L’Université de Lausanne (Unil) a toujours été réputée accueillante pour les foyers marxistes par les autres académies. Les intellectuels inspirés par le théoricien de la lutte des classes ont occupé un certain nombre de chaires de l’université où l’œuvre du philosophe est toujours analysée comme grille de lecture sur les inégalités sociales (...).
Dans la faculté d’à côté, au département d’histoire, le professeur Sébastien Guex reconnaît qu'«il n’y a aujourd’hui plus aucun problème à se déclarer marxiste», et que certains enseignants, comme certains groupes d’étudiants de l’UNIL, «se réclament d’un marxisme révolutionnaire vivant, sans être dogmatiques».
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