Klaus Schwab et Davos : c’est parti pour le Great Reset ! (8:02)

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Klaus Schwab WEF 22 Januar 2021 - Le changement climatique pourrait être le prochain virus avec beaucoup plus de dégâts !

-26 févr. 2021- Olaf Schneemann

Les riches prennent le contrôle du monde, NWO - Great Reset, c'est du greenwashing pour les profits.

 

Un néocommunisme made in Davos

Pendant que les libéraux – soit dûment rétribués, soit tout simplement idiots, ne comprenant rien à rien – continuent désespérément à essayer de faire croire au grand public qu’il n’existe pas d’État profond ou de pouvoir occulte, en 2020, un pouvoir occulte en chair et en os, changeant de stratégie, a décidé d’entrer en pleine lumière, au vu et au su de l’opinion mondiale.

Klaus Schwab, fondateur et président du Forum Économique Mondial (World Economic Forum – WEF), lors du sommet de Davos de mai 2020, a, de concert avec le Prince Charles, proclamé la Grande Réinitialisation (le Great Reset), qui n’est ni plus, ni moins que la restructuration, sur de nouvelles bases, des règles de fonctionnement du monde.

À les en croire, dans sa forme actuelle, le capitalisme ne contribue pas au bien-être de l’humanité, ce qui fait que nous avons besoin de la création d’un nouveau capitalisme, capable de défendre l’environnement et de réduire les inégalités sociales.

Le Great Reset est censé, à l’ère post-pandémique, établir un nouvel ordre mondial, garantissant la cohésion politique, idéologique et économique d’un monde exempt d’États-nations. Ce qui, de prime abord, transpire de leurs déclarations, c’est que les plans de Schwab et de sa bande nous ramènent en force le communisme mondial rêvé par Marx et Engels, sous la domination d’une sorte de gouvernance mondiale transnationale.

(Un communisme que même eux n’osent plus nommer « dictature du prolétariat », tant il est vrai qu’il est difficile de décrire comme des prolétaires les membres de cette élite mondiale – allant, disons, de la famille Rothschild à Bill Gates ; en revanche, à condition de remplacer le mot « prolétaire » par le mot « élitaire », en conservant « dictature », on est déjà très proche de l’essence du projet.)

Le pouvoir occulte a donc décidé d’annoncer la couleur, devenant ainsi pouvoir visible. Tout ce qui était jusqu’à présent qualifié de délire paranoïaque par les coryphées de la presse de grand chemin chargée de nous rééduquer à l’usage des langues politiquement correctes, tout cela est désormais visible au premier plan, lisible et écoutable dans la formulation de ces messieurs eux-mêmes, de ces très grands hommes à très grandes ambitions.

Les coryphées, bien entendu, continueront à nous expliquer bruyamment que les propos de Schwab et de sa bande sont l’émanation du summum de la bonne volonté philanthropique, mais le simple fait que lesdits coryphées sont tous matériellement liés au réseau de la Grande Réinitialisation devrait suffire à convaincre quiconque de n’accorder aucune attention à leurs mantras.

On fera bien mieux de concentrer son attention sur la signification véritable des réflexions de Klaus Schwab – telles qu’il les poursuit en permanence dans des entretiens publiés depuis lors – sur ce nouvel ordre mondial « transhumain » qu’il nous fixe comme objectif.

Établissons d’emblée un point qui ne fait plus aucun doute : l’élite mondiale s’est fixé pour but primordial la disparition des nations et des États-nations, et la création d’une gouvernance mondiale constituant un ample système régentant tous les aspects de l’existence, et dans le cadre de laquelle – à les en croire, tout du moins – il deviendra possible de régler, ou du moins de gérer, de grands problèmes mondiaux comme les inégalités sociales, le changement climatique, la croissance non-soutenable, les migrations etc..

Cela fait bien sûr longtemps que l’élite mondiale s’y prépare : des personnalités saillantes en parlent depuis des décennies. L’ancien Secrétaire d’État et conseiller Henry Kissinger, dont Klaus Schwab a d’ailleurs suivi les conférences il y a cinquante ans à Harvard, dès les années 1970-80, expliquait qu’après la mondialisation du marché, il faudrait aussi mondialiser la politique.

Ancien conseiller principal à la sécurité nationale, Brzezinski parlait de la fin des États souverains, tandis que David Rockefeller évoquait la nécessité d’un gouvernement mondial et que Bush père, dans un discours de 1990, proclamait déjà le Nouvel Ordre Mondial. Tels sont donc les auteurs de ces « théories de la conspiration » qu’il serait défendu de prendre au sérieux.

Primo, des déclarations jusqu’ici effectuées par Schwab – dont son livre intitulé The Great Reset, cosigné avec Thierry Malleret et publié en juillet 2020 – il transpire que, par « gouvernance mondiale », ils entendent une sorte de système complexe d’un type nouveau, puisant sa légitimité dans le constat selon lequel isolément, ni la société civile, ni le marché, ni les gouvernements ne sont capables de mettre fin à nos soucis.

Voilà pourquoi la solution est pour eux que les entreprises et les gouvernements « communiquent entre eux de façon efficace ». De mon point de vue, la seule interprétation possible de ce jargon, c’est que les figures de proue du marché mondialisé doivent, pas à pas, retirer aux États-nations les « durs travaux » du gouvernement, pour les assumer à leur place.

Deuxio, pour peu qu’on veuille bien jeter un œil sur la direction de ce WEF présidé par un Schwab de 83 ans, on y verra représentées les entreprises les plus riches du monde et les plus influents des milliardaires en dollars : les PDG de Blackrock et de Blackstone, le directeur du groupe d’investissement Carlyle David Rubinstein, l’homme le plus riche de Chine Jack Ma, mais aussi – détail non-négligeable – les présidents de l’ONU, du FMI et de la BCE.

Il est donc hors de doute que le Forum Économique Mondial représente (pour reprendre le vocabulaire de Albert-László Barabási) un nœud d’une grande importance dans le réseau de l’élite mondiale, qui cependant collabore aussi très étroitement avec d’autres nœuds, comme le Council of Foreign Relations (CFR) ou le groupe Bilderberg – ce que je cherche à faire comprendre par là, c’est que le projet titanesque de la Grande Réinitialisation n’est pas que le dada personnel de Klaus Schwab et de ses associés, mais qu’en bonne logique, il a dû découler d’un processus continu de concertations et d’approbations – ou, si vous préférez : d’acquiescements.

Mais revenons à cette gouvernance post-nationale et transnationale. Leurs textes et leurs déclarations montrent bien qu’ils réfléchissent effectivement dans les termes d’un ordre politique mondial complexe, né de la fusion des gouvernements traditionnels et des protagonistes du marché mondial, flanquée de quelques acteurs de la société civile.
Les lignes de démarcation institutionnelles et fonctionnelles séparant jusqu’ici ces divers pôles seraient appelées à se diluer, donnant naissance à une sorte de guidage unifié, de pouvoir unique – bien entendu dans l’intérêt des objectifs de l’« humanisme », du bien-être, de la santé et de la paix dans le monde.

Pour peu qu’on essaie de s’en faire une image un tout petit peu plus précise, ce que, pour ma part, je vois aussitôt, c’est que ces titans ont décidé de remplacer la démocratie par un guidage unifié, de donner à la technocratie la priorité sur les élections et les politiciens élus, et de subordonner la transparence à une « expertise » incompréhensible pour le commun des mortels.

Tertio, on notera que Schwab, sur le site Project Syndicate (qui, par un pur hasard, se trouve être une publication électronique appartenant à George Soros) insiste sur l’idée que la mise en œuvre de la Grande Réinitialisation n’impose de définir aucune nouvelle idéologie, mais qu’il suffit « de prendre simplement des mesures pragmatiques en vue de construire un monde plus résilient, plus solidaire et plus durable ».

Dans mon interprétation, cela signifie qu’ils n’estiment pas avoir besoin d’une autre idéologie que le bon vieux néolibéralisme, mais juste d’une variante « nouvelle vague », socio-communiste (ou plus exactement : néocommuniste), de ce dernier, c’est-à-dire de la création d’un libéralisme communiste (à ce point de la réflexion, nous autres Hongrois pourrions nous souvenir de ce pauvre Attila József, notre grand poète qui en 1936 écrivait : « Tu peux chanter [à ton enfant] une nouvelle berceuse / Celle du communisme fasciste »). Et, après acceptation universelle et obligatoire du libéralisme socio-communiste, tout ce qui restera à faire, c’est la gestion des problèmes et des crises technico-technologico-écologiques, c’est-à-dire un pragmatisme qu’on pourrait aussi considérer comme un réchauffé de cette thèse de « fin de l’histoire » qui avait fait la renommée – aujourd’hui un peu racornie – d’un certain Fukuyama.

Voire de Marx, dont l’idée du communisme était que les problèmes du monde seraient un jour résolus, après quoi chacun recevrait selon ses besoins, et s’adonnerait à la chasse et à la pêche, ou s’activerait, si cela lui chante, dans la critique de la critique. Tous seront égaux, et tous seront heureux.

Quarto. Parmi les objectifs de l’élite mondiale tels que les formule Schwab, un rôle fondamental revient à l’idée selon laquelle le statut de l’homme doit se transformer pour s’adapter à l’ère de la numérisation, de la robotisation et de l’IA (Intelligence Artificielle).

Dès 2016, Schwab dans son opus consacré à La quatrième révolution industrielle, écrivait que les techniques mises au point par les nouveaux géants de la technologie permettront aux gouvernements de pénétrer dans l’espace – jusqu’ici privé – de nos esprits, de lire nos pensées et d’influer sur notre comportement, ce qui fait que nous ferons désormais partie intégrante du monde physique.

« Les appareils externes d’aujourd’hui, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront presque certainement implantables dans notre corps et notre cerveau ». Et ce même Schwab d’en conclure : « Ce à quoi conduit la quatrième révolution industrielle, c’est la fusion de nos identités physique, numérique et biologique. »

Voici donc enfin un véritable adepte de la conspiration : Klaus Schwab. Malheureusement, non, ce n’est pas un conspirationniste, mais un conspirateur. Réfléchissez un instant, libéraux !

Mais afin de montrer sans plus laisser de place au doute que l’objectif est bien le Meilleur des Mondes (néocommunistes), je vais citer les slogans qu’on a entendu dans un spot publicitaire spécialement commandé par le Forum Économique Mondial – ou du moins, quelques perles extraites de ces slogans :

Depuis 2030 : « Salut à vous ! Je ne possède rien, je n’ai pas de vie privée, et la vie n’a jamais été meilleure ! » ; « Tu ne possèderas rien et tu seras plus heureux. » ; « Tout ce dont tu as besoin, tu le loueras. Et des drones te le livreront. » ; « Des millions d’hommes émigreront à cause des changements climatiques. » « Nous devrons mieux accueillir et mieux intégrer les réfugiés. » Et ainsi de suite.

Ces titans veulent notre bien. Voilà bien pourquoi nous avons les meilleures raisons du monde d’avoir peur. Et d’enfin nous réveiller.

Tamás Fricz
Politologue, chercheur à l’Institut Alapjogokért Központ (« Centre pour les droits fondamentaux »)

Article paru dans le Magyar Nemzet du 28 février 2021.

Traduit du hongrois par le Visegrád Post

source: https://visegradpost.com/fr/2021/02/28/un-neocommunisme-made-in-davos/

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Le Magyar Nemzet est le principal quotidien imprimé de Hongrie. Fondé en 1938, le Magyar Nemzet (Nation hongroise) est un journal de référence pour les conservateurs et est sur une ligne proche du gouvernement de Viktor Orbán.

 

«La Grande Réinitialisation » – Le plaidoyer cynique de Davos pour un monde post-Covid

  | 28 février 2021 | Polémia

Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes

L’accusation convenue de complotisme est d’autant plus stupide que l’oligarchie mondialiste ne cache nullement son projet, son « agenda » comme elle dit. Il suffit de lire ce qu’elle dit ou écrit. Ainsi, nul besoin d’être complotiste pour affirmer que l’élection présidentielle américaine a été manipulée pour éliminer Donald Trump : il suffit de lire l’article de Molly Ball paru dans Time du 4 février 2021 qui décrit en détail les manœuvres entreprises contre lui.
Point n’est besoin non plus d’être complotiste pour comprendre que pour la super classe mondiale, la crise de coronavirus fait figure d’aubaine : il suffit de lire, pour s’en convaincre, le livre « Covid-19 : La Grande Réinitialisation » que Klaus Schwab et Thiery Malleret ont publié[1] et qui est désormais accessible en français.

Le point de vue de la Davocratie

Les deux auteurs sont Klaus Schwab et Thierry Malleret. Klaus Schwab, qui porte une cravate, est un austère économiste allemand qui a fondé le Forum Économique Mondial de Davos. Thierry Malleret, qui a plutôt le look bobo branché – donc sans cravate[2] – est aussi un économiste, ancien banquier, qui dirige le rapport annuel du même Forum sur les risques mondiaux.

Leurs analyses exercent donc une forte influence sur les gouvernements occidentaux.

Or que nous expliquent-ils ?

La catastrophe économique et sociale en marche

La majeure partie de leur ouvrage de 220 pages traite des conséquences catastrophiques de l’épidémie covidienne et du confinement général mis en œuvre. Ils analyses ces conséquences au plan macro-économique, au plan de la stratégie des entreprises et au plan de l’équilibre des individus.

Une catastrophe pour la croissance mondiale (une chute du PIB du G7 entre 20 et 30 %) et pour l’emploi[3] sans précédent depuis 1945. Une chute du commerce mondial, une augmentation des inégalités et du poids de l’impôt, la fin de la convergence économique entre pays développés et les autres, une augmentation des coûts de production, une précarisation de la jeunesse à la recherche d’un premier emploi et de ceux dont l’emploi sera remplacé par les robots, de nouvelles migrations à destination de l’Europe.

Et d’une façon générale une marginalisation de tous ceux qui n’auront pas été capables de prendre le virage de l’e-économie, de la dématérialisation et du télétravail, ou qui n’auront pas une assise financière assez solide.

Et qu’on ne s’y trompe pas, cette crise sera durable. D’autant que la peur de l’épidémie persistera : « La normalité d’avant la crise est ‘brisée’ et rien ne nous y ramènera, car la pandémie de coronavirus marque un point d’inflexion fondamental dans notre trajectoire mondiale ».

Il y a pire : le retour du patriotisme

Il y a quelque chose d’étrange à lire cette succession de catastrophes sous la plume de ceux qui expriment l’opinion des dirigeants de l’Occident depuis la chute de l’URSS. On dirait qu’ils décrivent les malheurs de la planète Mars, d’un point de vue extérieur. Comme s’ils n’avaient aucune responsabilité dans ce désastre.
Mais il y a un autre « côté sombre » (sic) de la crise avertissent Messieurs Schwab et Malleret.

D’abord « l’un des dangers les plus profonds de l’ère post-pandémique est l’agitation sociale. Dans certains cas extrêmes, elle pourrait conduire à la désintégration de la société et à l’effondrement politique ». Bigre !

Mais il y a pire encore pour nos experts : « Le risque que la renaissance de l’État-nation conduise progressivement à un nationalisme beaucoup plus grand est réel. » Car les pandémies provoquent souvent « une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes qui entrent également en ligne de compte. En fin de compte, ce mélange toxique fait ressortir ce qu’il y a de pire en nous en tant que groupe social ».

Donc, pour nos experts, le risque réside autant dans la catastrophe économique et sociale provoquée par un confinement général et brutal que dans la montée des sentiments patriotiques et nationalistes ! Comme c’est bizarre ….

Vive la catastrophe !

Et par un étrange paradoxe, tout en égrenant à longueur de pages les conséquences dramatiques de cette crise, nos auteurs n’hésitent pas à affirmer dès le départ, que « les possibilités de changement et le nouvel ordre qui en résultent sont désormais illimités et n’ont d’autre frein que notre imagination, pour le meilleur ou pour le pire. ». Et « nous devrions profiter de cette occasion sans précédent pour ré-imaginer notre monde, afin de le rendre meilleur et plus résilient ».

Ré-imaginer notre monde, rien que cela !
En d’autres termes la pandémie va faire l’effet d’un brise-glace, éliminant les obstacles à la mise en place d’un nouvel ordre que le Forum de Davos appelle de ses vœux. Sympa non ?

« Nous devons donc sans tarder mettre en route la Grande réinitialisation » affirment nos auteurs.

Plus pauvres mais écolos et inclusifs

Mais vers quel ordre la grande réinitialisation doit-elle nous conduire ?

Messieurs Schwab et Malleret nous expliquent que « la récession induite par la pandémie va déclencher une forte augmentation du remplacement de la main d’œuvre, ce qui signifie que le travail physique sera remplacé par des robots et des machines ‘intelligentes’ ». Ces innovations « entraîneront bientôt des centaines de milliers, et potentiellement des millions, de pertes d’emplois ». Cool !

Il faudra aussi s’habituer à une croissance plus faible qu’auparavant et d’une façon générale à « une réduction planifiée mais modulable, durable et équitable de l’économie menant à un avenir où nous pourrons vivre mieux avec moins. ». Vivre avec moins, c’est vraiment cool !

Il ne faut pas s’inquiéter cependant : grâce à un « leadership éclairé », cette réduction de la croissance et de l’emploi permettra une croissance plus verte et un capitalisme plus inclusif.

Car « il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclusif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivions à l’ère pré-pandémique » promettent nos auteurs. Et puis « nous assisterons à une explosion de la créativité des start-ups et des nouvelles entreprises dans les espaces numériques et biotechnologiques ».

Des start-ups : Macron verra réaliser son rêve !

Notre santé mentale sous surveillance

L’avenir Bisounours vert et inclusif que nos auteurs voient poindre derrière le chômage de masse, le commerce en ligne et la décroissance, appelle toutefois un léger correctif : la santé mentale de ces peuples stupides, incapables de comprendre ce qui est bon pour eux.

Messieurs Schwab et Malleret nous avertissent que « le coronavirus a renforcé et non réinitialisé les problèmes de santé mentale » dans la population. Car « la fermeture cognitive implique souvent une façon de penser en noir et blanc et des solutions simplistes – un terrain propice aux théories du complot et à la propagation de rumeurs, de fausses nouvelles, de demi-vérités et d’autres idées pernicieuses ». Ah encore ces idées pernicieuses !

« La santé mentale, le facteur le plus important qui influe sur le niveau de satisfaction des gens envers leur vie, était déjà sur le radar des décideurs politiques. Dans l’ère post-pandémique, ces questions pourraient maintenant recevoir la priorité qu’elles méritent ».

Big Brother va donc s’occuper, non pas de notre prospérité, perdue, mais de notre santé mentale. Rassurant n’est-ce pas ?

La crise, une opportunité, mais pour qui ?

On aurait tort de prendre à la légère les affirmations et menaces de Messieurs Schwab et Malleret.

En 2017, le Forum de Davos, après le vote pour le Brexit et l’élection de Donald Trump, avait conclu que l’opinion pouvait être trompée par des fausses nouvelles et mal voter pour cette raison. Le Forum appelait donc de ses vœux un meilleur contrôle de l’information. Par un heureux hasard, la France et l’Allemagne se dotaient alors de lois censées nous protéger des « fake news »….

Davos exprime les grandes orientations que les gouvernements occidentaux sont priés de mettre en œuvre.

Bien sûr comme affirmait Nietzsche « tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » : toute crise recèle aussi de nouvelles possibilités.
Mais à la lecture des réflexions de MM Schwab et Malleret, on peut légitimement se demander qui profitera vraiment de ces opportunités….

Michel Geoffroy

28/02/2021

[1] Forum Publishing 2020
[2] Du moins apparaissent-ils ainsi sur la couverture
[3] Par exemple 36 millions d’américains auraient perdu leur emploi en 2020, suite aux mesures de confinement et à l’arrêt de l’activité économique

source: https://www.polemia.com/la-grande-reinitialisation-le-plaidoyer-cynique-de-davos-pour-un-monde-post-covid/

Michel Geoffroy
Michel Geoffroy, ENA. Essayiste, contributeur régulier à la Fondation Polémia ; a publié en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou différentes éditions du “Dictionnaire de Novlangue”.

La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend

Cenator : La RTS donne la parole à Patrick Artus, un grand pape du Great Reset. Un vrai pikettiste, un économiste de gauche mondialiste, dans la ligne du WEF. 

À notre avis, les pays qui vont se sortir de cette crise ne sont surtout pas ceux qui verseront dans l’assistanat ni dans le revenu universel (le fameux oreiller de paresse, l’expression qui a déclenché l’attaque de la meute contre Guy Parmelin). Ce sont au contraire ceux qui vont se retrousser les manches et adopter le slogan d’Orban : Nous allons créer autant d’entreprises qu’il en a été détruit et fournir l’aide indispensable au redémarrage.

Dans le « nouveau capitalisme » prôné par Artus, l’État « sauve » tout le monde, même les entreprises qui auraient dû faire faillite et qui vont vivoter grâce à l’aide. Ce sauvetage artificiel par la planche à billets instaure en réalité une économie communiste à la soviétique, où les entreprises non viables sont maintenues à flot par les subventions. 

Lors du premier confinement, quand nous ignorions tout du virus et manquions même de désinfectant, des restrictions limitées avaient encore un certain sens, pour un court temps de réorganisation. Par contre, le deuxième confinement est clairement irrationnel et suicidaire et il utilise la pandémie comme prétexte pour établir un nouveau modèle sociétal.
La mise en place du Great Reset apparaît toujours plus évidente, et la pandémie en devient même l’instrument, au lieu qu’il ne soit qu’une
conséquence de celle-ci.

Un capitalisme sur des bases saines et durables signifie pour Artus plus de collaboration internationale, de façon qu’aucun pays ne sombre dans la crise. Et par aucun pays, Artus, en bon globaliste, entend toute la planète Terre au sens des élites du WEF. 

Le véritable bilan de la situation européenne actuelle, c’est que sa civilisation est à l’agonie. Le marxisme culturel a vaincu la liberté de parole, détruit la liberté académique, imposé la pensée unique à ses médias, à son enseignement ; il a imposé à la population occidentale un sentiment de culpabilité, il a sali son histoire, déformé, piétiné ses traditions, les fondements de sa civilisation, il lui a imposé le multiculturalisme, il a organisé l’invasion par des populations incompatibles.

A présent, après que nos cerveaux ont été « nourris » de la maternelle jusqu’au tombeau par l’idéologie progressiste, nous serions redevables à l’État pour tout le reste (nourriture, logement, transports...) ?

Car après que les gouvernements successifs ont laissé venir en Europe occidentale un mélange de populations étrangères tel que l’histoire de l’humanité n’en a jamais connu, et vu qu’une grande partie de cette population est inemployable, il faut bien prévoir de quoi l’entretenir – d’autant plus maintenant que la quatrième révolution industrielle, la robotisation, est prévue par les grands horlogers de WEF.

Et selon Patrick Artus, aux mérites académiques ronflants, l’Europe aux abois aurait en plus le devoir de sauver le monde dans un élan de solidarité fraternelle. Fraternité universelle, qui n’existe que dans la tête de personnes qui vivent de leur idéologie. Ces visionnaires ont la prétention de pouvoir définir, de leur bureau, ce que doit être le nouveau modèle économique mondial et de savoir comment réformer l’économie et l’humanité de fond en comble.

Artus pense que l’économie va se redresser avec plus de social, en opposition avec le capitalisme qui « cherche le profit à tout prix » et vise à récompenser les actionnaires.
Dans le modèle qu’il préconise, ce n’est plus le privé qui prend les risques, en prêtant ses économies aux entreprises en mal de liquidités, c’est l’État s’y substitue.
Voici donc la fin du capitalisme, ce que la gauche réclame depuis 1917.
C’est exactement cela, la vision pikettiste et marxiste de l’économie.
 La rentabilité des entreprises, pour Artus, n’est plus un objectif. 

Dans le capitalisme classique, une entreprise doit, avant tout, faire le nécessaire pour être rentable, compétitive, sinon c’est la faillite. La possibilité d’une aide sociale découle de la viabilité des entreprises, et non l’inverse.

  • « Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »  Winston Churchill

Artus et le Great Reset veulent remplacer les actionnaires par l’État, et détruire par là la propriété privée. C’est une société néo-communiste qui se dessine clairement dans ces propos.
En fait, ce nouveau capitalisme n’est rien d’autre que le rêve bolchévique réchauffé. Artus, en réclamant
un monde (occidental) « plus soucieux de lutter contre les inégalités et plus respectueux de l’environnement », déroule un tapis rouge devant la Chine – le pays même qui nous a infectés puis inspiré ces confinements.

Pour Patrick Artus, il faut plus d’Europe, plus de solidarité, et il cite comme exemple la dette colossale (750 milliards) du plan d’urgence destiné à résoudre la crise post-covid, dette solidairement remboursable entre pays membres, que l’UE veut laisser aux générations à venir. 

Beaucoup disent que cette dette ne sera jamais remboursée, qu’il y aura un Great Reset, que la planche à billets va résoudre les problèmes. Les mêmes réclament la disparition de l’argent physique, ce qui rendra l’argent encore plus virtuel et théorique (et traçable à 100%) et  relativisera toute dette. C’est la mise en place de l’utopie communiste, version digitale.

Ajoutons à cela le revenu universel comme le voudrait Artus.

« La meilleure façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire. » Félix Leclerc

Lausanne l’a déjà expérimenté pour les jeunes. Après l’an 2000, la gauche s’est installée sur son trône et a instauré l’assistance comme un dû. La commune a distribué de l’assistance sans contrepartie, sans aucune exigence de remboursement. Beaucoup de jeunes en pleine capacité ont choisi de se faire entretenir par la collectivité. L’explosion des jeunes assistés a alors fait naître d’autres services sociaux pour les remettre au travail – avec ce bénéfice secondaire, pour les politicards, que ces jeunes, "en cours de réorientation" sortaient par là-même des statistiques des assistés.
L’explosion du budget du social n’a nullement effrayé les sociocrates car ils savent qu'il suffit d’augmenter les impôts et la dette pour financer les prestations et le salaire des fonctionnaires qui les servent.
Jusqu’au moment où la réalité nous explosera à la figure.

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L'interview de Patrick Artus, chef économiste à la banque Natixis et co-auteur de l’ouvrage "L'économie post-Covid"

A quoi ressemblera l’économie après la pandémie?

Mehmet Gultas : Deux scénarios possibles pour la crise sanitaire. Soit la crise s’aggrave, soit qu’on maîtrise, même d’une manière imparfaite, la pandémie et qu’on refonde l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables. Vers quel scénario se dirige-t-on ?

Patrick Artus : On va maîtriser la pandémie, la situation sanitaire sera stabilisée.

Qu’est-ce qui sera durablement différent après cette crise ? En étant prudent, sachant que toutes les grandes crises ont amené de grands changement irréversibles et pas forcément ceux qu’on s’attendait.

Le capitalisme ne va pas du tout devenir plus inclusif ni plus sympathique. (Rire de Mehmet Gultas.)

Le propre du capitalisme contemporain, c’est de chercher à rétablir le plus rapidement possible ses profits. Donc, après la crise, pour produire avec des coûts plus faibles, il faut délocaliser davantage, il faut rechercher les rentes de monopoles – Mehmet Gultas rajoute : geler les embauches – et montrer une certaine réticence vis-à-vis de la transition énergétique.

Mehmet Gultas : Donc ce durcissement du capitalisme est inéluctable ? Ou est-ce qu’on peut quand même encore l’éviter ?

Patrick Artus : Alors, on peut l’éviter, car il y a des pressions en sens opposé. Simplement, le roulement  spontané  du capitalisme, ça va être de se rétablir le plus vite possible (oui, oui, Mehmet Gultas) au détriment des autres.

Mais après, vous avez les opinions, les populations, les gouvernements, et même la finance, assez curieusement. Puisque en particulier les grands investisseurs aujourd’hui jouent un rôle tout à fait déterminant pour pousser les entreprises à être plus inclusives, à s’occuper du social, à changer leur gouvernance, à s’occuper du climat.

Mais il ne faut pas être naïf. Spontanément, une entreprise du capitalisme contemporaine a quand même, quelles que soient les  forces en sens inverse, comme but essentiel de rétablir sa rentabilité pour ses actionnaires.

Le cas de Danone est très intéressant. Avec la chute de sa rentabilité, cette société pourtant très avancée a annoncé un plan de licenciement. Donc, même dans les entreprises les plus avancées vers cette nouvelle forme de capitalisme, on reste dans un capitalisme complètement actionnarial.

Mehmet Gultas : Vous dites : la politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformistes, il faut des ruptures. Lesquelles ?

Patrick Artus : Alors, on part de l’idée que cette crise va fabriquer une énorme hétérogénéité dont nous n’avons pas d’expérience. Il y a des pays qui vont aller bien parce qu’ils ont des bonnes industries et il y a des pays qui vont aller mal. Un pays comme l’Espagne, par exemple, ou même la France, avec une grosse exposition à l’automobile, à l’aéronautique, au tourisme, ces pays vont aller mal. Il y a des secteurs qui vont aller bien, d’autres mal.

Les jeunes avec des contrats d’intérim vont aller mal, d‘autres personnes iront toujours bien avec des contrats de travail à long terme dans de grandes entreprises.

Donc on a besoin de rupture parce qu’on a besoin de politiques extrêmement puissantes pour lutter contre cette hétérogénéité. Si on ne fait pas ça, il y aura des pays, des secteurs qui vont être durablement en crise, des personnes durablement dans la pauvreté. Il faut donc changer notre approche dans la lutte contre la pauvreté.

Nous proposons dans le livre un revenu universel pour les jeunes, par exemple.

Il faut aussi laisser les entreprises négocier plus localement, parce que chaque situation sera différente, avec beaucoup discussion et de dialogue social dans chaque entreprise,

Il faut beaucoup plus de coordination et de coopération entre les pays,

En Europe, ça avance un peu. On a eu le plan de relance et le budget de moyen terme européens, qui sont plus solidaires que ce qu’on avait dans le passé.

Il y a des problèmes de très grande pauvreté dans le monde, il y a des pays dont les économies s’effondrent dans cette crise. Si on ne fait rien, ces pays vont être durablement en grande difficulté, comme l’Amérique latine, par exemple.

Il faut comprendre que nous avons cette explosion d’hétérogénéité dans toutes les dimensions, et c’est à cela qu’il faut répondre.

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Le livre cité par Mehmet Gultas : L'économie post-Covid. par Olivier Pastré et Patrick Artus

Résumé de l’éditeur :

Penser l’après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d’une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le scénario alternatif est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d’une refondation de l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables.
Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en œuvre – de l’entreprise à l’économie mondiale en passant par un nouveau paradigme du travail et de l’emploi. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme et la guerre des monnaies, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d’une sortie de crise par le haut.
La politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre court et incisif en propose huit (revenu universel de base, transition énergétique, décentralisation, syndicalisme...). Il dessine ainsi le « chemin de crête » étroit qu’il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne.
Chef économiste de Natixis, Patrick Artus est professeur associé à l’École d’Économie de Paris. Olivier Pastré est professeur d’économie à l’université Paris-VIII et président d’IMB Bank (Tunis). Ils sont tous deux membres du Cercle des économistes et ont publié ensemble Sorties de crise (Perrin, 2009).

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Articles de ou sur Patrick Artus :

Que faire pour limiter la perte de croissance potentielle ?

https://www.lepoint.fr/invites-du-point/patrick-artus/artus-que-faire-pour-limiter-la-perte-de-croissance-potentielle-28-11-2020-2403055_1448.php

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Cette « politique de surchauffe » qui tente la BCE

https://www.lepoint.fr/invites-du-point/patrick-artus/artus-cette-politique-de-surchauffe-qui-tente-la-bce-26-12-2020-2407127_1448.php

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Le Covid-19 sonnera-t-il le glas du capitalisme?

https://www.msn.com/fr-ch/finance/economie/le-covid-19-sonnera-t-il-le-glas-du-capitalisme/ar-BB124v23

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Plus d'État et plus de redistribution

Mais ce n'est pas fini. Toujours inquiet des jours futurs, Artus reconnaît que, de plus en plus, les citoyen·nes en Occident vont comprendre la nécessaire intervention de l'État pour «définir et développer les industries stratégiques (pharmacie, nouvelles technologies, énergies renouvelables, etc.)».

[…] Artus conclut en admettant que «la crise du coronavirus va amener à remettre en cause tous ces choix: elle annonce bien la fin de cette forme du capitalisme».

Pourrions-nous dire, voici enfin la chute d'un modèle qui a couvert trois grandes crises économiques, qui a renforcé les inégalités et les différences et qui, surtout, est responsable d'une intensification inquiétante du risque environnemental et du dérèglement climatique, d'une extinction de masse et d'une destruction des écosystèmes? Prenons alors les choses positivement et admettons, malgré la panique générale et la peur collective à l'heure du Covid-19, que quelque part, cette crise aura du bon pour notre avenir.

En tout cas, espérons-le. Qu'un économiste reconnu et respecté le reconnaisse est peut-être le début de quelque chose…

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L'agenda politique du Great Reset

résumé en 4 minutes et demie (sous-titres disponibles) - Jason Kenney (Alberta)

bacontrees

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Le livre de Klaus Schwab

pour télécharger: https://1lib.eu/book/7220811/594470

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World Economic Forum: COVID-19: The Great Reset (1h07 en anglais)

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Qu'est-ce que la Grande Réinitialisation ? | Forum Économique Mondial

NTD français. La Grande Réinstallation est un projet communiste.