Göteborg (Suède) : des milices armées installent des barrages routiers pour contrôler les voitures qui entrent dans certains quartiers

Suède – “Nous avons un problème évident”, a admis récemment le Premier ministre suédois Stefan Löfven. Il faisait référence non pas à la pandémie de Covid, mais à un été de criminalité qui a laissé les Suédois, même blasés, dans l’incrédulité. Il y a régulièrement des bombardements, des attaques à la grenade à main et des fusillades. Des jeunes hommes s’entretuent à un rythme effroyable – dix fois plus qu’en Allemagne.

Le sentiment que le gouvernement a complètement perdu le contrôle s’accroît. Pourtant, si Löfven a finalement reconnu l’existence du problème, il semble toujours en dénier la véritable nature.

Le mois dernier, à Botkyrka, au sud de Stockholm, une jeune fille de 12 ans qui promenait son chien a été tuée par une balle perdue lors d’une fusillade de gang – et dans une interview télévisée, ses amis ont expliqué que les fusillades font tout simplement partie de la vie quotidienne dans leur quartier. Une enfant a déclaré qu’elle entend des coups de feu depuis la fenêtre de sa chambre presque toutes les nuits. Et c’est peut-être ce qui est le plus choquant pour les Suédois plus âgés : à quel point les enfants dans ces quartiers sont résignés ; à quel point ils se sont habitués à la violence.

C’en est trop pour Mats Löfving, le chef adjoint de la police nationale, qui a décidé au début de ce mois de parler clairement de la nature des criminels que lui et ses collègues combattent. Il existe au moins 40 réseaux criminels familiaux – ou clans – en Suède, a-t-il confirmé : des immigrés qui sont venus en Suède “uniquement dans le but d’organiser et de systématiser le crime”. Selon Löfving, ils gagnent leur argent grâce au trafic de drogue et à l’extorsion et “ont une grande capacité de violence”.

L’interview a fait l’effet d’une bombe. Le Premier ministre a toujours essayé de parler de la criminalité comme d’un problème socio-économique – et il s’en est tenu à cette ligne en réponse à Löfving, en disant : “je ne veux pas lier la criminalité à l’ethnicité”. Un mantra gouvernemental qui insinue que même poser des questions sur le lien entre la criminalité et l’immigration est xénophobe. (…)

Le mois dernier, les conflits entre criminels rivaux se sont intensifiés au point que des gangs ont pris une initiative sans précédent pour asseoir leur domination. Des hommes masqués et armés ont mis en place des barrages routiers, et ont contrôlé les voitures qui entraient dans certains quartiers de Göteborg. Les rues ont été désertées car les gangs ont ordonné aux habitants de rester à l’intérieur. Le directeur d’une école locale a déclaré sans ambages : “Les postes de contrôle contrôlés par des milices criminelles sont quelque chose que j’ai vu pour la dernière fois en Afghanistan. Je n’aurais jamais pensé que cela deviendrait une réalité en Suède”. Entre-temps, les visites à domicile des médecins ont été suspendues dans la région pour des raisons de sécurité ; et le personnel des services de soins aux personnes âgées et handicapées est escorté dans ses rondes par des agents de sécurité.

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The Spectator

Via Fdesouche

Göteborg (Suède) : Des gangs de migrants criminels terrorisent et contrôlent la ville

Tirs et attaques, barrages routiers illégaux et criminels lourdement armés contrôlant les citoyens - la guerre des gangs à Göteborg s'est intensifiée ces dernières semaines. La police pense avoir la situation sous contrôle.

Göteborg est en alerte rouge. La police de la deuxième plus grande ville de Suède est en état d'alerte depuis que le conflit entre les deux gangs dominants s'est aggravé en août. Elle a été déclenchée par une dispute dans une station-service qui a conduit à une fusillade.

Peu de temps après, il y a eu plusieurs fusillades et un homme a été grièvement blessé.

Bien que des gangs rivaux de deux banlieues s'affrontent, le conflit s'est étendu à d'autres parties de Göteborg. La semaine dernière, certains quartiers ont été temporairement désertés après que les habitants ont été invités à rester chez eux. Les gangs ont placé des barrages routiers où des jeunes hommes, armés, munis de gilets pare-balles et certains même masqués, contrôlent les voitures.

Les gangs n'ont pas non plus hésité à s'installer dans le centre ville animé : le mercredi après-midi, un grand nombre de criminels se sont réunis dans un hôtel près de la gare centrale pour des "pourparlers de paix". Lorsqu'ils ont été refoulés, une douzaine d'entre eux ont refusé de quitter les lieux. Seule la police a réussi à calmer la situation lors d'une opération de grande envergure.

Le chef de la police de Göteborg, Erik Nord, réfute l'affirmation selon laquelle les rues sont sous le contrôle des criminels. Selon lui, il s'agit d'une démonstration de force [...].

Erik Nord ne veut pas minimiser la peur des habitants. La police arrive aussi vite que possible. On ne sait pas encore si les pourparlers de paix entre les gangs ont été couronnés de succès.

Après une longue période de calme, la peur, la frustration et la colère face à l'escalade de la violence prévalent dans les districts touchés par la ségrégation ethnique. Le conseil municipal d'Angered, situé au nord-est de la ville, a chargé un service de sécurité d'escorter les employés des écoles, des maisons de retraite et d'autres institutions municipales sur leur lieu de travail si nécessaire.

Les clans créent des sociétés parallèles

Selon le commissaire de police Erik Nord, les barrages routiers sont une conséquence des structures sociales parallèles qui existent dans plusieurs banlieues suédoises. Le monde souterrain de Göteborg est depuis longtemps dominé par le clan Ali Khan, que la journaliste Johanna Bäckström Lerneby connaît bien après de longues années de recherches.

Dans le livre de reportage "Familjen" récemment publié, elle décrit les Ali Khans comme un vaste réseau de parents ayant un long casier judiciaire, allant de la possession d'armes à feu, du trafic de drogue, de la fraude, des menaces et de l'extorsion aux mauvais traitements et au meurtre. Le chef du clan d'Angered [NDLR : une localité en Suède située dans la commune de Göteborg] est un imam de 63 ans d'origine libanaise. Contrairement aux hommes de sa famille, l'homme qui a immigré en Suède dans les années 80 n'a pas de casier judiciaire et ne peut être inculpé d'aucun crime. Une autre branche de la famille comettrait des délits à Berlin et en Rhénanie du Nord-Westphalie. La police de Göteborg et un certain nombre d’autorités tentent depuis un certain temps de briser le pouvoir des Ali Khan dans le cadre d'un effort coordonné. Selon Bäckström Lerneby, le clan est sous surveillance policière très stricte.

 

En Suède, il existe des conflits entre plusieurs gangs, l'un d'eux se nomme "Shottaz", et un autre gang rival "Death patrol". Bien entendu, il s'agit de migrants. http://timesofsweden.com/2020/02/19/revealed-the-gangs-that-have-terrorized-sweden/

 

Des sanctions plus sévères au Danemark

L'un des problèmes de la lutte contre la criminalité des gangs est le nombre limité de recours juridiques disponibles. La Suède dispose d'un système de réduction de peine pour les jeunes de moins de 21 ans, c'est pourquoi les mineurs commettent souvent des crimes graves et même des meurtres. La situation est tout à fait différente au Danemark, comme cinq membres de la "Death patrol" ont pu en faire l'expérience. Le gang de Rinkeby, dans la banlieue de Stockholm, est depuis longtemps en guerre avec d'anciens copains qui se font appeler Shottaz - en cinq ans, au moins dix personnes ont été tuées, mais personne n'a été condamné pour meurtre jusqu'à présent. Mais vendredi, un tribunal danois a condamné trois personnes, qui sont maintenant âgées entre 20 et 25 ans, à la prison à vie, et deux, qui avaient 17 ans au moment du crime, à 20 ans de prison.

Les membres de la "Death patrol" avaient attiré des Shottaz au Danemark l'été dernier, ils ont abattu deux d'entre eux à la mitrailleuse. Etant donné que la voiture en fuite avait été retrouvée avec des traces de sang et d'armes et qu'une partie du crime avait été filmée, le juge de district n'a pas hésité : les hommes ont été condamnés non seulement pour le double meurtre, mais également pour appartenance à un gang, ce qui a doublé la peine. Un choc pour les criminels, car en Suède, ils s'en seraient mieux tirés [...].

À Stockholm, on espère un apaisement de la situation, car tous les chefs de la "Death patrol" purgent des peines et les Shottaz sont également affaiblis. Mais les experts craignent que le vide ne soit rapidement comblé. De nombreux jeunes sans emploi ni perspectives sont prêts à commettre des actes brutaux pour combler ce vide de leadership, disent-ils. En outre, les nouveaux groupes sentent l'opportunité.

Renforcée par la jurisprudence danoise, la demande de sanctions plus sévères se fait de plus en plus pressante en Suède. Afin de mettre fin à la violence brutale, il faut notamment abolir la remise pour les jeunes. Car comme l'a dit le procureur danois : "Ceux qui commettent des "crimes d'adultes" ne peuvent pas s'attendre à être traités comme des enfants.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Nzz.ch

 

Suède : écolier de 12 ans poignardé à mort par un camarade dans un quartier d’immigrés

Un garçon de 12 ans est mort après avoir été poignardé dans une école du quartier à forte immigration de Kortedala, dans le nord de Göteborg, par un camarade du même âge.

Après avoir été poignardé au cou le 30 mars sur le parking d’une école dans une zone considérée par la police suédoise comme une des 22 « zones très vulnérables » du pays (autrement dit, une zone de non-droit), le jeune garçon est mort à l’hôpital des suites de ses blessures, rapporte la Télévision suédoise.

La police est arrivée sur les lieux rapidement et a trouvé le garçon gravement blessé à la gorge.

Après avoir interrogé des témoins et obtenu une description de l’agresseur, la police l’a arrêté le soir même à son domicile.

Comme il est âgé de moins de 15 ans, il ne peut pas être poursuivi selon la procédure normale ni ne peut être condamné pour meurtre.

Dans un tel cas, l’enquête peut aboutir soit à la transmission de l’affaire au service social, soit à un procès dont le but serait entre autres de déterminer le montant d’une dette à payer, mais sans autre condamnation.

Le parti des Démocrates de Suède, considéré comme populiste, et celui des Modérés veulent tous deux abaisser de 15 ans à 13 ans, voire moins, l’âge au-dessus duquel un adolescent peut être poursuivi pour un crime.

Source en anglais : Voice of Europe

https://www.tellerreport.com/news/2020-04-01---known-boy-died-of-the-injuries-.BkQKSbffwI.html

Résumé Cenator