Je profite du déplacement de José Bové dans l'Ariège pour dénoncer l'imposture qu'il représente, et qui vise à porter la propagande européenne.
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Cédric Herrou et José Bové escortent 200 migrants à Nice pour leur faire obtenir l’asile
200 migrants ont été emmenés en train depuis la frontière franco-italienne jusqu'à la ville de Nice par Cédric Herrou et des activistes. Le parlementaire européen José Bové participait aussi à l'opération, qui a suscité l'ire de Christian Estrosi.
Des activistes de l'association d'aide aux migrants Roya citoyenne ont fait transiter 200 migrants en train vers la ville de Nice où ils souhaitaient rejoindre la plateforme d'aide aux demandeurs d'asiles, afin d'obtenir le statut de réfugié, selon Nice-Matin. Le quotidien régional précise que l’association a dépensé 1 000 euros pour financer cette opération.
Le militant Cédric Herrou, condamné en février à une peine d'amende de 3 000 euros avec sursis pour avoir fait passer des migrants d'Italie en France, accompagné de l'eurodéputé écologiste José Bové, encadrait les migrants.
Mais ces derniers, escortés par des membres de l'association et l'eurodéputé, se sont vu interdire l'accès à un parc de Nice sur décision du maire de la ville Christian Estrosi.
Dans un communiqué, celui-ci dénonce une «provocation inadmissible», assurant que cette «opération coup de force» constitue un «délit d'aide à la circulation et au séjour de personnes en situation irrégulière». Christian Estrosi a saisi le procureur de Nice afin qu'il se saisisse du cas de Cédric Herrou, «qui nuit au travail des forces de l'ordre et cherche à dévoyer le droit d'asile».
José Bové appelle à «ouvrir les frontières»
La présence de l'eurodéputé lors de l'opération a aussi suscité la réaction du député Les Républicains des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, qui a dénoncé une démarche «dangereuse et irresponsable», faisant passer l'Europe pour une «passoire».
Depuis le 1er mai, l'association «Roya Citoyenne» a aidé près d'un millier de migrants à entamer des démarches d'asile. Située à quelques kilomètres de la frontière italiennes, où des centaines de migrants vivent dans un camp de fortune à Vintimille, la vallée de la Roya est devenu un lieu de de passage de prédilection pour les clandestins.
La justice doit examiner en octobre une demande de dissolution de cette association demandée en urgence par un élu apparenté Front national, Olivier Bettati.
France. Réfugiés : José Bové appelle le président de la République à “ouvrir les frontières”
Le député européen appel également à "faire sauter" la convention de Dublin qui oblige les migrants à déposer leur demande d'asile dans le premier pays d'accueil.
Le député européen José Bové (EELV) en a appelé samedi au président de la République Emmanuel Macron pour que la France "accepte d'ouvrir ses frontières" aux "réfugiés", au cours d'un rassemblement à Tende (Alpes-Maritimes).
Ouvrir les frontières françaises. "La France n'assume pas son rôle d'accueil" et le défenseur des droits Jacques Toubon "le dit aussi", a déclaré José Bové au cours d'un rassemblement de soutien à l'association locale Roya Citoyenne, qui vient en aide aux migrants venant depuis l'Italie voisine.
"Faire sauter" la convention de Dublin. Il faut que la France "accepte d'ouvrir ses frontières et accueille un nombre de réfugiés qui corresponde à notre pays", a-t-il précisé. Il a appelé à "'faire sauter' la convention de Dublin", qui crée, selon lui, une situation intenable dans laquelle les migrants sont obligés de déposer leur demande d'asile dans le premier pays d'accueil.
"Les États européens se cachent derrière cette convention pour ne pas accueillir dans la dignité ces personnes qui traversent la Méditerranée au péril de leurs vies", a-t-il ajouté.
"Ce sont eux les vrais héros". José Bové a également volé au secours des militants de l'association Roya Citoyenne, dont plusieurs membres sont jugés en appel et encourent des peines de prison avec sursis pour avoir aidé des migrants. "Ce sont eux les vrais représentants de l'esprit européen", a salué José Bové. "Le travail des associations dans la vallée de la Roya mériterait d'avoir le prix Sakharov des droits de l'homme", a-t-il affirmé.
Des élus qui "jouent sur les peurs". Il a en revanche critiqué "les élus qui soufflent sur les braises quand ils disent que les réfugiés amènent des dangers", citant notamment Eric Ciotti, président Les Républicains (LR) du département des Alpes-Maritimes, que José Bové accuse de "bafouer les principes de la République" et de "jouer sur les peurs."
L'association Roya Citoyenne est assignée en justice par un autre élu local, Olivier Bettati, conseiller régional apparenté FN. L'élu demande sa dissolution en l'accusant d'être "la base logistique sur laquelle Cédric Herrou s'appuie pour organiser des passages de réfugiés de l'Italie vers la France". Le tribunal de Nice doit se pencher le 13 octobre sur sa demande.