ND. Ch. H. Où l'on apprend que notre armée est composée d'un tiers de segundos alors que les Albanais sont normalement interdits de possession d'arme selon nos lois!
La semaine dernière, Ueli Maurer a abordé un sujet sensible lors de son discours à l'assemblée des délégués du parti agrarien. Le conseiller fédéral a affirmé qu'en cas de conflit, les «segundos» de l'armée suisse pourraient se retrouver dans une situation difficile. Ce n'est pas la première fois que le ministre de la Défense s'interroge sur la loyauté des soldats ayant des origines étrangères, rapporte dimanche la «Schweiz am Sonntag».
Sur un enregistrement vocal que le dominical a pu se procurer, Maurer affirme que la population civile n'est pas unie comme autrefois sur le Grütli «parce que nous avons plusieurs groupes de populations qui ont un lien étroit avec leur pays d'origine et qui pourraient être influencés par cela». «Nous comptons par ailleurs à peu près un tiers de segundos au sein de notre armée», a-t-il ajouté.
Contactée, l'association Secondos Plus se dit scandalisée par les déclarations d'Ueli Maurer: «Les soldats ont la nationalité suisse. Il va de soi qu'ils défendent leur pays. Monsieur Maurer doit accepter le fait qu'il y aura, ces prochaines années, de plus en plus de personnes issues de la migration au sein de l'armée suisse. Ça reflète simplement notre société», s'énerve le coprésident Halua Pinto.
Rappel: L'armée suisse avait tourné en dérision le fait que certains de nos compatriotes dénoncent l'attitude de soldats d'origine albanaise dans notre armée et soient inquiets.