Ange-Pierre Vivoni, le maire socialiste de Sisco (Haute-Corse), maintient son arrêté "anti-burkini", pris au lendemain d'une violente rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans sa commune mi-août, malgré la suspension par le Conseil d'Etat d'un texte similaire.
La plus haute juridiction administrative française a suspendu aujourd'hui un arrêté municipal anti-burkini, celui de la commune de Villeneuve-Loubet (Côte d'Azur), avertissant les maires que toute interdiction de ces tenues de bain islamiques couvrantes devait s'appuyer sur des "risques avérés" pour l'ordre public.
"Je ne me sens pas concerné par la décision du Conseil d'Etat", a déclaré le maire à l'AFP. "Mon arrêté n'était pas de la prévention, je l'ai pris pour la sécurité des biens et personnes de ma commune, je risquais d'avoir des morts !", a-t-il expliqué.