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Le Mouvement d’action sociale (le MAS)
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Sur le blog gauchisant 'Droites Extrêmes', le camarade Olivier Faye écrit que le MAS, c’est fini (voir lien vers source en bas de page). Le Mouvement d’action sociale « cesse toute activité militante (…) au terme de huit années d’existence », a annoncé, mardi 21 juin, son chef de file Arnaud de Robert dans un communiqué diffusé sur Facebook. Ce groupuscule nationaliste-révolutionnaire, qui se définit comme « social, national et radical » (ou encore comme « néo-solidariste »), avait été lancé au cœur de la période 2007-2010, années de crise du Front national, qui ont vu une certaine effervescence au sein de l’extrême droite radicale française. Une activité en berne Inspirés par les néofascistes italiens de Casapound, qui se piquent de faire oeuvre d’action sociale, les militants du MAS revendiquaient lutter contre « la tyrannie de l’Avoir et le despotisme du Fric ».
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Ces derniers mois, ils se sont fait remarquer pour leur tentative d’infiltration de la ZAD de Sivens (Tarn) ou encore pour s’être mobilisés contre les migrants, à Calais, aux côtés du collectif des Calaisiens en colère, proche du FN. Un arbre qui cache la forêt, tant l’activité du mouvement était devenue faible au fil du temps. « C’était un objet politique mal identifié, relève le politologue Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès, pour qui le mouvement se limitait à « quelques dizaines de militants ». « Cela a été une tentative d’organiser un réseau au croisement du nationalisme-révolutionnaire et de la Nouvelle droite, dans une logique anti-système. Ils voulaient ouvrir des perspectives nouvelles dans la mouvance, d’écologie radicale, de décroissance, de localisme.
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Le tout avec une dimension européenne ». Au cours de son existence, le MAS a participé à plusieurs « congrès européens » organisés autour du GUD, auxquels étaient notamment conviés des représentants de Casapound, des néo-nazis grecs d’Aube dorée ou encore des chypriotes d’Elam, parti cousin d’Aube dorée (qui a fait son entrée, en mai, au Parlement chypriote). Malgré la fin du MAS, « Méridien zéro », la webradio du mouvement, doit continuer à produire des émissions. L’association « Solidarité populaire », qui fait des maraudes auprès des SDF, devrait elle aussi être poursuivre ses activités. Claude Huet, le directeur de « SOS sans-abris », que Marine Le Pen a rencontré en février, avait été l’invité de la première, et il s’était affiché dans les rues de Paris aux côtés de la seconde, conclut le camarade Olivier Faye (voir lien vers source en bas de page).
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Philippe de Villiers
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Encore sur le blog gauchisant 'Droites Extrêmes', le même camarade Olivier Faye écrit (voir lien vers source en bas de page) : Philippe de Villiers n’a « aucune envie de redescendre dans l’arène » politique. Philippe de Villiers enterre définitivement les espoirs que certains pouvaient encore entretenir au sein de la « droite hors les murs ». « Non », il ne pense pas à l’élection présidentielle de 2017, le matin, quand il se rase. « J’ai quitté la vie politique dégoûté il y a six ans, je n’ai pas envie de replonger dans cette piscine sanguinolente où crocodiles et caïmans se mangent entre eux. Je n’ai absolument aucune envie de redescendre dans l’arène », assure l’ancien président du conseil général de Vendée, dans un entretien publié par le webzine d’extrême droite France.
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L’échec relatif du Rendez-Vous de Béziers organisé par Robert Ménard, fin mai, avait déjà amoindri les chances de voir émerger un candidat de la « droite hors les murs », cette mouvance de droite identitaire qui ne se reconnaît pas dans Les Républicains ou le Front national. Le journaliste Eric Zemmour n’a donné aucun signe allant dans le sens d’un engagement sur le terrain politique, tandis que M. Ménard a assuré de son côté soutenir Marine Le Pen. Restait donc Philippe de Villiers, a priori le mieux placé dans son camp, sur lequel certains projetaient encore quelques fantasmes.
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Dans l’entretien, l’ancien candidat à la présidentielle (en 1995 et en 2007) se montre déconfit face à l’offre politique qui pourrait être proposée aux Français en 2017. Les Républicains ne trouvent pas grâce à ses yeux, pas plus que Marine Le Pen. « Marine Le Pen est une marque. La marque Le Pen. Est-ce qu’elle veut vraiment s’occuper des problèmes de la France ? Elle ne parle que trop rarement de l’islam et de l’immigration », regrette-t-il à propos de la présidente du Front national.
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Et de poursuivre : « Je suis également gêné par certaines positions de cadres du FN. Lorsque j’entends Florian Philippot dire que la question du mariage homosexuel préoccupe autant que celle de la culture du bonsaï, je me dis que les gens qui voteront pour eux risquent d’être terriblement déçus. » Le fondateur du Mouvement pour la France, auteur en 2006 des Mosquées de Roissy (Albin Michel), profite de l’interview pour revenir sur une de ses obsessions : l’islam.
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« La France […] est en train de perdre son identité puisque l’on a importé sur notre territoire, au cœur même de notre nation, une autre nation. Cette autre nation, c’est l’oumma, la nation musulmane. Le devoir d’un musulman qui se montre fidèle au Coran, à la Sunna et aux hadits, c’est d’aller porter le djihad là où n’est pas encore l’islam. […] On sait que là où l’islam s’est installé, la Reconquista a pris six siècles ».
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Fondé par le cadre de la mouvance identitaire Damien Rieu, proche de Marion Maréchal-Le Pen, et la journaliste Charlotte d’Ornellas, qui collabore notamment aux sites TV Libertés et Boulevard Voltaire, le webzine France avait mis en « une » de son premier numéro Marion Maréchal-Le Pen. Ce second opus vient confirmer – si le besoin s’en faisait encore ressentir – la connotation très « identitaire » de la publication, conclut le camarade Olivier Faye (voir lien vers source en bas de page).
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Mise en page de Michel Garroté
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http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2016/06/22/clap-de-fin-pour-les-nationalistes-revolutionnaires-du-mas/
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http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2016/06/15/philippe-de-villiers-na-aucune-envie-de-redescendre-dans-larene-politique/
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