Soulignant que “l’arabe est une grande langue, un important vecteur de culture”, Pierre Henry a d’abord rappelé qu'”en français il y a plus de 500 mots arabes qu’on utilise dans notre quotidien”.
Appelant les décideurs à ne pas faire de discrimination dans leurs observations selon la langue enseignée et à ne pas porter d’accusations fondées sur le simple fait de parler arabe, le président de France Fraternités a rappelé que “quand on est anglophone, on n’est pas sujet de la Reine d’Angleterre, on est simplement polyglotte”.
Notant que “la langue arabe est parlée par 700 millions de personnes”, Henry a déclaré qu’elle devrait “être enseignée au même titre que l’anglais ou d’autres langues” incluses dans les programmes de l’Éducation nationale.
Il a, en outre, appelé à débuter le plut tôt possible l’enseignement de l’arabe dans les écoles françaises, particulièrement “dans les collèges et les lycées”.
Réfutant toute idée “d’antagonisme avec l’apprentissage du français ou d’une autre langue”, le président de France Fraternité a demandé à ce que cessent “ces débats ridicules, qui témoignent d’une crispation et d’une idéologie portée, notamment celle du « choc des civilisations »”.
Henry a jugé que “parler une langue est aussi un gage de compréhension d’une culture, de compréhension entre les civilisations ainsi qu’un important gage de paix”. […]
Via Fdesouche