la « charte de l’imam », à la presse. Ce document souligne l’importance des valeurs de la République pour les prédicateurs musulmans et les enjoint à prêcher un « islam du juste milieu ». La déclaration de principes a vocation à être signée par les imams exerçant en France, ce qui est loin d’être gagné compte tenu de l’essor de la mouvance salafiste radicale sur le territoire national. La charte ne concernera que les imams volontaires. Quid de ceux qui refuseront de signer cette forme de code déontologique ?
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Mais la diffusion du document à la presse ne passe pas. Les participants n’acceptent pas de se voir voler la vedette. Encore plus décrédibilisé par le communiqué cosigné par la Confédération islamique Milli-Görüs (CIMG), le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP), l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et l’organisation Foi et Pratique, le CFCM voit son image un peu plus écornée. Les frondeurs s’offusquent ainsi de la publication jugée impromptue du texte, et dénoncent à cor et à cri « les méthodes employées par le président du CFCM », qui aurait publié des « documents de travail non encore adoptés ». Chacun sa version.
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Si CFCM et Grande Mosquée de Paris jouent sur la même tonalité, celle d’un islam libéral, ouvert et moderne,  nul n’ignore qu’entre Anouar Kbibech, d’origine marocaine et la Grande Mosquée de Paris, liée à l’Algérie, les relations ne sont pas au beau fixe. Objet du litige : la direction de l’islam de France. Pas besoin de chercher plus loin.
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Que l’UOIF, proche des Frères Musulmans, râle, n’est pas étonnant. Que la Grande Mosquée de Paris s’émeuve, ce n’est pas plus une surprise. Pas plus que l’agitation de la Turquie d’Erdogan. Mais  quelle valeur cette charte aura-t-elle, compte tenu de l’autorité relativement faible du CFCM auprès de la population musulmane ?
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Face à l’islamisme made in France :
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Pendant que tout ce beau monde s’entredéchire, un troisième courant retient l’attention des musulmans de France : les Frères musulmans, dissimulés derrière une association officiellement laïque. Bien qu’il se prétende non-religieux, le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) entretient en effet des liens troubles avec la mouvance frériste, comme Tariq Ramadan, ou encore son fondateur, Samy Debah, qui, selon Libération, est un ancien prédicateur du Tabligh proche de l’islamologue suisse.
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Le médiatique Marwan Muhammad, directeur exécutif du CCIF, n’hésitait pas à affirmer tranquillement dans les colonnes du Monde en septembre 2016 que « l’Etat n’a pas à réformer l’islam ». Pour lui, au moins, la question est réglée : « il n’y a pas (…) d’islam de France ». Pour sûr, Muhammad n’a aucun intérêt à promouvoir l’islam version marocaine et algérienne.  Sous couvert de vivre-ensemblisme et de police de la tolérance, il semble chercher à défendre l’islamisme frériste de France comme seule et unique doctrine pour les musulmans. Ainsi qu’en témoigne son sujet favori : le foulard. Il exige en effet l’abrogation des lois de 2004 et de 2010 prohibant le port du voile à l’école et le port du voile intégral dans l’espace public.
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Grâce à sa communication moderne et numérique, le CCIF semble être beaucoup plus écouté par la jeunesse franco-musulmane que les représentants d’institutions pourtant officiellement connues et reconnues. L’association, qui assume sa proximité avec des organisations comme Al-Kanz ou Baraka City s’est affiché auprès d’imams aussi radicaux que Nader Abou Anas et Rachid Abou Houdeyfa.
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En fin de compte, les éternelles guerres de pouvoir entre affidés de l’Algérie, du Maroc et de la Turquie profitent à ces stakhanovistes de la charia, voire aux tenants d’un djihad guerrier.
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Une question moins théologique que politique :
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Malgré les apparences, le débat n’est pas tant théologique que politique. Car les textes sacrés ne servent que de source d’autorité à quiconque proclame « faites ce que je vous dis parce que c’est écrit dans le Coran ». La problématique ne consiste donc ni à savoir ce qui est écrit dans le Coran ni comment l’interpréter. La question est de déterminer quels sont les exégètes les plus écoutés par les croyants.
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Or, dans leurs différentes productions écrites, les différents acteurs musulmans en France ne traitent pas ce problème. Aucun d’entre eux ne dit comment, par miracle, son interprétation deviendra hégémonique. Dommage, on aurait aimé savoir comment faire en sorte que les Merah et Coulibaly en germe écoutent la Grande Mosquée de Paris plutôt que l’EI ou Al-Qaïda, conclut le juriste Kaoutar Seghrouchni Idrissi sur causeur.fr (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.causeur.fr/cfcm-islam-boubakeur-muhammad-43562.html
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L’engagement des musulmans en politique au cœur du rassemblement de l’UOIF

La politique et l’avenir étaient au cœur du trente troisième rassemblement des musulmans de France qui s’est tenu au Bourget en fin de semaine dernière. Une manifestation organisée par l’UOIF, l’union des organisations islamiques de France, émanation française des Frères musulmans, confrérie islamiste internationale.

Ce rassemblement encourageait les musulmans en France à investir le champ politique

Parmi les invités, on retrouvait Tariq Ramadan, islamologue et islamiste notoire ; Tareq Obrou, recteur de la mosquée de Bordeaux rattaché à l’UOIF ; l’ONG salafiste Baraka City, ainsi que plusieurs élus locaux de la banlieue parisienne. Deux précisions : Tarek Obrou est un proche d’Alain Juppé. A la télévision, le président de Baraka City a refusé de serrer la main des femmes et de condamner l’Etat islamique.

Source

Le président de l’Union des organisations islamiques de France réduit le terrorisme à quelques “brebis galeuses dont la République est responsable”

Christian Hofer:
A noter que l'UOIF est liée aux Frères musulmans et ne cache aucunement son but final: Selon une prise de position d'Ahmed Jaballah, cofondateur de l'UOIF, qui siège toujours dans l'appareil directeur : « L'UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique »
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Intervenant ce lundi 28 mars sur Europe 1, Amar Lasfar, président de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), a condamné le terrorisme djihadiste tout en relativisant à la fois l'ampleur de la radicalisation qui le produit ainsi que les causes religieuses de celle-ci.

Si Amar Lasfar a tant de mal à se montrer plus spécifique, c’est peut-être parce qu’il considère le terrorisme djihadiste comme un problème marginal… “Il y a quelques brebis galeuses, quelques poissons qui nous échappent entre les mailles du filet", concède-t-il, avant de relativiser aussitôt l’importance du phénomène : “Onze, allez onze qui ont sombré dans le terrorisme !”

S’ils ne sont que “onze” selon lui (sic), c’est notamment, parce qu’après tout, au fond, le terrorisme djihadiste n’a rien à voir avec une radicalisation religieuse, c’est une maladie : “Il faut traiter les personnes qui ont sombré dans cette pathologie qui s’appelle le terrorisme”. Surtout, avance le président de l’UOIF, le djihadisme est contenu parce que des organisations comme la sienne font un immense travail de déradicalisation : “Daech d’abord est une idéologie, d’abord elle doit être combattue avec une autre idéologie et notamment par la prévention, certes il faut déradicaliser”.

"Notre islam, c’est d’abord un islam de la citoyenneté"

Les failles, selon Amar Lasfar, ne sont donc pas à aller chercher dans le comportement d’instances comme l’UOIF mais bien plutôt dans celui de la République : “Je suis d’accord qu’il y a des phénomènes de radicalisation partout, pas uniquement dans certains quartiers (...) mais qu’est-ce qu’on a fait pour l’éviter ? (...), la politique urbanistique de notre pays, elle est responsable depuis une trentaine d’années.” Au président de la région Paca Christian Estrosi qui a enjoint l’UOIF de s’opposer clairement au djihadisme sous peine de dissolution, il rétorque donc : “Ce genre de sommations, nous les refusons”.

L’UOIF, de son côté, serait garante des valeurs de la République : “Notre islam, c’est d’abord un islam de la citoyenneté, notre islam s'intègre au sein de la République, (il est) respectueux des lois de la République, nous sommes avant tout des citoyens”. C’est pourquoi, sans doute, chaque rassemblement de l’organisation est l’occasion d’inviter toute une série de républicains notoires, donc nous ne citerons que les derniers exemples en date :

- Tariq Ramadan, favorable à un moratoire sur la lapidation des femmes

- Hassan Iquioussen, qui considère que "les sionistes ont été de connivence avec Hitler"

- Mohamed Rateb Al-Nabulsi, qui conseille à la femme de ne sortir de chez elle que "pour une nécessité ou un cas d’urgence"

- Abouzaïd Al-Mokri, selon lequel "les juifs ont une capacité incroyable à détruire les nations"

- Abdallah Salah Sana'an, qui confond allègrement homosexualité et pédophilie…

Avec de amis comme ça, la République n’a guère besoin d’ennemis…

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