Lyon : des sanctions contre les policiers qui poursuivent les délinquants dans les cités

Christian Hofer: cités, quartiers chauds et autres rodéos étant des éléments faisant référence aux jeunes immigrés des banlieues françaises. Les mots utilisés sont pensés pour contourner la réalité, cette dernière étant étiquetée comme "raciste" par les bien-pensants.

Évidemment, un problème qui ne peut plus être nommé ne sera jamais résolu et la situation se dégradera inévitablement. Ce monde de mensonges construit par la gauche n'a aucun avenir..

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Des consignes sont données par certains chefs de service de police d’éviter d’intervenir dans les quartiers « chauds » de Lyon, un arrêté préfectoral interdit de poursuivre les deux-roues se livrant à des rodéos, des sanctions sont prises à l’encontre de policiers qui bravent les interdictions de poursuivre certaines types de délinquance… Objectif : éviter les émeutes !

Entre le marteau et l’enclume. C’est la situation dans laquelle se trouvent, semble-t-il, certains services de police lyonnais.

D’un côté, la politique du chiffre – la « bâtonite », dans le jargon – qui est toujours d’actualité.

De l’autre, les directives, la plupart du temps orales, de ne pas en faire trop ou carrément de ne pas opérer dans certains quartiers ou sur certaines infractions et délits. « La peur du préfet, ce sont les émeutes » assure un gradé d’une cité « chaude » de l’agglomération.

Avec, sur fond de gyrophare, une dose d’autocensure des policiers eux-mêmes qui n’osent parfois plus agir sous peine de faire l’objet de sanctions disciplinaires…

Lyon Capitale

France. Rodéo à deux-roues : la police priée de ne pas les pourchasser

Avec l’été et le retour des beaux jours, dans des quartiers de banlieues, certains conducteurs de motos et de scooters s’amusent à rouler n’importe comment dans les rues et sur les trottoirs, parfois jusqu’à 03h00 du matin. Face à ces « rodéo », les riverains et les élus sont démunis. Une note interdit à la police de tenter des pourchasser ces chauffards.

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Il y a quelques jours, Michel Vialay, maire UMP de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines, a piqué un coup de colère après un énième rodéo. L’élu a mis en cause le ministère de l’Intérieur. Il évoque une « note » qui interdit aux policiers de « poursuivre ces voyous ».

La préfecture des Hauts-de-Seine confirme qu’il y a une consigne et qu’il n’est pas question que des policiers pourchassent des deux-roues.

« Nous appelons nos policiers à ne pas créer des incidents dont le trouble pourrait être supérieur au trouble initial », explique Jean-Paul Pecquet, le directeur territorial de la sécurité dans les 92.

Mais contrairement aux reproches qui sont faits, pour lui, il n’y pas d’inactions. « Après identification nous procédons à des verbalisations et des convocations dans les services de police ». (…)

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