Etat d’urgence : les députés le prolongent jusqu’au 26 juillet

Hier, les députés ont une nouvelle fois prolongé l'état d'urgence

Et ce, pour une durée de deux mois à partir du 26 mai. « Chacun a pu constater que l’état d’urgence n’était pas synonyme d’arbitraire » a argué le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, ajoutant qu’il s’agissait de sécuriser l’Euro 2016 et le Tour de France, cibles potentielles du terrorisme.

De simples prétextes ?

On peut en effet s’interroger, puisque ce vote arrive curieusement après que le Parlement a voté un amendement — socialiste — interdisant la dissolution de l'Assemblée nationale pendant l'état d'urgence… Etat d’urgence dont Manuel Valls a par ailleurs subordonné la levée à la fin des menaces terroristes… Six députés de gauche, dont Noël Mamère, estiment dans Libération, je cite, que : « Décidées sous le coup de l’émotion et au nom de la lutte contre le terrorisme, ces mesures nous entraînent dans une logique sécuritaire sans fin, qui banalise l’état d’exception et affaiblit notre Etat de droit ».

L’utilité de l’état d’urgence ne fait plus consensus

« Les violences s'exacerbent, alors même que l'Etat d'urgence permet l'interdiction de manifester sur la voie publique » a ainsi souligné Marion Maréchal Le Pen. Les réseaux sociaux fourmillent d’exemples illustrant le propos de la députée frontiste : cocktail molotov lancé sur une voiture de police, CRS désarmé frappé à coups de barre en plein Paris, gendarmes contraints de se replier derrière les grilles des Invalides, etc.

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Le gouvernement entérine la prolongation de l’état d’urgence – Boursier.com

 


Boursier.com
Le gouvernement entérine la prolongation de l'état d'urgence
Boursier.com
PARIS (Reuters) - Le conseil des ministres a examiné mercredi le projet de loi prolongeant l'état d'urgence en France pour trois mois, une mesure exceptionnelle décidée après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Le texte, qui sera ...et plus encore »

 

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Etat d’urgence: pour les commissaires, le syndicat de la magistrature “allié (des) terrorismes”

Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN, majoritaire) s'en est vivement pris mardi au syndicat de la magistrature (SM), qui a critiqué l'Etat d'urgence, le qualifiant "d'allié (des) terrorismes".

"Nous assurons le syndicat de la magistrature et tous ses inféodés - dont l'inertie et le dogmatisme fou n'ont pas peu contribué à conduire notre pays dans l'impasse où il se trouve - de notre plus profond mépris", écrit le SCPN dans un communiqué. "Ils sont les alliés objectifs de tous les terrorismes".

Suite

La France est en état d’urgence

En répercussion des attaques terroristes perpétrées à Paris dans la nuit de vendredi l’état d’urgence a été décrété. Annoncé dès le vendredi soir par François Hollande, il a été officiellement déclaré samedi matin lors du conseil des ministres. Un décret a été publié au journal officiel et mis en application immédiatement. L’état d’urgence concerne la France métropolitaine et la Corse. Pour mémoire, l’état d’urgence n’a pas été décrété sur la totalité du territoire métropolitain depuis le putsch des généraux en 1961. En 2005 il ne concernait que 25 départements.

Quelle est l’application réelle de l’état d’urgence

L'état d'urgence est une disposition qui remonte à 1955 lors de la guerre d'Algérie. Son cadre actuel est fixé par la loi du 17 mai 2011. Selon la loi, la déclaration de l’état d’urgence renforce les pouvoirs des préfets qui peuvent : interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés ; instituer des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ; perquisitionner à domicile jour et nuit ; ordonner la remise des armes de 1e, IVe et Ve catégories ; interdire de manifester ; assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radios, des projections au cinéma et des représentations théâtrales ; fermer des salles de spectacles, des bars ou des cafés, des lieux de réunion de toute nature ; autoriser la juridiction militaire à se saisir de crimes et de délits. L’état d’urgence modifie pour 12 jours l’application du droit, mais il peut être prolongé par une loi. Un projet de loi sera présenté aujourd’hui devant le Congrès pour prolonger de 3 mois l’état d’urgence.

L’état d’urgence n’est pas la seule mesure mise en œuvre

En sus de ce décret, un communiqué de l’Elysée annonce, je cite : « Le président de la République a décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières. Les services des douanes sont également mobilisés à cet effet ». Fin de citation. Une décision logique étant donné la provenance des terroristes mais qui rentre en contradiction avec les mesures d’ouverture des frontières et d’accueil mises en place par la France et l’Union européenne depuis plusieurs mois. D’après certaines constatations sur le terrain les contrôles aux frontières ne sont pas partout effectifs.

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