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Houellebecq a raison : ” Nous vivons déjà sous le régime de la soumission”
Par Leila Emamzadah, assistante parlementaire
En 1970, il y avait en Suisse environ 16'000 musulmans sur une population totale de 4,6 millions de personnes (0,3% de la population). 20 après, la population musulmane est passée à 152’2000 personnes, soit 10 fois plus, représentant 2,2% de la population résidente. En 2010, ce chiffre a doublé : il y avait 330'000 personnes de confession musulmane sur 6,7 millions de résidents suisses (soit 5%).
Pour l’année 2014, le nombre de musulmans est passé à 346’208, uniquement pour la population résidente âgée de 15 ans ou plus. En 2015, près de 400'000 musulmans vivaient en Suisse. Aujourd’hui, nous devons accueillir à Genève des milliers de migrants musulmans.
Selon le Programme d’Intégration Cantonal du Canton de Genève 2014-2017(PIC), « l’intégration sociale des étrangers concerne l’ensemble de la société et vise à instaurer une coexistence harmonieuse entre les divers groupes de population ». Or, une intégration réussie n’est pas exclusivement une tâche de la collectivité publique, elle nécessite aussi évidemment une volonté des personnes visées de s’intégrer.
Toutefois, il s’avère que c’est tout spécifiquement la communauté musulmane qui n’a de cesse de formuler toutes sortes de revendications partout en Suisse: voile à l’école, cours de natation différenciés, port du burkini (toléré à Carouge et au Lignon) et maintenant, à Genève, cours d’endurance désormais dispensés exclusivement en intérieur pour les jeunes filles de l’Ecole André-Chavanne.
En Ville de Genève, l’Association des restaurants scolaires de l’Europe a décidé de supprimer le porc dans les cantines scolaires qu’elle dessert, tandis qu’une fonctionnaire de confession musulmane a soudainement décidé de porter le voile, avec la bénédiction du Conseil administratif.
En France, des restaurants scolaires proposent déjà des repas de substitution et des menus végétariens et cette pratique a ouvert la porte à de nouvelles revendications religieuses : les musulmans en sont venus à réclamer des repas à base de viande halal ! Dans les hôpitaux, face à la croissance et l’intensité de certaines revendications religieuses, l’Observatoire de la laïcité a dû adopter le guide « La laïcité et la gestion du fait religieux dans les établissements publics de santé ». A la City University de Londres, des salles de prière ouvertes sur demandes de plusieurs associations musulmanes, ont dû finalement être interdites pour cause de prêches du vendredi “trop virulents”. Au Canada, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ) a exigé des salles de prières multiples facilement accessibles de tous les points du campus, réservées exclusivement aux musulmans et assorties d’installations pour les ablutions rituelles. En Allemagne, il y aura désormais dans les trains des wagons réservés aux femmes.
Fort de ces constats, le groupe UDC ne peut que conclure qu’une suppression pure et simple du porc dans les menus des cantines scolaires constitue un véritable acte de dhimmitude inadmissible, raison pour laquelle il a déposé une motion demandant au Conseil administratif de prendre toute les mesures utiles afin d’empêcher une telle suppression disproportionnée.
Leila Emamzadah / avril 2016
UDC
Quand Houellebecq décrivait Bruxelles comme un « sanctuaire terroriste »
25/03/2016 – PARIS (NOVOpress) : Lanzarote est un récit de Michel Houellebecq paru en 2000 chez Flammarion. Ce « récit sur photographie », tenu pour mineur, s’inscrit dans son œuvre après Les Particules élémentaires (1998) et avant Plateforme (2001). Dans l’île de Lanzarote, aux Canaries, le narrateur – un double de l’auteur – rencontre deux lesbiennes allemandes et Rudi : « Il s’avéra que Rudi était inspecteur de police, et qu’il vivait à Bruxelles. Au cours du repas, il me parla de la ville avec amertume. La délinquance y était envahissante : de plus en plus souvent les groupes de jeunes attaquaient les passants en pleine journée, au milieu des centres commerciaux. Quant à la nuit, il ne fallait pas y songer : cela faisait bien longtemps que les femmes seules n’osaient plus sortir après le coucher du soleil. L’intégrisme islamique avait pris des proportions alarmantes ; après Londres, Bruxelles était maintenant devenue un sanstuaire terroriste. »
Plus tard, Rudi écrit dans un message :
« Vous ignorez probablement ce que c’est qu’être flic ; vous ne réalisez pas à quel point nous formons une société à part, repliée sur ses propres rites, tenue dans la suspicion et le mépris par le reste de la population. Vous ignorez sans doute encore davantage ce que c’est qu’être belge. Vous ne mesurez pas la violence – latente ou réelle –, la méfiance ou la crainte auxquelles nous sommes confrontés dans nos rapports quotidiens les plus élémentaires. Essayez, à titre d’exemple, de demander votre chemin à un passant dans les rues de Bruxelles : le résultat vous surprendra. Nous ne formons pus, en Belgique, ce qu’il est convenu d’appeler une “société” ; nous n’avons plus rien en commun que l’humiliation et la peur. C’est une tendance, je le sais, commune à l’ensemble des nations européennes ; mais, pour différentes raisons (qu’un historien serait sans doute à même d’élucider), le processus de dégradation a atteint une gravité particulière en Belgique. »
Ce texte, rappelons-le, a été publié en 2000. Il y a seize ans…
Source
Attentats: le «J’accuse Hollande» de Michel Houellebecq
L'auteur de Soumission, prix Goncourt pour La carte et le territoire en 2010, a publié dans le quotidien italien Il Corriere della Sera une tribune en réaction aux attentas du 13 novembre.
[...]
«La situation déplorable dans laquelle nous nous trouvons est due à des responsabilités politiques, et ces responsabilités politiques devront, tôt ou tard, être passées au crible. Il est très improbable que l'insignifiant opportuniste qui occupe le fauteuil de chef de l'État, tout comme l'attardé congénital qui occupe la fonction de Premier ministre, sans mentionner les «ténors de l'opposition» (LOL), sortent avec les honneurs de cet examen.»
[...]
Lire Houellebecq pour entrevoir une France islamisée
Par Charles Terrade
Une piqûre de rappel pour les retardataires: il faut absolument, lire «Soumission» de Michel Houellebecq. Dans ce livre plein d’ironie philosophique, l’auteur se penche sur le rôle que pourrait assumer l’islam dans le renouveau moral d’une France accablée par 50 ans de déconstruction nihiliste. Incontournable.
France, 2022. François, le narrateur, est professeur d’université à la Sorbonne. Sa spécialité
la littérature du XIXe siècle, et tout particulièrement Huysmans, écrivain tourmenté et converti sur le tard au catholicisme. François a la quarantaine mais vit seul. Il n’a plus de contacts depuis longtemps avec ses parents divorcés qu’il déteste. Les créatures féminines passent dans sa vie comme les plats tout prêts dans son micro-onde. Une relation amoureuse durable lui est impossible. Il fornique de préférence avec des prostituées. Il ne fréquente que des relations de travail dont il se lasse vite. Cet antihéros relativiste, néo-Meursault universitaire, ne croit en rien et est indifférent à tout : autrui, la société, la politique, l’histoire. Mais son nihilisme n’est pas radieux. François s’ennuie et ressent la vacuité de son être avec une angoisse croissante. Il se méprise lui-même. La dépression le guette.
Les élites de la société française dans laquelle François traîne sa lamentable existence sont atteintes de la même fatigue de vivre et rongées par la même haine de soi. Dans le sillage des idéologues
soixante-huitards, elles ont pourtant parachevé avec jubilation la destruction des anciens repères religieux, moraux, familiaux, identitaires. Mais la société libérale-libertaire, que ces
apprentis sorciers ont contribué à engendrer, n’a pas produit la nouvelle humanité épanouie
qu’ils attendaient. La disparition des valeurs traditionnelles a conduit à un vide existentiel qui
sape la cohésion sociale. La volonté de vivre ensemble s’est réduite à tel point que l’intégrité
même de l’Etat est menacée. En réaction, l’exigence de sens de la population déboussolée
revient en force, comme un boomerang, à la figure des élites désemparées. C’est toute la
société qui réclame ardemment la fin du chaos ontologique. La nombreuse communauté
musulmane est la plus active en termes de revendications d’un retour à un ordre moral, lequel
devrait selon elle s’aligner sur ses dogmes religieux.
L’incapable François Hollande a réussi à se faire réélire en 2017 grâce à ses manipulations de
l’opinion publique. Le début du roman coïncide avec les dernières semaines de son deuxième
quinquennat, encore plus désastreux que le premier, et les élections présidentielles de 2022.
Le contexte est extrêmement tendu: économie en déroute, mécontentement social au paroxysme. Les attentats islamistes le disputent aux affrontements entre musulmans et
identitaires. Le PS et l’UMP n’ayant pas réussi à se qualifier pour le deuxième tour de
l’élection présidentielle, les Français devront choisir entre Marine Le Pen, infatigable
présidente du Front National, et Mohammed Ben Abbes, habile et retors président de la
Fraternité Musulmane qui se présente comme un islamiste modéré et démocrate.
Afin de faire barrage au FN qui en 2022 incarne toujours pour l’oligarchie politico-médiatique
le Mal absolu, tous les autres partis ont appelé à voter pour Ben Abbes au deuxième tour. Ce
ralliement leur a permis d’obtenir des promesses de ministères clés. Le candidat islamiste est facilement élu, une majorité d’électeurs ayant été séduits par son boniment d’un islam
fédérateur à visage humain comme solution au mal-être français.
Ben Abbes islamise alors doucement mais sûrement la France, avec le soutien de la plupart
des élites masculines. L’islamisation ne déclenche pas de protestation d’envergure. Avant tout
marquée par un retour à un ordre moral rigoureux, elle se calque sur les règles de vie des
sociétés musulmanes. Seuls les juifs se montrent ouvertement inquiets en quittant le pays pour
Israël.
Pour commencer, les femmes voient leur place dans la société radicalement modifiée. Le
nouveau pouvoir les incite à quitter le marché du travail, notamment au moyen d’allocations
familiales très fortement revalorisées. Grâce à leur retour à la maison, la famille traditionnelle
gagne en stabilité. Elle redevient la cellule centrale et respectée de la société.
Les femmes cédant leur place aux hommes inactifs, le chômage disparait. Le retour au plein
emploi, ainsi que l’activisme social des imams salafistes des banlieues, massivement soutenus
par l’Etat, font disparaître la violence et les trafics illicites des nombreux territoires
auparavant considérés comme perdus par la République.
L’enseignement public voit ses missions drastiquement revues à la baisse. Il se concentre
principalement sur le premier degré. Le nouveau ministre – musulman – de l’éducation prend
des mesures qui découragent fortement les filles de poursuivre leurs études au-delà du
primaire. Ces dernières sont orientées vers l’apprentissage pratique de leurs futurs rôles de
mère et de ménagère. Suite à la privatisation des enseignements secondaires et supérieurs, les
établissements musulmans poussent comme des champignons et deviennent les plus prisés
grâce aux très généreux dons des pétromonarchies du Golfe. Leurs cours y sont compatibles
avec le Coran. L’Arabie saoudite finance et gère la Sorbonne qui n’accueille dorénavant que
des professeurs musulmans de sexe masculin. La baisse drastique du budget de l’Education
Nationale permet aux comptes de l’Etat de retrouver l’équilibre. L’augmentation inexorable et
incontrôlée de la dette publique française s’arrête enfin.
Un nouvel ordre moral, social et économique s’établit qui renoue avec certaines des anciennes valeurs traditionnelles de la France tout en y ajoutant, en surplomb, des préceptes spécifiquement islamiques. La plupart des gens y trouvent leur compte. La
confiance en l’avenir revient. Le Produit Intérieur Brut croit à nouveau. La France islamisée renaît de la France déconstruite.
François, comme presque tous les autres professeurs d’université, choisit de se convertir à
l’islam. Par motivation pratique : la conversion est nécessaire pour garder son poste.
Egalement pour des raisons financières : son traitement est très nettement revalorisé, ce qui lui
permet de vivre beaucoup plus confortablement. Par ailleurs, sa nouvelle situation enviable de
professeur dans une prestigieuse université islamique lui donne droit à quatre jeunes et
ravissantes épouses. Ses futures femmes l’attendent, ravies de se soumettre socialement et
sexuellement au maître que l’ordre nouveau leur a désigné. Quant à lui, il est soulagé de se
soumettre intellectuellement et spirituellement à l’islam car celui-ci le libère enfin de ses tourments existentiels.
Ce livre est incontournable pour qui s'intéresse à l'islamophilie de notre élitocratie politique, médiatique et intellectuelle, et à ses conséquences ultimes pour la France. Houellebecq met en outre malicieusement en évidence les avantages que pourrait apporter l'islamisation de la France à ses élites masculines ayant perdu tout repère et s'enfonçant inexorablement dans le nihilisme. Leur besoin inavoué mais désespéré de sens dans un monde anomique pourrait les
entraîner vers une soumission totale à un nouvel ordre politico-religieux viril leur apportant la
tranquillité de l’âme. La soumission à l'islam est pensée par l'auteur comme délivrance
d'une liberté radicale finalement insupportable. Allah est ironiquement pressenti comme
rédempteur divin d'une élite plongée dans la déréliction du fait de sa propre déconstruction.
Mais le Très Miséricordieux est aussi entrevu comme pourvoyeur de félicités sexuelles. Le
nouveau pouvoir islamique veillerait à la stimulation libidinale du mâle des classes
supérieures. Celle-ci serait assurée par la diversité du cheptel de femelles à disposition et son
renouvellement permis par la polygamie et la speed-répudiation.
Michel Houellebecq n’a eu qu’à observer, d’une part l’essor de l’islam en France, et d’autre
part les mœurs du monde musulman, pour inventer cette fiction cauchemardesque. Si celle-ci
se réalisait, les femmes paieraient au prix fort la régression monumentale induite par
l'islamisation de la société. Mais la dégradation des relations hommes-femmes ferait aussi des hommes les perdants du nouvel ordre. L’égalité entre les sexes n’est-elle pas au cœur de notre civilisation? Réduire la femme à ses fonctions d’objet sexuel, d’utérus et de ménagère, ne ferait pas que l’humilier et l’inférioriser. En bridant l’entendement et la créativité d’une moitié de l’humanité, l’homme provoquerait un appauvrissement intellectuel et culturel généralisé. Et il se châtrerait d’une des plus belles dimensions de sa vie : la communion avec son égale dans le sentiment amoureux.
Charles Terrade
Tariq Ramadan est-il le Ben Abbes de Houellebecq?
Infiltration au meeting avec Edwy Plenel
« Il a le cerveau d’Albert Einstein et le physique de George Clooney ! », s’exclame l’animateur de la soirée. Les Smartphone immortalisent l’instant. Qui est cet élégant oriental à la barbe bien taillée et aux cheveux grisonnants qui fait son entrée sur scène sous une standing ovation avant d’ensorceler son auditoire de sa voix suave ?
Suite
On est toujours le fasciste de quelqu’un d’autre…………..
Edwy Plenel dans un débat sur Michel Houellebecq . Hallucinant !