France – Les secrets inavouables d’un quinquennat

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Michel Garroté - Dans "Bienvenue Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d'un quinquennat", trois journalistes décrivent le résultat de leur enquête (voir sources en bas de page) : "La machine policière française est opaque et sclérosée. Hollande et ses ministres, faute de vouloir et de pouvoir la transformer en profondeur, ont tenté de s'en servir à des fins politiques. Pour qui veut contrôler les affaires, le ministère de l'Intérieur est en effet un lieu stratégique, grâce aux grandes oreilles des renseignements et aux yeux aguerris des flics en tous genres. Pourquoi la légalité est-elle si souvent bafouée chez ceux qui sont précisément censés faire régner l'ordre ?".
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"Le Président a-t-il un cabinet noir ? Faut-il être franc-maçon pour réussir dans la police ? Qui mettra un terme à la guerre sans merci que se livrent les diverses officines de renseignement ? Comment la gauche s'est-elle accommodée des réseaux mafieux corses ? Quel est le poids du FN dans la police ? Dans le plus grand secret, les auteurs ont mené leurs investigations durant plusieurs années. Ils ont interviewé des centaines de témoins (ministres, conseillers spéciaux, patrons de police, agents de renseignement, gardiens de la paix), ont écumé les commissariats, fouillé le ministère, épluché les dossiers les plus confidentiels pour livrer cette enquête percutante et mettre en lumière le plus cuisant échec du quinquennat qui s'achève".
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François Hollande aurait, depuis l'Elysée, coordonné une cellule pour mettre hors-jeu Nicolas Sarkozy, visé, lui et son entourage, par treize affaires (voir sources en bas de page) : "Depuis l'arrivée de Hollande au pouvoir, c'est comme si une malédiction judiciaire s'était abattue sur son prédécesseur. Pour orchestrer les affaires judiciaires il existe une mécanique complexe aussi efficace que redoutable. Hollande a su en tirer profit. Hollande lui-même a été prolixe à ce sujet, confiant devant dix-neuf députés socialistes, le 17 février 2014 : "Sarkozy, je le surveille, je sais tout ce qu’il fait. Un routard de la police judiciaire évoque en effet la constitution de blancs, c’est-à-dire d’informations récoltées clandestinement, et qui remonteraient en haut lieu. Nicolas Sarkozy a été mis en écoute.
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Manuel Valls, aurait été dans la viseur de l'actuel président, notamment dans la diffusion d'une rumeur de liaison entre le premier ministre et Najat Vallaud-Belkacem. Mais aussi la publication d'un livre, en octobre 2016 qui déstabilise un de ses amis, Jean-Marie Le Guen, alors qu'il caresse l'idée de se présenter à la présidentielle. "Manuel Valls croit voir partout l'ombre maléfique de Hollande. Son entourage en est totalement persuadé : le château fomente des coups bas contre lui" (voir sources en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sources :
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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http://www.laffont.fr/site/bienvenue_place_beauvau_&100&9782221198988.html
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http://www.lefigaro.fr/politique/2017/03/24/01002-20170324ARTFIG00003--bienvenue-place-beauvau-ce-que-revele-le-livre-dont-parle-francois-fillon.php
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http://www.lesinrocks.com/2017/03/news/un-livre-accuse-francois-hollande-de-basses-manoeuvres-pour-detruire-ses-adversaires-politiques/
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François Hollande fait un premier bilan élogieux de son quinquennat

François Hollande affirme que son mandat "a un sens" et que la France qu'il porte est une "France fraternelle", prévenant d'"une situation périlleuse pour le prochain président" au vu de "la radicalisation de l'opposition", dans un entretien à la revue Le Débat. Dans cet entretien réalisé par le philosophe Marcel Gauchet et l'historien Pierre Nora, le président de la République affirme que "ce mandat a un sens" car, dit-il, son "obsession a été de ne pas aggraver les divisions, les blessures, les séparations" qu'il avait "vu s'approfondir ces dernières années".

"Il n'en reste pas moins que la radicalisation de l'opposition, quelle qu'elle soit, la présence d'une extrême droite autour de 25%, créent nécessairement une situation périlleuse pour le prochain président", met en garde le président. "Surtout s'il est élu face à la candidate du Front national au second tour. Les électeurs qui auront voté pour lui ne l'auront fait que pour empêcher le pire. Donc par défaut et non par adhésion. La contestation de son action est inscrite d'avance dans les données du scrutin", poursuit-il.

Pour faire face à ce risque, il exclut une "large alliance dépassant les clivages" car "ce serait donner à l'extrême droite la possibilité d'apparaître comme la seule alternative" prônant d'associer "davantage les citoyens aux décisions" via des mécanismes de "consultation (jurys, états généraux, débats participatifs, référendums locaux)".

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