La dictature des minorités : origines et moyens de la combattre.

Nicolas Faure - 29 nov. 2019

Michel Onfray attaque la « tyrannie des minorités » : voilà comment la combattre !

par | 7 mars 2021 | Politique, Société

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La radicalité contre la dictature des minorités, par Jean-Yves Le Gallou

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Minorités sexuelles

Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités ! En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…

Minorités associatives subventionnées 

Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.

Minorités ethniques et religieuses

Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.

Minorités financières

Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.

Minorités médiatiques

Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.

Minorités parlementaires

Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :

  • En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !
  • Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.
  • Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.

Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.

Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.

 Jean-Yves Le Gallou14/04/2013

Il faut mettre un terme à la dictature des minorités ! par Ligne DroitePar Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦ En se référant au concept d’état de droit, le Système a fait du principe de non-discrimination une pièce maîtresse de son action. C’est en effet en son nom qu’il s’attaque à toutes les différences au sein de la société, permettant aux groupes minoritaires prétendument victimes d’une discrimination de tenir le haut du pavé. Une situation qui transforme la nation en un conglomérat de minorités revendicatives, lesquelles imposent leurs prétendues valeurs à une majorité culpabilisée et muselée. Ligne droite considère en conséquence qu’il est urgent de mettre un terme à cette dictature des minorités.

L’état de droit contre la démocratie

La France est en effet censée vivre en démocratie et à ce titre elle a recours au vote, un mode d’élection qui donne à la majorité le droit de décider. Normalement, c’est donc la majorité du peuple qui devrait exercer le pouvoir et sa volonté qui devrait prévaloir. Mais les tenants de la pensée unique n’aiment pas le processus majoritaire qui confère la primauté au peuple et promeut des idées qui ne sont pas les leurs. Aussi ont-ils mis en place un dispositif qui permet de contourner la majorité. En faisant référence à l’état de droit et aux valeurs de la République, ils ont instauré le gouvernement des juges, lesquels l’emportent sur les députés et sénateurs pourtant élus. Mais surtout, ils peuvent s’appuyer sur des principes qui, supposés immuables, ne sont donc pas susceptibles d’être mis en débat et encore moins soumis aux suffrages des Français.

L’impératif de non-discrimination

Et parmi tous ceux qu’invoquent régulièrement les porte-parole de l’oligarchie, le principe le plus systématiquement repris est sans conteste l’impératif de non-discrimination. En son nom, les adeptes du politiquement correct font la chasse à toutes les différences qu’ils peuvent trouver entre deux catégories de personnes, pour ensuite les dénoncer et les corriger. Les couples homosexuels ne peuvent pas avoir d’enfants contrairement aux couples hétérosexuels, il faudrait donc selon eux corriger cette discrimination d’ordre pourtant naturel par le recours à la PMA et à la GPA. Les statistiques révéleraient des différences entre hommes et femmes s’agissant de leur place dans la société, il faudrait dès lors prendre des mesures autoritaires pour obtenir partout un ratio de 50 % – 50 %. Les immigrés seraient injustement marginalisés par rapport aux nationaux, il faudrait donc supprimer cette discrimination en leur accordant les mêmes droits qu’aux Français. Le principe de non-discrimination est ainsi le point central de l’idéologie du Système qui présente même comme des discriminations au principe de libre-circulation, les règlementations protectrices des État.

La communauté nationale réduite à des minorités

Cette obsession anti-discriminatoire crée une situation particulièrement malsaine. D’abord, elle conduit le Système à se préoccuper prioritairement des groupes prétendument victimes de discrimination. Autant de minorités qui bénéficient ainsi d’une valorisation médiatique aussi insistante qu’incessante. Et, à force de multiplier dans les médias des reportages ou des messages sur les migrants qui ne seraient pas accueillis correctement, sur les femmes qui ne seraient pas respectées par les hommes, sur les handicapés pour lesquels les équipements appropriés ne seraient toujours pas réalisés, on finit par donner le sentiment que la communauté nationale n’est que l’agrégat de ces différentes minorités revendicatives.

Des minorités victimes, une majorité coupable

Plus grave encore, celles-ci sont systématiquement présentées comme des victimes sans, il est vrai, qu’on désigne clairement leur oppresseur. Pourtant, chacun comprend bien que le coupable n’est autre que notre nation, à travers la majorité de son peuple. C’est elle qui, par égoïsme, par archaïsme, par un attachement suranné aux traditions, serait responsable de la situation des malheureuses minorités.

Aussi le Système considère-t-il comme légitime d’imposer à la majorité, telle une sanction, des mesures correctrices autoritaires en faveur des minorités. Des mesures auxquelles la majorité, sidérée par la propagande culpabilisante du Système, n’ose que très rarement s’opposer alors qu’elles sont presque toutes prises à ses dépens.

Des minorités dominantes

Ainsi en a-t-il été pour le mariage homosexuel. Traditionnellement, depuis plus de quatre mille ans, le mariage est défini comme l’union d’un homme et d’une femme pour procréer et fonder une famille. Avec le mariage pour tous exigé par une minorité, on a dénaturé cette institution immémoriale à laquelle la majorité des Français étaient attachés pour la transformer en un super Pacs. De même, afin de satisfaire la minorité immigrée, le Système a créé l’AME qui offre la gratuité intégrale des soins à tous les clandestins. Un dispositif qui coûte fort cher à la majorité des Français, lesquels doivent par ailleurs cotiser pour obtenir une protection sociale moins généreuse que l’AME.

Ainsi, sommes-nous aujourd’hui dans un pays où les minorités tiennent le haut du pavé. Non seulement elles font l’objet de toutes les sollicitudes du pouvoir et des médias, mais elles imposent leurs prétendues valeurs et obtiennent des avantages dérogatoires que la majorité se doit d’accepter et de financer.

Rendre le pouvoir au peuple et à sa majorité

Aussi Ligne droite considère-t-elle indispensable de mettre un terme à cette dictature des minorités. La France n’est pas constituée du rassemblement de ces groupes plus au moins légitimes, elle est la nation du peuple français et c’est ce peuple qu’il faut libérer et privilégier.
Pour ce faire, il convient de rétablir le fonctionnement normal des institutions en remettant à leur place tous ceux qui s’en sont emparés indument. Les médias doivent retrouver une nécessaire pluralité des opinions, le gouvernement des juges doit être démantelé. De même, les lois coercitives doivent être abolies. Celles qui encadrent la liberté d’expression comme celles qui introduisent une discrimination positive. Plus globalement, c’est tout le projet de Ligne droite qui doit être mis en œuvre.

La France n’est pas un conglomérat de minorités, elle est un peuple qui s’exprime à travers sa majorité.

article complet: https://www.polemia.com/michel-onfray-attaque-la-tyrannie-des-minorites-voila-comment-la-combattre

 

«La Grande Réinitialisation » – Le plaidoyer cynique de Davos pour un monde post-Covid

  | 28 février 2021 | Polémia

Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes

L’accusation convenue de complotisme est d’autant plus stupide que l’oligarchie mondialiste ne cache nullement son projet, son « agenda » comme elle dit. Il suffit de lire ce qu’elle dit ou écrit. Ainsi, nul besoin d’être complotiste pour affirmer que l’élection présidentielle américaine a été manipulée pour éliminer Donald Trump : il suffit de lire l’article de Molly Ball paru dans Time du 4 février 2021 qui décrit en détail les manœuvres entreprises contre lui.
Point n’est besoin non plus d’être complotiste pour comprendre que pour la super classe mondiale, la crise de coronavirus fait figure d’aubaine : il suffit de lire, pour s’en convaincre, le livre « Covid-19 : La Grande Réinitialisation » que Klaus Schwab et Thiery Malleret ont publié[1] et qui est désormais accessible en français.

Le point de vue de la Davocratie

Les deux auteurs sont Klaus Schwab et Thierry Malleret. Klaus Schwab, qui porte une cravate, est un austère économiste allemand qui a fondé le Forum Économique Mondial de Davos. Thierry Malleret, qui a plutôt le look bobo branché – donc sans cravate[2] – est aussi un économiste, ancien banquier, qui dirige le rapport annuel du même Forum sur les risques mondiaux.

Leurs analyses exercent donc une forte influence sur les gouvernements occidentaux.

Or que nous expliquent-ils ?

La catastrophe économique et sociale en marche

La majeure partie de leur ouvrage de 220 pages traite des conséquences catastrophiques de l’épidémie covidienne et du confinement général mis en œuvre. Ils analyses ces conséquences au plan macro-économique, au plan de la stratégie des entreprises et au plan de l’équilibre des individus.

Une catastrophe pour la croissance mondiale (une chute du PIB du G7 entre 20 et 30 %) et pour l’emploi[3] sans précédent depuis 1945. Une chute du commerce mondial, une augmentation des inégalités et du poids de l’impôt, la fin de la convergence économique entre pays développés et les autres, une augmentation des coûts de production, une précarisation de la jeunesse à la recherche d’un premier emploi et de ceux dont l’emploi sera remplacé par les robots, de nouvelles migrations à destination de l’Europe.

Et d’une façon générale une marginalisation de tous ceux qui n’auront pas été capables de prendre le virage de l’e-économie, de la dématérialisation et du télétravail, ou qui n’auront pas une assise financière assez solide.

Et qu’on ne s’y trompe pas, cette crise sera durable. D’autant que la peur de l’épidémie persistera : « La normalité d’avant la crise est ‘brisée’ et rien ne nous y ramènera, car la pandémie de coronavirus marque un point d’inflexion fondamental dans notre trajectoire mondiale ».

Il y a pire : le retour du patriotisme

Il y a quelque chose d’étrange à lire cette succession de catastrophes sous la plume de ceux qui expriment l’opinion des dirigeants de l’Occident depuis la chute de l’URSS. On dirait qu’ils décrivent les malheurs de la planète Mars, d’un point de vue extérieur. Comme s’ils n’avaient aucune responsabilité dans ce désastre.
Mais il y a un autre « côté sombre » (sic) de la crise avertissent Messieurs Schwab et Malleret.

D’abord « l’un des dangers les plus profonds de l’ère post-pandémique est l’agitation sociale. Dans certains cas extrêmes, elle pourrait conduire à la désintégration de la société et à l’effondrement politique ». Bigre !

Mais il y a pire encore pour nos experts : « Le risque que la renaissance de l’État-nation conduise progressivement à un nationalisme beaucoup plus grand est réel. » Car les pandémies provoquent souvent « une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes qui entrent également en ligne de compte. En fin de compte, ce mélange toxique fait ressortir ce qu’il y a de pire en nous en tant que groupe social ».

Donc, pour nos experts, le risque réside autant dans la catastrophe économique et sociale provoquée par un confinement général et brutal que dans la montée des sentiments patriotiques et nationalistes ! Comme c’est bizarre ….

Vive la catastrophe !

Et par un étrange paradoxe, tout en égrenant à longueur de pages les conséquences dramatiques de cette crise, nos auteurs n’hésitent pas à affirmer dès le départ, que « les possibilités de changement et le nouvel ordre qui en résultent sont désormais illimités et n’ont d’autre frein que notre imagination, pour le meilleur ou pour le pire. ». Et « nous devrions profiter de cette occasion sans précédent pour ré-imaginer notre monde, afin de le rendre meilleur et plus résilient ».

Ré-imaginer notre monde, rien que cela !
En d’autres termes la pandémie va faire l’effet d’un brise-glace, éliminant les obstacles à la mise en place d’un nouvel ordre que le Forum de Davos appelle de ses vœux. Sympa non ?

« Nous devons donc sans tarder mettre en route la Grande réinitialisation » affirment nos auteurs.

Plus pauvres mais écolos et inclusifs

Mais vers quel ordre la grande réinitialisation doit-elle nous conduire ?

Messieurs Schwab et Malleret nous expliquent que « la récession induite par la pandémie va déclencher une forte augmentation du remplacement de la main d’œuvre, ce qui signifie que le travail physique sera remplacé par des robots et des machines ‘intelligentes’ ». Ces innovations « entraîneront bientôt des centaines de milliers, et potentiellement des millions, de pertes d’emplois ». Cool !

Il faudra aussi s’habituer à une croissance plus faible qu’auparavant et d’une façon générale à « une réduction planifiée mais modulable, durable et équitable de l’économie menant à un avenir où nous pourrons vivre mieux avec moins. ». Vivre avec moins, c’est vraiment cool !

Il ne faut pas s’inquiéter cependant : grâce à un « leadership éclairé », cette réduction de la croissance et de l’emploi permettra une croissance plus verte et un capitalisme plus inclusif.

Car « il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclusif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivions à l’ère pré-pandémique » promettent nos auteurs. Et puis « nous assisterons à une explosion de la créativité des start-ups et des nouvelles entreprises dans les espaces numériques et biotechnologiques ».

Des start-ups : Macron verra réaliser son rêve !

Notre santé mentale sous surveillance

L’avenir Bisounours vert et inclusif que nos auteurs voient poindre derrière le chômage de masse, le commerce en ligne et la décroissance, appelle toutefois un léger correctif : la santé mentale de ces peuples stupides, incapables de comprendre ce qui est bon pour eux.

Messieurs Schwab et Malleret nous avertissent que « le coronavirus a renforcé et non réinitialisé les problèmes de santé mentale » dans la population. Car « la fermeture cognitive implique souvent une façon de penser en noir et blanc et des solutions simplistes – un terrain propice aux théories du complot et à la propagation de rumeurs, de fausses nouvelles, de demi-vérités et d’autres idées pernicieuses ». Ah encore ces idées pernicieuses !

« La santé mentale, le facteur le plus important qui influe sur le niveau de satisfaction des gens envers leur vie, était déjà sur le radar des décideurs politiques. Dans l’ère post-pandémique, ces questions pourraient maintenant recevoir la priorité qu’elles méritent ».

Big Brother va donc s’occuper, non pas de notre prospérité, perdue, mais de notre santé mentale. Rassurant n’est-ce pas ?

La crise, une opportunité, mais pour qui ?

On aurait tort de prendre à la légère les affirmations et menaces de Messieurs Schwab et Malleret.

En 2017, le Forum de Davos, après le vote pour le Brexit et l’élection de Donald Trump, avait conclu que l’opinion pouvait être trompée par des fausses nouvelles et mal voter pour cette raison. Le Forum appelait donc de ses vœux un meilleur contrôle de l’information. Par un heureux hasard, la France et l’Allemagne se dotaient alors de lois censées nous protéger des « fake news »….

Davos exprime les grandes orientations que les gouvernements occidentaux sont priés de mettre en œuvre.

Bien sûr comme affirmait Nietzsche « tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » : toute crise recèle aussi de nouvelles possibilités.
Mais à la lecture des réflexions de MM Schwab et Malleret, on peut légitimement se demander qui profitera vraiment de ces opportunités….

Michel Geoffroy

28/02/2021

[1] Forum Publishing 2020
[2] Du moins apparaissent-ils ainsi sur la couverture
[3] Par exemple 36 millions d’américains auraient perdu leur emploi en 2020, suite aux mesures de confinement et à l’arrêt de l’activité économique

source: https://www.polemia.com/la-grande-reinitialisation-le-plaidoyer-cynique-de-davos-pour-un-monde-post-covid/

Michel Geoffroy
Michel Geoffroy, ENA. Essayiste, contributeur régulier à la Fondation Polémia ; a publié en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou différentes éditions du “Dictionnaire de Novlangue”.

Liberté, science, démocratie… L’effondrement du modèle occidental

| 20 décembre 2020 |

Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Le modèle occidental du monde, issu de la civilisation européenne et structuré politiquement durant la guerre froide, reposait sur trois piliers : la liberté d’expression, la confiance dans la science et la croyance dans la démocratie.
Ces trois piliers sont en voie d’effondrement.

La liberté d’expression n’est plus qu’un souvenir

La censure d’État qui offrait – malgré ses défauts – des garanties judiciaires (procédures, débats contradictoires, appels, cassation) a été remplacée par la censure aussi arbitraire qu’unilatérale des GAFA. Et les motifs de censure se multiplient : discours politiquement incorrects sur l’histoire, les relations entre les races ou les sexes, certaines religions, l’islam en particulier. Mais Le zèle des censeurs s’étend : il est désormais recommandé d’éviter de mettre en doute la sincérité de l’élection présidentielle américaine de 2020 ou de porter un regard critique sur certains projets de vaccination contre la Covid-19 : bref, les sujets jugés « scabreux » qu’il faut éviter d’aborder, ou prendre avec des pincettes, se multiplient. D’autant que les paroles imprudentes peuvent déboucher sur des interdits professionnels ou la mort sociale.

La confiance en la science est érodée

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Physicien, directeur d’un laboratoire du CNRS, expert du GIEC, François Gervais a publié un ouvrage : L’Urgence climatique est un leurre. Précisant : je peux écrire cela, je suis professeur émérite, mais je déconseillerai à un jeune chercheur d’exprimer les mêmes doutes sur les thèses alarmo-climatistes car il briserait sa carrière. Derrière les campagnes sur le réchauffement climatique d’origine anthropique, il y a des lobbys idéologiques et des lobbys d’intérêts, promouvant au passage des économies réputées vertes et pourtant… très polluantes (éolien, solaire, batteries, métaux rares).

Dans beaucoup de domaines scientifiques, la liberté de recherche est aujourd’hui étroitement limitée par la nécessité d’obtenir des crédits et la publication de ses travaux. Sans même parler de l’accès aux médias et aux éditeurs.

 

La croyance en la démocratie s’effrite

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I-Média n°327 – USA : les médias ont manipulé l’élection
Lire cette vidéo sur YouTube. (46 min.)

 

La poussée populiste

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Vers une refondation ?

 

Une occasion de réfléchir à une refondation autour des grands principes civilisationnels qui ont fait la grandeur de l’Europe :

  • Le libre débat, seule manière – en dehors des dogmes religieux – d’approcher la vérité.
  • Le respect de la diversité des expressions, qui suppose le rétablissement du pluralisme des médias et le refus des censures privées.
  • La souveraineté du peuple qui doit reprendre le pouvoir accaparé par les oligarques financiers, médiatiques et judiciaires.

Un vaste programme que les démocraties illibérales d’Europe centrale – Pologne et Hongrie – ont commencé à entreprendre. Des pays qu’il faut soutenir. Et sans doute prendre pour modèles.

article complet: https://www.polemia.com/liberte-science-democratie-leffondrement-du-modele-occidental/

Jean-Yves Le Gallou
20/12/2020

Jean-Yves Le Gallou, ENA, inspecteur général de l’administration (ER), ancien député européen est le président de Polémia. Essayiste il a publié de nombreux ouvrages dont « La Tyrannie médiatique » et « Immigration : la catastrophe, que faire ? ». Jean-Yves Le Gallou présente chaque semaine sur TVlibertés i-média, émission d’analyse critique des médias.

Assimilation ? Séparation ? Communautarisation ? Remigration ? – VIe Forum de la Dissidence (2h48)

Covid-19 oblige, ce VIe Forum de la dissidence Polémia a été tourné dans les locaux de TVLibertés.
Au programme de ce colloque vidéo, les interventions de Michel Geoffroy (L’impossible assimilation), T
hibault Mercier (Séparation ou communautarisation des nôtres), Françoise Monestier (Cesser de payer tribut),
Alice Cordier (Le féminisme identitaire),
Victor Aubert (Fonder une communauté),
Thibaud Cassel (Les exemples historiques de remigration) et Jean-Yves Le Gallou (Choisir le réel, sans craindre la diabolisation).
Retrouvez également deux tables rondes animées par Floriane Jeannin sur le communautarisme et les voies de la remigration.

Assimilation, séparation ou remigration ?

Paul Tormenen | 18 octobre 2020 | Exclusivité Polémia

Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires ♦ Le prochain Forum de la Dissidence aura lieu le samedi 21 novembre prochain et aura pour thème Migrexit : de la fin de l’assimilation à la remigration. Un sujet qui a évidemment inspiré Paul Tormenen, spécialiste des questions migratoire.

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I Le diagnostic

L’assimilation, une belle idée

[...]L’intégration. En 2003, Bernard Stasi ne parlait plus dans un rapport sur le sujet, d’assimilation, mais d’un certain échec de l’intégration « à la française » (2). Ce glissement sémantique illustrait le fait que désormais, on ne demandait plus à l’étranger ou à la personne d’origine étrangère d’adhérer sans réserve à la culture française et de garder sa culture pour la sphère privée. On se contentait d’attendre de lui une bonne intégration sociale par l’emploi et le respect des lois du pays.

Comme l’a souligné la démographe Michèle Tribalat, la politique commune impulsée par l’Union européenne a été l’occasion de nouveaux reculs pour la France en la matière (3). L’Union européenne a promu une nouvelle conception de l’intégration dont elle donne la définition suivante : « un processus dynamique à double sens d’acceptation mutuelle de la part de tous les immigrants et résidents des Etats membres ». Ce n’est désormais plus la société d’accueil qui sert de référent unique aux nouveaux arrivants. L’avènement du multiculturalisme implique des efforts de chacun pour accepter les différences de l’autre et changer son comportement. Le message envoyé aux nouveaux arrivants est encore plus brouillé quand celui qui est maintenant le président de la République affirme qu’il n’y a pas de culture française (4).

Le vivre ensemble. Conséquence logique, la troisième étape, plus récente, est marquée par la promotion du « vivre ensemble ». Selon nos dirigeants, l’arrivée toujours plus importante d’extra-Européens dans notre pays est une nécessité et doit se faire sans heurts. Le vivre ensemble est désormais l’horizon indépassable de la vie dans une société de moins en moins homogène et de plus en plus fragmentée.

Paul-François Paoli en donne une définition très personnelle : « Le vivre-ensemble sans affinité s’appelle promiscuité. Or cette promiscuité commence quand s’imposent des gens auprès de qui nous ne souhaitons pas vivre » (5).

Pour mieux illustrer mon propos sur la séparation qui s’opère dans la société française, je vous propose de partager mon expérience des 15 dernières années en région parisienne.

Séparation

Tout observateur un peu vigilant vivant en agglomération urbaine peut constater au quotidien les manifestations du délitement de l’assimilation et des premiers signes de séparation.
J’habite et travaille en région parisienne, dans une commune à la population « mixte » socialement et ethniquement. Les logements sociaux y sont nombreux, sans toutefois atteindre le niveau observable dans certaines villes anciennement ou encore actuellement gérées par les communistes.

Les émeutes de 2005.

[...]

« Les territoires perdus de la République » n’ont à partir de cette date plus été seulement un sujet d’étude mais aussi une découverte pour beaucoup de français. Des territoires où les policiers, les médecins, les pompiers, etc. doivent adapter leur mode d’intervention car il y règne une autre loi et d’autres mœurs.

Mais l’on pourra m’objecter que cette partition du territoire n’est voulue et organisée que par quelques milliers de jeunes qui souhaitent ne pas être gênés dans le trafic de drogue. Un autre phénomène, bien plus massif, contribue depuis quelques années à la séparation entre « communautés », puisqu’il faut bien employer ce terme qui correspond à une réalité : la montée de l’islamisme.

La généralisation du voilement. Au fil des années, j’ai constaté dans les rues de ma ville une généralisation du voilement des femmes d’origine immigrée. Si au début il s’agissait d’un voile discret, les tenues soi-disant pudiques sont devenues de plus en plus ostentatoires. Après s’être limité au voile, il s‘agit maintenant de tenues plus rigoristes les unes que les autres. Quand il ne s’agit pas de tenues rigoristes, les femmes immigrées sont de plus en plus nombreuses à avoir remisé leur tenue « occidentale » pour se parer de vêtements traditionnels « du pays ». C’est un phénomène massif dont les médias ne parlent pas ou peu et n’en analysent pas les raisons. On retrouve maintenant dans les rues les tenues traditionnelles que les maghrébines réservaient pour les grandes occasions. La discrétion des années 1960 et 1970 est déjà loin !

Mais il ne s’agit pas simplement de tenues différentes de celles des européens. Le voile qui prétend cacher les attraits de la femme, en dit long sur une certaine conception de la féminité et de la place de la femme dans la société (7). Porter le voile serait selon de nombreux imams un signe de pudeur dans l’espace public. C’est plus que cela : hormis quelques femmes qui le font par conformisme, il s’agit de se compter et de montrer son affiliation à la communauté des croyants, la Oumma.

Je crains fort que la crise sanitaire que nous connaissons ne vienne parachever une autre capitulation : le port de la burqa est maintenant toléré. La masque aux mêmes couleurs que le voile intégral permet de couvrir presque totalement le visage. Cette façon de s’habiller, très éloignée des règles de civilité françaises, est souvent perçue comme une agression à l’encontre de nos mœurs.

Ces dernières années, des hommes de plus en plus nombreux se rendent à la mosquée de la commune en qamis (tuniques) et sandalettes, en particulier le vendredi, alors qu’il y a quelques années, les fidèles s’y rendaient en toute discrétion. Il s’agit encore d’occuper le terrain, de gagner en visibilité et de montrer à la population « de souche » que la ferveur religieuse est de leur côté. C’est aussi une forme de prosélytisme muet qui ne dit pas son nom.

L’expansion du halal. [...]

Mosquée. Je vous ai parlé jusqu’à maintenant de signes de plus en plus ostentatoires, d’une façon d’affirmer sa présence, son identité et sa ferveur religieuse. Mais il ne s’agit pas que d’une simple mode vestimentaire ou alimentaire. Sur le site internet de la mosquée de la ville, la lecture de certains hadiths – des paroles du prophète de l’islam – est en tout point édifiante : la place et le rôle de la femme, la polygamie non interdite, les rapports avec les « mécréants », les injonctions à la communauté de se « multiplier » etc. sont autant d’illustrations de la représentation d’un « nous » en opposition à « eux ». On est bien loin des fadaises œcuméniques du pape François.

Cette séparation religieuse et idéologique est confirmée par de nombreux travaux réalisés tant par des universitaires que par des journalistes (9). [...]

II Remigration

[...]

L’inversion des flux migratoires, qui apparait chaque jour plus nécessaire, nécessite que deux conditions soient réunies :

  • l’accès au pouvoir d’un gouvernement résolu à mettre en œuvre cette politique,
  • un cadre juridique permettant non seulement d’arrêter les flux migratoires excessifs que nous connaissons, mais également de les inverser.

Un gouvernement engagé dans l’inversion des flux migratoires

[...]Le pessimisme de la raison ne doit pas prendre le dessus sur l’optimisme de la volonté si cher à Antonio Gramsci. Cette volonté doit être mise à profit pour entreprendre le travail de conviction qui précède toujours les changements politiques. C’est vers une hégémonie culturelle en la matière qu’il faut tendre, en n’ayant pas peur de confronter ses idées à d’autres opposées.

Un cadre juridique permettant d’inverser les flux migratoires

Le débat avorté sur l’instauration de quotas en matière d’immigration a eu au moins un mérite : celui de mettre en avant le fait que près de 90% de l’immigration arrivant chaque année en France est subi et correspond à des droits individuels (asile, regroupement familial, aide sociale à l’enfance, etc.) (12).

Le législateur n’a pas pris la mesure de la pression migratoire que notre pays connait. L’inversion des flux migratoires suppose que le gouvernement qui sera aux commandes prenne un certain nombre de mesures fortes. L’inversion des flux migratoires peut se faire par étape, en utilisant dans un premier temps les outils juridiques mobilisables, et dans un deuxième temps, en changeant le cadre juridique existant.

La mobilisation des outils juridiques existants pour freiner l’immigration

[...]

La remise en cause du cadre juridique actuel pour inverser les flux migratoires

L’inversion des flux migratoires nécessite de rompre avec le carcan juridique actuel. Cette rupture passe notamment par la remise en cause des conditions actuelles du droit d’asile, de l’aide sociale à l’enfance et du regroupement familial. Ces droits pouvant être invoqués par les étrangers souhaitant s’installer en France ont quatre sources :

  • les conventions internationales,
  • les règlements européens,
  • la constitution,
  • les lois nationales.

Les conventions internationales : La France a au fil des années pris des engagements contraignants en ratifiant des conventions internationales. Les principaux sont la convention européenne des droits de l’homme, la convention de Genève du 28 juillet 1951 sur le droit d’asile et la convention de New York du 26 janvier 1990 relative aux droits de l’enfant.

Les règlements européens : [...]

La constitution : Le préambule de la constitution de 1946 a été invoqué par le Conseil d’Etat en 1978 pour permettre le regroupement familial, il garantit également le droit très général à « protection ».

Les lois nationales : Leur changement suppose que les normes supérieures contraignantes ne s’appliquent plus.

L’inversion des flux migratoire et le rétablissement d’une pleine souveraineté en la matière impliquent donc :

  • la dénonciation de traités internationaux ratifiés par la France,
  • la renégociation des directives européennes ou la sortie de l’Union européenne,
  • la modification de la constitution,
  • l’abrogation de certaines lois et l’adoption de nouvelles.

Se défaire de cette longue liste de textes juridiques peut apparaitre comme un parcours du combattant.

Les pays du groupe de Visegrad sont à la fois membres de l’Union européenne et ont ratifié la convention européenne des droits de l’homme. Ils n’en mènent pas moins une politique très restrictive en matière d’immigration. Mais ils n’ont pas à gérer cette nécessité qui est celle de la France d’inverser les flux migratoires.

[...]

Paul Tormenen
18/10/2020

(1) Code civil (article 21-24 du code civil), le Décret n° 93-1362 du 30 septembre 1993, la charte des droits et devoirs du citoyen français
(2) Rapport sur l’application du principe de laïcité dans la société française. Bernard Stasi. 2003
(3) « Assimilation : la fin du modèle français ». Michèle Tribalat. Ed. du Toucan. 2013
(4) « Emmanuel Macron et le reniement de la culture française ». Le Figaro. 6 février 2017
(5) « L’imposture du vivre-ensemble de A à Z ». Paul-François Paoli. Ed. L’artilleur. 2017
(6) « Témoins des émeutes de 2005, ils racontent ». Les Inrocks. 1er novembre 2005
(7) « Quelle histoire le voile raconte-t-il aux enfants ? ». Le Huffpost.ca. 9 octobre 2013
(8) « Le projet. La stratégie de conquête et d’infiltration des frères musulmans en France et dans le monde ». L’artilleur. 2019
(9) « Islamisation de la France : on ne pourra pas dire que l’on ne savait pas ». Polémia. 27 janvier 2020
(10) « La fabrique de l’islamisme ». Institut Montaigne. 2018. « Les français sont-ils encore Charlie ? ». Sondage de l’IFOP pour le journal Charlie Hebdo. 1er septembre 2020
(11) « Radicalisation islamiste : faire face et lutter ensemble ». Rapport de Madame J. Eustache Brinio. Sénat. 7 juin 2020
(12) « Grand débat national : Macron verrouille la question de l’immigration ». Polémia. 19 janvier 2019
(13) « Manuel de droit européen en matière d’asile, de frontières et d’immigration ». Conseil de l’Europe. 2014

Article complet:  : Correspondance Polémia:

https://www.polemia.com/assimilation-separation-ou-remigration/

 

Paul Tormenen
Juriste de profession, Paul Tormenen apporte sa contribution à des sites de réinformation depuis plusieurs années. Ses domaines de prédilection sont l’immigration et le traitement médiatique de l’information.

La novlangue managériale, un instrument de manipulation au service du pouvoir

Par Victor-Isaac Anne, journaliste pour Valeurs Actuelles ♦ La généralisation de la novlangue est une problématique évidemment bien connue de Polémia et de son président Jean-Yves Le Gallou. Ce dernier est ainsi le co-auteur, avec Michel Geoffroy, du célèbre Dictionnaire de novlangue. Vous pouvez retrouver plusieurs articles rédigés par Polémia sur ce thème en cliquant ici.
Lorsque Valeurs Actuelles a récemment réalisé un article sur ce phénomène dans le monde de l’entreprise, c’est donc tout naturellement que Jean-Yves Le Gallou a été cité à plusieurs reprises. Voici un extrait de cet article que vous pourrez retrouver dans sa version complète sur le site de Valeurs Actuelles en vous abonnant à ce média.
Polémia

En quelques années, ce jargon en apparence inoffensif s’est installé dans la communication officielle. Subrepticement, il formate nos représentations pour mieux plaquer les siennes.

Indolore, quasi-imperceptible, elle s’insinue dans nos vies avec une facilité troublante. La novlangue techno-managériale, naguère circonscrite aux couloirs impersonnels de l’entreprise, est désormais omniprésente dans les hautes sphères. Depuis plusieurs années, ce métalangage, mâtiné d’anglicismes et de périphrases absconses, s’impose dans la communication institutionnelle sans éprouver la moindre résistance.

« Libérer les énergies des entreprises » (Muriel Pénicaud, ancienne ministre du Travail), « Schéma destructeur de la production linéaire » (Anne Hidalgo, maire PS de Paris), « Il y a une urgence à réinvestir avec de la présence humaine notre citoyenneté collective » (Eric Piolle, maire EELV de Grenoble), « Une grande consultation horizontale » (Emmanuel Macron) : de telles abstractions, déclinables à l’infini, parsèment aujourd’hui les discours politiques.

Avec pour conséquences, le triomphe d’une idéologie techniciste accessible aux seuls initiés et une disparition progressive du débat. « La novlangue technique a vocation à se substituer au vocabulaire politique. Or, le propre de la technique est d’apporter une solution à un problème, non de débattre », analyse Baptiste Rappin, maître de conférences à l’Université de Lorraine et auteur de l’ouvrage Au régal du management – Le Banquet des simulacres. 

Un faux langage d’experts

Tournée vers l’efficacité et le mouvement perpétuel – d’où l’utilisation récurrente des termes “disruption”,“agilité”,“flexibilité” – cette novlangue n’appelle pas d’observations contradictoires : « C’est une forme langagière entièrement positive. Elle ne supporte pas la négativité. Il en résulte une impossibilité pour le citoyen d’entrer dans le jeu politique », poursuit l’universitaire.

À la différence de la langue de bois et du politiquement correct, tous deux facilement identifiables, le jargon techno-managérial nécessite un véritable décryptage. Or, pour qui ne possède aucun rudiment de ce néo-langage, la tâche se révèle délicate. « C’est en cela que cette novlangue constitue un instrument de soumission et d’ahurissement », souligne Jean-Yves Le Gallou, essayiste et président de la Fondation Polémia, co-auteur d’un Dictionnaire de novlangue. « L’emploi de ce vocabulaire aux contours flous crée un effet de sidération chez beaucoup de personnes qui n’osent pas dire qu’elles ne comprennent pas », développe-t-il.  [...]

Source et la suite sur le site de Valeurs Actuelles

 

 

Enrichissement racial à l’Assemblée nationale [Parties 1-2-3]

| 29 juin 2020 | Exclusivité - Maxime Jacob

Avia, El Guerrab, Obono, Son-Forget…

Par Maxime Jacob, diplômé de science politique, Gilet jaune et coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue ♦ La France est soumise, depuis plusieurs décennies et malgré l’opposition nette des Français dans chaque sondage sur la question, à une vague d’immigration extra-européenne massive. [...]

Article complet: https://www.polemia.com/avia-el-guerrab-obono-son-forget-enrichissement-racial-assemblee-nationale-partie-1/

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Sonia Krimi, Mounir Mahjoubi... Enrichissement racial à l’Assemblée nationale [Partie 2]

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Belhaddad, Ahamada, Moutchou… Enrichissement racial à l’Assemblée nationale [Partie 3]

Le 5e Forum de la dissidence : le grand rendez-vous réussi

par

La cinquième édition du Forum de la Dissidence, organisé à Paris, samedi 23 novembre 2019 par Polémia, fut un succès. Rassembler plusieurs centaines de personnes un samedi après-midi n’est pas une mince affaire. Quelques sympathisants de Riposte Laïque étaient au rendez-vous. Le thème retenu cette année était : « la dictature Macron : les voies de la résistance. Il serait un peu fastidieux de faire ici un compte rendu exhaustif du colloque mais nos lecteurs pourront retrouver l’essentiel des interventions sur le site de Polémia. La première partie consistait à établir un état des lieux détaillé et la seconde à décliner les grands axes de la résistance.

Michel Geoffroy ouvre le feu en expliquant qu’une société multiculturelle ne peut rester démocratique. Puis il évoque tour à tour le retournement des institutions contre le peuple, la disparition des contre-pouvoirs et l’accélération de la censure avec Macron, notamment par des mesures législatives (loi contre les fake news, loi anti-casseurs, le règlement de l’Assemblée qui limite le temps de parole de l’opposition, puis la future loi Avia). Enfin, et ce thème sera récurrent tout au long du colloque, la privatisation de la répression sur internet : l’obligation donnée aux acteurs privés de censurer les sites incorrects, sans possibilité de recours. Il condamne les nouveaux « garde rouges » qui épient et dénoncent aux autorités tous ceux qui s’écartent du politiquement correct.

Philippe Bornet, auteur de « Demain la dictature ? » aux Presses de la Délivrance, nous explique la différence entre la dictature (au sens du droit romain) et la tyrannie. Vous l’aurez compris, il vaudrait mieux parler de tyrannie pour le cas Macron car ce dernier n’a pas « l’auctoritas » c’est-à-dire la faculté de se faire obéir, sinon par une répression policière accrue.

Jean Yves Le Gallou fait ensuite le point sur l’indice Libertex permettant de comparer la liberté d’expression dans différents pays. L’Allemagne et le Japon viennent cette année compléter le classement proposé l’an dernier. Et une nouvelle fois, la France arrive en dernière position dans ce classement, après la Russie !

Nicolas Faure de TV Libertés, nous explique en quoi la dictature des minorités est redoutable.

Puis, Guillaume Bernard, politologue et maître de conférence à l’Institut catholique de Vendée, commente le système dictatorial mis en place par Macron : une « gouvernance » qui s’imagine détenir les solutions techniques, a remplacé un « gouvernement » qui normalement fait des choix politiques. Nous sommes entrés dans un totalitarisme « mou » qui ne dit pas son nom ! Évoquant Annah Arendt, il met en avant le concept de « désolation », qui se traduit par le déracinement des uns et la non-assimilation des autres.

La surveillance idéologique généralisée, la mise au pas des médias, le pouvoir accordé aux lobbies communautaristes, tout cela aboutit à un pouvoir corrompu qui s’appuie sur une fausse élite. Une nouvelle lutte des classes se met en place avec d’une part, ceux qui sont victimes de l’insécurité et de l’autre, ceux qui en profitent.

La pause m’a permis de rencontrer Fiorina Ligner, une des nombreuses victimes de la répression policière contre les Gilets jaunes, à l’occasion de la sortie de son livre « Tir à vue » (Via Romana) où elle explique comment, en quelques secondes, elle s’est retrouvée avec un œil en moins.

Vers 16 h, la reprise commence par les interventions de Romain Espino et Clément Galant de Génération Identitaire sur le thème « La défense des frontières est possible ». Un bel exemple de courage, tant pour l’opération en Méditerranée qui fit reculer les prétentions des ONG que pour l’opération du Col de l’Échelle, qui a humilié les autorités censées protéger les frontières.

Maître Frédéric Pichon intervient en sa qualité d’avocat engagé. La soumission de la justice au pouvoir politique est une réalité, surtout pour les magistrats du parquet (les procureurs). Mais pour les magistrats du siège, théoriquement indépendants, le manque de courage et l’autocensure peuvent aussi faire des ravages, même s’il existe des juges honnêtes. Plaidant de longue date, il témoigne d’un recul inquiétant de la liberté d’expression : depuis les manifestations contre la Loi Taubira, une véritable répression judiciaire s’est mise en place : intimidation, arrestations arbitraires, peines exorbitantes… Les recours sont souvent vains et, concernant les bavures policières, l’IGPN n’est là que pour classer les dossiers !

Pour lui, la meilleure défense c’est l’attaque : il faut s’attaquer aux présupposés idéologiques des magistrats. Il faut contre-attaquer et aller jusqu’au bout, citant les exemples d’Éric Zemmour et de Christian Vanneste qui ont fini par gagner leur procès parce qu’ils ont eu le courage d’aller jusqu’en cassation.

L’intervention suivante, d’Anne-Laure Blanc, faisait écho à celle de maître Pichon : la présidente de Solidarité pour Tous, nous explique comment son association s’efforce de procurer une aide financière aux victimes de la répression. Parmi les aidés, des personnes brisées suite à des condamnations démesurées (Anne-Sophie Leclerc, Samuel Dufour, les étudiants de l’Institut catholique d’études supérieures de la Roche-sur-Yon (l’ICES)  qui avaient chahuté une manifestation LGBT) ou d’autres personnes qui s’engagent avec peu de moyens dans un bras de fer avec la justice : ainsi Fiorina qui tente de faire reconnaître la responsabilité de la police à propos du tir de Flash-Ball dont elle a été victime.

Petit moment de divertissement : la remise du prix du Trouillard d’or ! Il fallait y penser : il s’agissait de sélectionner l’auteur de la reculade la plus  honteuse. Trois candidats en lice : le chroniqueur Pierre Ménès pour avoir parlé du racisme « anti-Blanc » pour s’en excuser ensuite, Laurent Wauquiez pour avoir annoncé son soutien financier à l’association SOS Chrétiens d’Orient puis renoncé ensuite au prétexte « qu’il ne connaissait pas le pédigrée de l’association », enfin Éric de Labarre, directeur de l’ICES pour s’être empressé de fournir à la police l’identité de ses étudiants chahuteurs tout en excluant trois élèves de son établissement. Le public déchaîné a porté son choix sur les deux derniers candidats qui ont reçu ex aequo  le prix des Trouillards d’or !

         

Un exemple concret de résistance est présenté par Vincent Badré, enseignant et essayiste qui nous montre comment il est possible de combattre la propagande à l’école. Auteur de « L’histoire politisée ? Réformes et conséquences » aux éditions du Rocher, il nous parle des travaux de Dimitri Casali, de la mise sur le marché de manuels scolaires affranchis de la vision culpabilisante en vogue et conseille aux historiens quelques sites internet comme anti-mythes.blogspot.com, ou herodote.net.

En matière d’action politique, François de Voyer nous expose la genèse de la Convention de la Droite. Il nous raconte comment ce projet  a pris naissance, comment l’espace médiatique a pu être occupé pendant trois semaines, comment la Convention a permis de repousser les limites du politiquement correct et transcender les clivages au sein de la droite.  Deux mille participants, une centaine d’articles, une douzaine d’associations présentes, soixante mille tweets. Le but était de créer une alternative au progressisme de Macron et le moins qu’on puisse dire est que ce but a été atteint.

François Bousquet, avant-dernier intervenant, nous fait une envolée lyrique sur le courage. Le directeur de la Nouvelle Librairie de la rue Médicis nous invite à nous engager sans détour, à sortir de la conspiration du silence. Être le plus explicite possible, sortir de l’ambiguïté, refuser que nos idées soient présentées comme des maladies honteuses. À la surprise de l’auditoire, il prend l’exemple des homosexuel(le)s militants qui dans les années 70 ont fait le choix de la visibilité, le choix de « sortir du placard ». Et de conclure en récitant le célèbre quatrain de Verlaine « Les vaincus ».

La note finale du Colloque arrive enfin ! Le fondateur de Polémia, Jean-Yves Le Gallou, prend la parole pour décliner en trois points les voies de la résistance à la dictature de Macron.

La résistance électorale : Macron n’est que l’incarnation d’un pouvoir oligarchique obscur. Actuellement, les médias nous ressortent le « bis » d’un duel Macron/Marine. C’est peu probable car il apparaîtra que Macron est un obstacle aux intérêts de la superclasse mondiale qui l’a mis en place. Déjà certains se positionnent en vue des élections de 2022 : Pécresse, Baroin, Sarkozy ! Mais ils occupent le même périmètre idéologique.

La résistance numérique : l’âge d’or de l’internet libre n’aura duré qu’une dizaine d’années (entre 2005 et 2016). Depuis l’élection de Trump, la censure s’est accrue : Twitter a même censuré le Président américain ! Nombreuses associations comme Génération Identitaire se trouvent censurées sur Facebook. Mais il faut rester optimiste : la censure finit toujours par être contournée. Ce qui a changé la donne, c’est la concentration du système avec Google, Apple, Facebook et Amazon. Ce sont des monopoles qui servent des intérêts privés et l’idéologie californienne. Il faut les contourner, revenir à la décentralisation par le biais de paradis numériques  et s’en tenir aux courriels, mailing listes et abonnements aux newsletters. Ne pas sous-estimer le fil « telegram » qui permet des échanges d’information cryptés.

La résistance activiste : ne pas hésiter à prendre des positions « difficiles » : accepter par exemple d’être sur une liste électorale, participer à une manif, nommer ses ennemis, soutenir des associations, ne jamais s’excuser, refuser la diabolisation de son voisinage. La dissidence, c’est une affaire quotidienne ! Le système ne tient aujourd’hui que par une répression accrue, mais le réveil des peuples sera plus fort que les dictatures !

Un colloque qui au-delà de l’entre-soi nous a mis du baume au cœur !

Hector Poupon

source:

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voir aussi: https://www.polemia.com/forum-de-la-dissidence-pourquoi-la-dictature-michel-geoffroy/#prettyPhoto