Cécile Kyenge force l'Europe à accepter une immigration illimitée, allant jusqu'à exiger de modifier nos villes pour eux alors qu'elle aurait dû se faire expulser en tant que clandestine: tout un symbole de ce qui se passe au nom des "droits de l'Homme" à sens unique.
C'est un pillage des nations européennes en bonne et due forme qui se passe juste devant nos yeux!
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Les eurodéputés ont visité « le petit bois ». On ne dit pas la « jungle », selon Stéphane Duval, le directeur du camp Jules-Ferry de Calais qui aime rappeler à ses visiteurs qu'en réalité ce mot a été inventé par les Afghans pour désigner le camp à son début.
Mercredi, huit parlementaires français, portugais, slovaque, italien, tchèque et néerlandais de la commission Libe* écoutent attentivement leur guide muni d'un micro.
« Il ne sert à rien d'ériger des barrières, de plus en plus de réfugiés vont arriver, sachons les accueillir », rétorque l'Italienne Cécile Kyenge, ex-ministre de l'Immigration, auteur d'un rapport sur le droit d'asile. L'élue, arrivée clandestinement du Congo en Italie à 19 ans pour faire des études d'ophtalmologie, n'en est plus repartie et s'est lancée en politique.
Non loin, Ana Gomes s'adresse à un groupe de femmes : « Vous êtes venues d'Erythrée, ils ne peuvent pas vous renvoyer chez vous ! » martèle-t-elle. Toute la journée, l'eurodéputée répétera à ceux qui lui faisaient part de leur peur d'être expulsés s'ils entamaient des démarches, que les Erythréens, les Irakiens et les Syriens ne pouvaient être renvoyés chez eux.
« Il faudrait recevoir les réfugiés directement dans les villes. Celles-ci doivent être plus flexibles et apprendre à repenser leurs constructions », conclut Cécile Kyenge.