Hongrie : la coopération du gouvernement et des églises a réduit le nombre de divorces et d’avortements

Mauricette le 24 juin 2021- Source 1: Lesalonbeige

La coopération du gouvernement hongrois avec les églises a permis de réduire considérablement le nombre de divorces et d’avortements dans le pays.

La Ministre hongroise de la Famille, de la Jeunesse et des Relations Internationales et Vice-Présidente du Fidesz, Katalin Novak, l’a annoncé lors d’une conférence chrétienne lundi, écrit Remix News.

M. Novak a souligné que pour les Européens, le christianisme n’est pas une question de choix, mais de prédestination, et qu’en Hongrie “ils ne se sont pas contentés de proclamer et de parler d’une sorte de renouveau chrétien, mais ont décidé de prendre des mesures décisives au nom du gouvernement.”

Ainsi, selon les données d’Eurostat, de tous les pays de l’Union Européenne, c’est la Hongrie qui consacre la plus grande partie de ses fonds au soutien des églises et des établissements d’enseignement religieux. Au cours des dix dernières années, le nombre de citoyens hongrois qui soutiennent l’Église avec 1 % de leur impôt sur le revenu a augmenté de 400 000, le nombre de baptêmes a inversé la tendance à la baisse, les mariages religieux ont augmenté et un demi-million d’enfants se sont inscrits à l’enseignement religieux. En outre, a ajouté M. Novak, l’État a doublé le nombre d’institutions éducatives confessionnelles dans lesquelles fonctionnent des crèches, des jardins d’enfants et des écoles, et par conséquent le nombre d’enfants qui les fréquentent.

Selon elle, depuis 2010, de plus en plus d’enfants hongrois naissent dans le cadre du mariage, le nombre d’avortements dans le cadre du mariage a presque diminué de moitié, et le nombre de naissances illégitimes a diminué de deux tiers. Dans le même temps, le taux de divorce est le plus bas depuis 60 ans. Katalin Novak a également évoqué l’introduction de l’éthique religieuse dans le système d’enseignement public, la restauration de 3 000 églises et la construction de 130 nouvelles. Elle a souligné qu’aucune église n’a été fermée ou transformée en centre commercial.

source: https://www.dreuz.info/2021/06/24/la-cooperation-du-gouvernement-hongrois-avec-les-eglises-a-permis-de-reduire-le-nombre-de-divorces-et-davortements/

Suisse: Les hôpitaux utilisent des pilules abortives au-delà de leur autorisation

Une telle utilisation de cette pilule abortive est considérée comme une utilisation hors indication. Cette pratique bénéficie désormais d’un statut semi-officiel. [...]

Entre 10’000 et 11’000 avortements sont pratiqués chaque année en Suisse.

source: https://www.24heures.ch/les-hopitaux-utilisent-des-pilules-abortives-au-dela-de-leur-autorisation-778358666430

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Pendant ce temps, la Hongrie se prépare pour vendredi prochain à une nouvelle "Marche pour la vie", une manifestation anti-avortement et pro-famille.

Marche pour la vie - Un mouvement civil contre l'avortement

Non seulement l'avortement a tué, mais il a imposé un fardeau incommensurable aux parents, causant un préjudice moral et matériel à la société - la campagne Marche pour la Vie, qui sera relancée le 4 juin, après son annulation de l'année dernière pour cause de coronavirus.

L'avortement a été considéré comme une intervention légale en Hongrie, sous la pression soviétique, depuis le 4 juin 1956, et depuis lors, un total de sept millions d'enfants, donc presque une nation entière de fœtus, sont morts de cette façon,

déclarait récemment à notre journal Zsuzsanna Görgey, porte-parole du mouvement. Le défilé est prévu chaque année pour le 4 juin, qui correspond d’une part à cet anniversaire, d’autre part aussi à celui du traité de Trianon, car ce grand nombre d'avortements peut être interprété comme une sorte de Trianon interne.

La militante pro-vie a également rappelé que l'avortement, en plus de tuer le fœtus, cause également un préjudice incommensurable à la société. On connaît bien aujourd'hui le syndrome dit post-avortement, qui provoque des problèmes mentaux prolongés pour une mère qui a eu un avortement (souvent aussi pour les pères qui ne voulaient pas d'avortement) ; ces problèmes peuvent conduire à une incapacité de travail ; ils peuvent poser des problèmes pour le fonctionnement d'une société et, plus largement, d'une économie.

Grâce à la politique familiale du gouvernement hongrois, le désir d'avoir des enfants a augmenté en Hongrie. Selon Zsuzsanna Görgey, alors qu'avant 2010, 48% des grossesses se terminaient par un avortement, ce chiffre n’est plus que de 25% selon les dernières statistiques. C'est un chiffre particulièrement bon en comparaison européenne, mais qui signifie tout de même que la vie d'un enfant conçu sur quatre est encore éteinte.

Soit dit en passant, la politique familiale hongroise est maintenant un exemple en Europe également. Des experts ont remarqué que la loi sur l’avortement introduite en Italie en 1978 a rapidement entraîné une baisse de la population, une augmentation des problèmes de santé publique et une aggravation de la charge budgétaire, et ont donc commencé à étudier le modèle hongrois. La Hongrie coopère également avec les pays du V4 en matière de protection familiale .

La Marche pour la vie est un événement public, tout le monde peut y paraticiper. Elle partira de la Place des Héros le 4 juin à 14 heures et se terminera au monument de 1956 dans le quartier de Tabán.

source: https://magyarnemzet.hu/belfold/ujra-az-elet-vedelmere-buzditanak-a-felvonulok-junius-4-en-9865628/

Traduction libre: Cenator