Caroline Marti, députée socialiste au Grand Conseil genevois : le terme jeunisme, ça fait grand remplacement !

Tania Zaspinar demande à Caroline Marti, députée socialiste au Grand Conseil genevois, s'il y a une vague de jeunisme politique actuellement, après une interview interminable en début et en fin d'émission Forum, autour de la tempête dans un verre d'eau causée par l’éviction de Claude Béglé et de Jacques Neirynck.

Caroline Marti, jeune socialiste (17:02):

"Je n'aime pas ce terme de jeunisme, je trouve qu'il a une connaissance (sic) très, très péjorative, ça fait un peu le grand remplacement et j'ai vraiment l'impression que ce n'est pas le cas."

 

Peter Rothenbühler, Agathe Seppey, journalistes, au secours de la jeunesse suisse

Albert Coroz: Voici encore un exemple de culpabilisation par un biais pseudo-scientifique, ou comment la Gauche influence l’opinion publique grâce à des méthodes de manipulations du réel, dans le but d’exercer un contrôle social.

Un nouveau bobard vient de faire le tour de nos médias:

près de 30% des 14-24 ans souffrent de symptômes dépressifs graves selon une étude de l’université de Bâle.


Le terme de dépression « grave » n’est pas un bleu à l’âme.
Une dépression grave nécessite souvent une hospitalisation, parfois même en chambre de soins. Un épisode dépressif majeur se traduit par une incapacité à assumer la vie courante, des idées suicidaires, voire une tentative de suicide ou un suicide.
Et même si ces états dépressifs des jeunes étaient dus au covid et avérés, il faudrait
davantage que les enquêtes de Watson pour comprendre leurs origines, et il ne suffirait pas de les contextualiser dans la déferlante woke,  Extinction Rebellion,... qui se nourrit de discours fin-du-mondistes et victimaires.

On ne peut pas non plus mettre sur le même plan la frustration d’un jeune à cause des bistrots fermés ou de la limitation du nombre des fêtards, et le sort d’un apprenti dont le patron ne peut plus l’employer, un jeune issu d’un milieu modeste qui se retrouve en décrochage à cause du confinement.

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Ce dimanche 11.04.2021, au «Grand débat» de la RTS, la journaliste Agathe Seppey, de Watson.ch (le nouveau site subventionné qui vient d’enrichir la diversité médiatique «tous à gauche» en Suisse romande).

Agathe Seppey travaille sur la série «Le Péril jeune» du site Watson, qui va à la rencontre des jeunes en détresse à cause du confinement et a pour but de «mettre un visage sur cette statistique» selon laquelle 29% des jeunes Suisses ont des symptômes dépressifs.

La journaliste de Watson nous avise que son enquête lève le voile sur «un immense tabou» (textuel).

Ce qui a marqué Agathe Seppey, c’est que les jeunes interviewés ont «une immense maturité» (textuel).

Une jeune dans la vingtaine, se sentant très fatiguée mentalement, lui a même demandé si la vie valait la peine d’être vécue.

Une autre lui a dit : En fait, on aurait besoin d’un plâtre et ce qu’ils nous donnent, c’est juste un petit sparadrap.
Agathe Seppey ajoute: Lorsqu’on lui a proposé de voir un psy, elle a répondu: On aurait besoin de beaucoup plus que cela!
(Quoi donc? La fin du patriarcat? La fin du capitalisme? La fin des inégalités? La fin du réchauffement climatique? La fin des taxes sur les protections hygiéniques? – Hélas, nous n’en saurons jamais plus.)

Agathe Seppey explique aussi que les jeunes ont du mal avec la stigmatisation, avec le fait que dans la société, ils ont l’impression qu’on pense qu’ils sont fautifs parce qu’ils véhiculent le virus et en plus, ils se permettent de se plaindre.
Agathe Seppey confie aux auditeurs qu’il était compliqué de faire parler les gens sans les fragiliser plus, et aussi que leur souffrance lui faisait mal.

Mais Agathe Seppey détient la solution à ces souffrances. En effet, dit la dame de Watson, la distance entre la rue et le Parlement est trop grande. Et cette distance augmente encore avec les mesures que les jeunes ne comprennent pas.

Il faut par conséquent élire plus de jeunes pour qu’ils aient plus de confiance dans la politique, et plus de confiance en l’avenir.

Agathe Seppey: Il faut leur dire :

« OK, on vous élit », et puis comme ça, ils seront représentés à la base des décisions.

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Peter Rothenbühler, journaliste-éditorialiste à la Weltwoche et à l’Aargauer Zeitung, n’est pas moins talentueux pour diffuser des enfumages.

En effet, notre vieux briscard du journalisme a lu dans un journal que la violence des jeunes augmente, et il proteste: «C’est totalement faux!»

Et pour lutter contre l’augmentation de la criminalité, il suggère de prendre les jeunes au sérieux.
Il faut que les institutions leur parlent et leur donnent une perspective. Une des mesures qu’il attend, c’est qu’on offre le vaccin aux jeunes, enfants inclus. Parce que ce sont eux qui répandent le virus: pas les vieux, qui restent à la maison, mais les jeunes, qui bougent.

(Ndlr: Nous venons de prendre connaissance que près de 20% des Romandes et des Romands se sont dits opposés à la vaccination, et majoritairement les moins de 35 ans, contre environ 10% dans le reste du pays.)

Puis Rothenbühler a une idée pour résoudre tous ces problèmes: dans des villes comme Lausanne ou Genève, il faudrait offrir à chaque jeune un bon de 100 fr pour aller boire des pots.

Peter Rothenbühler nie également qu’il y ait eu une violence spéciale durant les émeutes à St-Gall – comme si tenter de mettre le feu à des policiers était un geste anodin.
Rothenbühler dit que les supporters de foot font pire, et que lui même, en 68, était plus violent. « Et c’est normal », ajoute-t-il.

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Le pire a été évité une fois de plus: Les invités de la RTS parlent des émeutes de St-Gall, en qualifiant les confrontations avec la police de chahut de jeunes désœuvrés, mais pas un mot sur les statistiques de la criminalité, et encore moins sur l’origine des jeunes fauteurs de trouble.

Nous recommandons à Peter Rothenbühler de lire notre publication de ce jour: "Suisse : Le phénomène de gangs se développe. « La culture de la violence des banlieues françaises, des ghettos des villes allemandes et américaines fait son chemin ici »"

extraits:

[...] Nous avons cherché des réponses, nous avons parlé à des spécialistes de la délinquance, des avocats, des pédopsychiatres et des porte-parole de la police. Et nous l'avons découvert : Saint-Gall n'est pas une exception. Saint-Gall est le point culminant temporaire d'un développement qui se prépare depuis un certain temps. Une évolution vers une culture de la violence chez les jeunes. Et le Covid est l'accélérateur de ce feu. [...]

[...] SonntagsBlick : depuis 2015, la criminalité des jeunes a augmenté d'un tiers. Dans toute la Suisse. Dans presque tous les délits. Principalement en ce qui concerne les vols - de 146 %, avec 497 prévenus en 2020. Et en ce qui concerne les agressions physiques - de 122 %, avec 353 prévenus en 2020. En ce qui concerne les agressions simples (avec 599 prévenus en 2020), les menaces et les violences à l'encontre des fonctionnaires de la moitié au moins (avec 210 accusés en 2020).[...]

 

Source du débat RTS - Forum des médias - Jeunesse et Covid-19: finie la patience? Débat entre Stefan Schmid, rédacteur en chef du St.Galler Tagblatt, Agathe Seppey, journaliste société à Watson, et Peter Rothenbühler, journaliste-éditorialiste à la Weltwoche et à l’Aargauer Zeitung.

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Et pour finir ce billet, voici un tweet de G-William Goldnadel:

@GWGoldnadel
Ce soir #ArteJournal ordinairement obsédé par les suprémacistes blancs aux USA a caché l’identité du meurtrier noir islamiste du #Capitol.
La preuve scientifique en laboratoire médiatique que cette chaîne est composée non de journalistes mais de petits voyous islamo-gauchistes

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