Autriche : des Antifa tentent d’empêcher l’expulsion de migrants criminels, dont des violeurs

Une cinquantaine de personnes ont bloqué une rue devant un centre de détention administrative, réclamant un "droit de rester" pour des migrants en cours d'expulsion, dont plusieurs condamnés pour viol, vol et autres crimes graves.

À Vienne, le 23 février dernier, des activistes ont tenté d'empêcher l'expulsion vers l'Afghanistan de plusieurs demandeurs d'asile déboutés, dont certains avaient été condamnés pour viol et autres crimes graves.

Jusqu'à 50 personnes, dont des membres du groupe d'extrême gauche "Antifa Autonomes Vienne", ont bloqué une rue et exigé un droit de rester pour les personnes en cours d'expulsion, selon le portail web autrichien Heute. D'énormes embouteillages se sont formés en direction du centre-ville de Vienne, obligeant la police à intervenir pour lever le blocus.

La plupart des manifestants sont alors partis sans résistance, mais certains s'étaient enchaînés au bâtiment. Deux d’entre eux s'étaient même enchaînés à la hauteur du deuxième étage.

Parmi les demandeurs d'asile déboutés figuraient plusieurs hommes ayant commis des crimes graves.

Sur les 37 personnes expulsées, 11 avaient déjà été condamnées pour un ou plusieurs crimes.

Ainsi, trois hommes ont été reconnus coupables de viol et tentative de viol. Il y avait également des crimes tels que la contrainte, les lésions corporelles, les menaces dangereuses, la séquestration, le vol avec ou sans violence, les dommages à la propriété, la résistance au pouvoir de l'État et les infractions sur les stupéfiants.

Les manifestations n'ont toutefois pas abouti. Les demandeurs d'asile déboutés ont été expulsés vers l'Afghanistan avec l'aide de l'organisation européenne de protection des frontières Frontex.

Les manifestations viennoises rappellent le cas d'un jeune Afghan entré illégalement dans le pays et qui devait être expulsé de Nuremberg en 2017.
Un groupe important, comprenant des Antifa, avait alors tenté d'empêcher son expulsion. Lors de son arrestation, l'Afghan avait menacé de revenir en Allemagne après un mois et de tuer des Allemands.

Dans le cas de Vienne également, l'un des expulsés a menacé de mort plusieurs personnes. Il a annoncé qu'il tuerait les autorités et les juges impliqués dans le rejet de sa demande d'asile.

En janvier, l'expulsion de trois familles vers la Géorgie et l'Arménie a provoqué un conflit au sein de la coalition gouvernementale autrichienne composée du Parti populaire autrichien et des Verts. Ces derniers ont condamné l'expulsion, tandis que le ministre de l'intérieur Karl Nehammer, du Parti populaire, l'a soutenue.

Sources:

Austria: Antifa demonstrators try to block deportation of migrant criminals, including rapists

Mega-Stau in Wien wegen Antifa-Demo vor der Polizei

Traduction Albert Coroz pour lesobservateurs.ch

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voir aussi:  https://lesobservateurs.ch/2021/04/06/autriche-la-viennoise-brulee-vive-par-son-ex-compagnon-egyptien-est-decedee/

Renvoi des criminels étrangers: les journalistes dénoncent l’UDC qui utiliserait des statistiques inexistantes

LeMatin.ch: Les statistiques de l'OFS montrent une faible proportion de condamnations avec expulsion. L'UDC dénonce un «mensonge». Les cantons contestent les chiffres.

L'UDC est sortie de ses gonds mardi à l'annonce des chiffres sur les condamnations avec expulsion publiés lundi. Comme l'a annoncé l'Office fédéral de la statistique (OFS), 54% des étrangers punis en 2017 ont été conduits hors du territoire.

Le parti s'est enflammé dans un communiqué dans lequel il condamnait les mensonges faits au peuple et réclamait l'expulsion automatique. Or ces chiffres sont incorrects, ainsi que l'explique le Tages-Anzeiger dans son édition du 6 juin.

Les cantons se sont plaints

L'OFS a en effet inclus dans la catégorie des condamnations avec expulsion les délits de fraude. Ceux-ci n'entraînent pas de renvoi hors de Suisse, sauf si les impôts ou l'aide sociale sont concernés. En les retirant de la statistique, la proportion des expulsions s'établit à près de 70%.

[...]

2017, année de transition

L'OFS rappelle que l'année 2017 est une année de transition. Les nouvelles dispositions légales en matière d'expulsion sont en effet entrées en vigueur le 1er octobre 2016, et une grande partie des condamnations portent sur des infractions commises avant.

[...]

Des centaines de procédures en suspens

[...]

«Il existe encore des centaines de procédures initiées en 2016 ou 2017 pour lesquelles des expulsions seront certainement prononcées», a renchérit Fabien Gasser, président de la Conférence des procureurs de Suisse (CPS). «Nous verrons alors que la pratique des ministères publics n'est pas contraire à la volonté du peuple», a-t-il ajouté.

De nouveaux chiffres ce mercredi

Bien que ce dossier soit politiquement brûlant, l'OFS refuse de parler d'erreur. Il explique que ses statistiques sont basées sur une «interprétation littérale» de l'article juridique en question. L'OFS ne compte pas pas retirer ses chiffres mais il a précisé qu'il allait publier dans la journée de mercredi un tableau supplémentaire avec les chiffres sans infraction de fraude.

L'OFS prévoit également de publier les statistiques d'expulsions par nationalités au début octobre, a annoncé Christophe Maillard. «Mais nous ne savons pas encore quels regroupements nous pourrons effectuer, car nous dépendons de la qualité des données».

article complet: https://www.lematin.ch/story/les-chiffres-litigieux-des-expulsions-sement-l-emoi-197655615932

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Les taux faibles de renvoi des criminels étrangers font l'effet d'une bombe. Mais les statistiques ressemblent plus à un chaos qu'à une matière fiable.

[...] la presse alémanique révélait que seuls 58% des criminels étrangers étaient effectivement expulsés de Suisse.

Une disposition directement issue de l'initiative de l'UDC acceptée par le peuple en 2010. Neuf ans que l'on attendait des chiffres fiables. [...]

Ces chiffres sont sinon faux du moins invérifiables. Jeudi, le "Blick" a ainsi révélé que le taux de 58% ne s'appuyait d'abord que sur les décisions de renvoi et pas sur les renvois effectifs. Car en cas de guerre dans le pays d'origine ou de refus de ce dernier d'accueillir son ressortissant, la situation peut rester bloquée. Le quotidien alémanique a bien tenté de frapper à toutes les portes de l'administration pour connaître ce chiffre. En vain. [...]

Ces données existent mais le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a refusé de les partager, invoquant l’absence "d'exigences techniques". Pour l'UDC, cela ne fait pas de doute, la situation est encore pire qu'imaginée et tant l'administration que le Conseil fédéral "cherchent à gagner du temps". [...]

Mais tant que Berne se refusera à produire ces chiffres, toutes les hypothèses sur ce silence continueront d'être exploitées politiquement. A en croire le chef de groupe de l'UDC, Thomas Aeschi, les chiffres réels ne devraient pas être publiés avant un ou deux ans. Et ce chaos fait largement ses affaires.

signé : Julien Wicky, 24 heures, 25.07.2020

Faites-nous confiance, qu’ils disaient!

Il y a dix ans, en 2010, en acceptant l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels, les Suisses ont donné au Parlement une mission claire : quel que soit leur statut, les étrangers condamnés pour des crimes graves ou qui abusent de nos assurances sociales ou de l’aide sociale doivent rentrer chez eux. Parce que le Parlement n’a pas voulu écouter le peuple, l’UDC a dû recourir à un moyen jamais vu auparavant : une seconde initiative populaire, pour mettre en œuvre effectivement la première. Craignant un second succès populaire de l’UDC, cette alliance troublante de la gauche, des verts (pour autant qu’ils ne soient pas juste un autre visage de la gauche) et des partis du centre-droit a concocté un contre-projet indirect : sous prétexte de proportionnalité, une révision du code pénal consistant en une version édulcorée de l’initiative avec comme clé de voûte une clause d’exception.

Dans le langage courant, une exception (La Palice l’aurait dit) devrait rester… exceptionnelle. C’est ce que les artisans de cette combine ont réussi à faire croire aux Suisses qui, en février 2016, leur ont fait confiance et ont préféré le contre-projet édulcoré à une initiative qui avait le mérite d’être claire.

Qu’est-il advenu de ces belles promesses ?

D’une manière générale, seuls 58% des étrangers qui devraient être obligatoirement renvoyés le sont effectivement. Autrement dit, près de la moitié restent chez nous, tranquillement, impunément. En d’autres termes encore, l’exception est devenue… la règle.

En fonction des situations, la réalité est encore plus choquante. Pour protéger les victimes, le peuple voulait renvoyer les étrangers condamnés pour des abus sexuels sur des enfants ? Eh bien, seuls 43,5% sont effectivement expulsés. Moins de la moitié ! Les Suisses voulaient renvoyer ceux qui abusent de nos assurances sociales ou de l’aide sociale ? Ils ne sont qu’environ… 5% à devoir rentrer chez eux !

De qui se moque-t-on ?

Grossièrement trompés en 2016, les Suisses vont-ils se souvenir de ceux qui ont alors abusé de leur confiance ? Voient-ils que ceux qui les ont trompés, ce sont les mêmes que ceux qui, de peur que les Suisses ne confirment leur vote de 2014, essaient de leur faire de semblables promesses en vue de la votation décisive du 27 septembre prochain sur l’immigration ? Se souviendront-ils alors de la valeur de leur parole ?

Plutôt que de nous abandonner à de vaines promesses, allons à la racine de problèmes sociaux importants que vivent les habitants, les travailleurs de ce Pays. Pour garantir l’emploi des travailleurs suisses face à la concurrence étrangère, pour limiter la surpopulation qui cause bétonnage excessif et surcharge de nos infrastructures de transports, pour éviter de continuer à nous entasser toujours plus nombreux dans un pays dont les limites et les ressources ne sont pas extensibles, disons OUI, le 27 septembre, à l’initiative qui propose de limiter vraiment l’immigration !

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/editoriaux/faites-nous-confiance-quils-disaient/

Expulsion des criminels étrangers : “Des juges au-dessus des lois”

Note : Avec des années de retard, ce journaliste se rend compte du pouvoir disproportionné des juges qui biaisent la démocratie sans jamais avoir de compte à rendre.  A quand une loi exigeant la responsabilisation des juges vis-à-vis de leurs verdicts?

Eric Zemmour l'avait relevé en 2018 déjà. Mais étant donné qu'il est qualifié "d'extrémiste droite" par les journalistes en bien-pensants, il ne peut donc pas avoir raison selon la doxa.

 


Après dix ans de combat politique et deux initiatives populaires de l’UDC, il a été décidé qu’on expulserait les criminels récidivistes selon un catalogue de délits précis. Pour atténuer la dureté de la loi, l’ensemble des partis hors UDC a introduit une clause de rigueur.

[...]

Le problème? En 2019, et on peut supposer que les années précédentes ne sont pas meilleures, les juges se sont montrés particulièrement laxistes. La clause de rigueur a été abondamment utilisée. Résultat: quatre criminels sur dix ne sont pas expulsés.

[...]

TdG

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