A l’Opéra de Paris, des œuvres classiques comme “Le Lac des Cygnes” ou “Casse-Noisette” vont disparaître pour faire place aux “minorités”

A la suite du mouvement social de ces derniers mois, des salariés noirs et métis de l’Opéra de Paris ont publié un manifeste, cet été, questionnant l’inclusion des minorités au sein de l’institution, explique Le Monde. Un processus qui pourrait signifier la fin de certaines œuvres parmi les plus iconiques du ballet.

« Certaines œuvres vont sans doute disparaître du répertoire », explique Alexander Neef, le nouveau directeur de l’Opéra de Paris, dans les colonnes du journal, qui cite notamment La Bayadère, Le Lac des cygnes, Casse-Noisette.

« Mais ça ne suffira pas. Supprimer ne sert à rien si on ne tire pas les leçons de l’histoire », juge-t-il encore.

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Valeurs Actuelles

Pour ne pas faire «applaudir le meurtre d’une femme», Carmen ne meurt plus à l’opéra de Florence

Pour dénoncer «le fléau des violences faites aux femmes», le metteur en scène du célèbre opéra de Georges Bizet, Carmen, au théâtre de Florence en a changé la fin. Carmen ne meurt plus sous les coups de poignard de Don José.

La lutte contre la violence faite au femmes s'invite désormais jusque dans les créations artistiques des siècles passés. Le metteur en scène Leo Muscato présente dès le 7 janvier, au Teatro Maggio à Florence, une version édulcorée de Carmen, le célèbre opéra de Georges Bizet, dans laquelle cette dernière ne meurt pas, contrairement au texte original. Il justifie sa décision par l'idée de ne pas faire «applaudir le meurtre d'une femme».

«L'idée m'a été suggérée par le directeur du théâtre qui voulait que je trouve un moyen de ne pas faire mourir Carmen. Il estime qu'à notre époque, marquée par le fléau des violences faites aux femmes, il est inconcevable qu'on applaudisse le meurtre de l'une d'elles», explique ainsi Leo Muscato dans des propos rapportés par l'AFP le 4 janvier.

Le metteur en scène reconnaît avoir été dans un premier temps «déconcerté» par un tel révisionnisme artistique, étant donné que le destin de Carmen, bohémienne séductrice et rebelle poignardée par le brigadier Don José, constitue le «moteur» du chef-d'œuvre de Georges Bizet. Mais après un mois de réflexion, il s'est finalement plié au desiderata de son directeur, soulignant être revenu avec une «solution» dans laquelle Carmen ne mourrait pas mais se défendait contre son agresseur «d'une façon inattendue, comme n'importe qui le ferait à sa place».

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Opéra pipi caca ou l’avant-gardisme des fumistes

La nouvelle production de l'opéra du Capitole de Toulouse, à l'affiche depuis le vendredi 19 juin 2015, n’est pas un opéra classique. En effet, l'opéra Turandot de Puccini est revisité « façon trash » par le metteur en scène. Le soi-disant avant-gardisme, c’est une fois de plus de la fumisterie à base de pipi et de caca : des femmes enveloppées de film plastique, une autre à la culotte ensanglantée contrainte à se caresser, une Turandot chauve qui démembre sadiquement des poupées de plastique, le père de Turandot qui rampe sur scène vêtu uniquement de couches-culottes, un goût immodéré pour les scènes de violences sexuelles, bref, du tout grand art...

Michel Garroté

Source :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2015/06/18/un-turandot-dejante-mis-en-scene-par-calixto-bieito-l-opera-du-capitole-de-toulouse-750603.html