Christian Hofer: On rappelle que le dictateur Fidel Castro a nommé Che Guevara « procureur suprême » de la prison de la forteresse de la Cabaña, exécutant les individus après une parodie de procès. De surcroit, Castro est responsable du massacre du remorqueur 13 de Marzo, navire rempli de familles fuyant le régime cubain ainsi que de l'emprisonnement des dissidents politiques. Et aujourd'hui la RTS donne la parole à cet ambassadeur pendant que des prisonniers politiques moisissent dans les geôles cubaines.
C'est ainsi que l'on manipule l'histoire, par le biais de médias orientés, laissant des communistes passer sous silence les atrocités commises par leur idéologie, les tortures et autres exécutions de masse. Évidemment, la RTS ne dit pas un seul mot sur la persécution des homosexuels à Cuba, les gauchistes ne pouvant pas reconnaître décemment que leur propre doctrine a été coupable d'atrocités contre les homosexuels, même s'il s'agit de leurs amis LGBT.
Et c'est pour cette raison que le communisme n'a pas été interdit au même titre que le nazisme malgré ses millions de morts, les médias de gauche protégeant systématiquement leurs petits copains.
A écouter à tout prix: l'audio de cet ambassadeur: Aucune critique sur les tortures, le harcèlement des dissidents ou les exécutions. Mais encore et toujours l'apologie du communisme.
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Le nouvel ambassadeur de Cuba en Suisse a pris ses fonctions à Berne il y a deux semaines. Après la mort du leader Fidel Castro, il revient pour la RTS sur les relations des deux pays et sur les erreurs de son régime.
Cuba et la Suisse sont semblables, nous sommes deux petits pays entourés de grandes puissances.
"La relation entre la Suisse et Cuba a toujours été bonne. Nous allons continuer à renforcer les liens, en particulier, économiques et commerciaux", a estimé le nouvel ambassadeur cubain en Suisse, Manuel Aguilera de la Paz, dans l'émission Tout un monde de la RTS.
Le système politique cubain n'est de loin "pas parfait", a reconnu l'ambassadeur, interrogé sur le peu de liberté d'expression et d'organisation à Cuba. "Mais la forme d'organisation politique que nous avons choisie est aussi une réponse au fait que nous avons dû nous défendre face à cette grande puissance que sont les Etats-Unis", poursuit-il. Chose rare, l'ambassadeur a toutefois reconnu que son pays avait commis des erreurs.
"Nous avons commis beaucoup d’erreurs, mais en réalité, aucune erreur stratégique. Nous avons amorcé une transition pour améliorer notre système socialiste, et ça va continuer", a-t-il détaillé.
L'économie, principale préoccupation
"Nous avons commis des erreurs dans la construction économique, mais nous n'avons jamais abandonné les idées fondamentales de justice sociale, de démocratie populaire, de participation du peuple, de répartition équitable des richesses ou encore de défense de l'internationalisme", a encore précisé Manuel Aguilera de la Paz.
Manuel Aguilera de la Paz a dit ne pas craindre immédiatement l'arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, estimant que celui-ci s'est régulièrement contredit et que ses paroles ne présageaient pas forcément d'une remise en cause du rapprochement avec Cuba entamé sous l'impulsion de Barack Obama.