Des milliers de manifestants ont défilé dans la capitale française, malgré l'interdiction, pour apporter leur soutien aux migrants et aux sans-papiers. Des tensions avec les forces de l'ordre ont éclaté sur la place de la République.
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Paris : marche illégale des sans-papiers en pleine crise sanitaire
Lydia Guirous, essayiste et ancienne porte-parole Les Républicains, et Florian Philippot, président des Patriotes et conseiller régional du Grand-Est, reviennent sur la manifestation des migrants et des sans-papiers qui s’est déroulée sans autorisation, ce 30 mai, à Paris.
Cenator : Ces nouvelles venant de Paris vont certainement donner des idées aux autorités des villes en Suisse, passées à gauche.
Particulièrement en Suisse romande, une grande offensive de propagande s’exerce pour une nouvelle régularisation des sans-papiers. Ces derniers seraient des dizaines de milliers, et tous de braves travailleurs, devenus subitement sans revenu à cause des mesures de confinement prises en raison de la pandémie.
Les contribuables sont appelés à assumer leur entretien, sans qu’on les ait consultés.
Le problème est présenté exclusivement sous l’angle des travailleurs exploités à cause de leur statut de sans-papiers, vivant dans la peur de l’expulsion.
En réalité, les clandestins sont des preuves vivantes de l’échec de la politique des frontières hors contrôle et d’une immigration subie.
La file d’attente des « affamés » est régulièrement exhibée au 19h30, les journalistes parlent de misère cachée qui ne peut plus durer. Le cerveau des braves citoyens est ainsi préparé pour accepter sans broncher la prochaine opération Papyrus.
Comment la population accueillera-t-elle ces régularisations dans un contexte d’explosion du chômage et de faillites en série ? Notre pays s’endette comme jamais depuis son existence, et les contribuables auraient encore ce problème à résoudre !
De plus, l’appel d’air que la régularisation déclencherait dans un monde en pleine crise économique amènerait une nouvelle vague de clandestins.
Jamais nos médias ne tireront le véritable bilan de la libre circulation qui est la seule responsable de cette situation, ainsi qu’un vrai bilan de la régularisation des clandestins (mot clandestin désormais interdit par la novlangue, il faut dire sans-papiers).
Tout cela va amener une masse d’assistés en plus à la collectivité et grever le futur des caisses de pension et de l’AVS déjà gravement en difficulté.
Par manque d’une formation adaptée au marché de l’emploi, non seulement ces régularisés ne payeront que des impôts minimes, mais en plus leur revenu modeste sera complété par diverses prestations de l’État (subsides, logements subventionnés, et périodes de chômage suivies d’assistance) .
Une fois à la retraite, ces immigrés non choisis auront un trou béant dans leurs cotisations de vieillesse et vont gravement péjorer l’avenir de nos jeunes générations.
Ces dernières ayant été convaincues par la propagande que c’était le CO2 qui allait détruire leur avenir...
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La réalité de sans-papiers filmée par un amateur, promu par la RTS:
https://www.youtube.com/watch?v=mmkJd_7-eYY
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https://www.youtube.com/watch?v=eYaXHDJavPc
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https://www.youtube.com/watch?v=wVlYWvGqnlQ
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30.05.2020, RTS info:
Plus de 3000 colis de solidarité distribués samedi à Genève, un record
Malgré une affluence en augmentation et une attente qui s'est étalée sur plusieurs heures, cette dernière était moindre que lors des derniers samedis grâce aux changements apportés à l'organisation. La reprise progressive des activités économiques n'a pas pour autant "absorbé les conséquences sociales durables" de la crise, a fait remarquer la Ville de Genève, qui pilote désormais cette assistance lancée il y a six semaines par la Caravane de Solidarité. Outre les paquets reçus, les bénéficiaires trouvent également sur place un encadrement pour mener leur recherche d'aides sociales, de soutiens financiers et d'accès aux soins.
Parmi les préoccupations des personnes qui se déplacent aux distributions figurent au premier rang les retards de loyers et d'autres factures. Dans l'affluence se mêlent aussi bien travailleurs précaires sans statut légal que résidents avec des titres de séjour. Ils reçoivent aussi des indications en termes de santé grâce à des interlocuteurs de Médecins Sans Frontières et des Hôpitaux universitaires genevois.
Décentralisation nécessaire
Cette distribution était aussi la dernière de la conseillère administrative en charge de la cohésion sociale et de la solidarité Esther Alder (Verts), avant l'entrée en fonction lundi du nouvel exécutif. Selon elle, le dispositif, avec la reprise économique, "doit absolument basculer vers des opérations décentralisées dans les communes". L'affluence observée pose des questions sur l'aide sociale existante et l'accès pour certains groupes de populations à celle-ci.
Les dossiers des travailleurs sans statut légal et de l'accès aux aides sociales pour des bénéficiaires potentiels seront évalués par le canton. Esther Alder appelle le Grand Conseil à oeuvrer sur la demande du conseiller d'Etat socialiste Thierry Apothéloz d'un fonds d'urgence de 15 millions de francs.
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Genève: Et maintenant, quinze millions pour assister les clandestins !
Le Canton veut créer des aides destinées aux travailleurs qui n’ont pas bénéficié des aides fédérales. Il travaillera avec les syndicats et les associations.
«Nous avons tous été choqués et émus par les longues files de personnes attendant pour un colis de nourriture», a témoigné lundi lors du point presse du gouvernement le conseiller d’Etat Thierry Apothéloz, chargé de la Cohésion sociale. Face à la détresse de ces personnes, le Conseil d’Etat genevois a annoncé le dépôt d’un projet de loi afin de créer une indemnisation pour perte de revenus. «Il s’agit d’une mesure d’urgence sous la forme d’une indemnité financière unique couvrant la période de mi-mars à mi-mai», a précisé l’élu.
Cette aide est destinée aux travailleurs qui n’ont pu bénéficier du soutien mis en oeuvre par la Confédération. Il peut s’agir de personnes qui n’ont pas assez cotisé à l’assurance-chômage, d’intermittents ou d’employés de l’économie domestique. Selon les calculs du Canton, quelque 3000 personnes pourraient être concernées. Il s’agira de leur octroyer une indemnité sur deux mois qui compensera 80% du salaire perdu. Le département estime que la somme médiane avoisinera les 2800 fr. et a fixé un plafond à 5880 fr. par mois. Un crédit de 15 millions de francs sera demandé au Parlement.
Pour bénéficier de ces mesures, les postulants devront faire une demande d’ici fin juin qui sera étudiée. Il leur faudra également habiter à Genève depuis minimum une année, avoir une activité lucrative depuis au moins trois mois et subir une perte de salaire. L’aide sera octroyée quel que soit le statut légal, le statut professionnel ou le type d’activité lucrative. «Nous sommes bien conscients que selon les situations, il sera difficile de produire toutes les pièces demandées. Il faudra démontrer de manière plausible le montant de la demande», a souligné Thierry Apothéloz. Les requérants pourront se faire conseiller par les associations et syndicats partenaires afin de monter un dossier.
Ce projet de loi sera présenté au Grand Conseil pour discussion immédiate. Pour parer au plus pressé, le Conseil d’Etat sollicitera la commission des finances pour un crédit supplémentaire. Mais Thierry Apothéloz ne compte pas en rester là, puisqu’il a mandaté le professeur Jean-Michel Bonvin afin d’analyser plus en profondeur la situation des personnes démunies.
source: https://www.20min.ch/fr/story/quinze-millions-pour-les-oublies-du-filet-social-871793623087
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2400 régularisations à Genève, c’est un succès
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Zurich et la précarité, RTS 19h30, 30.05.2020
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Pierre Cassen (31/05/2020) : Des milliers de clandestins dans les rues de Paris
https://www.youtube.com/watch?v=MB7o8oXACzI