Montebourg : viens chez moi, j’habite chez Taubira

L'imposteur du made in France, tout mielleux depuis 2018, qui a escroqué de nombreux apiculteurs en achetant leur miel "médaille d'or" à 3,80 ou 4 euros le kilo pour le revendre au détail 48 euros le kilo (les médias aux ordres vantaient sa production de miel et sa marque Bleu Blanc Ruche), s'est lancé dans la campagne présidentielle en septembre 2021. Avec sa grande gueule de "marchand forain", il affirmait ne vouloir, cette fois, participer à aucune primaire. En revanche, le 8 décembre 2021, le Arnaud Montebourg, candidat de la "Remontada de la France" s’est dit "être prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat commun", un appel sans suite. Tant les autres socialistes connaissent l'oiseau.

Pour vendre son miel « Bleu Blanc Ruche », Arnaud Montebourg, grand adepte du partage des richesses, presse les apiculteurs français comme des citrons. Sa manière à lui de les aider.

Selon nos confrères du parisien, des "discussions" sont en cours en vue d'un possible ralliement d’Arnaud Montebourg à la probable future candidate Christiane Taubira. L'escroc du "Made in France" tenterait de négocier l’intégration des grandes lignes de son programme à celui de l’ancienne garde des Sceaux Guyannaise.

Au plus bas dans les sondages à trois mois de l'élection, coincé entre les multiples prétendants à gauche, Arnaud Montebourg pourrait tenter de rebondir en intégrant l’équipe de campagne de Christiane Taubira, si celle-ci va jusqu'au bout de sa candidature dans le cadre de la Primaire populaire. Les équipes de deux anciens ministres de François Hollande auraient entamé les discussions.

En clair : Montebourg a attiré des électeurs de gauche, mais aussi des souverainistes. Aujourd'hui, il leur dit "Viens chez moi, j'habite chez Taubira" pastichant le célèbre film. En somme, le même discours que celui tenu à ses clients et consommateurs pour mieux les berner. sur la plateforme de Montebourg, on constate des prix prohibitifs, pour de petits conditionnements en 125 grammes ou 250 grammes

https://www.bleu-blanc-ruche.fr/

par rapport aux prix pratiqués au kilo par des apiculteurs traditionnels en zone de montagne.

ARNAUD MONTEBOURG FAIT SON BEURRE AVEC LES MEILLEURS MIELS DES APICULTEURS DE FRANCE

Mais il est obligé de se fournir en Italie, où il semble avoir de sérieuses attaches. Avec plusieurs apiculteurs de l’Ardèche, j’ai été contacté par l’assistante miel 3Bleu Blanc Ruche" d’Arnaud Montebourg. Au nom de ce dernier, l’assistante de "Bleu Blanc Ruche" nous proposait d’acheter nos miels monofloraux (châtaignier, acacia, lavande, tilleul, sapin, etc.), récompensés par des médailles d’or aux concours nationaux ou régionaux du Sud-Est à 3,80 ou 4 euros le kilo.Et son site de vente par correspondance de Montebourg revend les pots de 250 grammes entre 7 et 12 euros, soit 48 euros le kilo pour les miels les plus chers, ou 35,99 euros les 750 grammes sous forme de 3 pots de 250 grammes.

Et cet homme prétend aider les apiculteurs ! Il est aussi nuisible que le frelon asiatique.

Arnaud Montebourg se déguise, en l’absence de ruches et d’abeilles sur la photo, en apiculteur du « 3e type » comme dans le film « les abeilles tueuses » pour vendre, à prix d’or, le miel acheté à prix très bas aux apiculteurs français. Il faut que les clients de son entreprise de négoce soient persuadés qu’Arnaud Montebourg va récolter, lui même, le miel au péril de sa vie. Ce qui justifie le prix très élevé du précieux nectar.

Si les matières premières de ses pâtes à tartiner sont importées de l'étranger, l'arnaqueur procède de même pour l'édition de ses livres. Après avoir fait le tour de France, en vantant la réussite de son entreprise "Bleu Blanc Ruche", qui vendrait exclusivement des produits français pour "aider les pauvres producteurs saignés à blanc par la grande distribution", il dédicace, villes après villes ses derniers livres intitulés "L’Engagement", et "Le retour de la France" (imprimé en Italie). Cherchez l’erreur !

Investigation : pourquoi la presse écrite européenne est-elle en crise ? (1)

Publié le 3 octobre 2020 - par

Considérée comme l’une des meilleurs journalistes d’investigation en Suisse, responsable du pôle enquêtes de la Tribune de Genève, Sophie Roselli a démissionné et “claqué la porte” suite aux réductions d’effectifs au sein du quotidien suisse. C’est pourtant elle qui a sorti “l’affaire Tariq Ramadan”, les liens financiers du président du canton de Genève, Pierre Maudet, avec Abou Dabi (ce qui lui a valu le prix Dumur) et les formations au djihad dispensées par la mosquée de Genève.

Les rotatives d’un grand quotidien : entièrement automatisées, il reste très peu d’ouvriers du livre. Beaucoup ont été licenciés au nom de la rentabilité par les grands groupes de presse.

Lauréate du prestigieux prix Dumur 2018, Sophie Roselli a été la bête noire de Tarik Ramadan et des islamistes de la mosquée de Genève.

Les Français préfèrent “Bodin’s” sur le petit écran à la lecture des journaux

La crise de la presse écrite est profonde, structurelle dans tous les pays européens. Faillites récurrentes du quotidien communiste “La Marseillaise” ou du quotidien “La Provence”, journaux régulièrement remis à flot par l’État français, ou suppression de nombreux emplois par le groupe Tamedia au sein du quotidien Suisse “la tribune de Genève”, les exemples ne manquent pas. Pourquoi ces difficultés financières structurelles ? Pourquoi ce manque d’audience et l’effondrement des ventes au numéro ?

Côté France, les journaux sont sous perfusion. Chaque année, le gouvernement verse aux quotidiens et aux hebdomadaire près d’un milliard d’euros de subventions avec nos impôts, en contrepartie de la docilité des mêmes médias. Celui qui achète le quotidien Le Figaro au numéro le paie donc deux fois. Récemment, Emmanuel Macron a augmenté les aides en accordant une enveloppe supplémentaire de 483 millions d’euros (Riposte Laïque, le Canard enchaîné, l’arrière-cour à Lyon sont les rares médias exclus de ces aides gouvernementales, en raison de leur indépendance rédactionnelle. Mediapart, par contre, en bénéficie).

.https://www.lefigaro.fr/flash-eco/les-editeurs-de-presse-prennent-acte-des-nouvelles-mesures-d-aide-20200828

Liste des titres de presse les plus subventionnés (chiffres 2018 communiqués en 2020 par le ministère de la Culture)

Aujourd’hui en France

Montant de l’aide : 8 323 627
Aide par exemplaire : 0,192

Libération

Montant de l’aide : 5 913 419
Aide par exemplaire : 0,242

Le Figaro

Montant de l’aide : 5 699 521
Aide par exemplaire : 0,058

Le Monde

Montant de l’aide : 5 081 486
Aide par exemplaire : 0,056

La Croix

Montant de l’aide : 4 624 765
Aide par exemplaire : 0,153

Ouest France

Montant de l’aide : 4 476 986
Aide par exemplaire : 0,021

L’Humanité

Montant de l’aide : 4 191 650
Aide par exemplaire : 0,462

L’Opinion

Montant de l’aide : 2 373 616
Aide par exemplaire : NC

Les Dernières nouvelles d’Alsace

Montant de l’aide : 1 752 343
Aide par exemplaire : 0,035

Le Parisien

Montant de l’aide : 1 749 538
Aide par exemplaire : 0,024

Le Dauphiné Libéré

Montant de l’aide : 1 582 174
Aide par exemplaire : 0,021

La dépêche du Midi

Montant de l’aide : 1 539 226
Aide par exemplaire : 0,035

Les Échos

Montant de l’aide : 1 425 178
Aide par exemplaire : 0,043

Le Télégramme

Montant de l’aide : 1 354 251
Aide par exemplaire : 0,020

Presse Océan

Montant de l’aide : 1 311 951
Aide par exemplaire : 0,134

L’Équipe

Montant de l’aide : 1 283 800
Aide par exemplaire : 0,015

Le Progrès

Montant de l’aide : 1 191 453
Aide par exemplaire : 0,018

La République des Pyrénées

Montant de l’aide : 1 144 201
Aide par exemplaire : 0,115

Le Journal du Dimanche

Montant de l’aide : 1 098 623
Aide par exemplaire : 0,119

Le Journal de la Haute-Marne

Montant de l’aide : 1 072 400
Aide par exemplaire : 0,15

Courrier de l’Ouest

Montant de l’aide : 984 602
Aide par exemplaire : 0,033

La presse de la Manche

Montant de l’aide : 918 057
Aide par exemplaire : 0,125

etc., etc., la liste est longue. Nous faisons grâce aux lecteurs de Riposte Laïque des centaines d’autres titres bénéficiant des aides du gouvernement. À cela s’ajoute, depuis 1796, l’instauration de tarifs postaux privilégiés. Ce système a été progressivement mis en place pour tenter de favoriser un certain pluralisme du paysage médiatique, donnant ses chances aux nouveaux titres et un choix réel aux lecteurs.

Selon le site Wikipédia, “Le dispositif général des aides publiques à la presse a donc débuté il y a plus de 200 ans, contribuant à l’histoire de la presse écrite. La plus importante en volume comme en diversité est l’aide postale, qui remonte à la période de la Révolution française. D’autres mesures s’y sont progressivement ajoutées pour encourager la diffusion, la défense du pluralisme, et plus récemment la diversification vers la production multimédia des entreprises de presse.”

Côté chiffres pour la poste, cela représente une dépense presse papier de 1 055,9 M€

La crise de la presse chez notre voisin suisse

Les grands quotidiens helvétiques subissent, eux aussi, une crise structurelle : baisse des ventes, plans sociaux, réduction du nombre de pages, etc.

Au cœur de ce cyclone “La Tribune de Genève”, propriété du groupe financier Tamedia. Suite à des plans sociaux visant les différents service, y compris la rédaction, suite au “débarquement” de Pierre Ruetschi, rédacteur en chef du titre, le même jour, la cheffe des informations locales et Sophie Roselli, responsable du pôle enquêtes de la Tribune de Genève, ont démissionné par solidarité pour les salariés licenciés et pour leur rédacteur en chef. Inimaginable et inconcevable en France, où la solidarité entre journalistes et ouvriers du livre n’existe plus depuis plusieurs décennies. Un choc dans la Suisse francophone.

Considérée comme l’une des meilleurs journalistes d’investigation en Suisse, responsable du pôle enquêtes de la Tribune de Genève, Sophie Roselli a démissionné et “claqué la porte” suite aux réductions d’effectifs au sein du quotidien suisse. C’est pourtant elle qui a sorti “l’affaire Tariq Ramadan” (qui lui avait valu l’attribution du prix Swiss Press Award), les liens financiers du président du canton de Genève, Pierre Maudet, avec Abou Dabi (ce qui lui a valu le prix Dumur) et les formations au djihad dispensées par la mosquée de Genève, avec l’envoi de djihadistes en Syrie et en Irak.

Dans ses enquêtes, “Sophie Roselli a démontré des qualités qui font les grands journalistes d’investigation. Elle a fait preuve de flair, d’une ténacité et agilité sans égal dans la recherche d’informations”, relève Pierre Ruetschi, ex-rédacteur en chef de la Tribune de Genève.

https://pierreruetschi.blog.tdg.ch/archive/2018/11/13/eloge-de-sophie-roselli-laureate-du-prix-dumur-2018-295503.html

https://www.rts.ch/info/economie/medias/9980288-le-prix-jean-dumur-2018-decerne-a-la-journaliste-sophie-roselli.html

“Un encouragement pour le journalisme d’investigation”

“Le prix Dumur a le mérite d’encourager le journalisme d’investigation. Les journalistes sont de plus en plus sollicités pour révéler au grand jour les dysfonctionnements de notre société, alors qu’ils sont de moins en moins nombreux pour le faire et toujours plus critiqués. C’est un paradoxe”, note Sophie Roselli, citée dans le communiqué du groupe Tamedia.

Cette jeune journaliste quadragénaire incarne la liberté de l’information devenue de plus en plus inexistante en France. Notre pays, à la différence de la Suisse, abrite beaucoup trop de journalistes aux ordres, serviles, attachés à leurs avantages financiers.

Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411

Prochain volet : les télévisions et radios sous perfusion (2)

source: https://ripostelaique.com/investigation-pourquoi-la-presse-ecrite-europeenne-est-elle-en-crise-1.html