RTS/Forum: overdose d’écolo-démence

RTS/Forum, 6.08.2021, Mehmet Gultas et Thibaut Schaller

Les pro-climat manifestent à Berne contre les investissements de la BNS

Interview d’Eric Jondeau, professeur de finances à l’UNIL, auteur d’une étude sur le bilan carbone du portefeuille de la BNS.

Résumés et commentaires: Cenator

Gultas fait son ouverture – tout est réglé, prévisible,  comme dans un air d’opéra:

- Les «activistes» du climat étaient environ 1500 pour dénoncer la BNS qui investit dans les énergies fossiles, qui ne décarbone pas suffisamment son portefeuille à leurs yeux.

Voici le schéma du papier à musique:

Les Pastèques s’agitent, la RTS court pour faire leur publicité, puis un gauchiste entre en scène pour clore l’affaire et déverser leur façon de penser comme la vérité incontestable.

Le professeur Eric Jondeau, homme de Gauche, va délibérer pour savoir si les activistes ont raison ou non de bringuer contre la BNS, bringue baptisée «désobéissance civile».
Le choix de la RTS est tombé sur cette personne, un gauchiste tout à fait interchangeable avec d'autres professeurs spécialistes en éthique climatique, pour nous dire ce que nous devons croire et penser quant à la culpabilité de la BNS et de la Suisse en général.

Nous apprenons que la BNS, en 2020, sans mandat spécifique, s’est déjà séparée de ses mines de charbon pour se décarboner, mais que ce n’est pas suffisant.

La BNS a un mandat très précis, p. ex. ne pas investir dans les armements, mais il n’y a rien sur le climat. Et les militants, les professeurs militants climatistes veulent la contraindre à exclure de son portefeuille les entreprises qui ne correspondent pas à leurs lubies.

Le professeur, spécialiste en décarbonatation, explique que la BNS pourrait, à peu de frais, réduire son empreinte carbone pour un investissement plus durable : il suffirait d’enlever certaines entreprises, représentant à peine 20% de la valeur du portefeuille (une bagatelle !), pour réduire l’empreinte carbone de 20%.
Puis en l’espace d’une phrase, le professeur dit que le portefeuille décarboné serait moins diversifié, sans que la performance soit touchée, puis se contredit en affirmant qu’on peut maintenir à peu près la même diversification (3:30).

Gultas : Et surtout, ce serait bénéfique pour l’image de la BNS à long terme.

Le professeur pointe alors le doigt sur le problème du mandat de la BNS. Si la BNS est plus frileuse sur la question de réduire son empreinte carbone, c’est que ce n’est pas dans son mandat.
En ce moment, réduire les émissions carbone, c’est prioritaire, mais je pourrais aussi... certains diront que réduire les inégalités salariales hommes-femmes c’est important, maintenir une biodiversité, c’est important.

Inégalités, oui, mais le professeur trouve fondamental de travailler sur les émissions de carbone, qu’il faudrait réduire.

Gultas demande alors si le Parlement devrait modifier le mandat de la BNS pour qu’il soit plus conforme aux idéaux des Verts.

Oui, le professeur à l’UNIL a fait une publication et des recommandations en ce sens en collaboration avec l’École polytechnique et l’IMD.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/les-pro-climat-manifestent-a-berne-contre-les-investissements-de-la-bns-interview-deric-jondeau?id=12382981ta

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Qui sont ces «activistes»? (vidéo 6:23)

Eric Felley:

[...] L’action «Rise Up for Change», qui regroupe les mouvements de la Grève climatique suisse, du Collectif justice climatique ou encore d’Extinction Rébellion, a pris fin vendredi à Berne sur la Münsterplatz et devant la Banque nationale suisse. [...]

source: https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/les-activistes-du-climat-visent-la-banque-nationale-suisse/ar-AAN0Zbg

L' ONG d’extrême gauche «Rise Up 4 Change» , à l’instar des Antifa, d’Extinction Rebellion, etc.  exploite elle aussi la malléabilité d’une jeunesse occidentale baignée dans le politiquement correct depuis l'enfance, mais avec une couverture plus bisounourse.

Ils ont des ateliers et des camps d’entraînement, comme toutes ces ONG internationales qui embrigadent la jeunesse en quête de croyances et de valeurs.

Voici comment l’ONG «Rise Up 4 Change» se présente:

[...] CE QUE COUVRE NOTRE ATELIER

Rise Up 4 Change, Inc. a pour objectif de prévenir la violence et la délinquance tout en promouvant l'autosuffisance. Nous leur enseignons le développement positif des jeunes, la santé et le bien-être, le développement de la main-d'œuvre, le renforcement de la famille, la littératie financière et l'établissement d'objectifs. [...]

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Sarah Koller, l’écopsychologiste de 34 ans qui ne veut pas d’enfant par peur de polluer

Et voici le clou de l’émission de ce vendredi: La RTS a consacré une série d’une semaine à la convergence des luttes de la Gauche, sous le titre de «Convergences». La cinquième personne «fascinante» que la série présente, c’est Sarah Koller, une chercheuse en écopsychologie de 34 ans.

Elle a la voix de Vera Weber, elle parle comme Vera Weber, elle vient de la même région que Vera Weber, elle est de la même génération que Vera Weber, elle pense comme Vera Weber, mais ce n'est pas Vera Weber.

Actuellement, on parle de «same face» à propos des hommes trans qui font de la chirurgie esthétique pour ressembler à une femme, et se retrouvent tous avec les mêmes têtes.

Notre époque abonde également en «same mind», avec un mental copié-collé, des Occidentaux Blancs totalement hors sol, qui reçoivent actuellement énormément d’attention de la part de nos médias, tellement ces personnes remplissent bien leur rôle d’idiots utiles.

Dernier épisode: «Convergences» (5/5) - Sarah Koller, qui lutte pour l'écologie et la santé mentale

Sarah Koller a donné rendez-vous à l’équipe de la RTS à Saint-Sulpice, où elle a passé son enfance dans une maison familiale au bord du lac.

Son élan pour la vie, selon l’auto-décryptage de son inconscient, vient de cette proximité de son enfance avec le lac.

Journaliste : Qu’est ce qui fait que vous prenez conscience et vous vous dites :  je veux m’engager pour l’environnement ?

Madame a fait un bachelor en psychologie et elle est partie vivre au Canada. En colocation avec quelqu’un qui travaillait pour Greenpeace, qui n’allumait jamais le chauffage en plein hiver canadien, et son sacrifice a déclenché chez Sarah Koller sa passion «climatiste» et ses angoisses pour la planète.

Après ses études de psychologie, elle a refait des études de sciences avec un master en Sciences de l’environnement (une branche des Sciences humaines), avec un masters degree (c’est la deuxième personne interviewée du jour provenant de l’université de Lausanne de cette émission).
Puis Sarah Koller est devenue écopsychologue, ce qui lui permet de comprendre les liens fondamentaux qu’il y a entre notre santé individuelle et la santé de la planète. (Ndlr : Au moins 10 ans d’études pour cela, en plus de ce qu’elle va coûter et nuire à la collectivité jusqu’au-delà de sa retraite.)

Il y a une interaction, explique l’écopsychologue: si la santé individuelle va mal, la planète va aussi mal et vice versa.

Sa maman lui a offert un livre de Joanna Macy, Ecopsychologie pratique (le  fruit tombe rarement loin de l’arbre).
Dans les études de psychologie, il n’y avait pas de cours spécifique dédié à l’écologie, Sarah Koller a découvert enfin ce qui lui manquait.

Ce livre proposait des stages pour gérer les émotions catastrophistes par rapport aux angoisses climatiques.
Elle pouvait enfin partager en groupe ses souffrances et cela l’a réconciliée avec l’espèce humaine, «parce que j’avais souvent honte d’être humaine».

Sarah Koller se sentait, par rapport à son entourage, trop sensible aux soucis climatiques pour la planète, trop catastrophiste.

Après cette réunion de sept jours, la vie de Sarah Koller a changé. Cela l’a sortie d’une vision sacrificielle du militantisme.

Elle a mis de côté le fait d’avoir une relation de couple suivie, d’avoir des enfants. Je n’ai pas d’enfant et je pense que je n’en aurai pas. C’est un choix qui est venu petit à petit mais qui est lié aussi à ces enjeux écologiques.

Avant, j’avais l’impression d’être trop sensible par rapport à ces enjeux, mais petit à petit, dit Sarah Koller, j’ai déconstruit toutes les croyances que j’avais sur une bonne vie épanouie, qu’il fallait avoir des enfants, une famille, et comprendre que j’avais en moi des envies, des aspirations aussi légitimes que ce que je pouvais imaginer comme légitime en grandissant.
Donc en déconstruisant tout ça, ça m’a permis d’aussi penser à moi, tout en pensant au vivant, vu que j’étais vivante. En fait les deux vont absolument ensemble (5:49). Cela transforme mon combat vers d’autres activités.

Cependant, au bout d’un moment, Sarah Koller était épuisée et souvent découragée par l’inertie du système, qui ne perçoit pas l’urgence et l’énormité des changements à faire, on est dans les petits pas.

A présent, elle compose de la musique écologique pour se ressourcer et pour un partage militant artistique plus large.

Koller a appris comment continuer à vivre avec ses choix au-delà du regard des gens.

 

«Mon contact avec le vivant m’a beaucoup aidée, parce que cela a constitué aussi un socle pour déconstruire les repères culturels, qui sont aussi en train de s’effriter aujourd’hui.»

Sarah Koller dit vivre très au présent avec ses soucis environnementaux, elle n’est pas prête à avoir une famille.

«Parce que j’ai beaucoup de mal à imaginer le futur. Je l’imagine parfois assez sombre. Parfois plein d’opportunités, mais très incertain.»

La protection du vivant à travers des chansons touche au-delà des discours moralisateurs.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/convergences-55-sarah-koller-qui-lutte-pour-lecologie-et-la-sante-mentale?id=12382985

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Le débat - Les pharmas profitent-elles de la pandémie?

- Patrick Durisch, responsable de la politique de santé au sein de l'ONG Public Eye,
- Michèle Sierro, porte-parole d'Interpharma - l’association des entreprises pharmaceutiques suisses actives dans la recherche,
- Cynthia Racine, cheffe de la rubrique économique à la RTS radio.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/le-debat-les-pharmas-profitent-elles-de-la-pandemie?id=12382992

 L'ONG Public Eye fonctionne en Suisse comme un parti politique. Notre service public la traite également comme telle, comme s’il était normal qu’une organisation subventionnée veuille changer nos institutions, se dresser en juge moral sur le fonctionnement des entreprises privées, sans avoir le devoir d’en assumer, bien entendu,  une quelconque conséquence.
Orban, lui, refuse que son pays soit sous l’influence des activistes de gauche,  qui s’annoncent comme ONG.
Il n’y a que la manière d’Orban pour aborder le problème de ces ONG internationales qui font de la politique: c’est de les interdire, afin de pouvoir préserver la démocratie et l'indépendance.

Du délire écolo au délit d’écocide… puis au suisside

Cenator: "Justice climatique", "négligence climatique", le vocabulaire pénal et les condamnations envers l'Occident ne cessent de s'accumuler jour après jour.

Mais le meilleur de tout, c'est Wikipedia qui catégorise quasiment les opinions sceptiques comme une forme de pathologie, sinon comme un délit de corruption.

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Extrait de wikipedia.org -- Déni du réchauffement climatique

illustration: Dérision du déni du réchauffement climatique

Le « déni du réchauffement climatique » est une expression qui désigne, de manière générale, une attitude de déni face au consensus scientifique sur le réchauffement climatique.

Certaines personnes admettent qu'il y a un réel changement, allant dans le sens d'un réchauffement global, mais nient que ce changement a une origine ou une part anthropique ; ils l'attribuent exclusivement aux variations naturelles du climat. D'autres nient que ce changement affecte déjà négativement les écosystèmes ou qu'il puisse affecter les sociétés humaines, estimant parfois que le CO2 ou le réchauffement est même une chance pour le tourisme ou l'agriculture. Ils jugent donc inutile toute démarche de freinage du changement climatique, et promeuvent plutôt l'adaptation au retour des températures du Crétacé1,2,3.

Certains « négateurs » approuvent le terme de « déni ». Beaucoup préfèrent se dire « climatosceptiques » 2, « climato-sceptiques » 4 ou « climato-réalistes » 5 mais de nombreux scientifiques estiment que le mot « scepticisme » est désormais inexact pour qualifier l'attitude de négation du réchauffement climatique anthropique et préfèrent le terme « négateurs du changement climatique (anthropogène) »

[...]

Des campagnes visant à saper la confiance du public dans les sciences du climat ont été mises en évidence, en Amérique du Nord notamment. Elles ont été décrites comme une « machine à produire du déni », construite, financée et entretenue par des intérêts industriels, politiques et idéologiques, trouvant des relais dans les médias conservateurs et les « blogueurs sceptiques » afin de créer l'impression qu'il existe une grande incertitude autour des données montrant que la planète se réchauffe14,15. [...]

article complet: https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ni_du_r%C3%A9chauffement_climatique

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-20 mars 2021
Loi Climat: les députés votent le nouveau délit d'«écocide»

Mesure phare du projet de loi «Climat et résilience» examiné en commission spéciale, cette mesure va à l'encontre de la Convention citoyenne pour le climat, qui lui préférait la notion de «crime».

Les députés en commission ont voté dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 mars la création d'un nouveau délit controversé d'«écocide», parmi une batterie de mesures destinées à renforcer l'arsenal judiciaire contre les atteintes à l'environnement.

La création de ce nouveau délit, l'une des mesures phares du projet de loi «Climat et résilience» examiné en commission spéciale, avait été jugée sévèrement tant par les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) que par les juristes du Conseil d'Etat. Les premiers, qui avaient réclamé la création d'un «crime» d'écocide, lui avaient attribué la note de «2,7/10» au moment d'évaluer la transposition des propositions de la CCC dans le texte de loi. Les seconds avaient pointé le risque d'inconstitutionnalité de cette mesure jugée confuse et mal ficelée.

« Les délits d'écocide s'appliquent aux atteintes les plus graves à l'environnement au niveau national. »

Barbara Pompili, ministre de la Transition énergétique

En commission spéciale, les députés n'ont toutefois retouché qu'à la marge la rédaction du projet gouvernemental, malgré une tentative de réécriture du corapporteur, le Modem Erwan Balanant, soucieux d'éviter les fourches caudines du Conseil Constitutionnel qui sera à coup sûr saisi du texte, une fois adopté par le Parlement. La ministre de la Transition énergétique, Barbara Pompili, lui a opposé une fin de non-recevoir en faisant le pari de la «novation juridique» qui préside à la mesure. «Les délits d'écocide s'appliquent aux atteintes les plus graves à l'environnement au niveau national», a-t-elle expliqué. Ils prévoient des peines allant jusqu'à dix ans de prison et 4,5 millions d'euros d'amende.

À VOIR AUSSI - Climat et résilience: «On a pris la mesure de l'urgence du changement climatique», assure Laurence Maillart-Méhaignerie

[...]

article complet: https://www.lefigaro.fr/actualite-france/loi-climat-les-deputes-votent-le-nouveau-delit-d-ecocide-20210319

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62.000 Belges ont assigné en Justice les autorités pour les forcer à lutter contre le réchauffement climatique

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Et la Suisse romande en redemande. Exemple: Vevey, l'extrême gauche est à la porte du pouvoir.

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Une alliance pour une majorité écologiste, sociale et féministe à la Municipalité

Les forces de la gauche veveysanne s’allient pour le second tour des élections à la Municipalité. Plurielle et féministe, notre liste vise une majorité de femmes et de gauche à la Municipalité.

Les élections au Conseil communal du 7 mars ont confirmé la vague violette et la progression des forces de gauche. Cette poussée se manifeste également dans la reprise, par tous les partis, de thèmes chers à la gauche, comme l’écologie, la mobilité douce, l’intégration et les me sures de soutien aux victimes de la crise. Mais il ne suffit pas de faire des promesses, il faut se donner les moyens politiques et financiers de concrétiser nos projets et nos idées.

Sur le plan politique, notre alliance se construit sur la nécessité de répondre à l’urgence climatique et sanitaire par des mesures collectives et solidaires, car celles-ci ne doivent en aucun cas creuser encore plus les inégalités sociales.

Actuellement, en période de pandémie, nous mesurons aussi la valeur des relations humaines, des espaces en commun, d’une société inclusive et solidaire. C’est dans cet esprit que nous nous engageons pour le deuxième tour.

Candidats:Yvan Luccarini, Gabriela Kämpf, Antoine Dormond Nana Sjöblom
Laurie Willommet, Alexandra Melchior

#ailegauche

décroissance alternatives · [email protected]

Les Vert.e.s · [email protected]

Parti socialiste · [email protected]

source: http://www.decroissance-alternatives.ch/2021/03/16/une-alliance-pour-une-majorite-ecologiste-sociale-et-feministe-a-la-municipalite/

Recherche suisse: la politique extérieure de la Suisse concernant la paysannerie va à l’encontre de la Déclaration de l’ONU de 2018 sur les droits des paysans.

Les droits des paysans doivent être mieux protégés, selon des ONG

Une étude mandatée par plusieurs ONG indique que la politique extérieure de la Suisse concernant la paysannerie va à l’encontre de la Déclaration de l’ONU de 2018 sur les droits des paysans.

La Suisse doit améliorer la cohérence de sa politique extérieure avec ses engagements internationaux concernant les droits des paysans, montre une étude mandatée par plusieurs ONG. Il s’agit notamment d’analyser l’impact des accords de libre-échange dans ce domaine.

La Suisse a joué un rôle clé dans les négociations qui ont abouti à la Déclaration de l’ONU de 2018 sur les droits des paysans – un instrument international qui permet à ces derniers de faire valoir ces droits. Elle s’est aussi engagée à l’appliquer, notent les ONG mandataires de l’étude dans un communiqué diffusé jeudi.

L’étude mandatée par Action de Carême, le CETIM, l’Entraide protestante suisse (EPER), FIAN Suisse, Pain pour le prochain, SWISSAID et Uniterre analyse, à la lumière de la Déclaration de l’ONU, la politique extérieure de la Suisse dans le domaine du commerce, des semences, des droits fonciers et de la coopération au développement.

Accords de libre-échange

[...]

Droit aux semences

[...]

Tous les projets doivent être conformes

L’étude montre que le message du Conseil fédéral sur la stratégie de coopération internationale pour la période 2021 à 2024 ne mentionne les droits des paysans que dans le Programme global sécurité alimentaire de la Direction du développement et de la coopération (DDC). Le rôle important octroyé au secteur privé fait planer une menace importante sur le respect des droits humains et l’usage coutumier du sol.

Or, la Suisse doit veiller à ce que tous les projets du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) et de la DDC soient conformes aux droits des paysans. L’étude recommande que la coopération internationale aide les paysans à réclamer et à exercer leurs droits. De plus, elle doit soutenir la constitution et la promotion d’organisations paysannes, y compris à l’échelle nationale.

Les ONG ont présenté les résultats de l’étude lors de l’entretien tenu jeudi avec des services fédéraux, notamment le Département fédéral des affaires étrangères et l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle.

ATS/NXP

article complet: https://www.tdg.ch/les-droits-des-paysans-doivent-etre-mieux-proteges-selon-des-ong-581427550779

Écolos et Insoumis assument une prochaine dictature pour sauver la planète

22 août 2020 - par

Début février 1997, Olivier Todd interviewait Jean-François Revel pour L’Express.

« Une des grandes questions de La tentation totalitaire, (livre paru en 1976), disait Revel, c’est : pourquoi, dans les sociétés libres, y a-t-il tant de gens qui haïssent la liberté et veulent absolument vivre en société totalitaire ? »

La question de l’essayiste philosophe est d’actualité au moment où nos libertés fondamentales s’évaporent comme neige au soleil, où les Khmers verts d’Europe Écologie Les Verts et les Khmers rouges de la France Insoumise se font des bisous baveux au fond des chiottes de la République.

L’un et l’autre se retrouvent sur l’abandon des classes populaires de souche, sur la primauté de l’environnement par rapport aux conditions de vie des Français, sur la démolition de notre économie, sur l’immigration pour laquelle on doit abolir nos derniers soupçons de frontières, sur l’utopie d’un monde décroissant bien meilleur que le nôtre perçu comme inutile et trop riche.

Haro sur le nucléaire et vive l’éolien, mort à l’automobile et vive le vélo (à condition que ce ne soit pas le Tour de France – trop nationaliste et polluant !), détruisons l’agriculture et vive les patates bio…

La vénération de Cuba et du Venezuela pour les uns, celle de la planète pour les autres.

Là-bas des pays qui ont détruit leurs populations et leurs terres, ici dans les cervelles cannabisées une Gaïa qui a plusieurs fois fait table rase de toutes les espèces qui la peuplaient.

Imbéciles écolos et crétins mélenchonisés installent au centre de la scène, non l’humanité comme ils le prétendent, mais le seau de purin de leurs idéologies.

Ils sont pour les camps de rééducation qui nous inculqueront que Maduro est un dieu bienveillant et que le 22 août, ayant consommé toutes les ressources planétaires de l’année, nous devrons nous serrer la ceinture jusqu’au 1er janvier suivant.

Deux beaux spécimens de LFI et d’EELV, David Corman et Manon Aubry, se sont rencontrés lors des Journées d’été des Écologistes. Positions du Kamasutra autoritaire, radicalité d’un désir liberticide.

Le couple a été d’une clarté de futurs dictateurs.  Ils ont annoncé le régime écolo-rouge-brun qu’ils installeraient une fois au pouvoir.

Ils poseront des contraintes aux libertés individuelles, interdiront toutes déviances interrogeant sur la nocivité de leurs idéologies, pousseront au chômage des millions d’ouvriers du nucléaire, de la construction automobile, des milliers de paysans aimant leurs champs et leurs prés. Les deux compères envisagent une convention citoyenne avec pouvoir de contrôles. Quant on connaît les 146 propositions de la convention citoyenne sur le climat (1), il y a de quoi penser que nos tourtereaux d’un soir sont en train d’assumer sans se cacher l’instauration d’un régime que salueront les mânes de Staline, Mao et Pol Pot.

On est prévenus.

VIe République et transition écologique, même marche funèbre pour nous rendre encore plus dépendants, encore plus soumis, encore plus esclaves.

La tentation totalitaire – transformer le pays en créant un homme nouveau – entraîne les individus à commettre le crime au nom du Bien : bien sanitaire en ce moment, bien politico-économique pour la LFI, bien environnemental pour EELV.

À la fin, le désir des peuples est toujours le même : accrocher ces crapules autoritaires à des esses de boucher. Mais aujourd’hui, les décoctions de peur que nous buvons à toute heure nous permettent-elles encore un tel désir ?

La trouille de la fin du monde n’épaule-t-elle pas le développement durable de la tentation totalitaire ?

Marcus Graven

(1): https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/13/transport-logement-alimentation-les-principales-propositions-de-la-convention-pour-le-climat-passees-au-crible_6046071_4355770.html

Vous pouvez retrouver tous mes articles sur

https://marcus.tvs24.ru

source: https://ripostelaique.com/ecolos-et-insoumis-assument-une-prochaine-dictature-pour-sauver-la-planete.html

L’écologisme politique n’a pas de sens

Par Michel de Rougemont

 

Les partis écologistes, qui ont leur moment de gloire après chaque événement spectaculairement polluant, sont en perte de vitesse, malgré l’air du temps qui veux que tout aille mal et que l’Homme soit son propre ennemi sur une Terre qu’il mène de catastrophe en catastrophe.  Cela se manifeste sous forme de mélodrame en France et de déroute électorale en Suisse.

À quoi cela est-il dû ?

Une fois les émotions passées et après que les litanies protestataires des partis écolos sont devenues des rengaines on s’aperçoit qu’il n’y a pas de projet vraiment politique lié à l’écologisme.
Les rappels à une morale de respect absolu de la nature, les appels à une forme de
consommation qui serait respectueuse de l’environnement, c’est-à-dire qui ne consommerait rien, les prophéties dramatiques assénées et répétées : tout cela devient lassant et ne suffit plus pour attirer un électorat ni pour formuler une politique qui l’intéresserait. Avec une idée fixe mais sans idées générales ces partis ont dû s’orienter vers la gauche pour compléter leur offre et se sont brûlés les ailes à vouloir jouer ce jeu politique tout en prétendant lui être supérieur. Ou alors, tels en Suisse les verts libéraux, ils ont cru que des priorités environnementales seraient la source d’un renouveau économique, bien dompté cette fois dans un corset de normes castratrices et d’incitations corruptrices.

De leur côté les partis gouvernementaux traditionnels ont appris à se saisir des opportunités qui peuvent préoccuper leur électorat. Mais attention, il ne faut pas trop dire en Lorraine que l’industrie de l’acier est polluante ou que le tourisme suisse participe de l’exploitation des forêts amazoniennes en disparition, ça ferait chenit. Ils profitent donc des lanceurs d’alerte pour en reprendre ce qu’ils jugent approprié ou médiatiquement inévitable. C’est ainsi qu’on sortira du nucléaire en Suisse mais pas en France, ou que l’on ne peut plus éviter la déferlante anti- climatique qui devrait nous emmernuyer pour encore bien des années. Quant à la biodiversité, elle attendra faute d’être un problème concret à part l’ours polaire sur une banquise fondante ou le loup de Tasmanie perdu ; mais ça ne mange pas de pain, bio et sans OGM, que de s’en dire préoccupé.

C’est par des écologismes monomaniaques qui s’additionnent que les écolos politique prétendent avoir un rôle à jouer. Même s’ils réussissent parfois à imposer un de leurs thèmes cela n’en fait pas de programme cohérent. Obnubilé par des causes qu’ils jugent justes et prioritaires ils oublient que politique et écologie sont deux concepts d’une appréhension du monde tel qu’il est et non de
conformation à un idéal auquel il faudrait se soumettre.

Comme tout idéologue invétéré les écologistes n’ont pas compris que les sociétés évoluent pas à pas, en commettant des erreurs et en les corrigeant. Ils n’ont pas compris que seule l’expérience permet de progresser et préfèrent que plus aucune aventure ne soit entreprise, déviation mortifère du principe de précaution. Ils abhorrent la notion de risque car elle implique que l’on accepte l’imperfection, ce qui défigure la parfaite nature. Engoncés dans des vœux d’absolus ils dénoncent
comme scandaleuse toute pollution, comme si rien n’est acceptable quelle que soit la dose. En tout cela ils oublient que c’est grâce à une spectaculaire prospérité économique que les conditions environnementales de notre pays ne cessent de s’améliorer. Nier cela est le fait d’une hypocondrie écologiste, très en vogue chez ces gens-là. L’ennui est que, aidé en cela par les médias qui en vivent, ça déteint dans les couches les plus crédules de la population, y compris leurs élites.

Pour ceux qui sont préoccupés par l’impact que l’activité humaine impose à l’environnement, pour ceux qui craignent que le développement de nos sociétés se fasse dans le chaos et intensifie les misères dans le monde, l’écologie se conçoit comme une gestion intégrale de nos besoins et de nos ressources, opérant un arbitrage entre satisfaction des nécessités immédiates, préservation de la nature, et durabilité de la vie sur cette terre. Or jamais cette vie n’a été aussi sûre, saine, longue, propre et prospère. La seule priorité à mes yeux est que cela puisse profiter le plus vite possible à une partie toujours plus grande de la population, ce qui requière croissance et développement. Vouloir leur interdire cela tient de la folie arrogante du nanti (hubris).

Accepter de faire les nécessaires arbitrages semble être une trahison pour les militants écologistes et ce jusqu’auboutisme n’aura jamais les faveurs d’un électorat rempli de bon sens, … du moins jusqu’à la prochaine catastrophe, même anecdotique, sur laquelle on surfera pour un certain temps.

© 20 octobre 2015, Michel de Rougemont