Cenator
Comme l’a dit Viktor Orban : « Le temps n’est plus à faire des politesses. »
Nous avons appris par une télévision hongroise qu’actuellement, sur les tarmacs en Chine, des négociateurs de nombreux pays sont présents. Lorsqu’ils voient un gros chargement qui arrive, ils s’approchent du fournisseur et demandent pour quelle somme le lot a été vendu (masques, respirateurs, protections), puis ils doublent ou triplent le prix. Bien que le lot ait été commandé par un autre pays, certainement même payé, c’est le plus offrant qui l’emporte. Ajoutons dans ce contexte la solidarité de nos chers voisins « bilatéraux », qui ont confisqué des masques et d’autres matériels destinés à la Suisse, alors que même nos soignants en manquent. À présent que le mal est fait, et que nous sommes devenus un des pays le plus infectés au monde, on nous rassure : tout est rentré dans l’ordre, la solidarité est intacte. Les médias continuent de travailler comme si de rien n’était. Seule compte la nécessité de faire échouer la votation à venir sur la libre circulation.
La Suisse, qui vit dans son rêve droit-de-l'hommiste et bisounours, a manqué gravement de se préparer à la pandémie ; l’establishment et les journalistes n’ont eu pour souci que la sauvegarde de leurs privilèges par les mensonges, la désinformation et la propagande habituelle.
L’origine de ce désastre se trouve dans la toute-puissance journalistique. En Suisse romande, presse, radio, TV et même la majorité des sites internet d’information générale sont aux mains des gauchistes. Toute cette crise sanitaire que nous traversons en Suisse aurait pu être grandement atténuée si nos médias n’avaient pas désinformé la population aussi gravement, si le couple « journalisme-establishment politique » avait eu le souci de servir la population au lieu de se servir lui-même.
Les journaleux de la RTS auraient dû investiguer sur l’épidémie, avec la masse des correspondants, en Chine et ailleurs, que les contribuables entretiennent.
La Mongolie et la Russie, qui ont de longues frontières communes avec la Chine, les ont fermées depuis la mi-janvier, mais tout cela n’a pas alerté les correspondants.
Alors que l’épidémie était bien présente, Heidi.news écrivait encore le 11 mars 2020, à l’instar de tous les médias officiels :
« Alors que 645 personnes sont infectées par le coronavirus et que le pays enregistre 4 décès, des voix s’élèvent pour fermer les frontières, les écoles et les universités. D’un point de vue épidémiologique, Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP, a rappelé que la politique du «réduit national ne fonctionne pas» face au coronavirus. » (raisonnement repris également par le Temps).
Jadis, le Réduit national était un des symboles du génie et de l’esprit d’indépendance de la Suisse, une réalisation source de fierté.
De nos jours, grâce au travail de sape de la gauche, cette réalisation est regardée comme un symbole d’une Suisse renfermée, ridicule, qui se cramponne à sa sécurité inutilement.
Aucun autre son de cloche n'est audible. Cette situation résulte du fait que l’information n’a d’autre but que de servir les idées chéries de l’establishment et de la RTS.
Tout ce beau monde fonctionne en cercle fermé. Par exemple, Paul Ackermann, rédacteur en chef du site « d’information » Heidi.news, a été formé par l’Hebdo, puis a travaillé pour 20minutes.fr, pour LeFigaro.fr, puis pour le Huffington Post, ainsi que pour le groupe Le Monde ;
Alain Rebetez a aussi un long parcours de journaliste de gauche, de l’Hebdo à la RTS, du Matin à Heidi.news ;
etc.
L’empire de la gauche médiatique est déjà extrêmement puissant en France, voire tout-puissant en Suisse. Ses ramifications mènent à tous les destructeurs de l’Occident, comme l’Open Society de Soros, à des ONG de tout poil, aux incontournables professeurs d’universités romandes et parisiennes, auxquels la RTS et la presse romande se réfèrent constamment.
Des vases communicants continuels sont à l’œuvre entre la RTS, les autres médias, le monde de l’enseignement et le monde politique. Ces piliers, en unissant leurs forces, ont pu imposer, mine de rien, leur vision du monde à la société tout entière.
Tous les autres sont écartés des micros et taxés de populisme ou d’extrême droite.
C’est dans ce contexte de vérité monochrome que des mensonges ont été débités sur cette « mauvaise grippe qui ne tue que les vieux et les malades »... jusqu’à l’explosion de la pandémie.
A présent, personne n’est responsable de ce qui nous arrive. Le ministre français Édouard Philippe continue de dire : « Je ne laisserai personne dire qu’il y a eu du retard sur la prise de décision du confinement ».
En Suisse, les masques seraient encore inutiles, étant introuvables, tout comme l’eau et le savon seraient suffisants puisque les solutions désinfectantes pour les mains sont en rupture de stock. Le manque d'anticipation des autorités responsables est totalement nié, par exemple à Forum du 31.3 par Brigitte Rorive, directrice des finances des HUG (10:47).
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À l’inverse, certains pays, pleinement affranchis de la bien-pensance, ont agi tout autrement.
Par exemple, la Hongrie. Cette dernière a introduit le 4 mars, avant tous les autres pays européens et dès l’apparition du premier cas de coronavirus sur son territoire, des mesures pour contrer la propagation du virus. Orban a établi un cadre juridique pour cette période d’exception, mis sur pied une task force chargée de coordonner les stratégies appliquées dans les domaines des hôpitaux, de l’économie, de la communication avec la population, etc.
Une semaine plus tard, le 11 mars, « l’état de danger » a été décrété, avec fermeture des frontières, limitation drastique des réunions, des mouvements, tandis que des démarches étaient menées auprès de la Chine pour acquérir des respirateurs, masques et autres articles indispensables à la protection de la population.
Résultat : le 30 mars 2020, 300 personnes sont infectées en Hongrie, 15'000 en Suisse, 44'000 en France : la différence de prise en charge se voit dans les chiffres !
Malgré cela, les médias occidentaux s’en tiennent à leurs rengaines habituelles sur la Hongrie constamment diabolisée, et ses mesures de prévention sont devenues un nouveau prétexte pour fustiger Orban :
La Hongrie […] entre en confinement partiel à partir d’aujourd’hui […] et le matin, les magasins sont réservés aux personnes âgées. Le Premier ministre nationaliste Viktor Orban s’apprête à faire voter par sa majorité une loi controversée qui lui donnerait les pleins pouvoirs pour une durée illimitée, et ce malgré les critiques du Conseil de l’Europe, du Parlement européen et de nombreuses organisations des droits de l’homme. À Budapest, une correspondance de Florence La Bruyère :
Viktor Orban profite-t-il de la pandémie pour prendre les pleins pouvoirs ? Grâce à cette loi, son gouvernement pourra légiférer par décrets, sans aucun contrôle du Parlement […] et aucune élection ni référendum n’aura lieu pendant cette période. […] Pour les partis d’opposition, qui ont demandé en vain qu’une date limite soit incluse dans la loi, il s’agit d’un véritable putsch. Depuis dix ans, Viktor Orban a orchestré un recul massif des droits de l’homme en Hongrie. […] « Ce n’est pas l’épidémie que Viktor Orban veut éliminer, c’est la démocratie », dénonce l’opposition.
(RTS, journal de 08:00, samedi 28.03.2020 : 1:56:00 - 1:57:20)
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En Suisse, Stéphane Montabert a avisé la population dès le 12 février, sur son blog et sur notre site, du désastre Covid-19 qui nous pendait au nez : Coronavirus: l'urgent retour des frontières.
Par la suite, il a publié plusieurs articles sur la pandémie, articles très bien documentés, dépourvus de toute idéologie. L’avenir récent a confirmé qu’il avait raison sur toute la ligne.
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12 février 2020: Coronavirus: l'urgent retour des frontières
23 février 2020: Coronavirus: le monde d'après (première partie)
25 février 2020: Coronavirus: le monde d'après (seconde partie)
01 mars 2020: Coronavirus: nouvelles du front
08 mars 2020: Coronavirus: politique de la crise
10 mars 2020: Coronavirus: la Suisse capitule
13 mars 2020: Coronavirus: Pourquoi une pandémie seulement maintenant?
17 mars 2020: Coronavirus: le pari fou de l'immunité
20 mars 2020: Coronavirus: Quand les rois sont nus