Albert Coroz: Rappelons-nous qu'il y a eu un nombre inhabituel de vols de la Chine vers les USA, juste avant que la pandémie soit déclarée et que le monde prenne conscience du désastre sanitaire.
Rappelons-nous également que l'Italie est sur la nouvelle Route de la soie et que la pandémie européenne a débuté dans une province fortement "colonisée" par l'industrie chinoise, avec beaucoup de voyageurs de Chine.
Rappelons-nous également que Taïwan a avisé l'OMS de la dangerosité du Covid, mais que ses avertissements ont été censurés.
L'humanité n'avait jamais connu de pandémie depuis l’avènement de l'internet, ce qui a donné des approches et des réactions sociétales inconnues jusqu'alors. Le fait que la Chine ait menti, manipulé, que l'OMS nous ait désinformés, que les lanceurs d'alerte aient été réduits au silence sur les réseaux sociaux, a largement ébranlé la confiance des populations dans leurs autorités et les édifices internationaux.
La censure des GAFAM a été extrêmement sévère pour supprimer les informations qui allaient à l'encontre des discours officiels. Il y a eu beaucoup de cafouillages, d'infantilisation de la population, de restrictions de libertés jamais connues en Occident moderne.
Actuellement, le vaccin semble être la meilleure protection pour stopper la pandémie, quoique même cela soit contesté.
A ce jour, la Hongrie a vacciné 32% de sa population, la Russie (exportatrice de vaccin) 6,4%, la Chine (exportatrice de vaccin) 3,5% et la Suisse 11,1% de sa population.
La Chine ne confine que très localement: dès que la pandémie réapparaît, les mesures sont extrêmement strictes, plus personne ne sort ni n'entre, et chaque personne, partout, doit être localisable et contrôlable par son téléphone portable.
Le fait que la Chine ne vaccine et ne teste pas sa population (moins de 5% de sa population est testée), mais exporte son vaccin et ses tests, et qu'elle utilise la pandémie en la cumulant avec son programme de crédit social pour instaurer un contrôle complet sur sa population, devrait nous faire réfléchir.
Actuellement, au centre de la Chine, l'endroit d'où le virus a pris son bâton de pèlerin, la population passe par des check-points, des points de contrôle de température systématisé.
Il faut communiquer sa température au minimum 4 fois par jour aux autorités, lesquelles délivrent un QR-code qui leur permet de savoir qui fait quoi, où chaque personne se déplace et qui elle rencontre, grâce à la localisation par GPS.
On ne peut plus aller dans aucun lieu public, transport, magasin, bibliothèque, etc., sans son QR-code et il faut que celui-ci soit vert.
Si c'est le cas, les Chinois peuvent continuer leur chemin, s'il est jaune ils doivent se rendre dans un lieu de quarantaine de l'État.
L'écrivain Yuval Noah Harari avait prédit la perte consentie de nos libertés individuelles au nom de la santé, mais il nous a avisés également que quand la pandémie disparaîtra, le contrôle social restera.
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Ex-directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé, Ranieri Guerra est toujours conseiller spécial du directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il est accusé par le parquet de Bergame d’avoir menti. La nouvelle provoque une onde de choc en Italie et à Genève. [...]
Ce contenu a été publié le 16 avril 2021 par Stéphane Bussard/Le Temps
lien vers l'article complet: https://www.swissinfo.ch/fre/un-haut-responsable-de-l-oms-sous-enqu%C3%AAte-de-la-justice-italienne/46531762
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Coronavirus : Point De Bascule De Nos Libertés Individuelles ?
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Yual Noah Harari: [...] "Si la Chine a réussi à retourner la situation, c'est en s'appuyant sur une surveillance de la population de chaque instant, via des applications pour smartphones permettant de prendre et rapporter la température de chaque personne, ainsi que sur des centaines de millions de caméras de reconnaissance faciale.
« Les autorités chinoises ont ainsi pu identifier chaque individu porteur du virus, mais aussi tracer ses mouvements et identifier chaque personne qu'il rencontrait tout en prévenant chaque personne de la présence proche d'un patient infecté ». [...]
« Bien que ces pays aient fait usage d'applications de traçage, ils se sont beaucoup plus appuyés sur la multiplication des tests de dépistage, sur les rapports honnêtes des autorités et sur la coopération volontaire d'un public bien informé (...)
Quand on rapporte des faits scientifiques aux gens et quand ils font confiance aux autorités, les citoyens font le bon choix sans avoir besoin d'un Big Brother qui observe par-dessus leurs épaules. Une population volontaire et bien informée est bien souvent beaucoup plus efficace et puissante qu'une population ignorante, mais surveillée ».
Reconstruire la confiance
« Mais, ajoute Harari, pour atteindre un tel niveau de coopération, la confiance est nécessaire ». Confiance envers les autorités, envers la science, envers les médias. Or, ces dernières années, dans nos sociétés occidentales, cette confiance a été sapée. « En temps normal, la confiance qui a été érodée ne peut pas être reconstruite du jour au lendemain. Mais nous ne sommes pas en temps normal. Dans un moment de crise, les esprits aussi peuvent changer rapidement ».
« Il n'est pas trop tard pour reconstruire la confiance des gens envers la science, envers les autorités publique et les médias. Nous devrions aussi utiliser les nouvelles technologies, mais pour responsabiliser les citoyens.
Je suis pour prendre ma température et ma pression sanguine, mais ces données ne doivent pas servir à créer un État tout-puissant. Plutôt à me permettre de faire des choix personnels intelligents car bien informés et aussi à tenir le gouvernement responsable de ses décisions. La surveillance peut aussi être utilisée par les individus pour suivre de près les actions des gouvernements ».
Harari conclut : « L'épidémie de coronavirus est un test majeur pour la citoyenneté. Dans les jours qui viennent, chacun d'entre nous devra choisir de faire confiance aux données scientifiques et aux experts médicaux plutôt qu'aux théories conspirationnistes et aux politiciens qui ne servent qu'eux-mêmes. Si nous échouons à faire le bon choix, nous risquons d'abandonner nos libertés les plus précieuses en pensant qu'il s'agit de la seule manière de garantir notre santé ».
extrait de : https://www.moustique.be/25740/yuval-noah-harari-quoi-va-ressembler-le-monde-apres-le-coronavirus
article complet: https://www.ft.com/content/19d90308-6858-11ea-a3c9-1fe6fedcca75
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voir aussi: D’où vient le Coronavirus ? (Stéphane Montabert)