Le génocide ignoré des chrétiens au Nigeria

  • Au début de l'année... [Boko Haram] a publié la vidéo d'un enfant musulman masqué braquant un pistolet dans le dos d'un chrétien ligoté et agenouillé. L'otage âgé de 22 ans, étudiant en biologie, avait été enlevé sur le chemin de son université. Après avoir chanté en arabe et s'être lancé dans une diatribe antichrétienne, l'enfant musulman a tiré plusieurs balles dans la nuque du chrétien.
  • Certes, les médias dits traditionnels rendent compte des incidents les plus macabres ... mais l'essentiel de la persécution est passé sous silence. Les journalistes craindraient-ils qu'au lieu de simples « crimes », apparaisse soudain un schéma politiquement incorrect d'attaques motivées idéologiquement ?
  • La raison pour laquelle de simples bergers Peuls ont, depuis 2015, réussi à tuer près de deux fois plus de chrétiens que les terroristes « professionnels » de Boko Haram.... pourrait s'expliquer - pour citer l'évêque nigérian Matthew Ishaya Audu - « par le fait que le président Buhari est également un Peul ».
  • « Puisque le gouvernement et ses alliés politiques affirment que les meurtres n'ont aucune connotation religieuse, pourquoi les terroristes et les bergers ciblent-ils uniquement les communautés et les dirigeants chrétiens ? » - L'Association chrétienne du Nigeria, Centre international pour le reportage d'investigation, 21 janvier 2020.

Photo : La ville d'Auno, au Nigeria, le 10 février 2020, au lendemain d'une attaque djihadiste qui a fait 30 morts. Plusieurs femmes et enfants ont également été kidnappés. (Photo par Audu Marte/AFP via Getty Images)

Traduction du texte original: The Ignored Genocide of Christians in Nigeria

Article de Raymond Ibrahim

 

Au Nigeria, les massacres massifs de chrétiens – que certains observateurs internationaux ont qualifié de génocide – ont battu de nouveaux records.

A en croire divers articles de presse parus le 4 août, 171 chrétiens au moins ont été massacrés par des bergers Peuls musulmans au cours des trois dernières semaines :

« Et ces chiffres n'ont rien d'exhaustif. Le bilan est susceptible d'être beaucoup plus élevé. La violence a également chassé plusieurs milliers de personnes loin de leurs maisons les privant ainsi de tout moyen de subsistance ; une crise aggravée par le confinement dû au Covid ... Notre bureau de presse est submergé d'histoires semblables à celles-ci depuis de nombreux mois. Mais ce bilan implacable et sanglant que nous faisons de la vie chrétienne est étrangement absent des médias grand public. Ce qui ne laisse pas d'inquiéter. »

Le 10 juillet, des bergers musulmans ont lancé un raid contre une communauté agricole massacrant 22 chrétiens — « principalement des femmes et des enfants » — et brûlant de nombreuses maisons. « Les Peuls sont entrés en tirant » se souvient Bilkisu James depuis son lit d'hôpital. « Ils ont tué deux de mes enfants [et mon mari]. » Ils ont également « tailladé à mort cinq autres membres de la famille de Bilkisu avec des machettes, dont une mère et son bébé fille, ainsi qu'une mère et ses deux fils ».

Un voisin musulman semble avoir dénoncé cette famille chrétienne aux agresseurs surgis de l'extérieur : « Avant d'être abattue » a poursuivi Bilkisu, « le Peul qui est mon voisin, je l'ai vu, il m'a dénoncé. Je l'ai suppliée à genoux de n'en rien faire ». Mais en vain. Les bergers ont tiré dans la poitrine et le dos de Bilkisu et l'ont laissée pour morte. Elle « les a entendu allumer les allumettes et mettre le feu à la maison ».

Le lendemain, un village voisin a été attaqué : « dix femmes, un bébé et un homme très âgé ont brûlé vifs dans l'incendie de la maison où ils s'étaient réfugiés. Sept autres villageois ont été blessés et quatre autres maisons ont été incendiées. Le 19 juillet, 32 chrétiens ont été massacrés au cours d'attaques de bergers Peuls.

Le 23 juillet, « sept chrétiens ont été tués au cours d'une horrible attaque qui a eu lieu un soir de pluies torrentielles,... des miliciens ont taillé en pièces, à coups de machette, des hommes, des femmes et des enfants désarmés ». Le 20 juillet, une première attaque contre ce même village avait entraîné la mort par assassinat de sept personnes.

Le 29 juillet, des bergers musulmans ont assassiné 14 autres chrétiens, dont 13 appartenaient à la même famille. Un seul a survécu ; sa femme, tous ses enfants, tantes, oncles, frères... ont été massacrés.

La semaine dernière, des djihadistes ont pris d'assaut l'église du Lion de Juda à Azikoro et ont ouvert le feu sur les fidèles ; quatre chrétiens ont été tués.

Lister les atrocités au sein d'un seul article — il s'en produit des centaines chaque année — est parfaitement futile. (Qui souhaite avoir une vue exhaustive des souffrances chrétiennes au Nigeria et dans d'autres nations musulmanes,peut consulter le rapport mensuel « Persecution des Chrétiens » de Gatestone.

Mais sur le seul mois d'avril 2020, des bergers musulmans armés de machettes ont assassiné 13 chrétiens dans la nuit du 1er au 2 avril. « Nous nous sommes réveillés pour enterrer sept personnes brûlées à mort ...», a déclaré une source. Les personnes assassinées « étaient pour la plupart des chrétiens âgés qui n'ont pas été assez rapides pour se perdre rapidement dans les broussailles environnantes comme les autres membres de la communauté ».

Le 7 avril, les bergers Peuls ont massacré le pasteur, Matthew Tagwai et trois membres de sa congrégation, dont un garçon de 10 ans. La veuve enceinte de Matthew Tagwai et ses deux petits enfants porteront son deuil.

Le 10 avril, des bergers Peuls musulmans ont assassiné le pasteur Stephen Akpor, 55 ans. « Deux bergers sont arrivés à l'Église Céleste... ils lui ont tiré dessus alors qu'il priait et conseillait cinq fidèles dans l'église », ont déclaré ses collègues. « Les bergers ont tiré plusieurs fois sur le pasteur, puis l'ont poignardé à mort. » Sa femme et ses cinq enfants portent désormais son deuil.

Le 11 avril, des bergers Peuls musulmans ont abattu un fermier chrétien.

Le 13 avril, des bergers Peuls musulmans ont décapité deux chrétiens d'une si horrible manière qu'ils ont dû être « enterrés sans leur tête ».

Le 14 avril, des bergers Peuls musulmans ont massacré neuf chrétiens dont six enfants et une femme enceinte. « Ils étaient armés de machettes et de fusils AK-47 », se souvient un survivant : « Ils ont attaqué notre village vers 20 heures ; ils criaient : « Allahu Akbar ! » en mitraillant nos habitations. » Trente-trois maisons ont été incendiées.

Le 16 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué Sebastine Stephen, un jeune étudiant chrétien. « Les bergers Peuls qui disposaient d'armes sophistiquées étaient plus de 50. Ils tiraient sporadiquement. Un survivant a rapportéqu'après avoir tué le jeune homme, ils sont entrés par effraction dans la maison de M. Jack Nweke et l'ont enlevé lui et sa femme, abandonnant derrière eux leurs trois enfants.

Le 19 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué quatre chrétiens. « Trente-huit maisons ont également été rasées, et 87 familles se sont retrouvées sans abri », a indiqué une source.

Le 20 avril, « un fermier chrétien, Titus Nyitar, a été abattu et sa tête a été coupée », a déclaré un voisin. Titus « travaillait dans sa ferme lorsqu'il a été tué par les bergers ». Ensuite, ils « ont gagné le village pour incendier des maisons. Ils ont enlevé trois villageois ».

Le 22 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué 12 chrétiens ; au cours de la même attaque, ils ont pénétré dans l'église et enlevé un couple qui célébrait son mariage.

Le 23 avril, les Peuls « ont mené diverses attaques contre des zones à prédominance chrétienne au centre-nord du Nigeria. Ils ont tué deux personnes, kidnappé une autre et incendié un bâtiment d'église qui comprenait la maison du pasteur ».

Hormis les crimes les plus horribles - comme le viol et le massacre d'une étudiante chrétienne s'abritant dans une église - les grands médias traditionnels passent sous silence l'essentiel de ces persécution. Comme si les journalistes craignaient qu'au lieu de simples « « crimes », apparaisse soudain un schéma politiquement incorrect d'attaques motivées idéologiquement.

« C'est comme si la vie des Chrétiens n'avait plus d'importance », a déclaré un pasteur nigérian à propos de l'attaque d'un mariage qui a fait 32 morts.

« Il est très troublant que ces assauts quotidiens contre les chrétiens ... se poursuivent indéfiniment dans l'indifférence des autorités fédérales et régionales ... il n'y a pas de visites de sympathie aux survivants ... aucun matériel de secours n'est mobilisé pour alléger les souffrances des milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays. »

« Je suis aujourd'hui convaincu » a déclaré le survivant d'une attaque Peul qui a coûté la vie à sa sœur et à quatre autres chrétiens, « que certains musulmans des services de sécurité sont de connivence avec ces hommes armés qui attaquent notre peuple ... la triste réalité est que notre peuple a multiplié les démarches auprès du gouvernement au niveau national et fédéral sans que rien ne bouge. »

« Quel crime ces innocents agriculteurs ont-ils commis contre les bergers Peuls » a demandé le survivant de l'attaque qui a tué un pasteur et un enfant de 10 ans ?

« Combien de temps encore allons-nous subir ces meurtres en série ? Allons-nous supplier à l'infini le gouvernement et les agences de sécurité de venir en aide à notre peuple ? »

De récentes statistiques éclairent toutes ces questions d'une lumière nouvelle : depuis 2009, « pas moins de 32 000 chrétiens ont été massacrés par les djihadistes du pays » - sans que rien soit jamais fait pour les en empêcher. The Nigerian Voice de mai indique :

« Les miliciens Peuls et Boko Haram ... ont intensifié leurs violences anti-chrétiennes ... au cours des quatre derniers mois et demi de 2020, pas moins de 620 chrétiens sans défense ont été assassinés [470 par des bergers Peuls et 150 par Boko Haram], sans oublier l'incendie ou la destruction aveugles de leurs lieux de culte et d'enseignement. Les atrocités commises contre les chrétiens ont été rendues invisibles car les forces de sécurité et les acteurs politiques ont détourné le regard quand ils n'étaient pas en collusion directe avec les djihadistes. C'est par centaines que les maisons ont été incendiées ou détruites au cours de cette période, sans oublier les dizaines de lieux de culte et d'enseignement chrétiens. »

L'évêque nigérian Matthew Ishaya Audu pense que si de simples bergers Peuls ont, depuis 2015, réussi à tuer deux fois plus de chrétiens que les « professionnels » du terrorisme Boko Haram, c'est « parce que le président Buhari appartient également au groupe ethnique Peul. De nombreux dirigeants chrétiens du Nigéria en sont également convaincus. »

En janvier, l'Association chrétienne du Nigéria, qui fédère de nombreuses associations, a rendu public un communiqué qui accuse « le gouvernement fédéral du président Muhammadu Buhari » de « collusion » avec les terroristes islamiques « pour exterminer les chrétiens au Nigéria ». L'Association a posé la question suivante :

« Puisque le gouvernement et ses alliés politiques affirment que les meurtres n'ont aucune connotation religieuse, pourquoi les terroristes et les bergers Peuls ciblent-ils uniquement les communautés et les dirigeants chrétiens ? »

Certains dirigeants nigérians vont plus loin que Buhari et mettent en cause « le mal appelé Barack Obama » - selon les mots de Femi Fani-Kayode, ancienne ministre nigériane de la Culture et du Tourisme. Le 12 février, cette ex-responsable politique a posté sur Facebook :

« En finançant et en soutenant [l'actuel président du Nigeria Muhammadu] Buhari à l'élection présidentielle de 2015 et en aidant Boko Haram en 2014/2015, Obama, John Kerry et Hilary Clinton ont commis envers le Nigeria des actes de pure méchanceté et leurs mains dégoulinent du sang de toutes les personnes tuées par l'administration Buhari, ses bergers Peuls et Boko Haram au cours des cinq dernières années. »

Bien que les compatriotes Peuls du président Buhari aient revendiqué la part du lion des attaques contre les chrétiens depuis sa présidence, Boko Haram - le fléau originel des chrétiens au Nigéria – est loin de demeurer inactif. Au début de l'année... Boko Haram a publié la vidéo d'un enfant musulman masqué braquant un pistolet dans le dos d'un otage chrétien ligoté et agenouillé. Il s'agissait d'un étudiant en biologie de 22 ans enlevé sur le chemin de son université. Après avoir chanté en arabe et s'être lancé dans une diatribe antichrétienne, l'enfant musulman a tiré plusieurs balles dans la nuque du prisonnier.

Il y a quelques semaines, des islamistes armés ont enlevé le révérend Layan Andimi, pasteur et président de district de l'Église des Frères du Nigeria. Son église et sa famille étant dans l'incapacité de réunir l'exorbitante rançon exigée par les ravisseurs - deux millions d'euros –, les islamistes ont décapité cet homme marié et père de neuf enfants. Le 5 janvier, dans une vidéo publiée par ses ravisseurs, le pasteur Lawan déclarait qu'il espérait revoir sa femme et ses enfants ; cependant, « si les conditions ne sont pas réunies, c'est que telle est la volonté de Dieu. Je veux que tous, les proches, moins proches et chers collègues, soyez patients. Ne pleurez pas, ne vous inquiétez pas, et remerciez Dieu en tout ».

Au début de cette année, peu après la décapitation de 10 autres chrétiens, Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque, a déclaré que le gouvernement nigérian « utilise les leviers du pouvoir pour assurer la suprématie de l'Islam. La seule différence entre le gouvernement et Boko Haram, c'est que Boko Haram utilise aussi la bombe.

 

Raymond Ibrahim, auteur du livre Sword and Scimitar: Fourteen centuries of war between Islam and the West (Le Sabre et le Cimeterre, Quatorze siècles de guerre entre l'islam et l'Occident), est Distinguished Senior Fellow du Gatestone Institute, Shillman Fellow au David Horowitz Freedom Center et Fellow Judith Rosen Friedman au Middle East Forum.

 

Source: Gatestone Institute

 

 

Europe : Violées, puis Accusées de Racisme

«Des catins blanches avides de sexe»: les fantasmes médiévaux de l’islam sévissent aujourd’hui en Europe

Par Raymond Ibrahim

S’exprimant sous le pseudonyme d’«Ella», une femme britannique a récemment révélé que ses violeurs musulmans la traitaient de «p*te blanche et de sa**pe blanche», pendant les plus de cent fois où elle a été violée dans sa jeunesse par des hommes d’un réseau de prédateurs sexuels principalement pakistanais.

«Nous devons comprendre la criminalité aggravée par des motifs raciaux et religieux si nous voulons la prévenir et protéger les gens et si nous voulons la poursuivre correctement», a-t-elle déclaré lors de sa récente interview.  «La prévention, la protection et les poursuites judiciaires – tout cela est rendu plus difficile parce que nous négligeons de traiter les aspects religieux et racistes des crimes commis par les réseaux de prédateurs sexuels... Cela leur envoie le message qu’il est correct de haïr les Blancs.»

On ne saurait trop souligner le fait qu’il y a des aspects «raciaux» et «religieux» à l’épidémie de viols de femmes d’Europe occidentale par des musulmans. Autrement dit, les hommes d’une certaine religion ont tendance à fantasmer que les femmes d’une certaine race sont des nymphomanes masochistes qui sont partantes pour être humiliées et abusées. Revenons sur quelques exemples antérieurs:

• Une autre jeune fille britannique a été «passée comme un morceau de viande» entre des hommes musulmans qui l’ont maltraitée et violée quand elle avait entre 12 et 14 ans. Aujourd’hui adulte, elle a témoigné devant un tribunal qu’elle avait été «violée sur un matelas dégoûtant au-dessus d’un kebab et forcée à des actes sexuels [oraux] dans un cimetière» et que l’un de ses agresseurs avait ensuite «uriné sur elle pour l’humilier».
• Une autre femme britannique a été victime d’un trafic vers le Maroc, où elle a été prostituée et violée à plusieurs reprises par des dizaines d’hommes musulmans. Ils «me faisaient croire que je n’étais rien de plus qu’une salope, une pute blanche», se souvient-elle. «Ils me traitaient comme une pestiférée, sauf quand ils voulaient du sexe. J’étais moins qu’humaine pour eux, j’étais un déchet.»
• Un homme musulman a expliqué à une autre femme britannique pourquoi il la violait: «Vous, les femmes blanches, vous êtes douées pour ça.»
• Un homme musulman a traité une jeune fille vierge de 13 ans de «petite scorie blanche» – employant une expression d’argot britannique signifiant «femme libre, de mœurs légères» – avant de la violer.
• En Allemagne, un groupe de «réfugiés» musulmans a suivi une femme de 25 ans, lui lançant des insultes «sales» et s’amusant à lui réclamer des relations sexuelles. Eux aussi ont expliqué leur logique: «les Allemandes ne sont là que pour le sexe» - avant de mettre les mains sous son chemisier et de la peloter.
• Un autre homme musulman qui a failli tuer sa victime allemande de 25 ans en la violant – en criant «Inch Allah!» – lui a demandé ensuite si elle avait aimé ça.
• En Australie, un chauffeur de taxi musulman a tripoté et insulté ses passagères, en disant notamment: «Toutes les Australiennes sont des salopes et méritent d’être violées
• En Autriche, un «homme d’apparence arabe» s’est approché d’une femme de 27 ans à un arrêt de bus, a baissé son pantalon, et «tout ce qu’il a pu dire, c’est sexe, sexe, sexe», ce qui a poussé la femme à crier et à s’enfuir.

Même Taj Hargey, un imam britannique, confirme que la majorité des «imams britanniques font la promotion des réseaux de prédateurs sexuels». Selon lui, on enseigne aux hommes musulmans que les femmes sont «des citoyennes de seconde zone, à peine plus que des biens meubles ou immeubles sur lesquels ils ont une autorité absolue» et que les imams prêchent une doctrine «qui dénigre toutes les femmes, mais traite les Blanches avec un mépris particulier».

Ce comportement musulman envers les femmes européennes ne devrait pas être une surprise pour ceux qui connaissent l’Histoire, puisqu’il remonte au fondateur même de l’islam. En effet, pour encourager ses hommes à envahir le territoire byzantin – où vivaient les plus proches voisins européens des Arabes – le prophète Mahomet les a attirés par la possibilité d’asservir sexuellement les femmes «jaunes» (c.-à-d. blondes). Il est «impossible de séparer l’islam de la traite des esclaves pratiquée par les Vikings», écrit M. A. Khan, un ancien musulman, à propos des siècles suivants, «car l’offre était incontestablement destinée à répondre à la demande incessante du monde musulman pour les esclaves blancs très recherchés» et pour les «esclaves sexuelles blanches».

De plus, si les violeurs musulmans d’aujourd’hui considèrent les femmes occidentales comme des «morceaux de viande», «rien de plus que des salopes» et des «putes blanches», les premières sommités de l’islam ont toujours décrit les femmes européennes de cette même façon, à commencer par celles qui leur étaient les plus proches, celles de Byzance. Ainsi, pour Abu Uthman al-Jahiz (né en 776), un érudit prolifique de la cour, les femmes de Constantinople étaient «les femmes les plus éhontées du monde entier ... elles trouvent le sexe plus agréable» et «sont enclines à l’adultère». Abd al-Jabbar (né en 935), autre érudit éminent, a affirmé que «l’adultère est courant dans les villes et les marchés de Byzance» – à tel point que même «les religieuses des couvents en sortent pour se rendre dans les forteresses et s’offrir aux moines».

Plusieurs siècles plus tard, dans un long passage qui frise la pornographie, Muhammad bin Hamed al-Isfahani (né en 1125), célèbre érudit et poète persan, explique comment il a vu un jour arriver par mer un navire contenant «trois cents belles femmes franques, pleines de jeunesse et de beauté». Ici s’arrête l’éloge et commence le fantasme:

Elles rayonnaient d’ardeur pour les rapports charnels. Elles étaient toutes des prostituées licencieuses, orgueilleuses et méprisantes, qui prenaient et donnaient, souillées et pécheresses... faisant l’amour et se vendant pour de l’or... avec des voix nasales et des cuisses charnues, des yeux bleus et des yeux gris… Elles consacraient comme une sainte offrande ce qu’elles gardaient entre leurs cuisses… Elles soutenaient qu’elles ne pouvaient pas se rendre acceptables à Dieu par un meilleur sacrifice que celui-ci. … Elles se firent des cibles pour les flèches des hommes.

Après la conquête de Jérusalem par Saladin sur les Francs en 1187, ce même Muhammad bin Hamed, qui était présent et avait 62 ans, se lança dans un autre «poème» sadomasochiste exaltant l’avilissement sexuel des femmes et des enfants européens – dont environ huit mille avaient été réduits en esclavage:

Combien de femmes bien gardées ont été profanées […], et de vierges déshonorées […], et les hommes assoiffés en furent rassasiés […]!

Bref, non seulement les hommes musulmans ont toujours eu un «penchant» pour les femmes européennes, mais en plus ils ont toujours justifié cette convoitise en présentant leurs victimes comme des nymphomanes dévergondées, désireuses d’être avilies sexuellement.

En conséquence, «Ella» – cette femme britannique qui, comme beaucoup d’autres, a été violée à de multiples reprises en étant traitée de «p*te blanche et de sa**pe blanche» qui «le veut bien» – a largement raison de souligner que cette épidémie en cours va se poursuivre «parce que nous négligeons de traiter les aspects religieux et racistes des crimes commis par les réseaux de prédateurs sexuels».

Raymond Ibrahim

Source: https://www.raymondibrahim.com/2020/05/26/white-harlots-eager-for-sex-islams-medieval-fantasies-come-to-europe/

Traduction libre Cenator

Les références des citations historiques se trouvent dans le livre de l’auteur (en anglais), L’épée et le cimeterre: Quatorze siècles de guerre entre l’Islam et l’Occident.

Raymond Ibrahim est un Américain d’origine copte, spécialiste du Proche-Orient et de l’islam.