Affaire des écoutes : quatre ans de prison dont deux avec sursis requis contre Nicolas Sarkozy

Cenator : Dans une récente interview, un analyste hongrois, spécialiste des services secrets, affirme que toute l’affaire Sarkozy n’est rien d’autre qu’une volonté de le faire disparaître de la vie politique, et que le dossier est vide. Étonnamment, selon cet analyste, l’histoire de Strauss-Kahn n’était pas très différente : le scandale était une exploitation de ses « points faibles » à des fins politiques. Il fallait que Hollande soit élu, car il plaisait davantage au Deep State, c’est pour cela qu’ils ont fait la peau de Strauss-Kahn. De même pour le leader nationaliste autrichien Heinz-Christian Strache avec des procédés similaires.

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Ce sont donc quatre ans de prison dont deux avec sursis qui ont été requis par le parquet national financier contre l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, dans le procès pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite des «écoutes».
L'accusation a demandé les mêmes peines pour l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert, ainsi que pour Thierry Herzog, avocat historique de l'ancien chef d'Etat, demandant pour ce dernier qu'elle soit assortie de cinq ans d'interdiction professionnelle, précise l'AFP.
C'est la première fois qu'une peine de prison est requise contre un ancien président sous la Ve République.
Dans l'affaire des emplois fictifs, le parquet avait demandé à l'époque la relaxe pour Jacques Chirac, qui avait été finalement condamné.
«Les faits ne se seraient pas produits si un ancien président, avocat par ailleurs, avait gardé présent à l'esprit la grandeur, la responsabilité, et les devoirs de la charge qui fut la sienne», a lancé le procureur, soulignant qu'il avait été en tant que chef de l'Etat «le gardien de l'indépendance de l'autorité judiciaire».
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NICOLAS SARKOZY MIS EN EXAMEN POUR “ASSOCIATION DE MALFAITEURS”

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour "association de malfaiteurs" dans l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Il estime son "innocence est à nouveau bafouée".
Auditionné récemment par les juges chargés de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour "association de malfaiteurs", a confirmé ce vendredi le Parquet national financier à l'AFP, après une information de Mediapart.
Il s'agit de la quatrième poursuite visant l'ancien chef de l'Etat dans ce dossier. Nicolas Sarkozy a déjà été mis en examen en mars 2018 pour "corruption passive", "recel de détournement de fonds publics" et "financement illégal de campagne" et placé sous contrôle judiciaire.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l'ex-Président estime que son "innocence est à nouveau bafouée".

Le livre de Buisson – Accablant pour Sarkozy

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Michel Garroté - Dans son dernier livre, « La Cause du peuple », Patrick Buisson brosse un tableau de Sarkozy que certains jugent sévère, mais que personnellement, je trouve réaliste et pertinent. Sur Riposte Laïque, Charles Demassieux donne son point de vue sur le livre, sur son auteur, et, surtout, sur Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Charles Demassieux y va fort (aussi fort que Buisson dans son livre) et j'ai lu son article avec délectation (voir extraits ci-dessous).
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A propos du livre de Buisson, Charles Demassieux, sur Riposte Laïque, écrit donc (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’ancien conseiller de Sarkozy nous ouvre les coulisses d’une présidence (ndmg - celle de Sarkozy) dont l’insignifiance et la nocivité n’auront été tempérées que grâce au désastre du quinquennat suivant (ndmg - celui de Hollande). je ne me suis jamais fait d’illusions sur cet opportuniste, attiré par tout ce qui brille et un peu moins par la France charnelle, dont il ne sait à vrai dire rien, pas plus que son épouse, laquelle semble s’évaporer à chaque fois qu’elle ouvre la bouche.
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Charles Demassieux : La pauvre ignore sans doute que les jolis corps, l’Histoire les oublie vite quand ils n’on rien d’autre à offrir que de la viande fraîche. Sarkozy est un fébrile, mené par sa « trophy woman », à savoir Carla Bruni. Je me doutais déjà du goût immodéré de madame Bruni-Sarkozy pour le fric. Je connaissais aussi son mépris affiché (ndmg - celui de Carla Bruni) pour notre pays, depuis qu’avec un savoir-vivre « exemplaire » elle nous avait allègrement craché à la face, via le Daily Mail, tout en profitant des ors de la République : « Je ne suis pas du tout Française » ; « Les Français sont minables », affirmait-elle.
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Charles Demassieux : Ce que je savais moins c’est son ascendant sur un homme décrit comme faible et indécis : 'Elle a eu un rôle politique considérable, et un rôle sur Nicolas Sarkozy, car l’intime a privatisé la fonction', écrit Buisson. Le président est devenu le 'mari de Carla'. Le masque de l’homme décidé, fort et volontaire tombe : en lieu et place d’un président, on découvre un personnage immature, bien plus obsédé par l’image qu’il renvoie que par ses actes politiques. Ce que Buisson appelle très justement 'l’incontinence du moi'.
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Charles Demassieux : Tout est faux chez cet individu de peu d’éclat. Dans une formule dont il a le secret, Buisson, évoquant La Manif Pour Tous, oppose la « droite qui défilait » à « la droite qui se défilait », cette dernière incarnée avec brio par Sarkozy lui-même, un Iznogoud plein de fiel pour tous ceux qui ont croisé sa route en même temps que 'faux dur submergé par un état permanent de dépendance affective'. Mercredi 28 septembre 2016, sur France 2, Patrick Buisson a eu cette phrase formidable : 'La comédie du pouvoir est devenue le symptôme de la tragédie française'. Il a ajouté que Hollande et Sarkozy étaient 'deux frères jumeaux'. Dont acte en 2017, conclut Charles Demassieux, sur Riposte Laïque (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://ripostelaique.com/pourquoi-le-livre-de-patrick-buisson-est-accablant-pour-sarkozy.html
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Sarkonul – Le Retour

Sarkozy-12

   
Michel Garroté - Je n'aime pas Sarkozy et je préfère le dire d'emblée. Je l'ai "soutenu" en 2007. J'ai invité mes lecteurs à voter contre Hollande - et donc à contrecoeur "pour" Sarkozy - en 2012. Je n'aime pas Sarkozy parce qu'il nul (il y a encore plus que lui, c'est vrai), inculte, arrogant et dangereux (sa guerre irresponsable, aux conséquences désastreuses, en Libye).
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J'aurais souhaité ne plus avoir à écrire à son sujet. Seulement voilà : il veut redevenir locataire de l'Elysée et il vient de l'annoncer. Alors j'en remets une couche : je n'aime pas Sarkozy. En 2017, je n'inviterai pas mes lecteurs à voter pour lui comme je l'ai fait en 2007 (avec naïveté) et en 2012 (à contrecoeur).
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Sarkozy veut donc - de nouveau - être président de la République (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A Londres, la BBC liste les raisons pour lesquelles la victoire n’est pas encore acquise. Un tweet, un livre, et voici l’ancien chef de l’Etat français de retour dans la course présidentielle. Le 22 août, Nicolas Sarkozy a annoncé sur Twitter être candidat à la primaire à droite. Et si “son énergie ne fait aucun doute”, écrit la BBC ce mardi, “Nicolas Sarkozy devra faire face à plusieurs obstacles pour regagner l’Elysée”. Le site d’information britannique en dresse une liste de cinq.
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En 2012, le républicain avait laissé un pays “qui n’était pas heureux”, où le chômage frôlait de nouveau les 10 %, où le déficit gonflait et où la compétitivité restait un rêve lointain, estime la BBC. L’ancien chef de l’Etat se présente comme le candidat du centre droit. “Mais, malheureusement pour lui, il n’est pas le seul à avoir eu cette idée”, souligne la BBC. La primaire à droite qui se tiendra en novembre compte désormais 13 concurrents ; dont François Fillon et Alain Juppé, qui, aux yeux du site britannique, représentent des concurrents sérieux.
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La justice : “La liste des affaires dans lesquelles l’ancien président est impliqué est longue et complexe”, explique la BBC, qui en cite deux : le dépassement du plafond légal de dépenses électorales en 2012 et l’affaire des écoutes. Cependant, remarque le site, “les rouages de la justice française tournent très lentement”. Une expression “qui ne veut rien dire”, estime la BBC ; n’empêche que, lors de son mandat, de nombreux Français n’aimaient pas le style de Sarkozy “et ne l’aiment toujours pas”. L’élection de 2017 risque de voir une réédition du match Hollande-Sarkozy. Un danger pour la BBC, qui qualifie ce cas de figure comme le “pire réquisitoire contre la politique française” et un terrain fertile pour Marine Le Pen (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-presidentielle-les-cinq-obstacles-que-va-devoir-affronter-nicolas-sarkozy
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