Faut-il que Twitter ferme le compte de l’Ayatollah Khamenei pour incitation au génocide ?

Jean-Patrick Grumberg le 3 août 2020

La Maison-Blanche a critiqué Twitter pour avoir étiqueté les tweets de Trump avec des avertissements d’incitation à la violence lorsqu’il annonçait l’intervention de la police pour calmer les Antifas, et décidé que les appels iraniens au génocide contre Israël ne violaient pas sa politique.

La formidable Kayleigh McEnany, secrétaire de presse de la Maison-Blanche a explosé Twitter en déclarant que le géant des médias sociaux faisait preuve d’un parti pris flagrant en ciblant les conservateurs, en particulier le président Trump.

Sa prise de position fait suite aux déclarations d’une responsable de Twitter, Ylwa Pettersson, qui a déclaré à la Knesset (1) allez-vous faire cuire un œuf que les appels iraniens à éliminer Israël n’étaient que « des propos de politique étrangère sur des questions militaires et économiques qui ne sont généralement pas en violation de nos règles ».

La responsable de Twitter a déclaré que les tweets dans lesquels le Guide suprême iranien, l’Ayatollah Khamenei, appelle à la destruction d’Israël ne violent pas les règles de Twitter contre les discours de haine, et qu’ils sont considérés comme de simples « attaques de politique étrangère ».

« Nous avons une approche envers les dirigeants, selon laquelle les interactions directes avec d’autres personnalités publiques, les commentaires sur les questions politiques du jour, ou le sabotage de la politique étrangère sur les questions militaro-économiques ne sont généralement pas en violation de nos règles », a déclaré Ylwa Pettersson, responsable de la politique de Twitter pour les pays nordiques et Israël, au Comité de la Knesset pour l’immigration, l’absorption et les affaires de la diaspora, par vidéoconférence.

Pettersson répondait à une question d’Arsen Ostrovsky, qui avait demandé pourquoi Twitter avait attaché une étiquette d’avertissement à un récent tweet du président américain Donald Trump, notant qu’il violait les règles de l’entreprise, alors que les nombreux tweets des dirigeants iraniens sur son souhait de voir Israël détruit sont restés sans réponse.

« J’ai trouvé [sa réponse] très révélatrice, et cela vous dit où se situent ces sociétés de médias sociaux : elles ne sont pas prêtes à évaluer les tweets de l’Ayatollah Khomeini mais elles sont prêtes à évaluer ceux du président Trump », a déclaré McEnany lors d’un point presse à la Maison-Blanche.

Depuis le mois de mai, un post-adolescent salarié de Twitter a commencé à ajouter des avertissements à certains des tweets du président américain – l’homme le plus puissant au monde – qualifiant certains d’entre eux de « non fondés » et avertissant les utilisateurs de vérifier les faits.

Et cela fait des années que Twitter est dénoncé pour son double standard, et peu importe qu’ils s’en rendent compte ou pas, puisque les dirigeants de Twitter ne font rien, soit par mauvaise foi, soit parce qu’ils ne voient que le mal qui les atteint dans leurs convictions. Ils laissent ainsi les dirigeants iraniens tweeter leur promesse de détruire Israël.

 Israël est une tumeur cancéreuse maligne dans la région de l’Asie occidentale qui doit être enlevée et éradiquée », a déclaré le Guide suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei, entre autres déclarations d’amour et de paix.

Malgré les demandes répétées des responsables israéliens, Twitter a ignoré les appels au retrait des tweets, les qualifiant de « commentaires sur l’actualité ».

« C’est vraiment épouvantable, et cela ne fait que souligner leur parti pris écrasant et aveuglant contre les conservateurs et contre ce président », a déclaré McEnany.

Pourquoi le compte du « guide suprême » ne doit pas être fermé

Suite à cela, de nombreux commentateurs ont demandé que le compte de Khamenei soit fermé. Ils font une grande erreur !

  1. Ce n’est pas la fermeture du compte de Khamenei qui va faire que du jour au lendemain, Twitter deviendra une entreprise honnête ! Ne leur servons pas sur un plateau ce prétexte dont ils se serviront ensuite pour clamer leur neutralité.
  2. Si le compte Twitter de Khamenei est fermé, comment saurons-nous quelles sont les intentions des fous de Dieu iraniens ? L’information n’est-elle pas cruciale, en période de conflit ? Ne faut-il pas à tout prix connaître les intentions de ceux qui veulent votre mort ? Les armées n’investissent-elles pas énormément de ressources pour espionner et connaître les pensées des ennemis du monde libre ?
  3. Si le compte de Khamenei était fermé, cela ne rendrait pas celui du président Trump plus ouvert : il ne pourrait toujours pas exprimer librement ce qu’il a à dire.
  4. La solution, donc, n’est pas de fermer le compte des uns, mais de laisser libre le compte des autres.Le compte Twitter du président Trump, je le vois grossir à vu d’œil, au fur et à mesure que nous nous approchons de l’élection de novembre. Il croît d’environ 100 000 nouveaux abonnés tous les 3-4 jours.

La censure dont le président américain est victime alors que Khamenei ne l’est pas a une explication toute simple que vous devez garder en mémoire en permanence : tous les événements politiques qui se produisent lors d’une année électorale sont en rapport avec cette année électorale et les résultats que les acteurs des événements en attendent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Parce que Dreuz est censuré pour le crime de désaccord avec la gauche, suivez notre fil Twitter, et retweetez-nous. C’est un important geste de résistance pour faire circuler vos idées.

(1) https://www.timesofisrael.com/twitter-tells-mks-khameneis-eliminate-israel-posts-dont-violate-its-rules/

source : https://www.dreuz.info/2020/08/03/faut-il-que-twitter-ferme-le-compte-de-layatollah-khomeini-pour-incitation-au-genocide/

Dossier Iran : qui est derrière les multiples explosions ?

Jean-Patrick Grumberg le 27 juillet 2020

Téhéran, vendredi 24 juillet. Une explosion déchire le nord de la ville, là où vivent de nombreux hauts gradés et dirigeants de l’IRGC.

Pour contribuer à Dreuz.info en utilisant votre carte de crédit sans vous inscrire à Paypal, cliquez sur ce lien Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Une explosion suivie d’un incendie s’est produite le 24 juillet au nord-est de Téhéran, près du complexe résidentiel de Shahid Daghayeghi, où vivent de nombreux hauts dirigeants du Corps des gardiens de la révolution (IRGC), une organisation classée terroriste par le président Trump, et où une cérémonie de deuil a eu lieu pour Qassim Soleimani.

Puis samedi 25 juillet, les habitants de l’île de Qeshm, dans le sud de l’Iran, ont rapporté le bruit d’une explosion juste après 22 heures.

Chronologie des événements

  1. 25 juin 2020, il est midi. Une série d’explosions se produit près du complexe militaire de Parchin, à 30 km de Téhéran où se trouve une usine de production de missiles.Une explosion massive frappe un système de tunnels souterrains du groupe industriel Shahid Bakeri à l’usine de missiles Khojir.Le Centre d’études stratégiques et internationales avait identifié Khojir comme étant un « site de nombreux tunnels, dont certains sont soupçonnés d’être utilisés pour l’assemblage d’armes ».L’installation est également proche du complexe militaire de Parchin, un nom plus familier en raison des rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et un endroit qui est dans l’esprit des services de renseignements américains et israéliens depuis plus de 20 ans car ils pensent que l’Iran y a mené des activités nucléaires illicites dans le passé, y compris des tests de déclencheurs d’explosifs qui pourraient être utilisés dans des bombes atomiques.
  2. Dans l’heure qui suit, ce même vendredi, une « panne électrique » (en réalité, une explosion) touche le sud de la ville de Shiraz, à 900 km au sud, où se trouvent d’importantes installations militaires.
  3. Le 30 juin, une explosion se produit à la clinique Sina At’har dans la capitale Téhéran, tuant 19 personnes dont 15 femmes et 4 hommes.
  4. Le 2 juillet, une explosion frappe la plus grande installation d’enrichissement nucléaire d’Iran, dans la ville de Natanz. La plupart des centrifugeuses utilisées pour l’enrichissement de l’uranium sont détruites. Les images satellites montrent un cratère de 10 mètres de diamètre. Les bâtiments sont totalement détruits.Quelle est la cause de l’explosion ? Une bombe bien placée, un missile de croisière, une cyber-attaque ou un simple accident, bien que le New York Times ait rapporté que les enquêteurs iraniens se sont rapidement accordés sur la première possibilité comme étant la plus probable – sans accuser Israël.
  5. Le 3 juillet, un grand incendie a éclaté dans la ville de Shiraz, capitale de la province du Fars.
  6. Deux jours plus tard, le 4 juillet, une explosion frappe la centrale électrique de Shahid Medhaj Zargan dans la ville d’Ahvaz.
  7. Le même jour, 70 personnes sont blessées suite à une fuite de chlore gazeux au centre pétrochimique de Karun dans la ville de Mahshahr, près d’Ahvaz.
  8. Nous sommes le 7 juillet. 2 personnes trouvent la mort, 3 autres sont blessées suite à l’explosion d’une usine d’oxygène dans la ville de Baqershahr, au sud de la capitale. L’usine se trouve près de l’entrepôt où des archives sur le programme nucléaire iranien ont été volées lors d’un raid des agents des services de renseignement israéliens en 2018.
  9. Le 9 juillet 2020, quatre explosions ont été entendues à la garnison de l’Imam Hassan Mojtaba et à la garnison Islam Aerospace à Garmdareh, dans la province d’Alborz, dans la partie ouest de Téhéran. Les explosions ont détruit une installation et un entrepôt de missiles appartenant aux gardiens de la révolution, une unité de recherche et de fabrication d’armes chimiques, et un site de production d’armement non identifiés.
  10. Le 11, une explosion de gaz survient dans un immeuble résidentiel de Téhéran. Il y a un blessé.
  11. Le 12 juillet 2020, une explosion atteint l’usine pétrochimique de Tondgooyan, dans le sud-ouest.
  12. Ce même jour, des transformateurs électriques d’un département d’électricité, dans la rue Enghelab, près de la place Ferdowsi de Téhéran, prennent feu.
  13. Le 13, c’est un complexe industriel situé près de la ville de Mashad, au nord-est du pays, qui est touché par une explosion où sont supposés se trouver les réservoirs de stockage des condensats de gaz. Selon le chef des pompiers, six réservoirs de stockage ont pris feu et un a explosé.
  14. Toujours le 13 juillet, plusieurs incendies sont également signalés dans le parc forestier de Shian, dans l’est de Téhéran, et au bazar de Shahid Motahari à Najafabad, Ispahan.
  15. Le 15 juillet, des incendies éclatent dans un chantier naval de Bushehr, dans le sud de l’Iran, endommageant au moins sept navires.
  16. Le même jour, un incendie se déclare au complexe d’aluminium de Lamard, dans la province de Fars.
  17. 18 juillet 2020, une explosion est signalée dans un oléoduc pétrolier dans la ville d’Ahvaz, au sud-ouest du pays.
  18. Le 19 juillet 2020, une explosion touche une installation électrique dans la province d’Ispahan. Il n’y a aucun blessé.
  19. Quelques heures plus tard, une autre explosion. Cette fois, près de la centrale thermique de Tabriz’s Shams.
  20. Le 24 juillet, une explosion suivie d’un incendie secoue Téhéran.
  21. Samedi 25 juillet, les habitants de l’île de Qeshm, dans le sud de l’Iran, ont rapporté le bruit d’une explosion juste après 22 heures.

Hypothèse israélienne

Le rapport suivant (1) a fait le tour de la Terre et a été accepté à peu près partout sans aucun sens critique ni aucune réticence.

Un ancien fonctionnaire israélien anonyme, et un responsable des services de renseignement de l’Union européenne, lui aussi non nommé, affirment qu’Israël est derrière certaines des attaques, car son objectif est de provoquer une confrontation avec l’Iran, avant que Trump perde l’élection en novembre, étant entendu que l’administration Biden ne donnera jamais le feu vert à des opérations militaires israéliennes ou américaines contre l’Iran.

En réalité, rien n’est sérieux dans cette théorie parce qu’elle repose sur une suite d’hypothèses. C’est la raison pour laquelle vous ne trouverez pas sur Dreuz ce genre « d’informations » que vous lisez pourtant partout. Dreuz, contrairement aux médias traditionnels, ne fait pas dans la spéculation.

  1. « Un ancien fonctionnaire israélien » et un « responsable des services de renseignement de l’UE » : qui sont-ils ? On ne sait pas. Existent-ils seulement ? Et s’ils existent, pourquoi gardent-ils l’anonymat ? Ils disent être informés que les attaques sont israéliennes : Israël diffuse ce genre d’information top secrète à « d’anciens fonctionnaires », et à des « responsables européens » ? Qui peut croire cela. S’ils existent et s’ils ont diffusé cette information, quelle est leur motivation ? Pas pour soutenir Israël, plutôt l’inverse. Et donc, peut-on accorder du crédit à deux sources hostiles à Israël qui diffusent anonymement des informations qui nuisent à l’Etat juif ?
  2. « L’objectif est de provoquer une confrontation avec l’Iran » : c’est une accusation extrêmement sérieuse. Les deux sources anonymes présentent-elles des arguments ? Des preuves ? Des éléments factuels ? Rien. Une accusation aussi grave sans la moindre preuve ? Sérieusement ? Les deux sources, en réalité, se contentent d’exprimer une opinion, qui n’est rien d’autre qu’une supposition. Et que l’histoire fait passer pour un fait grâce à un jeu de mots bien choisis.
  3. « Des opérations militaires avant que Trump perde l’élection de novembre ». Encore une spéculation. Bien malin qui connaît l’issue du scrutin du 3 novembre.
  4. Dans le climat actuel, à 100 jours de l’élection, le président Trump déclencherait une offensive militaire contre l’Iran ? Il voudrait donc un suicide politique et perdre l’élection ? N’oublions pas que le président a été élu sur la promesse que l’Amérique devait cesser d’intervenir militairement dans les conflits du Moyen-Orient, et se retirer d’Afghanistan. Et Trump n’a cessé d’agir en ce sens pendant son mandat.
  5. Israël est soupçonné d’avoir conduit des opérations contre l’Iran pendant le mandat d’Obama. Il n’a certainement pas donné son accord ! Cela veut dire qu’Israël n’attend pas le feu vert des Etats-Unis pour se protéger. S’il n’a pas cru devoir demander la permission à l’hostile Obama pour détruire les turbines nucléaires, pourquoi Netanyahou devrait penser qu’il aura besoin de l’accord du mollasson Biden ?

Hypothèse non israélienne

Le New York Times, le média de gauche le plus anti-israélien et anti-Netanyahou au monde – pire que les malhonnêtes médias français, et qui est toujours le premier à mettre Israël dans l’embarras, contredisait totalement la thèse de la provocation, et exonérait Netanyahou, dans un article du 29 juin dernier (2).

Voici ce que les journalistes David SangerRonen Bergman et Farnaz Fassihi écrivaient – et encore une fois, il s’agit d’un média radicalement anti-Israélien :

Deux services de renseignement israéliens qui opèrent en dehors des frontières d’Israël, le Mossad et l’unité de renseignement des Forces de défense israéliennes, ont déclaré qu’ils enquêtaient sur l’épisode [du 25 juin] et n’avaient pas encore tiré de conclusion définitive sur la question de savoir s’il s’agissait d’un accident ou d’un sabotage.

Mais plusieurs responsables ont insisté sur le fait qu’Israël n’était pas impliqué.

…/…

Les responsables américains ont également déclaré qu’ils doutaient qu’il s’agisse d’une opération de sabotage [israélien].

…/…

Ronen Solomon d’IntelliTimes, un blog de renseignement, qui a été parmi les premiers à identifier le site des missiles Khojir comme étant le site de l’explosion, a noté qu’il a fait « peu de dégâts ».

Mais il a noté que c’était « une vaste installation » et qu’en tant que membre du groupe industriel Shahid Hemmat, elle a été la cible de sanctions économiques américaines.

Si l’explosion était un acte de sabotage, ont noté certains analystes, elle a été soigneusement conçue pour ne pas susciter de représailles, car les dommages étaient si minimes.

Tout le monde accuse Israël, sauf l’Iran

  • Immédiatement après l’explosion du 25 juin, un porte-parole du ministère de la Défense iranien a déclaré que l’explosion était accidentelle et concernait des réservoirs de gaz industriels.
  • Selon le maire adjoint de Téhéran, l’explosion du 30 juin a été causée par une fuite des réservoirs de gaz médicaux dans le bâtiment.
  • Concernant l’explosion du 7 juillet, IRIB, la chaîne officielle de la République islamique d’Iran a déclaré que « l’erreur humaine » était la cause de l’explosion.
  • Suite aux explosions du 9 juillet, les fonctionnaires iraniens ont nié toute explosion, ont admis que l’électricité avait été coupée dans la région à cause d’un accident dans une installation de bouteilles de gaz.
  • Concernant l’explosion du 12, les officiels Iraniens ont déclaré que l’explosion s’était produite en raison du temps chaud.
  • Le 13, l’agence de presse Mehr a déclaré que l’explosion s’était produite à cause d’un réservoir de stockage de condensats de gaz, et que la police enquêtait sur la cause.

Je vous épargne les autres déclarations, elles sont toutes du même tonneau.

Ce sont des faits. Etrangement, les faits n’intéressant plus les médias, ils ont décidé de ne pas en tenir compte dans leurs théories, et préfèrent parler de provocations à des représailles iraniennes. Pourtant, dans tous ces incidents, les responsables iraniens ont tenté de minimiser l’impact et de rejeter une éventuelle implication israélienne, y compris concernant Natanz, où la main d’Israël trouverait toute sa justification.

Pourquoi l’Iran nie toute intervention d’Israël ?

Mohammad Ismail Kowsari, ancien commandant opérationnel de la base Sarollah des Gardiens de la Révolution à Téhéran, a fait une remarque qui permet de mieux comprendre le contexte :

Il est possible que le régime sioniste veuille être perçu comme celui qui a effectué l’explosion sur le site nucléaire [de Natanz]… mais ce n’est rien d’autre que de la propagande ».

Il peut paraître étrange que l’Iran cherche à nier l’intervention israélienne alors que, dans le passé, les mollahs ont blâmé Israël pour presque tout ce qui se passe dans leur pays, du changement climatique aux catastrophes naturelles comme la sécheresse et à l’inverse les inondations, en passant par les tremblements de terre, la pauvreté, la crise économique et même la corruption des dirigeants.

Alors pourquoi les Iraniens minimiseraient-ils l’ampleur des événements et nieraient-ils l’implication d’Israël ?

  • La première raison et la plus plausible : éviter l’embarras. Admettre que la plupart des explosions du pays aient pu être dirigées par Israël, c’est reconnaître que la sécurité du pays n’est pas assurée, que l’Ayatollah a perdu le contrôle de ses frontières, qu’il est incapable d’arrêter Israël, que l’Etat a profondément infiltré ses structures, ses administrations, et probablement les groupes anti-gouvernementaux, et cela ferait passer le régime et ses institutions de sécurité, dont le pays est très fier, pour complètement impuissants, incompétents et fragiles aux yeux non seulement du peuple iranien, mais surtout de ses ennemis sunnites dans les pays arabes voisins.
  • La seconde est d’éviter de tomber dans le piège de la provocation dont parlent les officiels anonymes, européens et israéliens.Les Iraniens, réputés bons joueurs d’échecs, s’ils peuvent penser que ces explosions représentent une incitation aux représailles, vont bien entendu s’abstenir de réagir. Mais à l’inverse, Israël, qui n’est pas connu pour être particulièrement stupide, anticipe forcément que les Iraniens flaireraient un piège tendu.
  • Des représailles iraniennes, dans le contexte du coronavirus et de la grave crise économique – merci Trump – qu’ils traversent, risqueraient une escalade incontrôlée et une guerre totale avec Israël et les États-Unis – un résultat que l’Iran veut éviter à tout prix.
  • Par ailleurs, il ne fait aucun doute que l’Iran, tout comme la Chine, la Corée du Nord, Cuba, le Mexique, le Venezuela et plusieurs pays européens, joue le temps : s’ils pensent que le président Trump va perdre les prochaines élections, ils savent déjà que Joe Biden reviendra à l’accord nucléaire, lèvera les sanctions contre l’Iran, et permettra aux acteurs de l’axe du mal de se refaire une santé.

En fin de compte, étant donné le silence des Iraniens, on peut s’attendre à davantage d’incidents sur les sites militaires et nucléaires sensibles.

Conclusion

Le scénario de la provocation israélienne ne tient donc pas debout : il a été évoqué et publié après que l’Iran se soit bien gardé d’accuser Israël. Pourtant, c’est celui que les médias ont retenu. Ce qui ne veut pas dire qu’Israël n’est pas derrière certaines des explosions qui déchirent l’Iran depuis juin – mais certainement pas celle d’une clinique.

Le programme de missiles iranien a longtemps été la cible des services de renseignement israéliens, parce que la cible de leur programme qui n’existe pas est de rayer l’Etat juif des cartes et de faire un second holocauste. Mais Israël n’est pas le seul pays visé par la menace nucléaire iranienne : l’Arabie saoudite est en première ligne, et elle aussi a beaucoup à gagner si le régime des mollahs est déstabilisé.

« Tout le monde peut nous suspecter de tout et tout le temps, mais je ne pense pas que ce soit correct », a déclaré le ministre de la Défense Benny Gantz dans une interview radiophonique début juillet.

Mais est-ce vraiment du bon journalisme que de spéculer sur ce qu’on ignore totalement ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Parce que Dreuz est censuré pour le crime de désaccord avec la gauche, suivez notre fil Twitter, et retweetez-nous. C’est un important geste de résistance pour faire circuler vos idées.

  1. https://www.businessinsider.com/israel-hoping-iran-confrontation-before-november-election-sources-2020-7
  2. https://www.nytimes.com/2020/06/29/world/middleeast/iran-missile-explosion.html

Quelques vérités cachées sur Trotsky, tueur diabolique

Jean-Patrick Grumberg le 25 juillet 2020

Trotsky était un tueur de masse, brutal, qui ne s’opposait à la répression politique que lorsqu’elle visait ses compagnons communistes.

Il s’opposait à Staline en partie parce qu’il pensait que Staline n’était pas assez répressif. Toute admiration pour Trotsky est tout à fait déplacée, perverse même.

Pour contribuer à Dreuz.info en utilisant votre carte de crédit sans vous inscrire à Paypal, cliquez sur ce lien Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Le mal à l’état pur de Trotsky brille encore à travers lui. Ça ne le dérangeait nullement que l’Etat socialiste affamait les êtres humains. Il fut même ravi d’exercer ce pouvoir quand il fonda et dirigea l’Armée rouge. Trotsky n’était indigné que lorsque l’Union soviétique tournait sa puissance totalitaire contre ses compatriotes communistes.

  • Trotsky a été directement responsable de la mort de centaines de milliers d’innocents pendant l’ère du Communisme de guerre (1918-21).
  • Avec Lénine, Trotsky (et non Staline) établit le système du Goulag, la police secrète et d’autres grandes et belles institutions humanitaires de la répression soviétique.
  • Trotsky a également joué un rôle de premier plan dans l’ingénierie de la première collectivisation de l’agriculture soviétique — qui a conduit à une famine délibérément provoquée, laquelle a tué plusieurs millions de personnes. Le livre de Richard Pipes (le père de Daniel Pipes) intitulé Russia Under the Bolshevik Regime* (La Russie sous le régime bolchevique) traite du rôle de Trotsky dans ces atrocités et dans d’autres.

Au risque de faire hurler les manichéens qui raisonnent exclusivement en termes de bien ou mal, et aussi monstrueux que Staline ait été, il est bien possible que la Russie et le monde auraient bien plus souffert encore si Trotsky l’avait vaincu à la fin des années 1920.

Trotsky, rappelons-le tout de même, a rompu avec Staline — les deux se détestaient — en grande partie parce qu’il pensait que Staline n’allait pas assez loin dans la répression des « éléments bourgeois », dans la collectivisation de l’agriculture (qui a finalement conduit à une famine encore plus grande) et la promotion de la révolution communiste à l’étranger.

Certes, Trotsky était moins intéressé que Staline à purger les camarades du parti. Il a même critiqué Staline pour ses purges. De là à l’encenser… Car les autres, il ne voyait aucun inconvénient à les « purger ». Et pour le peuple, la vie aurait probablement été encore bien pire qu’elle ne le fut.

Après son exil, Trotsky critique le communisme façon Staline, et affirme que sa version, le trotskysme, aurait apporté l’idée prolétarienne. Les idiots utiles croient ça, sans réaliser que de la théorie à la pratique, il existe un gouffre, et que ce gouffre, si celui qui ne le voit pas possède le pouvoir, il s’y engouffre, et avec lui le reste du peuple.

Il est à noter que le nom de Trotsky est largement omis dans les articles qui reconnaissent les effets négatifs et criminels du communisme. A les lire, Trotsky existe à peine, après l’implantation de l’armistice bolchévique en 1918. La réalité est bien différente, et une savante réécriture de l’histoire demande à être entreprise.

Voici quelques pistes de réflexion…

Le désastre économique de Trotsky a créé la misère, la famine et la mort de millions

  • Pendant la guerre civile et la phase de Communisme de guerre du régime soviétique, Trotsky était clairement l’homme numéro deux à côté de Lénine.
  • Il fut l’un des cinq premiers membres du Politburo lors de la création, en 1919, de l’instance dirigeante du Parti communiste.
  • En matière de pouvoir intellectuel et d’efficacité administrative, il était le supérieur de Lénine et n’hésitait pas à être en désaccord avec lui, mais il manquait de facilité dans la manipulation politique pour gagner les décisions du parti.
  • Trotsky prit une part importante au lancement du Comintern en 1919 et rédigea son manifeste initial.

En 1920, Trotsky, dont le rôle et l’influence politique est aujourd’hui minimisée à outrance pour donner à croire que le communisme a été perverti par Staline, et que la version Trotsky du socialisme aurait apporté bonheur et épanouissement sur Terre, se tourna vers la « reconstruction » économique de la Russie, tout en conservant son poste de commissaire de guerre. Il s’efforça d’appliquer la discipline militaire à l’économie, utilisant les soldats comme des armées de travail, et tentant de militariser l’administration du système de transport. Un désastre.

Au cours de l’hiver 1920-21, des dissensions généralisées ont éclaté au sujet des politiques du Communisme de guerre, non seulement au sein de la population, mais aussi parmi les dirigeants du parti. L’enjeu de la controverse était le rôle futur des syndicats.

  • La gauche utopique voulait que les syndicats administrent l’industrie.
  • Lénine et l’aile prudente voulaient que les syndicats se limitent à superviser les conditions de travail.
  • Trotsky et ses partisans voulaient que les syndicats représentent l’autorité centrale.

Trotsky se servit de la faim pour conserver le pouvoir. Affamer le peuple était son arme de torture et d’assouvissement.

» L’ancien principe : qui ne travaille pas ne mange pas, a été remplacé par un nouveau » écrit Trotsky dans La Révolution trahie*, et c’est : « qui n’obéit pas ne mange pas ». Trotsky ajoute : « Lorsque le seul employeur est l’État, cela signifie que l’opposition connaît la mort par une famine lente ». Et bien entendu, Trotsky était en faveur d’un Etat qui contrôle tous les aspects de l’économie et d’un système économique où l’Etat est le seul employeur — ce qui permettait d’offrir une mort lente aux opposants par la famine — un délice d’humanisme.

La nouvelle politique économique

Le socialisme d’Etat radical institué au début de la Révolution russe par Trotsky et Lenine exigeait le contrôle du gouvernement sur toute l’industrie, et obligeait les agriculteurs à remettre leurs produits au gouvernement pour redistribution. A l’époque, les fermiers représentaient 80 % de la population.

Trotsky et les siens ne s’intéressaient pas tant à la production agricole qu’à sa répartition, et pour cela, il n’est jamais venu à l’esprit de ces demeurés mentaux qu’en massacrant et en envoyant au Goulag les agriculteurs récalcitrants, ils privaient le pays des meilleurs cerveaux capables de nourrir le pays — qui en fait, aurait pu nourrir toute la planète, dans un environnement libéral.

  • La famine fut causée par la collectivisation forcée des fermes privées par le gouvernement Lenine/Trotsky – et la réquisition forcée du grain.
  • Les producteurs, qui n’étaient pas rémunérés pour leur travail, cessèrent de travailler, ce qui entraîna des pénuries généralisées.
  • Les meilleurs fermiers furent assassinés ou envoyés pourrir dans des camps de travail forcé.
  • Des quotas exorbitants de céréales furent fixés par le gouvernement soviétique, et les céréales furent collectées sans rien laisser aux paysans, entraînant une famine massive — surtout en Ukraine, dans le Caucase du Nord ou le Kazakhstan.
  • A sa suite, le gouvernement Staline ne fit rien pour apporter des secours ou ajuster les quotas.

Je vous encourage à faire le parallèle avec les demeurés mentaux contre Black Friday. Ils manifestaient hier devant les centres commerciaux et les entrepôts Amazon pour empêcher le public de consommer les promotions et les soldes du Black Friday. La similitude s’arrête seulement au fait que ceux-là n’ont pas le pouvoir d’imposer leur vision à l’économie entière. S’ils l’avaient comme Trotsky, Lenine et Staline l’avaient, ils feraient subir aux Français, par leur criminelle stupidité et leur aveuglement d’illuminés, ce que les trois ont fait au peuple russe.

La politique économique de Trotsky était évidemment impopulaire parmi les paysans et les ouvriers, et après l’effondrement économique, Lénine a commencé à vouloir imposer sa Nouvelle Politique Economique (NPE).

Il s’agissait, et on retrouvera l’idée en Chine, d’un capitalisme limité contrôlé par l’Etat, et de taxes seulement partielles sur les produits agricoles.

Staline, à qui les communistes contemporains ont accepté — à contrecœur parce qu’ils ne pouvaient plus les nier — de faire porter le chapeau des crimes de cette idéologie de mort, anti-nature, en reprenant l’accusation de Trotsky qu’il s’agirait d’une perversion du communisme, a en réalité soutenu la NPE, estimant qu’il était nécessaire de renforcer l’Union soviétique et de protéger la révolution. La plupart des chefs de parti ont également approuvé.

1921, la famine Povolzhye

La famine russe de 1921, aussi connue comme «Povolzhye», a commencé au début du printemps 1921 et a duré jusqu’à 1923. Elle a tué environ 6 millions de personnes, affectant principalement les régions de la Volga et de la rivière Oural.

La famine a été provoquée par une combinaison d’effets. Les sécheresses intermittentes de 1921 ont exacerbé les erreurs de la politique économique centralisée de Trotsky.

À la fin de 1921, la santé de Lénine s’est détériorée. Il est absent de Moscou pour de plus longues périodes de temps, et le régime est dirigé par Trotsky, numéro deux du pays. Lénine a trois accidents vasculaires cérébraux entre le 25 mai 1922 et le 9 mars 1923, ce qui a causé sa paralysie, la perte de la parole et enfin sa mort le 21 janvier 1924.

L’historien russe Vladimir Cherniaev résume les principales contributions de Trotsky à cette « révolution » russe :

Trotsky porte une grande responsabilité à la fois pour la victoire de l’Armée rouge dans la guerre civile et pour l’établissement d’un État autoritaire à parti unique avec son appareil destiné à réprimer impitoyablement la dissidence….

C’était un idéologue et un pratiquant de la « Terreur Rouge ».

Il méprisait la « démocratie bourgeoise », il croyait que la mollesse et la faiblesse détruiraient la révolution, et que la suppression des classes de propriétaires et des opposants politiques libérerait l’espace politique pour permettre l’épanouissement du socialisme.

Il a été l’initiateur des camps de concentration, des camps de travail obligatoires, de la militarisation du travail, et de la prise de contrôle des syndicats par l’État.

Trotsky était impliqué dans de nombreuses pratiques qui allaient devenir la norme à l’époque stalinienne, y compris les exécutions sommaires.

https://books.google.com/books?id=NAZm2EdxKqkC&pg=PA191

Le gouvernement de Staline a continué, peut-être par manque de compréhension ou délibérément, et n’a rien fait pour atténuer la famine.

1932, l’Holodomor ou le génocide de 10 millions d’Ukrainiens par la famine

10 ans après la révélation par Soljenitsyne de l’ampleur du génocide en Ukraine, les négationnistes niaient encore son existence. L’ouverture des archives russes, en 1991, les fit taire, même si la Russie, jusqu’à ce jour, à l’instar de la négation du génocide arménien par la Turquie, continue de nier.

Une question est cependant toujours débattue : qui de Staline ou de Trotsky est le vrai responsable de la mort de 10 millions d’Ukrainiens par la famine.

  • En 1929, Trotsky a été éjecté du pouvoir par Staline et exilé en Turquie jusqu’en 1933, date où Daladier lui offre l’asile en France. Les apparences ne semblent donc pas le rendre responsable de ce génocide.
  • Se pose cependant la question de savoir si la famine a été industriellement organisée et décidée par Staline (1), ce que prétend Trotsky, qui critique les méthodes de Staline dans une lettre publiée en 1939 (2), ou si elle découle du collectivisme trotskyste, du fait que de tels traitements étaient également imposés ailleurs et précédemment en URSS.

« Pour le pur mal meurtrier, il n’y a jamais eu de force comparable au communisme et à Léon Trotsky… jamais auparavant ou depuis lors un peuple n’a construit une vaste industrie de la mort dans le seul but de rassembler et détruire chaque membre d’un autre peuple. Les bolcheviques, sous les ordres et sous la direction de Trotsky, ont tué tant d’Européens que le nombre de morts dépasse les 100 millions. »

Jeff Jacoby, The Boston Globe, 7 décembre 1995

Conclusion

Alors que les capitalistes occidentaux étaient accusés par les communistes de se nourrir sur le dos du peuple avec les bas salaires, la Russie de Trotsky et Lénine, puis celle de Staline, ne nourrissait pas le peuple russe. La Russie a plus de terres arables que tout autre pays. Elle aurait pu facilement nourrir la planète entière.

Le contexte ne reflète pas bien pour Trotsky, cet homme qui est encore admiré par de nombreux gauchistes et même par quelques anciens conservateurs de gauche.

Paraphrasant Robert Service : « Il y a encore de la vie chez le vieux Trotsky. Si le pic à glace ne l’a pas achevé, j’espère que cet article y contribuera. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

source: https://www.dreuz.info/2020/07/25/quelques-verites-cachees-sur-le-diabolique-trotsky/

Et si le #Coronavirus était sorti du labo P4 de Wuhan ?

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 11 avril 2020

Trois informations ont retenu mon attention. Les sources sont publiques, consultables et citées en fin d’article : il n’y a aucun conspirationnisme, c’est en béton armé.

1

5 mai 2013. Le Parisien publie un article au titre particulièrement préoccupant, en pleine pandémie mondiale de virus chinois : « Un virus inquiétant créé en Chine ». Créé, fabriqué de la main de l’homme (1).

L’article dit ceci – extraits :

Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme après avoir appris que des biologistes chinois ont créé un dangereux virus hybride de la grippe aviaire.

Une équipe de chercheurs de l’université agricole du Gansu a donné naissance à un nouveau virus, mélangeant des gènes de H5N1 et de H1N1.

• Le premier, le H5N1, a contaminé 628 personnes depuis 2003. Il est mortel dans 60% des cas, et peut être transmis à l’homme par les oiseaux, mais pas d’humain à humain.

• L’autre, le H1N1, est apparu au Mexique en 2009. Il n’est pas réputé plus mortel qu’une grippe ordinaire mais il est hautement contagieux. Il aurait infecté un cinquième de la population mondiale lors de la pandémie de cette année-là, tuant 18 000 personnes.

• L’hybride made in China a pris le pire des deux, avec cette caractéristique inquiétante : il se transmet très facilement via les voies respiratoires. Par un simple éternuement, par exemple.

• L’Institut Pasteur alerté : « Une erreur de manipulation, une fuite, une mauvaise intention et un virus OGM de ce genre peut aisément contaminer les gens, provoquer entre 100 000 et 100 millions de morts», estime Simon Wain Hobson de l’Institut Pasteur.

La conclusion de l’article n’est pas moins inquiétante :

Il y a deux ans, des recherches similaires, conduites aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, s’étaient vues interdites de publication, par peur de récupération terroriste, et un moratoire décrété

http://www.leparisien.fr/archives/un-virus-inquietant-cree-en-chine-05-05-2013-2779705.php

Levée du moratoire

Le 21 juin 2013, la revue scientifique Nature (2), évoquait le danger potentiel de telles études, tout en reconnaissant leur utilité scientifique.

À la suite d’un débat animé sur les questions de biosécurité soulevées par ces travaux, la communauté des scientifiques de la grippe a instauré un moratoire volontaire d’un an sur la recherche qui produirait d’autres souches transmissibles.

Les expériences de Chen [Hualan Chen, virologiste à l’Institut de recherche vétérinaire de Harbin de l’Académie chinoise des sciences, qui a dirigé l’étude] étaient toutes terminées avant l’entrée en vigueur du moratoire, mais on peut s’attendre à d’autres travaux de cette nature maintenant que le moratoire a été levé.

« Je crois que ces recherches sont essentielles pour comprendre la grippe », a déclaré Jeremy Farrar, directeur de l’unité de recherche clinique de l’université d’Oxford à Ho Chi Minh Ville, Vietnam.

« Mais de tels travaux, où que ce soit dans le monde, doivent être étroitement réglementés et menés dans les installations les plus sûres, qui sont enregistrées et certifiées selon une norme internationale commune ».

https://www.nature.com/news/scientists-create-hybrid-flu-that-can-go-airborne-1.12925

Malgré les risques, les recherches sur la souche artificielle mortelle du virus H5N1 reprirent, précisait le South China Morning Post du 25 janvier 2013 (3) :

Des expériences controversées utilisant une souche artificielle mais mortelle de grippe aviaire vont reprendre après que les scientifiques aient accepté de suivre de nouvelles directives strictes en matière de biosécurité.

Les expériences avec une version mortelle et mutée artificiellement du virus de la grippe aviaire devraient reprendre dans quelques semaines, mettant fin à une suspension d’un an de la recherche provoquée par un tollé mondial sur les risques.

https://www.scmp.com/news/hong-kong/article/1135461/research-resume-deadly-artificial-strain-h5n1-virus

2
La Chine accuse : « les Etats-Unis ont créé une arme biologique »

Préambule : aucun homme n’accepte librement et de plein gré de vivre dans un régime communiste. La contrainte physique et morale, la propagande, la terreur et la censure sont indispensables pour anéantir toute résistance des citoyens ainsi emprisonnés dans ce système.

La Chine, dictature communiste ne fais pas exception. Je suis surpris de devoir constamment le rappeler, tant mes confrères de la grande presse font comme s’il s’agissait d’une démocratie ouverte de type occidental, un pays libre, et non l’une des trois formes de régime totalitaire que la terre ait connu, sans liberté d’expression, sans droits de l’homme, où toute information est strictement contrôlée par le parti et ses organes de presse, à des fins de propagande.

Rien de ce que publie la Chine n’est laissé au hasard. Tout a une raison.

Et donc, le 9 avril 2013, quand les médias occidentaux rapportaient l’inquiétude des scientifiques sur la fabrication d’un nouveau virus chinois, et se demandaient, de la façon la plus politiquement correcte qui soit, pour quelle raison la Chine avait créé ce virus mutant, elle a accusé l’administration Obama d’avoir fabriqué une arme biologique et de l’avoir dirigée contre la Chine.

Alors que personne – j’ai vérifié – n’avait accusé la Chine d’avoir fabriqué une arme biologique, la Chine passait à l’offensive et accusait. Et vous le constatez tous les jours dans vos médias : lorsque quelqu’un à gauche accuse, c’est qu’elle est elle-même coupable des fautes qu’elle reproche au camp opposé.

  • Le colonel Dai Xu de l’Armée populaire de libération a déclaré que les États-Unis ont libéré le virus H7N9 de la grippe aviaire en Chine, un acte de guerre biologique, selon un article publié sur son blog samedi (4).
  • L’accusation a d’abord été rapportée dans le Southern Metropolis Daily, un journal d’État de la ville de Guangzhou, puis reprise par plusieurs organes de presse en Asie.

3
Le coronavirus est probablement né dans le laboratoire P4 de Wuhan, pas au marché alimentaire

Le très à gauche Washington Post ne se risquerait pas à accuser la Chine, son voisin idéologique, sans de bonnes et solides raisons. Et tout en affirmant que les responsables des services de renseignement américains ne pensent pas que la pandémie ait été causée par une action délibérée, il affirme désormais (5), que le marché aux poissons de Wuhan est de moins en moins la source la plus crédible de l’origine du virus chinois.

Le principal suspect est la transmission « naturelle » des chauves-souris à l’homme, peut-être par l’intermédiaire de marchés insalubres. Mais les scientifiques n’excluent pas qu’un accident survenu dans un laboratoire de recherche à Wuhan ait pu propager un virus de chauve-souris mortel qui avait été collecté pour une étude scientifique.

https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/how-did-covid-19-begin-its-initial-origin-story-is-shaky/2020/04/02/1475d488-7521-11ea-87da-77a8136c1a6d_story.html

« Bonne science, mauvaise sécurité », c’est ainsi que le sénateur Tom Cotton (Républicain de l’Arkansas) a formulé son hypothèse dans un tweet du 16 février, parlant d’une brèche dans le laboratoire de Wuhan comme la cause la plus probable, et non une fuite accidentelle d’une « arme biologique » ou une « diffusion délibérée ».

Sérieux doute sur le marché de Wuhan

S’appuyant sur quatre arguments, le Washington Post émet des réserves sur le narratif généralement admis que le coronavirus provient du marché aux fruits de mer de Wuhan.

Que le virus ait été propagé par des personnes ayant mangé des animaux contaminés aux marchés aux fruits de mer Huanan de Wuhan – est douteux, écrit le journaliste David Ignatus.

https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/how-did-covid-19-begin-its-initial-origin-story-is-shaky/2020/04/02/1475d488-7521-11ea-87da-77a8136c1a6d_story.html

  1. Par séquençage génétique, les scientifiques ont identifié la source du coronavirus comme étant la chauve-souris.
  2. Sauf que les chauves-souris ne sont pas en vente au marché aux fruits de mer. Même si, il est vrai, que ce marché ou d’autres aient pu vendre des animaux qui ont été en contact avec des chauves-souris.
  3. Le magazine Lancet a noté (6) dans une étude de janvier que près de la moitié des premiers cas de covid-19 chinois à Wuhan n’avaient eu aucun lien ni contact avec le marché aux fruits de mer.
  4. Les chercheurs du laboratoire de recherche et de l’Institut de virologie de Wuhan, situé à proximité, ont publié des articles sur la collecte de coronavirus de chauves-souris dans toute la Chine, afin de les étudier pour prévenir de futures maladies. L’un de ces échantillons a-t-il fui, ou des déchets dangereux ont-ils été déposés dans un endroit où ils pourraient se propager, interroge le WaPo ?

Le laboratoire de recherche est à 250 mètres du marché !

Dans un article publié le 18 février 2020, le Daily Mail britannique (7) se demande si le virus est né dans le laboratoire du gouvernement chinois de Wuhan, et il fait remarquer que ce laboratoire ne se trouve qu’à moins de 300 mètres du marché aux poissons.

L’un des chercheurs du laboratoire a déclaré s’être mis en quarantaine pendant deux semaines après que le sang d’une chauve-souris se soit déposé sur sa peau. Ce même chercheur s’était précédemment mis en quarantaine après qu’une chauve-souris ait uriné sur lui (7). Il a également évoqué la découverte d’une tique vivante provenant d’une chauve-souris – un parasite connu pour sa capacité à transmettre des infections par le sang d’un animal hôte.

Une chauve-souris a mordu un chercheur

Le Daily Mail explique :

Selon un nouveau document choc de l’Université technologique de Chine du Sud, parrainée par Pékin, le Centre de contrôle des maladies de Wuhan (WHCDC) pourrait avoir engendré la contagion dans la province de Hubei.

« Les origines possibles du coronavirus 2019-nCoV », un article rédigé par les chercheurs Botao Xiao et Lei Xiao, affirme que le WHCDC a conservé des animaux malades dans ses laboratoires, dont 605 chauves-souris.

Il mentionne également que les chauves-souris – qui sont liées au coronavirus – ont attaqué un chercheur et que « du sang de chauve-souris était sur sa peau ».

https://www.dailymail.co.uk/news/article-8009669/Did-coronavirus-originate-Chinese-government-laboratory.html

D’autres arguments contredisent la thèse du marché aux poissons

  • Selon le rapport de l’Université technologique de Chine du Sud mentionné par le Daily Mail, « les séquences du génome des animaux du laboratoire sont identiques à 96% ou 89% au coronavirus Bat CoV ZC45 trouvé à l’origine dans Rhinolophus affinis (chauve-souris en fer à cheval) ».
  • Problème : les seules chauves-souris de cette catégorie se trouvent à environ 1000 km du marché aux fruits de mer de Wuhan, et la probabilité que des chauves-souris viennent des provinces du Yunnan et du Zhejiang est minime.
  • De plus, il semble que la population locale ne mange pas de chauves-souris, comme en témoignent 31 résidents et 28 visiteurs interrogés à l’époque par l’université.
  • Enfin, le laboratoire est adjacent à l’Union Hospital où le premier groupe de médecins a été infecté.

Les doutes de Richard Ebright, microbiologiste et expert en biosécurité

Richard Ebright dans un email publié par le Washington Post (6), explique que l’infection « pourrait aussi avoir eu lieu comme un accident de laboratoire, avec, par exemple, l’infection accidentelle d’un employé de laboratoire ».

En appui de cette hypothèse, l’expert apporte des précisions très importantes que je ne crois pas avoir croisées dans la presse habituelle, et que je vous indique ici.

  • Il note que le coronavirus des chauves-souris a été étudié à Wuhan à dans un environnement de biosécurité de niveau 2, « qui n’offre qu’une protection minimale », par rapport à la biosécurité maximum de niveau 4 supérieure.
  • Ebright dit avoir vu une vidéo de décembre [2019] du CDC de Wuhan qui montre des employés « collectant des coronavirus de chauves-souris avec un équipement de protection personnel inadéquat et des pratiques opérationnelles dangereuses ».
  • « Séparément, j’ai passé en revue deux articles chinois de 2017 et 2019, dit Ebright, décrivant « l’héroïsme » de Tian Junhua, chercheur au CDC de Wuhan, qui, lors de la capture de chauves-souris dans une grotte, a « oublié de prendre des mesures de protection » de sorte que « l’urine de chauve-souris s’écoulait du haut de sa tête comme des gouttes de pluie ».

Une étude chinoise étrangement supprimée

En février, un site appelé ResearchGate a publié un article signé par Botao Xiao et Lei Xiao de l’Université de technologie du sud de la Chine à Guangzhou [une ville aux origines européennes marquées, dans laquelle l’auteur de cet article aime se rendre – en temps normal].

L’étude maintenant supprimée commence par ces mots :

Nous avons remarqué deux laboratoires effectuant des recherches sur le coronavirus des chauves-souris à Wuhan, dont l’un se trouvait à seulement 280 mètres du marché aux fruits de mer.

Nous avons brièvement examiné les antécédents des laboratoires et avons proposé l’idée que le coronavirus provienne probablement d’un des laboratoires.

Notre proposition prévoyait une autre origine du virus, en plus de la recombinaison naturelle et de l’hôte intermédiaire.

En plus des origines de la recombinaison naturelle et de l’hôte intermédiaire, le coronavirus tueur provient probablement d’un laboratoire de Wuhan. Le niveau de sécurité pourrait devoir être renforcé dans les laboratoires à haut risque biologique », conclut l’article.

https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:gsyImTwt2DkJ:https://wattsupwiththat.com/wp-content/uploads/2020/02/PDF-The-possible-origins-of-2019-nCoV-coronavirus.pdf+&cd=1&hl=en&ct=clnk&gl=us&client=safari

Botao Xiao a déclaré au Wall Street Journal (9)en février qu’il avait retiré l’article parce qu’il « n’était pas étayé par des preuves directes ». Vous pouvez le consulter dans le cache de Google (8).

Voici les arguments que les universitaires avancent :

  1. Un article publié sur The Lancet rapporte que sur les 41 personnes de Wuhan atteintes du syndrome respiratoire aigu, seulement 27 d’entre elles ont été en contact avec le marché aux poissons Huanan.
  2. Le CoV-2019 n’a été trouvé que dans 33 des 585 échantillons prélevés sur le marché après l’apparition du foyer.
  3. Les chauves-souris portant le virus se trouvent dans le Yunnan et la province du Zhejiang, deux régions situées à plus de 900 kilomètres du marché aux fruits de mer de Wuhan.
    1. Les chauves-souris vivent généralement dans des grottes et des arbres.
    2. Mais le marché aux fruits de mer se trouve dans un quartier très peuplé de Wuhan, une métropole de 15 millions d’habitants. La probabilité que les chauves-souris volent jusqu’au marché est très faible.
    3. Selon les rapports municipaux et les témoignages de 31 résidents et 28 visiteurs, la chauve-souris n’a jamais été une source de nourriture dans la ville, et aucune chauve-souris n’a été vendue sur le marché.

L’étude poursuit :

Y avait-il une autre source possible ?

Nous avons examiné la zone autour du marché aux fruits de mer, et identifié deux laboratoires menant des recherches sur le coronavirus des chauves-souris.

• À environ 280 mètres du marché se trouvait le Centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan (WHCDC). Le WHCDC accueille des animaux dans des laboratoires de recherche, dont l’un était spécialisé dans la collecte et l’identification des agents pathogènes. Dans l’une de leurs études, 155 chauves-souris, dont Rhinolophus affinis, ont été capturées dans la province de Hubei, et 450 autres chauves-souris ont été capturées dans la province de Zhejiang.

De plus, sur des journaux et des sites web nationaux en 2017 et 2019, il est indiqué qu’un des chercheurs a été une fois attaqué par des chauves-souris (10).

Il savait que le sang d’une chauve-souris était extrêmement dangereux et il s’est donc mis en quarantaine pendant 14 jours.

Lors d’un autre accident, il s’est remis en quarantaine parce que des chauves-souris lui ont uriné dessus. Il a par ailleurs déclaré avoir été ravi d’avoir capturé une chauve-souris portant une tique vivante.

Les animaux en cage étaient opérés et des échantillons de tissus étaient prélevés pour l’extraction et le séquençage de l’ADN et de l’ARN. Les échantillons de tissus et les déchets contaminés sont une source d’agents pathogènes. Ils se trouvaient à seulement 280 mètres du marché aux fruits de mer. Le WHCDC était également adjacent à l’Union Hospital où le premier groupe de médecins a été infecté au cours de cette épidémie.

• Le second laboratoire se trouve à environ 12 kilomètres du marché aux fruits de mer, et appartient à l’Institut de virologie de Wuhan, Académie chinoise des sciences.

Ce laboratoire a signalé que les chauves-souris à « fer à cheval » sont des réservoirs naturels du coronavirus du syndrome acuterespiratoire grave (SRAS-CoV) qui a causé la pandémie de 2002-2003.

L’étude conclut par cette recommandation

En résumé, quelqu’un est empêtré dans l’évolution du coronavirus 2019-nCoV.

En plus des origines de la recombinaison naturelle et de l’hôte intermédiaire, le coronavirus tueur est probablement originaire d’un laboratoire de Wuhan.

Le niveau de sécurité pourrait devoir être renforcé dans les laboratoires à haut risque biologique.

Des réglementations peuvent être prises pour déplacer ces laboratoires loin du centre-ville et d’autres lieux densément peuplés.

https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:gsyImTwt2DkJ:https://wattsupwiththat.com/wp-content/uploads/2020/02/PDF-The-possible-origins-of-2019-nCoV-coronavirus.pdf+&cd=1&hl=en&ct=clnk&gl=us&client=safari

Soyons clairs

  • Les responsables des services de renseignement américains pensent qu’il n’y a, à la date d’aujourd’hui aucune preuve que le coronavirus a été créé en laboratoire comme arme biologique.
  • Plusieurs recherches scientifiques affirment que le virus n’a pas été créé par l’homme et qu’il provient de chauves-souris.

Conclusion

Mon métier n’est pas de spéculer – je laisse ça aux journalistes du Monde et de France inter – mais de vous informer, honnêtement. Je ne fais pas d’hypothèses, pas d’attaques vicieuses ni de brosse à reluire, et je ne protège personne. Je fournis l’information, les faits, strictement les faits, et je vous les présente. Ça sert à ça, un journaliste. C’est le contraire de ce que font les médias, qui vous demandent de croire ce qu’ils vous disent et surtout de ne pas réfléchir.

  • Il est possible que le virus soit sorti du labo de Wuhan. De plus en plus de journalistes le pensent, après qu’ils aient traîné dans la boue et accusé de complotistes les sites internet qui en avançaient l’hypothèse au mois de février.
  • Il est probable qu’il s’agisse d’un virus accidentellement libéré dans la nature, la probabilité est si forte que les scientifiques avaient exigé – et obtenu – un moratoire de deux ans en 2013.
  • Il est possible, même si c’est moins probable, selon les premiers comptes rendus des revues scientifiques, que le coronavirus soit lui aussi un virus fabriqué.

Mais en supposant que tout ce qui précède soit vrai, et ce n’est pas totalement fantaisiste, rien de tout cela ne permet de dire que la Chine a intentionnellement libéré une arme bactériologique dans l’atmosphère. Là se trouve la ligne rouge, et je la trace avec force.

Dire que la Chine aurait intentionnellement empoisonné le monde, c’est de la spéculation, et je me répète, je n’en fais pas, je le laisse aux sites conspirationnistes. C’est toute la différence entre les faits et les théories du complot. Très peu pour moi, vous ne trouverez jamais cela sous ma plume.

Pour contribuer à Dreuz.info en utilisant votre carte de crédit sans vous inscrire à Paypal, cliquez sur ce lien Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

  1. http://www.leparisien.fr/archives/un-virus-inquietant-cree-en-chine-05-05-2013-2779705.php
  2. https://www.nature.com/news/scientists-create-hybrid-flu-that-can-go-airborne-1.12925
  3. https://www.scmp.com/news/hong-kong/article/1135461/research-resume-deadly-artificial-strain-h5n1-virus
  4. https://freebeacon.com/national-security/the-american-flu/
  5. https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/how-did-covid-19-begin-its-initial-origin-story-is-shaky/2020/04/02/1475d488-7521-11ea-87da-77a8136c1a6d_story.html
  6. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30183-5/fulltext
  7. https://www.dailymail.co.uk/news/article-8009669/Did-coronavirus-originate-Chinese-government-laboratory.html
  8. https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:gsyImTwt2DkJ:https://wattsupwiththat.com/wp-content/uploads/2020/02/PDF-The-possible-origins-of-2019-nCoV-coronavirus.pdf+&cd=1&hl=en&ct=clnk&gl=us&client=safari
  9. https://www.wsj.com/articles/coronavirus-epidemic-draws-scrutiny-to-labs-handling-deadly-pathogens-11583349777
  10. Tao P. Expert in Wuhan collected ten thousands animals: capture bats in mountain at night.Changjiang Times 2017

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Le suicide collectif des progressistes

Sans les médias qui les maintiennent en vie sous perfusion, les gauchistes ne seraient plus qu’un mauvais souvenir.

Ils ont perdu la bataille des idées, et comme en Grande-Bretagne, ils perdent partout des élections.

Mais le combat n’est pas terminé. Nous devons achever de les anéantir. Ils n’ont plus de religion : ils veulent détruire la vôtre. Ils n’ont plus de culture, ils veulent vous en imposer une autre. Ils ont perdu leurs repères, ils diabolisent les vôtres. Ils n’ont plus que leur colère qui les ronge : aidons-là à les dévorer.

Le penchant de la gauche pour le fétichisme identitaire, l’obsession victimaire, l’escroquerie raciale, est un désir de pouvoir subjuguant et débridé, qui se fait passer pour de la compassion.

Le gauchisme transforme l’or en plomb, la prospérité en pénurie, la liberté en dépendance, l’intelligence en propagande et le mensonge en vérité.

La gauche vous méprise. Elle profite de vous. Elle vous enferme dans son discours climatique pour vous imposer des strictes restrictions à votre mode de vie. Elle vous accuse de racisme et d’islamophobie pour vous faire taire. Elle confisque votre patrimoine en vous obligeant à avoir honte d’avoir travaillé pour l’accumuler.

Votre mère vous a appris à ne pas accepter de bonbons d’un étranger. Les socialistes sont les étrangers dont vous ne devriez pas accepter les aides. Leurs bonbons sociaux sont destinés à vous rendre dépendants d’une assistance dont vous ne pouvez plus vous passer, comme accoutumé à une drogue.

La population immigrée est celle qui croît le plus vite. Ils sont encouragés à immigrer de plus en plus nombreux. C’est pour vous sauver de la dénatalité. Mais où sont les incitations pour que les Européens circonviennent leur dénatalité ? Elles n’existent pas, car la dénatalité est leur prétexte à se débarrasser de vous avant que vous vous débarrassiez d’eux.

A part la haine de soi, de votre propre culture, de votre propre héritage. A part le dégoût pour la réussite. A part détester la liberté de penser et d’expression. A part vouloir que vos enfants démotivés souffrent du chômage, de la pauvreté, de la violence et de la terreur. A part rejeter toute mesure qui puisse relancer l’économie et l’emploi, existe-t-il une autre raison de voter socialiste ?

Ah, et j’oubliais, votre smartphone, développé par des entreprises dirigées par des milliardaires gauchistes, diffuse votre position exacte des milliers de fois par jour à des dizaines d’entreprises différentes. Chacune d’entre elles a le pouvoir de vous suivre où que vous alliez, en temps quasi-réel. Ce n’est pas une faille dans le système. C’est le système. Qui vous dit que vous n’avez rien à craindre de lui.

La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

source