Rockefeller, Soros, Pigasse, Bergé, et les autres

A peine accouché de la fange journalistique, le «Panama Papers» dégage déjà tous les parfums de la manipulation d’opinion publique. Certes l’information neutre n’existe pas, ne serait-ce parce qu’une information a été sélectionnée parmi d’autres. Mais la confiscation de la presse et des systèmes électifs par quelques grandes fortunes, de ce fait compromises avec le pouvoir politique, reformule exactement le problème posé par Montesquieu au XVIII ème siècle : comment diviser les pouvoirs pour garantir la liberté des citoyens ?

Ainsi, il aura fallu attendre plus de deux ans pour finalement apprendre que le richissime Georges Soros finançait les Femen «pour s’amuser». Les seins nus d’Inna Schevchenko et de ses comparses avaient donc été loués. Or, louer son corps, cela s’appelle de la prostitution.

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Merci à Pierre H.

Soros veut la peau de Poutine, puisque les Panama Papers ont fait flop !

De Hildegard von Hessen am Rhein.

Les forces obscures du N.O.M (Nouvel Ordre Mondial), dont nous connaissons les acteurs, ne lâchent pas prise après le flop des Panama Papers qui s’essoufflent plus vite qu’ils ne sont apparus sur la place mondiale. Quelques coquins sans grande importance se font virer par leurs peuples, comme en Islande, mais pas de quoi fouetter un chat sur la scène géopolitique majeure.

La Süddeutsche Zeitung et The Guardian avaient transformé les documents en une attaque en règle contre le Président Poutine, servilement relayé par le Monde. Grosse ficelle que tout le monde a comprise. Circulez, c’est terminé. Le scoop de l’année est devenu le flop du siècle. Les menaces contre le Président Poutine se font désormais plus précises.

C’est ainsi que nous apprenons par l’agence Tass, que la garde nationale doit désormais protéger le Président des ennemis intérieurs et extérieurs. Vladimir Poutine transforme les troupes du Ministère de l’Intérieur en Garde Nationale, sous son commandement personnel. C’est ce qu’il a annoncé, mardi, dans une réunion avec les dirigeants du ministère à Moscou.

La Garde est prévue contre le crime organisé, la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogues. Est inscrit mot pour mot, dans la réglementation de cette Garde : « Il est interdit d’user des armes contre des femmes visiblement enceintes, contre des gens qui sont visiblement handicapés et des mineurs. Des exceptions seront faites, si ces personnes opposent une résistance armée, s’ils font partis d’un groupe d’agresseurs, ou s’ils portent atteinte à la vie et à la santé de citoyens, ou menacent la Garde Nationale, lors d’une attaque. Enfin, l’utilisation d’armes est également interdite dans des lieux fréquentés, ce qui mettrait en danger des citoyens. »

En effet, le chef du Kremlin craint des révolutions fomentées de l’extérieur, ainsi que des machinations des services du FSB destinées à le renverser. Cette inquiétude est confirmée. En effet, l’ancien chef de la CIA et Ministre de la Défense, Robert Gates, déclarait en janvier, durant une conférence au Council on Foreign Relations, « que la Russie, par son intervention en Syrie a fait une faute grave. »

Et comme la Russie est une démocratie, malgré ceux qui prétendent le contraire, le chef du Kremlin, propose à la Douma, cette nouvelle organisation de la Garde Nationale.

Puis nous retombons dans l’enfer Soros. Un membre du conseil d’administration de la Open Society Foundation, considérée comme l’initiatrice des révolutions de couleur, Ivan Krastev, écrit dans le journal IP : « La révolution orange en Ukraine était le 11 septembre de Poutine. Depuis, le Président russe considère que les manifestations sont téléguidées de l’extérieur afin de mettre en péril son régime. Comme le Kremlin est d’ailleurs convaincu que toutes les révolutions de couleur dans l’espace post-soviétique, ainsi que des protestations russes internes, sont fomentées, financées et guidées par Washington. » Krastev qui a la confiance de Soros, estime que les soupçons de Poutine sont infondés. On le croira sur parole …

Le Guardian, pourtant connu pour sa poutinophobie, avoue qu’il y a des indications dans les « médias sérieux » qui démontrent que derrière les révolutions de couleur, se cachent bien des organisations occidentales membres de l’OTAN.

Par exemple, ce sont la Open Society, en collaboration avec l’ONG, United States Agency for International Development (USAID), la NED (National Endowment for Democracy), la PNAC (Project for the New American Century), qui ont organisé les manifestations de masse en Macédoine contre le gouvernement de Skopje. Pour cette action, Soros et les ONG cités, ont engagé le CANVAS (Centre contre les actions violentes et stratégies). Des documents Wikileaks révèlent que CANVAS est financés par les organisations US, Freedom House, The International Republican Institute, NED, Open Society Foundation, United States Institute of Peace et l’USAID !

Le Centre de Recherche sur le Renseignement français rapporte, que l’ancien directeur de la CIA, James Woosley, était responsable de la formation des activistes de CANVAS.

Apparemment, le Président Poutine, par la transformation de son Ministère de l’Intérieur, veut aussi se protéger contre ses propres services secrets. Stratfor rapporte : « Même si Poutine n’a jamais été au centre du pouvoir du FSB, il est taillé dans son costume. Il l’a dirigé dans les années 90. Cependant, des rumeurs courent depuis longtemps, qu’il a dû se reposer sur les membres de son élite, afin de garder la loyauté au sein du service. Ces mêmes élites qui sont aujourd’hui dans des positions clés du Kremlin : Sergey Ivanov est responsable de la Direction Présidentielle, Igor Setchin est le chef de Rosneft et Nicolai Patrutchev est Secrétaire du Conseil de Sécurité Russe. Ils forment le noyau du clan FSB. »

Seules, ces personnes ne peuvent rien entreprendre contre Poutine, mais ensemble, ils pourraient agir contre lui, sans craindre les conséquences. Poutine le sait. Le FSB a toujours voulu influencer le Ministère de l’Intérieur, puisqu’il ne possède pas de force militaire ni de police.

Le Ministère de l’Intérieur a sous ses ordres des troupes de 200.000 policiers. Le FSB a prit en mai 2014 les commandes de la Direction Générale pour l’Energie et la Sécurité et de la lutte anti-corruption, qui représente l’administration clé du Ministère de l’Intérieur.

Il est donc facile de comprendre aux vues de toutes ces données, l’épée de Damoclès Soros et les tenants du N.O.M au-dessus de la tête, que le chef du Kremlin doit se protéger.

 

Hildegard von Hessen am Rhein, le 7 avril 2016

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Un Panama Papers peut en cacher un autre

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Où est le vrai et ou est le faux ? Les 11,5 millions de documents Panama Papers représentent, si l’on ramène un document à une page, une hauteur de 1'150 mètres. À la suite d’une fuite, dont aurait bénéficié la 'Süddeutsche Zeitung', 107 rédactions, dont, en France, celle du 'Monde', réparties dans 76 pays et coordonnées par le 'Consortium international des journalistes d’investigation', auraient étudié 11,4 millions de do­cuments, pesant 2,6 téraoctets, soit 2'600 milliards d’octets. Voilà.
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Alors, où est le vrai et ou est le faux ? Sur Boulevard Voltaire, Ronald Zonca écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les 11,5 millions de documents représentent, si l’on ramène un document à une page, une hauteur de 1.150 mètres. Il est donc impossible de traiter un tel volume avec de simples humains, fussent-ils des super journalistes. Le travail a dû donc être fait par d’autres personnes parfaitement équipées. Devant une telle masse de données, des moyens informatiques très puissants sont nécessaires et l’on se demande en premier lieu qui a bien pu les fournir.
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Ronald Zonca : À partir de chaque nom de société offshore, il faut d’abord déterminer tous les acteurs physiques. Cela suppose déjà une base de données très bien renseignée et ce, avec des moyens qui dépassent la simple demande d’information auprès des autorités. Quitte à faire des investigations, ces journalistes pourraient-ils, par exemple, nous révéler le commanditaire de cette révélation, les vraies raisons pour lesquelles ces personnes sont citées, qui a effectué le travail de corrélation et qui détient les bases de données, comment celles-ci sont alimentées, conclut Ronald Zonca (fin des extraits adaptés ; lien vers source en bas de page).
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Alors, où est le vrai et ou est le faux ? Le chroniqueur Guillaume de Thieulloy écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Tous les médias bruissent, ces jours-ci, de l’affaire dite des « Panama pa­pers », se félicitant d’une admirable opération con­jointe d’investigation. Il faut reconnaître que l’opération est impressionnante. À la suite d’une fuite, dont a bénéficié le « Süddeutsche Zeitung » l’année dernière, 107 rédactions (dont, en France, celle du « Monde »), réparties dans 76 pays et coordonnées par le Consortium international des journalistes d’investigation, ont étudié, des mois durant, 11,4 millions de do­cuments, « pesant » ensemble quel­que 2,6 téraoctets (c’est-à-dire 2 600 milliards d’octets).
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Guillaume de Thieulloy : Ces documents concernent les 214 488 structures offshores créées ou administrées par le cabinet Mos­sack Fonseca au Panama. Les résultats sont aussi « alléchants » que le laisse supposer cette impressionnante liste de chiffres. Environ 1 000 Français figurent dans la liste, aux côtés de « stars » ou de personnalités politiques (dont 6 chefs d’État encore en activité). Je dois avouer que voir clouer au pilori des « pourris » ne me désole pas vraiment. Montrer que l’oligarchie politique sait « préparer ses vieux jours » en détournant l’argent public est également une opération de salubrité publique. Je fais d’autant moins la fine bouche qu’une partie non négligeable de la finance mondiale est, purement et simplement, liée au crime organisé et que, surtout, la frontière entre l’argent sale et l’argent propre est devenue parfaitement poreuse.
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Guillaume de Thieulloy : Ceci implique qu’un certain nombre des sociétés en jeu dans ces « Pa­nama papers » pourraient conduire les enquêteurs (si enquête il y a…) à des opérations mafieuses y compris menées avec l’argent public, car les marchés publics sont devenus un moyen particulièrement efficace de « blanchir » de l’argent sale… tout en continuant à se « goinfrer » sur le dos des contribuables. Voir l’oligarchie mondiale menacée par une enquête d’une ampleur inédite n’est pas franchement pour me déplaire. Cependant, je ne peux me départir d’un sentiment de malaise. Tout d’abord, au nom de la déontologie journalistique, nous avons été avertis que nous n’aurions jamais accès à la base des données d’origine.
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Guillaume de Thieulloy : Certes, cette base est emplie de données brutes, compliquées à interpréter et il pourrait s’avérer désastreux de jeter en pâture des noms sans que l’on sache leur responsabilité dans la vie de ces sociétés offshore. Mais cette opacité permet aussi de déstabiliser des personnes ou des sociétés, sans que l’on puisse savoir ce qu’elles ont réellement fait. Pour ne prendre qu’un exemple, je constate que le nom de Michel Platini est donné par les médias, mais nous ignorons s’il a fraudé le fisc français et si d’autres dirigeants de la FIFA sont également mis en cause par cette liste. On peut donc tout imaginer, de la parfaite légalité du compte panaméen de M. Platini jusqu’à un vaste système de concussion, dont tous les dirigeants du foot mondial seraient complices.
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Guillaume de Thieulloy : De la même façon, nous découvrons le nom de l’inénarrable Cahuzac dans ce fichier. L’homme nous a accoutumés à le considérer comme étant volontiers en délicatesse avec le fisc quand bien même il aurait été, ces dernières années, l’une des plus hautes autorités fiscales du pays. Mais l’intéressé a déclaré avoir réglé ses problèmes avec le fisc. Son apparition dans les « Panama papers » remonte-t-elle à quelques années (auquel cas elle ne nous apprend rien, puisque nous savions déjà qu’il avait fraudé) ou prouve-t-elle qu’il a menti une fois de plus ? Nous n’en savons rien. En d’autres termes, cette investigation massive, aussi intéressante soit-elle, ne nous dit, en réalité, pas grand-chose.
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Guillaume de Thieulloy : Surtout, bon nombre de personnes sont traînées dans la boue, alors que certaines au moins ont sans doute respecté la loi de leurs pays : avoir un compte dans un paradis fiscal n’est pas, que je sache, un délit ! J’ajoute que nous ignorons tout sur l’origine de cette fuite. « Le Monde » explique lui-même qu’il n’en sait rien et qu’aucun autre membre du consortium des journalistes d’investigation n’en sait rien (sauf, probablement, le « Süddeutsche Zeitung »). Comment être sûr, dans ces conditions, qu’il ne s’agit pas d’une vaste opération de manipulation ? Enfin, n’oublions pas que la véritable raison de l’existence des paradis fiscaux réside dans l’existence d’enfers fiscaux, dont la France socialiste est, hélas, l’un des pires exemples. En un mot, je suis tout prêt à applaudir à cette magnifique opération d’investigation. Mais, avant de m’y risquer, j’aimerais beaucoup en savoir plus, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés ; lien vers source en bas de page).
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Alors, où est le vrai et ou est le faux ? Selon l'analyste Pauline Mille, les fuites organisées par le vol des fichiers du cabinet de Panama provoqueraient à juste titre un scandale médiatique mondial, mais leur vraie cible serait, selon elle, sans ambiguïté la Haute Finance, que la maçonnerie entendrait mettre au pas dans son projet de gouvernance globale : l’argent serait, toujours selon elle, le moyen du mondialisme, non son dirigeant, et les marchés n'en seraient pas les maîtres, juste les contremaîtres. Purée...
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Pauline Mille écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La divulgation des archives du cabinet Mossak Fonseca à Panama sur les montages off-shore provoque un scandale d’une plus grande ampleur que Wikileaks et l’affaire Snowden. Un pool mondial de cent journaux piloté par la maçonnerie a organisé les fuites. A travers une critique vertueuse des paradis fiscaux, la cible est la Haute Finance. L’opération de presse est magnifique et va durer plusieurs semaines. Le premier scandale de Panama, voilà un peu plus de cent vingt ans, n’a bouleversé que la France, le nouveau sera mondial. Onze millions cinq cent mille fichiers sont tombés dans les mains de quatre cents journalistes répartis entre cent sept rédactions dans soixante-seize pays de vingt sept langues.
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Pauline Mille : Ils concernent des montages off shore utilisés par le cabinet Mossak Fonseca, en lien avec plus de cinq cent banques, pour réduire les impôts d’innombrables particuliers et sociétés. Par tous les moyens même légaux. Parmi les « clients », on compterait, d’après les premières fuites publiées, un millier de Français, 128 dirigeants politiques et hauts fonctionnaires de niveau mondial, 12 chefs d’Etat et de gouvernement dont six en exercice (une source anglo-saxonne a parlé, elle, de 72, en poste ou retraités), plusieurs criminels recherchés par Interpol et 29 des plus 500 plus grandes fortunes mondiales répertoriées par le magazine Forges.
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Pauline Mille : Tout a été pensé pour faire saliver le public. Le père de l’un des deux fondateurs du cabinet volé, l’Allemand Jürgen Mossak, fut Waffen SS puis agent de la CIA. La liste complète, non pas des chéquards, mais des évadés fiscaux présumés coupables, ne sera publiée qu’en mai, mais déjà des fuites soigneusement ménagées révèlent quelques noms juteux. Le premier est une vedette mondiale dans le genre controversé, grand méchant pour les uns et sauveur pour les autres, Vladimir Poutine. Des « proches » auraient tripatouillé des affaires off-shore pour un montant total de deux milliards de dollars.
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Pauline Mille : Mais il y a aussi le roi d’Arabie saoudite, le président milliardaire ukrainien Porochenko, la fille du Chinois Li Peng, le père de David Cameron, Ian, et, en France, nos amis Cahuzac, Balkany, Patrick Drahi – pas de quoi surprendre la plus blanche des oies du Capitole, mais du monde qui fait causer sur le zinc. Plus surprenant est la présence sur la liste du premier ministre islandais Gunnlaugsson et de son épouse : on sait que l’Islande a fait un bras d’honneur aux système bancaire international et aux pressions mondialistes auxquelles elle se trouvait soumise lorsqu’elle s’est reconstruite toute seule après la banqueroute de 2008. Serait-ce une punition ? Hors politique, on note Michel Platini, Lionel Messi, et, toujours pour les amateurs de foot, des pontes de l’UEFA et de la FIFA. Ca va jaser chez les fans de Kro.
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Pauline Mille : Maintenant, quelle est la cible de ce déballage de fuites ? Il faut se demander d’abord quel en est l’heureux réceptacle. Les « Panama papers », comme on les appelle, dérobés au cabinet Mossak Fonseca, sont actuellement « traités » par le Consortium international des journalistes d’investigation (acronyme anglais : ICIJ), un pool mondial des journaux dits de référence (et non dits de gauche), en France le Monde, en Angleterre le Guardian, aux Etats-Unis, le New York Times et The Post, en Allemagne die Süddeutsche Zeitung. C’est d’ailleurs à ce dernier qu’un mystérieux bienfaiteur aurait « donné gracieusement » les révélations. Chacun est libre bien entendu de croire à cette belle histoire, mais, donnés ou achetés, les fichiers ont été volés, et cela fait donc de l’ICIJ un receleur.
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Pauline Mille : Dans le style moral propre à la maçonnerie, le consortium affirme que « Les documents montrent que les banques, les cabinets d’avocats et autres acteurs opérant dans les paradis fiscaux oublient souvent leur obligation légale de vérifier que leurs clients ne sont pas impliqués dans des entreprises criminelles ». Cette vertueuse affirmation (que nulle preuve matérielle n’étaie pour l’instant), masque opportunément que le consortium est entré illégalement en possession des documents dont il fait ainsi l’analyse. C’est d’ailleurs ce que lui rappelle Ramon Fonseca Mora, directeur et fondateur, avec l’Allemand Jürgen Mossak, du cabinet dont les archives font aujourd’hui scandale. Il a qualifié de « crime » le vol des fichiers, et voit dans les fuites « une attaque contre le Panama car plusieurs pays n’apprécient pas que nous soyons très compétitifs pour attirer les entreprises ».
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Pauline Mille : Quoi qu’il en soit, le journalisme d’investigation évolue sans cesse. Naguère, le ministre de l’intérieur, ou son frère, ou la concierge du directeur du KGB, ou la femme de ménage de l’ambassade d’Allemagne, fournissait un dossier clé en main au journaliste d’investigation, qui prétendait ensuite avoir planqué pendant des semaines la nuit devant une poubelle pour en tirer toute la substantifique moelle. C’était flatteur. Aujourd’hui, les fuites sont officiellement versées à un consortium dont la seule utilité reconnue est de trier les données et de secréter une interprétation politique.
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Pauline Mille : Or sa fonction réelle est de se constituer en tribunal moral : la lutte contre l’évasion fiscale (mal absolu, puisqu’elle est le péché des riches, et qu’elle est réputée pouvoir masquer, dans les paradis fiscaux qui sont un enfer pour la conscience de gauche, le blanchiment de l’argent de tous les trafics, drogue, arme, prostitution, organes) est le moyen de justifier l’avènement d’un corps mondial de journalistes justiciers, chevaliers blancs de la maçonnerie chargés de pister les noirceurs de la Haute Finance.
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Pauline Mille : Car, dans l’imbroglio des procédures lancées contre les paradis fiscaux, c’est bien elle, la Haute Finance, qui est la cible de l’appareil de surveillance patiemment construit par la maçonnerie mondiale pour prendre la maîtrise des flux financiers. L’OCDE, l’UE, l’ONU, et d’autres institutions internationales sujettes à l’influence de la maçonnerie ont chacune leur liste de paradis fiscaux, qui, bien que non définis légalement, sont leurs bêtes noires. On estime couramment que cinquante pour cent des flux financiers passent par ces paradis fiscaux, des fuites énormes qui échappent au contrôle des Etats normaux et des organisations internationales, d’où un manque à gagner incalculable.
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Pauline Mille : Alors que la chasse aux activités criminelles ou délictuelles est l’objectif avoué, le véritable souci est de retrouver la maîtrise de cet argent – et surtout du pouvoir qui l’accompagne. Cela, bien sûr, au détriment de la Haute Finance internationale, qui n’a bâti ses fortunes et ne les maintient qu’en échappant à l’impôt – le plus souvent par l’anonymat que les montages off-shore permettent. Les fuites organisées par le vol des fichiers du cabinet de Panama provoquent à juste titre un scandale médiatique mondiale, mais leur vraie cible est sans ambiguïté la Haute Finance, que la maçonnerie entend mettre au pas dans son projet de gouvernance globale : l’argent sera le moyen du mondialisme, non son dirigeant, et les marchés n’en seront pas les maîtres, juste les contremaîtres, conclut Pauline Mille (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Alors, où est le vrai et ou est le faux ?
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Michel Garroté, 6 .4. 2016
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http://www.bvoltaire.fr/ronaldzonca/panama-papers-choisir-entre-le-doigt-et-la-lune,249291
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http://www.les4verites.com/politique/panama-papers-prudence-prudence?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+les4verites+%28les+4+v%C3%A9rit%C3%A9s%29
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http://reinformation.tv/montage-off-shore-panama-scandale-maconnerie-haute-finance-mossak-mille-53279-2/
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Panama Papers et la France algérienne

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Le quotidien gauchiste français "Le Monde" aurait-il subi des pressions de l'Algérie ? (voir lien vers source en bas de page). La couverture du scandale "Panama Papers" par le quotidien "Le Monde" n'aurait pas plu au clan Bouteflika. Et Abdelaziz Bouteflika aurait fait pression sur Paris suite au traitement que lui a réservé "Le Monde" dans son édition de lundi.
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Au point que le quotidien gauchiste français "Le Monde" a pondu le rectificatif suivant pour dédouaner le chef de l'Etat : "Précision : contrairement à ce que la photo en ‘une’ du Monde daté du 5 avril (édition imprimée) a pu laisser croire, le nom du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, n’apparaît pas dans les «Panama papers». Ce sont des proches du chef de l’État qui sont soupçonnés d’avoir détourné une partie des ressources du pays, comme le relève l’article ci-dessus, paru en page 7 du quotidien".
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Le quotidien gauchiste français a mis dans sa première page la photo d'Abdelaziz Bouteflika à côté les chefs d'Etat directement cité par les révélations du scandale Panama Papers. Pourtant au coeur de l'article, le quotidien ne cite que des "proches" du chef de l'Etat comme Farid Bedjaoui, Chakib Khelil, Omar Habour, réfugié en France.
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A l'heure actuelle des révélations (d'autres informations seront publiées, selon le Consortium international des journalistes d'investigations (ICIJ), le chef de l'Etat ou sa famille directe n'est pas touchée par ce scandale. Cependant, il est manifeste que les proches du clan éclaboussés par des scandales financiers comme Abdeslam Bouchouareb, Chakib Khelil, Amar Ghoul, Amar Saadani, demeurent intouchables pour la justice en Algérie (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.lematindz.net/news/20365-le-monde-aurait-il-subi-des-pressions-dalger.html
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Panama Papers: et revoilà Sorros

Par Hildergard von Hessen am Rhein

D’abord, je n’y prête qu’une oreille distraite. Lorsque j’entends que l’affaire commence par un « lanceur anonyme d’alertes », ma première réflexion est : « Que c’est bizarre. Généralement, les lanceurs d’alertes ne cachent jamais leurs noms. » Puis, cris et chuchotements, indignations globalisées, les cris d’orfraies sont de sortie ! C’est à la Süddeutsche Zeitung que « l’anonyme » s’est adressé. Je souligne que ce quotidien fait partie d’un mastodonte médiatique allemand, Süddeutscher Verlag, dont les tentacules s’étendent à la Suisse, en passant par l’Autriche, pour se déployer dans toute l’Europe Centrale et de l’Est… Il n’y a pas de hasard.

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La France est une Panama Papers à elle toute seule

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Nul besoin de l'opération Panama Papers, pour constater, que depuis très longtemps, la France est une grande Panama Papers à elle toute seule. Depuis Charles de Gaulle jusqu'à François Hollande, les grands corps de l'État ont refusé - et refusent encore - toute réforme en profondeur. Le gaspillage de l'argent public est systématiquement plus grand en France que dans les autres pays.
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Le ministre français de la Défense s'est rendu treize fois au Qatar (une monarchie intégriste qui soutient l'Etat islamique) depuis qu'il est en fonction. Ce fait à lui seul donne une idée sur la façon dont le gouvernement français compte sortir de la crise.
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Sur Le Figaro Vox,  Jean-Christophe Fromantin et Luc Carvounas écrivent, au nom d'un collectif de parlementaires (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Beaucoup partagent le constat des difficultés de la France à opérer les transformations dont elle a besoin. Si une part de responsabilité incombe aux « politiques » qui manquent trop souvent de vision, on peut s'interroger sur l'efficacité de ceux qui ont la responsabilité de préparer, d'évaluer et d'appliquer les réformes.
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Jean-Christophe Fromantin et Luc Carvounas : Car, dans quasiment tous les domaines - du traitement du chômage à la collecte de l'impôt, en passant par l'éducation nationale ou les politiques de santé -, le ratio efficacité/coût de nos politiques publiques est comparativement et systématiquement plus faible en France que dans les autres pays.
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Jean-Christophe Fromantin et Luc Carvounas : Ce constat ne remet pas en question l'intelligence, ni le sens du service des personnes, mais interroge directement notre administration qui confie la responsabilité de façon exclusive aux mêmes du fait de leur appartenance aux grands corps de l'État, concluent Jean-Christophe Fromantin et Luc Carvounas, sur Le Figaro Vox, au nom d'un collectif de parlementaires (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Le Point.fr écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le ministre français de la Défense a défendu les couleurs de l’industrie française de l’armement, sur les rangs pour de juteux contrats au Qatar dans la foulée du succès de l’avion de combat Rafale.
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Le Point.fr : “Le Qatar est un partenaire stratégique de la France. Il ne faut pas mégoter sur les mots”, a déclaré Jean-Yves Le Drian en marge du salon de l’industrie militaire navale DIMDEX à Doha, faisant référence à la proximité de vues entre les deux pays sur la situation régionale et aux liens de défense bilatéraux. Signe le plus concret de ce partenariat, l’armée qatarie a passé commande de 24 Rafale en 2015 pour 6,3 milliards d’euros. “Ce succès, je l’espère, en appellera d’autres”, a déclaré le ministre devant les industriels français présents au Doha International Maritime Defense Exhibition (Dimdex).
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Le Point.fr : Le groupe de construction navale militaire DCNS est candidat pour la vente de trois frégates antimissiles au Qatar – un marché de trois à quatre milliards d’euros – et le constructeur Nexter pour celle de 300 véhicules de combat de type VBCI (deux milliards). “Peut-être que le chiffre 13 est un chiffre de chance”, a lancé le ministre, qui effectuait son 13e déplacement à Doha depuis sa prise de fonctions en mai 2012, conclut Le Point.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 4.4.2016
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/04/04/31001-20160404ARTFIG00028-la-france-est-asphyxiee-par-un-systeme-de-pouvoir-unique-et-monolithique.php
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http://www.lepoint.fr/economie/le-drian-le-qatar-est-un-partenaire-strategique-de-la-france-29-03-2016-2028620_28.php
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