Thuram : « Les attentats de Paris ? C’est la faute de Morano et Marine Le Pen »

Ci-dessus Lilian Thuram

 

Les journalistes italiens sont aussi tristement prévisibles que les Français. Mardi 17 novembre, quand les animateurs de l’émission « Un giorno da pecora », sur Radio Rai 2, ont cherché un invité exceptionnel pour commenter la tuerie islamiste de Paris, qui croyez-vous qu’ils aient choisi ? Mais Lilian Thuram bien sûr ! Banalités et politiquement correct garantis – sans parler de la grammaire, que la chaîne a silencieusement corrigée dans la transcription « améliorée » mise en ligne.

Comme il se doit, les mots « musulman » et même « islamiste » ne sont pas employés une seule fois dans tout l’entretien. De clandestins, même rebaptisés « migrants », il n’est pas non plus question. Les journalistes et Thuram affirment à l’unisson que ce sont « de jeunes Français qui tirent et font des attentats contre d’autres Français ».
Dès la première question, le phare de la pensée antiraciste a déployé toute sa subtilité. Les journalistes : « Lilian Thuram, selon vous, il y a eu une erreur des services secrets français ? » (Pourquoi des services secrets, du reste, et pas des politiciens français ?) Réponse : « Je pense qu’il est très difficile de contrôler toutes les personnes qui sont dangereuses. Je crois que ce n’est pas le moment de chercher s’il y a eu des difficultés [sic] ou non. La chose la plus importante est de réfléchir au fait que les choses peuvent changer avec le temps ».

En 1998, explique Thuram, « la victoire de l’équipe de France de football avait été le plus grand symbole d’intégration. Après 1998, les hommes politiques et certains journalistes ont joué sur le fait qu’il fallait un discours de non-fraternité. Par exemple, en France très récemment, il y a une femme politique qui est allée à la télévision pour dire que la France était un pays de race blanche et judéo-chrétien. Alors cela veut dire que les personnes qui ne sont pas de couleur blanche, ou pas catholiques et juives, sont disqualifiées » [la transcription de la RAI corrige « judéo-chrétien » en « chrétien » et supprime la mention des juifs]

La journaliste italienne, qui a apparemment compris qu’il s’agissait de Marine Le Pen : « Ce que dit Marine Le Pen te fait peur ? »
– Thuram : « Mais bien sûr, elle me fait peur, parce qu’elle nous porte la violence [la transcription de la RAI corrige en “parce que les divisions portent à la violence”]. Quand tu crées des divisions dans ta communauté, cela finit toujours par… Les personnes qui créent une division dans la communauté sont dangereuses. Parce que, vois, ces jeunes qui écoutent ce discours du terrorisme, la première chose qu’ils leur disent, c’est : “Voyez, vous n’êtes pas Français. Vous le savez bien ; tout le monde dit que vous n’êtes pas Français.” Toutes les personnes qui jouent le jeu de la non-solidarité à l’intérieur de la société sont dangereuses parce que, à la fin, quand tu tiens ce discours, cela finit par la violence. »

Selon Thuram, c’est du reste pour cela qu’il avait refusé quand Sarkozy lui avait proposé d’être ministre. « Parce que je crois que la politique de M. Sarkozy est une politique qui n’aide pas à la solidarité entre les personnes. Je crois que les discours qui portent les gens à penser qu’il y a des groupes différents en France, qu’il y a eux et qu’il y a nous, je crois que ce discours n’est pas très intelligent en ce moment. Je crois qu’il faut porter une réflexion sur l’égalité, sur le vivre-Ensemble, sur le respect entre nous. »

Une pensée d’une puissance originalité, on vous le disait.

Source Novopress.info

Nadine Morano : nouvelle porte-parole de la droite identitaire?

 

30/10/2015 – 18h25 Béziers (Lengadoc Info) – Jeudi 29 octobre, Béziers a été, une fois de plus, l’épicentre des droites françaises. Nadine Morano y a tenu une réunion publique pour le moins remarquée. Il s’agissait pour elle de répondre aux propos tenus par Nicolas Sarkozy lors de son meeting du 8 octobre . Le public ...

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Extrait de: Source et auteur

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Merci Alain Delon. Merci Nadine Morano



En 1983, Alain Delon quitta son pays, la France, pour s’établir dans le mien, la Suisse. Il fit cela car la France socialo-communiste et ses me(r)dias le détestaient. Delon en avait assez d’être traité, dans son propre pays, comme un pestiféré, par de médiocres écrivassiers, par des plumitifs de pacotille, des coqs morveux, des journaleux incultes et arrogants, à la fois suffisants et insuffisants.

En effet, la France étatiste ne pouvait pas supporter -- et ne supporte toujours pas -- qu’un homme parti de rien, ait réussi, sans recourir à la caste journaleuse parisienne. Elle ne pouvait pas non plus supporter que Delon soit de droite. Elle aurait préféré qu’Alain Delon soit fils à papa, nul, moche, gauchiste et crasseux.

Pour en venir au cœur du sujet qui m’intéresse aujourd’hui, j’apprends que Nadine Morano n'est plus seule dans la ridicule controverse dont elle est victime. Alain Delon a en effet exprimé son soutien à Nadine Morano après ses propos sur le fait, évident d’ailleurs, que la France est un pays, historiquement parlant, de race blanche.

Dans une interview à TV Magazine, l'acteur, qui a parfaitement compris la polémique, déclare : « Le Kenya est un pays de quelle race ? Les gens sont noirs. C'est une polémique ridicule, grotesque, qui n'a aucun sens ».

Alain Delon a salué la manière courageuse dont Nadine Morano s'est défendue : « Elle a des couilles de tenir comme elle tient et de dire : 'Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire'. Chapeau ! ».

Lors de son interview sur TV Magazine, Alain Delon a saisi l’occasion pour donner sa vision, lucide d’ailleurs, de la France : « J'ai connu la France du général de Gaulle et c'était autre chose. Depuis, elle a été plutôt en se dégradant. Gauche, droite, tous les coups sont permis. Ce qui se passe est dégueulasse, d'où le désintérêt des Français pour la politique ».

Questionné sur le Front National, Delon rappelle qu'il n'est pas proche de ce parti : « Et si je l’étais, pourquoi n’en aurais-je pas le droit ? L’extrême gauche et Mélenchon, c’est valable, mais l’extrême droite non ? Le Front national représente quand même six millions de personnes. C'est six millions de cons ? On a le droit de ne pas l’aimer, mais on doit le respecter », précise Delon.

« Sur le Front national, j’ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapprochent de ce parti parce qu’ils en ont marre. Marre de tout. Et c’est pour ça qu’ils sont prêts à aller n’importe où. Je le confirme : les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front national », a conclu Delon, homme de courage et de bon sens depuis toujours.

Michel Garroté, 28.10.2015

Mes autres articles sur Alain Delon :

Foutez la paix à Alain Delon ! | Dreuz.info

Alain Delon, vous n'êtes pas un vieux con ! | Dreuz.info

Front National – Ce qu'Alain Delon a réellement dit | Dreuz ...

   

De Villiers: “faute” de Sarkozy contre Morano qui pense comme une “immense majorité” de Français

L'ancien ministre et souverainiste Philippe de Villiers a estimé que Nicolas Sarkozy avait commis une "faute" en évinçant Nadine Morano qui, selon lui, a voulu dire qu'elle ne voulait pas que la France "devienne la fille aînée de l'islam", ce que pense "une immense majorité" de Français.

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Le 24H et la TdG au service de la gauche française : “Les dix belles idioties proférées par Nadine Morano”

ND Ch. H. Reprenant un article du Monde, journal de gauche... on appréciera la pertinence de nos médias qui ne cachent même plus leurs "références".

Bêtises, bourdes et fausses affirmations n'ont certes pas manqué au fil des années. Le quotidien Le Monde s'en amuse d'ailleurs, en proposant un outil pour générer de vraies déclarations de Nadine Morano, baptisé Le «Moranator». (...) Une candidature populiste qui mordrait sur l'électorat potentiel de Nicolas Sarkozy.

Source Source2

Nadine Morano : “Je ne suis pas de la race des lâches”

Je ne suis pas de la race des lâches, pour aucune fonction, je ne renierai le Général de Gaulle !

Dès mon retour de Moscou hier soir, je suis allée directement me recueillir sur la tombe du Général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises.
Je ne savais pas que citer ses propos susciterait un tel lynchage médiatique et une telle hystérie chez mes "amis (sic)" politiques qui fait bien rigoler nos adversaires.

De ma "famille" (re sic) politique, j'entends les pires menaces, les pires injures. Si après 30 ans d’engagement politique sans faille et d’exercice de mes mandats électifs, sans faute, sans malhonnêteté, on me demandait de choisir entre un poste ou renier les paroles du Général, mon choix est vite fait ! Je vous l’ai dit je ne transigerai pas sur mes convictions. Mais, ils expliqueront à l’opinion publique qu’une Lorraine est devenue indigne pour avoir cité De Gaulle ! Dois-je rappeler que je n'ai rien dit de répréhensible au regard de la loi ? Dois-je rappeler qu'aucune plainte n'a été déposée à mon encontre, que je ne suis ni mise en examen ni condamnée... mais simplement clouée au pilori pour deux mots dans plus d’une heure de débat de bonne tenue d’une émission télévisée.

On me reprocherait d'avoir blessé des gens... Chez ceux qui ont suivi l’émission, j’en doute d'après les nombreux commentaires qui me sont parvenus, il me semble donc avoir été claire. Mais si c’est le cas je le regrette car ce n’est pas le sens de ma pensée. Je n’ai jamais dit que les Français étaient de race blanche, c’est une différence majeure ! Notre communauté nationale est composée de ses habitants quel que soit leur couleur, leur origine, leur histoire, leur croyance. Mais affirmer que le peuple de France aujourd’hui est en majorité de type blanc ou de couleur blanche choisissez le mot que vous voulez … n’est pas une offense faite à qui que ce soit, c’est une réalité factuelle que chacun peut comprendre ! Vous voyez bien que c’est l’interprétation grossière de mes propos qui ont pu blesser.

Quand je lis de certains députés centristes qu' être français ne signifie pas être de race blanche, c’est un non-sens que je n’ai pas prononcé ! Quant à Jean-Christophe Lagarde qui me qualifie, moi qui ai été Présidente du groupe d’amitié France-Tchad à l’Assemblée Nationale, de porte-parole du ku klux klan… Honte à lui, quelle indignité !

On me reproche une maladresse voire une faute, s’il fallait que je fasse le catalogue des maladresses chez nos plus hauts responsables, il y aurait du grain à moudre et de la matière dans les jours qui viennent juste de s'écouler... mais quelle futilité !

Encore une fois, posons les débats sans faire de procès en sorcellerie et sans tabou, sans quoi les Français nous rejetterons !

La masse impressionnante de soutiens que j’ai reçu de compatriotes et quelle que soit leur couleur, le démontre !

NKM et JUPPE ont été les plus virulents !
NKM ça ne m’étonne pas. Elle aime à se qualifier de tueuse mais elle assassine le débat démocratique. Elle revendique une liberté totale de parole qu’elle ne tolère pas pour les autres…
Quant à Alain Juppé, je suis troublée. Il avait mon estime et mon affection. Lui, le gaulliste avec qui j'ai partagé de beaux combats et qui instrumentalise nos compatriotes d’Outre-mer, quelle tristesse ! Pardon de citer une nouvelle fois le Général de Gaulle pour lui rafraichir la mémoire : en visite en Martinique à Fort de France sur la place de la Savane, il avait dit « Ah ce que vous êtes Français » ! Je ne dirais pas mieux !

Je reviens d’un congrès interparlementaire en Russie où j’ai été interpellée avec beaucoup d’humour par la délégation du Congo. Ses représentants m’ont dit en riant « vous faites le buzz chez nous. Nous, on est de race noire et ça ne nous fait pas rougir et vous vous êtes de race blanche ! Le problème de la France c’est qu’on ne peut plus parler de rien ». Comme ils ont raison ! Notre débat est soit aseptisé à outrance, soit d’une violence inouïe comme j’ai eu à le vivre.

Sachez que pour moi les paroles du Général de Gaulle sont une référence qui m'a forgée, qui m'a donné une éthique, et qui me donne chaque jour cette force tant je pense à lui. Elle me permet d'avoir une vision d'avenir dans le respect de la belle identité de la France ! Elle me permet d'être transgressive car il n'a jamais été prisonnier du politiquement correct !

J’ai été élevée dans la culture du gaullisme. La première fois que j’ai vu pleurer ma grand-mère effondrée, j’étais une enfant, on venait d’annoncer la mort du général de Gaulle. J’ai lu non seulement les écrits de Peyrefitte mais aussi les mémoires du Général. Que les choses soient claires, je ne renierai jamais ses paroles ni mon engagement gaulliste, je ne suis pas de la race des lâches !

Où étaient-ils les courageux qui hurlent avec les loups pour condamner avec la même virulence le salon de la femme musulmane qui s'est tenu à Pontoise où était prôné la soumission de la femme ?

Où étaient-ils les courageux qui hurlent avec les loups, pour condamner la même violence, l'imam de Brest qui enseigne aux enfants sur le territoire national que la musique est le diable ?

Où sont-ils ceux qui laissent se développer de façon exponentielle le port de la burqa en France ?

On ne transige pas avec le droit des femmes, on a vu l’inacceptable régression en Iran par exemple.

J'entends les réprimandes, je n'ai plus l'âge désolée ! Il est visiblement plus facile de montrer sa testotérone en s'en prenant à une FEMME Politique. Mais mon engagement est infaillible.

Comme disait le Général Bigeard, j'ai mal à ma France !

Nadine Morano sur sa page facebook

MORANO : DE GAULLE DÉSAVOUÉ PAR LES GAULLISTES

 

L’idéologie médiatique paralyse la droite. Les médias font ce qu'ils veulent au nom de l’antiracisme d’une droite molle et lâche.La preuve par Morano. Certes Nadine ne fait pas dans la subtilité et paraît ne rien avoir compris au fonctionnement médiatique. Elle sait pourtant que

 

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