En Autriche, le ministre vert de la santé est accusé de comportement dictatorial

Le gouvernement du chancelier Kurz, une alliance des chrétiens-démocrates et des Verts, est pour la première fois critiqué massivement dans des médias «  politiquement corrects ». La cause en est le comportement du ministre vert de la santé, Rudolf Anschober, qu’une historienne et journaliste réputée, Gudula Walterskirchen, éditrice de deux journaux régionaux importants, accuse dans le journal « de référence » Die Presse  de vouloir supprimer l’état de droit en Autriche par une loi concoctée hâtivement en période de vacances. Ce ministre de la santé , comme ceux d’autres pays, avait été fort loué par les médias au début de l’épidémie de coronavirus, ce qui avait contribué à une hausse de popularité du chancelier Kurz, qui se trouve maintenant fort embarrassé. La loi en question prévoit de limiter la liberté de mouvement des citoyens, qu’ils soient malades ou non, par des mesures de confinement qui ne pourraient pas être contestées devant les tribunaux et de donner au ministre de la santé des pouvoirs discrétionnaires non soumis au contrôle démocratique.

https://www.wochenblick.at/wichtige-historikerin-freiheitsberaubung-verhoehnung-der-buerger/

 

Traduction (C.H.) : Walterskirchen critique surtout le fait que le ministre de la santé veut introduire une « privation arbitraire de liberté juridique » par des voies détournées. Elle pose la question de savoir si un pays dans lequel cette « loi Anschober » serait adoptée resterait une libre démocratie dans laquelle il fait bon vivre.