Deux agents de la DGSE arrêtés pour un projet de meurtre

Selon nos informations, deux militaires des renseignements extérieurs ont été mis en examen à Paris pour « tentative d’homicide volontaire » après avoir été arrêtés près de la capitale en possession d’armes.
3 août 2020

C'est une bien mystérieuse affaire sur laquelle enquêtent les policiers de la brigade criminelle de Paris. Dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier, les enquêteurs interpellent deux hommes circulant à bord d'un véhicule volé à Créteil (Val-de-Marne). Sur eux, ils retrouvent plusieurs armes à feu. Les deux suspects de 28 et 25 ans préparaient semble-t-il un projet de meurtre.

En garde à vue, Pierre et Karl livrent leur identité : ils disent être tous deux affectés au « service action » de la très confidentielle Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Un service prestigieux rattaché au ministère des Armées, responsable notamment des opérations clandestines à l'étranger, immortalisé dans la série « Le Bureau des Légendes » . Selon nos informations, les deux hommes, militaires de statut, sont plus exactement rattachés au centre parachutiste d'entraînement spécialisé de Saran (Loiret) de la DGSE.

Un troisième suspect interpellé le 26 juillet

Le duo est soupçonné d'avoir voulu éliminer une cible mais pas dans le cadre de leurs fonctions. « C'est une tentative de règlement de comptes privée et ratée, sur une victime privée, par deux agents qui se sont lancés en solo », explique une source proche de l'enquête. Rien n'a filtré sur leur projet précis à ce stade. Mais les deux agents ont été mis en examen le 28 juillet pour « tentative d'homicide volontaire en bande organisée », « recel en bande organisée de vol, transport, acquisition, détention d'armes de catégorie B en réunion » et « association de malfaiteurs en vue de la commission de ces crimes et délits punis de 10 ans d'emprisonnement », ainsi que le confirme le parquet de Paris.

Un troisième suspect a été interpellé le 26 juillet et a été mis en examen pour les mêmes chefs. [...]

Ce n'est pas la première fois que des espions de la DGSE se retrouvent mêlés à des affaires judiciaires. Le 10 juillet, Henri M. et Pierre-Marie H., deux retraités du service âgés de 73 et 69 ans, ont été condamnés à 8 et 12 ans de prison pour trahison au profit de la Chine.[...]

article complet: https://www.leparisien.fr/

Deux ex-agents secrets de la DGSE condamnés à 8 et 12 ans de prison pour trahison au profit de la Chine

De lourdes peines ont été prononcées à l’encontre de deux agents retraités de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Ils étaient poursuivis pour des faits de trahison au profit de la Chine.

Mis en examen le 22 décembre 2017, deux ex-agents secrets français viennent d’être condamnés pour « crime et délits de trahison ». Leur procès qui s’est déroulé à huis clos toute la semaine, a connu son épilogue ce vendredi. La cour d’assises spéciale de Paris a condamné respectivement Pierre-Marie H., 69 ans, et Henri M., 73 ans, à douze et huit ans de prison, relate Le Monde.

Le parquet général avait requis la peine maximale de quinze ans de prison à l’encontre du sexagénaire, et dix ans contre le septuagénaire. Tous deux étaient soupçonnés d’avoir trahi leur pays au profit de la Chine.

Une troisième personne était poursuivie dans ce dossier hors normes, pour « recel de bien provenant d’intelligence avec une puissance étrangère de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ».
Il s’agit de Laurence H., l’épouse de Pierre-Marie H., qui a été condamnée à quatre ans de prison dont deux avec sursis pour « recel des crimes et délits de trahison ».

Les trois accusés ont, en outre, été condamnés à une privation de droits civiques pendant une durée de dix ans.

Une faille au sein des services secrets français

Les deux anciens agents de la DGSE avaient été mis en examen et placés en détention provisoire alors qu’ils étaient déjà à la retraite. En 1997, Henri M. avait été nommé représentant officiel de la DGSE à Pékin (Chine). Mais le Service l’avait rappelé en France dès le début de l’année suivante, alors qu’une liaison avec l’interprète chinoise de l’ambassadeur avait été détectée.

En 2003, après avoir pris sa retraite, Henri M. était retourné en Chine où il avait épousé l’ex-interprète. Le couple s’était alors installé sur l’île de Hainan, dans le sud de la Chine.

De son côté, Pierre-Marie H. avait fait l’objet d’une interpellation à l’aéroport de Zurich (Suisse) alors qu’il transportait de l’argent liquide, après avoir rencontré un contact chinois sur une île de l’océan Indien. ...]

article complet: https://actu17.fr/deux-ex-agents-secrets-de-la-dgse-condamnes-a-8-et-12-ans-de-prison-pour-trahison-au-profit-de-la-chine/

France : la DGSE aurait été au courant des failles du laboratoire P4 de Wuhan depuis 2018

Selon nos informations, la DGSE était au courant depuis au moins 2018 des failles de sécurité du laboratoire P4 de Wuhan. "C'est un fiasco d'État", regrette un diplomate dépité du Quai d'Orsay à propos de ce projet de coopération franco-chinois.

Suspectés par les renseignements américains et verrouillés par Pékin, les labos de Wuhan suscitent les rumeurs les plus folles. Retour sur les traces du virus meurtrier.

 

L'intrigue est digne d'un James Bond. Sauf qu'à la fin, l'espion échoue dans sa mission, la dictature communiste contamine le monde entier et sa bombe virale tue des innocents par centaines de milliers. Ce sont d'ailleurs les renseignements de Sa Gracieuse Majesté qui ont vendu la mèche dans la presse britannique, en avril dernier. « Selon de hautes sources gouvernementales, bien que “l'équilibre des avis scientifiques” reste que le virus mortel a d'abord été transmis à l'homme à partir d'un marché d'animaux vivants à Wuhan, une fuite d'un laboratoire de la ville chinoise “n'est plus écartée” », lâchait le détonnant Daily Mail, qui citait un membre du Cobra, le comité d'urgence du Premier ministre chargé de coordonner la crise sanitaire. Aussitôt l'information classifiée par les services de sécurité révélée, le cabinet de Boris Johnson, embarrassé, s'empressait de « ne pas reconnaître » l'hypothèse explosive.

Il faut dire que la piste brûlante, si confirmée, risquerait d'embraser davantage les relations diplomatiques entre la Chine et l'Occident, déjà consumées par l'épidémie. Exclue d'emblée par les médias, qui dénigrent depuis des mois une fake news et une « théorie du complot », elle est désormais suivie comme une traînée de poudre. Aux États-Unis, deux chroniqueurs réputés du Washington Post, introduits dans la coulisse de la sécurité nationale, ont tour à tour noirci l'ombre du soupçon. « Les officiels du renseignement américain ne pensent pas que la pandémie a été causée par des méfaits délibérés , a d'abord rapporté David Ignatius, mais les scientifiques n'excluent pas qu'un accident dans un laboratoire de recherche à Wuhan ait pu propager un virus mortel de chauve-souris, collecté pour une étude. » Le titre de son écho retentissant : « Comment le Covid-19 a-t-il débuté ? Son histoire d'origine est fragile. »

[...]

Valeurs Actuelles

L’ancien directeur de la DGSE dresse un bilan désastreux de l’immigration en France

Pierre Brochand, ambassadeur de France, ancien directeur général de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, intervenait il y a quelques mois lors du séminaire « Immigration et intégration » de la fondation ResPublica.

Extraits choisis de son intervention, disponible dans son intégralité (60 pages) : Fondation-res-publica.org

Merci à Calligramme pour ce précieux document

Sur l’accélération spontanée de l’immigration :

Le mouvement de l’immigration par le droit, dans la mesure où il est auto-entretenu – l’effet devenant la cause qu’il renforce –, s’accélère spontanément sans crier gare, selon une loi mise en évidence par Paul Collier, éminent économiste d’Oxford. En vertu de ses recherches, 10 immigrés installés en font venir 7 autres par le jeu du droit (regroupement familial, mariages, études, naturalisations) et ces 17 en appellent 12 autres, et ainsi de suite à l’infini, comme dans une pyramide de Ponzi, dont il faut bien payer un jour la note.

Sur l’effet « goutte d’eau » de l’immigration :

Les flux, même s’ils sont considérables (400 000 personnes en 2018 pour les seuls légaux et semi-légaux, mineurs non compris), ne provoquent pas de choc immédiat : pour reprendre un autre anglicisme, ils sont incrémentaux, c.-à-d. s’additionnent, au jour le jour et d’année en année, pour produire des effets de « stock » progressifs, auxquels les esprits ont le temps de s’habituer. Illusion d’optique bien naturelle, puisque les courants annuels ne représentent « que » 3 à 4 % du « stock ». Ce processus de la (grosse) goutte d’eau est néanmoins néfaste en ce qu’il fournit un alibi à la passivité de la classe politique, qui (…) ne demande que ça, quoiqu’elle puisse en penser par ailleurs.

Ainsi, dès lors qu’il n’en résulte pas de catastrophe immédiate et spectaculaire, tout peut continuer comme si de rien n’était. Et même, si des événements dramatiques, liés de près ou de loin à l’immigration (émeutes de 2005, attentats de 2015), viennent occuper le devant de la scène, ils sont peu à peu normalisés et banalisés, voire oubliés, par une sorte d’effet de cliquet propre à encourager l’aveuglement volontaire.

Le paradigme de la terrasse de café :

Les terrasses des deux ou trois cafés, autrefois fréquentées par des familles remuantes et joyeuses, souvent d’origine italienne, sont aujourd’hui occupées, du matin au soir, et depuis maintenant des décennies, uniquement par des hommes oisifs, aux regards indifférents ou inamicaux, que l’on préfère ne pas croiser. D’autres tiennent les murs. La plupart poursuivent d’interminables conversations en langue étrangère, aux heures habituelles de travail. La seule véritable activité se concentre autour du vaste supermarché d’alimentation halal, comme l’indique une enseigne au néon bien en vue. Moins visibles, d’autres offrent de la drogue, en quantités, il faut le reconnaître, artisanales, même si les autorités ont dû temporairement fermer le café où le trafic se concentrait de la manière la plus voyante.

Au sujet de l’exception de l’immigration asiatique :

Pour l’immigration asiatique, sino-vietnamienne en particulier, ni le décalage culturel, ni le passé colonial (pour les Indochinois) ne semblent avoir été un obstacle sur la voie d’une intégration, sinon d’une assimilation, réussie. Il s’agit là d’une exception embarrassante à l’axiome selon lequel, sous le règne de la diversité, il n’est pas d’inégalité sans discrimination.

Les issues possibles d’une reproduction de la crise des cités en 2005 :

Ce n’est pas livrer un secret d’État que d’imaginer que, si une situation d’anarchie ouverte s’étendait et se prolongeait au-delà de ce que furent son extension et sa durée en 2005, il n’y aurait plus d’autres recours pour la contenir que l’appel aux forces armées, sous des formes d’ailleurs peu évidentes à définir, sauf à abandonner des pans entiers du territoire, ainsi que leurs habitants, à une résurgence de l’état de nature au sens hobbesien du terme.

La situation actuelle de la société multi-ethnique française :

Après 50 ans de renoncements ou de bricolages, nous en sommes venus à vivre, dans une société multiculturelle, multinationale et tacitement multi-ethnique, où, pour la première fois en mille ans d’histoire de France, le « multi » se réfère à une composante non européenne, comportant en outre une forte minorité, motivée par le primat de la religion sur tout autre considération.

Extensions du traitement médiatique des tests de la drépanocytose :

Le premier est relatif aux tests de la drépanocytose, pratiqués sur certains nouveau-nés à risque : maniées avec précaution (elles incluent les Antillais), ces statistiques permettaient de se faire une idée de la proportion des naissances issues de familles d’immigration extra-européenne (39 % en 2016, 75 % en Île-de-France). Il a, tout simplement, été décidé de mettre fin à ce dénombrement, en fermant les portes de l’agence qui en était chargée, pour d’obscures raisons administratives.

Le premier est relatif aux tests de la drépanocytose, pratiqués sur certains nouveau-nés à risque : maniées avec précaution (elles incluent les Antillais), ces statistiques permettaient de se faire une idée de la proportion des naissances issues de familles d’immigration extra-européenne (39 % en 2016, 75 % en Île-de-France). Il a, tout simplement, été décidé de mettre fin à ce dénombrement, en fermant les portes de l’agence qui en était chargée, pour d’obscures raisons administratives.

Un autre thermomètre qu’on a préféré casser est celui de l’Indicateur national des violences urbaines (donc centré sur les « quartiers sensibles »), qui, après en avoir dénombré 11 000 en 2005, a vu sa publication aussitôt interrompue. Comme si un chirurgien avait précipitamment recousu l’abdomen de son patient après avoir découvert ce qu’il contenait… Grâce aux compagnies d’assurance, on peut néanmoins se rabattre sur la plus innocente des « incivilités », à savoir le nombre de voitures brûlées chaque année (45 000), en grande majorité dans les mêmes « quartiers populaires ».

L’immigration, seul domaine non militaire où se pratique un « secret défense » officieux :
Au final, l’immigration est le seul domaine non militaire où se pratique une sorte de « secret défense » officieux, avec l’intention éminemment louable de ne pas « mettre de l’huile sur le feu », « attiser la braise » ou « faire le jeu de l’extrême droite ». Observons, néanmoins, que cette triple mise en garde reconnaît implicitement la gravité du problème, puisque, dans un cas, on admet qu’il y a le « feu » ou, à tout le moins de la « braise », et, dans l’autre, on ne fait que choisir entre deux maux, ceux résultant d’une éventuelle montée de l’extrême-droite étant jugés pires que ceux provoqués par la poursuite d’une immigration incontrôlée. En somme, le langage que nous tiendraient des autruches si elles avaient la possibilité de parler.

Via Fdesouche

Alerte verte – Services secrets français infiltrés par diplomates islamisants

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Michel Garroté  --  Le départ d’un directeur de la DGSE suscite toujours d’ardentes convoitises (voir source en bas de page). Peut-être davantage encore dans le cas de Bernard Bajolet, qui doit quitter ses fonctions le 21 mai. Déjà prolongé pour deux ans supplémentaires en 2014, le (futur) retraité avait en effet encore été maintenu pour un an supplémentaire en mai 2016, repoussant les ambitions des nombreux candidats à sa succession. Le contexte des élections présidentielles du 7 mai contribue à amplifier l’effet d’appel d’air. Aux réseaux et lobbies traditionnels, qui poussent chacun son candidat, s’ajoutent les états-majors de campagne qui s’interrogent sur la "perle" à trouver : un patron des services extérieurs compatible avec leur futur président.
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Les candidats à la direction de la DGSE sont des diplomates islamisants :
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Bernard Bajolet a, lui, déjà établi sa short list. Ses deux recrues ont été puisées dans ses propres armes d’origine : au Quai d’Orsay et sur la zone Afrique du Nord - Moyen Orient (ANMO), au Département comme en poste. Comme lui, ces deux diplomates de carrière sont passés par la stratégique case Alger, l’antichambre de la boîte : en l’occurrence Bernard Emié, qui y est l’actuel ambassadeur de France, et André Parant, actuel ambassadeur en Egypte, qui l’y avait précédé. Bernard Emié - son "préféré murmure-t-on" - avait succédé à Bernard Bajolet à Amman en 1998.
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Les hommes se sont ensuite retrouvés dans les couloirs de l’ANMO, avec Bernard Emié comme nouveau directeur, quand Bernard Bajolet, en plein french bashing (parfaitement justifié d'ailleurs et de plus les politiciens et journaleux français adorent se ficher de la pomme des autres peuples - USA, Suisse, Israël - alors french bashing ça ira là c'est bon) post-guerre en Irak, rageait dans l’attente des lettres de créance que les autorités de Bagdad rechignaient toujours à délivrer au nouveau chef des intérêts français en Irak.
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Respectivement juppéiste et chiraquien (ça promet...), les deux candidats n’ont pas vu, comme leur futur prédécesseur, leur carrière impactée par l’arrivée de la gauche en 2012 grâce au consensus formé autour d’eux. En soutenant leur candidature, pesant de tout son poids avant le terme de la campagne électorale pour les imposer dans la short list du futur président, le patron de Mortier tient ainsi à laisser son héritage - ses succès comme ses échecs - en de bonnes mains. Et avoir des liens privilégiés avec celui qui lui succédera.
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Toujours utiles pour la vie d’après. Souhaits qui se heurtent à quelques questions. La DGSE doit-elle être une fois de plus dirigée par un diplomate ? Ou un militaire ? Ou encore un préfet ? On peut donc imaginer la lutte des corps que cette succession crée. Sans même évoquer une promotion interne qui serait appréciée dans la maison. Et ce choix sera-t-il fait par l’actuel ou le futur président de la République ? Vu les dates, les deux hypothèses sont possibles (voir source en bas de page).
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Bernard Bajolet, un cheikh sans turban :
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J'aimerais maintenant rappeler ici (voir lien vers mon premier article à ce sujet en bas de page) que Bernard Bajolet a été nommé très exactement le 10 avril 2013 directeur général de la DGSE. Ce diplomate, on l'a vu, est donc un "ami" (Intéressé ? Soumis ?) du monde arabo-musulman. Après l’ENA et son entrée au Quai d’Orsay en 1975, il a accumulé les postes suivants : Alger, Damas, Amman, Sarajevo, Bagdad, Alger et Kaboul dès février 2011. Il a entamé à Alger sa carrière diplomatique comme deuxième secrétaire d’ambassade en 1975. Il a développé son "amitié" pour le Moyen-Orient arabo-musulman comme conseiller à Damas de 1986 à 1990, puis comme ambassadeur à Amman de 1994 à 1998.
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Il a ensuite été envoyé comme ambassadeur à Sarajevo en 1999 pour quatre ans. Nommé à Bagdad en 2003, il a eu la tâche de représenter la France, considérée comme un soutien du dictateur déchu Saddam Hussein. La France qui s’est opposée à la guerre engagée par les Américains en 2003 en Irak et qui a néanmoins fait la même chose en 2012 au Mali. Nommé à Alger en septembre 2006, il a multiplié les gestes de soumission dans un pays toujours très revanchard après la guerre d’indépendance. Il sera le premier ambassadeur français à avoir fait chanter les hymnes algérien et français à la villa des Pins, résidence de l’ambassadeur français au-dessus d’Alger, à l’occasion de la fête nationale du 14 Juillet. Oui, il a osé cela.
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Il a déclaré par ailleurs que le « temps de la dénégation » des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie « est terminé » et il a évoqué les « épouvantables massacres » perpétrés par l’armée française. En revanche, pas un mot sur les épouvantables massacres perpétrés par le FLN algérien. En août 2008, Bernard Bajolet s’est installé pendant deux ans et demi rue de l’Elysée comme premier coordonnateur national du renseignement - un caprice voulu par le versatile Sarkozy de triste mémoire - dans le cadre de sa « réforme » du renseignement.
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Bernard Bajolet a donc entamé en 2008 une autre « mission délicate » à l’Elysée : tenter de coordonner sous l'irresponsable Sarkozy - qui a fichu le bazar en Libye et du coup des centaines de milliers de clandestins nous envahissent - les moyens et les activités de la communauté française du renseignement (composée au total de 11.000 hommes et femmes civils et militaires).
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A la tête de la DGSE, Bajolet a géré 5.000 personnes. Aujourd'hui, Bajolet s'apprête à passer le flambeau à un juppéiste ou à un chiraquien, islamophiles les deux, comme lui-même (si c'est Macron qui se retrouve à l'Elysée, ce sera la totale...). Bref, la DGSE était, demeure, et restera, infiltrée, par des diplomates islamophiles du Quai d'Orsay. Pauvres agents de la DGSE, qui eux, sont, pour la plupart, de courageux patriotes... Et pauvre France islamisée y compris par ses propres diplomates... (voir lien vers mon premier article à ce sujet en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.ttu.fr/casting-a-dgse/
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http://www.dreuz.info/2013/04/10/dgse-un-arabophile-dirige-les-services-secrets-francais/
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La faillite des services de renseignement

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Michel Garroté - Tous les responsables des services de renseignement français et des dizaines de spécialistes ont été interrogés (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : mais les parlementaires qui, durant des mois, après les attentats de Paris, ont voulu comprendre comment les terroristes avaient pu passer entre les mailles du filet, doivent se rendre à l’évidence : pas de réponse. Ou plutôt, comme se défaussent à chaque fois les responsables interrogés au fil des centaines de pages du rapport de l’enquête parlementaire, le renseignement français ne voit pas assez clair et entend mal.
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Un comble. En résumé, il existe différents services de renseignement, ils n’ont pas les mêmes moyens, pas les mêmes compétences, pas les mêmes droits, ils ne se parlent pas entre eux et les contacts avec leurs homologues étrangers laissent à désirer. Tous les terroristes du 13 novembre 2015 étaient pourtant connus de ces services, et tous ont semé des indices de leur dessein, mais rien n’a été fait pour l’empêcher.
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Insupportable pour les familles des victimes. Le cas du Chartrain Ismaël Mostefaï, l’un des assassins du Bataclan, est l’un des plus criants. Avant de tuer des dizaines de personnes puis d’exploser à la fin de l’assaut, il a, durant cinq ans, multiplié les alertes. Le rapport parlementaire confirme tout ce que les enquêtes de L’Écho Républicain avaient déjà révélé.
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1 / Fiché S. Le 13 octobre 2010, cinq ans et un mois exactement avant l’attentat, il a 25 ans et il est fiché pour « radicalisation islamiste violente ». Avec quatre autres hommes, à Chartres, où il vit depuis 2005, il est alors identifié comme potentiel terroriste et ses faits et gestes sont censés être surveillés.
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2 / Mentor. Autre raison de s’inquiéter, il a pour mentor Abdelilah Ziyad. L’intégriste de 58 ans aujourd’hui, a été condamné à perpétuité, dans les années quatre-vingt, au Maroc, pour avoir importé des armes d’Algérie. Mais il se réfugie en France et, depuis Chartres, recrute des jeunes, pour commettre un attentat à Marrakech, en 1994. Il est condamné pour ça, en 1996, à huit ans de prison. Il finit par sortir et, malgré son interdiction de territoire, reste en France, vit sous de fausses identités à Migennes (Yonne) notamment. Il vient très régulièrement à Chartres, mène des prières dans des appartements, ou même des voitures. En 2012, il devient imam d’une mosquée à Troyes et la famille Mostefaï, part elle aussi s’installer dans l’Aude? ; seul Ismaël reste à Chartres.
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3 / Liens. Abdelilah Ziyad continue de venir à Chartres, et même encore après les attentats de 2015. Entre-temps, il retrouve régulièrement Ismaël Mostefaï, qui va aussi en Algérie, où son activisme est encore repéré. Pour autant, il revient à Chartres avec une épouse, et n’est pas inquiété.
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4 / Incompréhensible. Septembre 2013. Ismaël Mostefaï vient lui-même de déclarer à l’état-civil la naissance de son deuxième enfant, à la maternité de Chartres. Son statut de jeune papa, comme son statut de fiché S qui lui interdit de quitter le territoire, ne l’empêchent pas de partir en Syrie. Il y parvient accompagné de Samy Amimour, autre futur tueur du Bataclan, autre fiché S. Ils sont recrutés par Daesh.
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5 / Inimaginable. Ismaël Mostefaï revient en France, apparemment au printemps 2014, d’après des témoignages chartrains. Il revoit son mentor. Personne ne réagit. Il repart en Syrie, avec sa femme et ses deux enfants. Personne ne réagit, alors que les services de renseignement turcs ont alerté la France du premier voyage
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6 / Encore. Ismaël Mostefaï aurait eu un troisième enfant, d’après sa famille, avant de revenir de nouveau de Syrie en France. Cette fois, c’était pour tuer. Et cette fois encore, personne n’a rien vu, rien entendu. Donc rien fait.
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7 / Et maintenant ? Les restes d’Ismaël Mostefaï ont été inhumés en catimini au cimetière de Thiais (Val-de-Marne). Sa veuve, comme c’est l’usage pour Daesh, a sans doute été offerte, ou s’est elle-même offerte, à un autre combattant. Leurs trois enfants sont probablement déjà en train d’être éduqués à tuer. Mais tous les quatre restent Français, comme leur père. Et aucun service de renseignement n’est capable de dire ce qu’ils deviendront, ou s’ils reviendront, comme des centaines d’autres (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lechorepublicain.fr/chartres/france/faits-divers/2016/11/13/linsupportable-faillite-des-services-de-renseignement_12151292.html
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Services secrets français : la « neutralisation » d’individus

    
Unité militaire, le service Action (SA) de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) est chargé des opérations clandestines, lesquelles vont du recueil de renseignements d’origine humaine (ROHUM) à la libération d’otages, en passant par l’exfiltration de personnels et la « neutralisation » d’individus (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Lors de son audition devant la commission d’enquête parlementaire relative aux moyens mis en œuvre par l’état pour lutter contre le terrorisme, Bertrand Bajolet, le patron de la DGSE, a évoqué l’action de ses services et donné un bilan de leurs opérations. Et le SA, depuis au moins janvier 2013, c’est à dire le lancement de l’opération Serval au Mali, est au « taquet ». « Nous avons accru le rythme et l’intensité de nos opérations, notamment celles du service action.
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Il est utilisé au plein de ses capacités sur ces différents théâtres », a déclaré M. Bajolet, en évoquant « l’Afrique subsaharienne, la zone afghano-pakistanaise, la corne de l’Afrique, la Syrie, l’Europe, la Libye et l’Égypte ». En outre, le directeur du renseignement extérieur français a donné quelques chiffres. « Depuis janvier 2013, mon service a contribué à la conception, à la planification et à la conduite de 69 opérations d’entrave de la menace terroriste : 12 ont permis d’éviter des attentats contre des intérêts français à l’étranger, 6 des projets d’attentats susceptibles de frapper des intérêts occidentaux et 51 opérations ont eu lieu afin de réduire la menace terroriste, c’est-à-dire faire arrêter des gens, déjouer des projets ou mettre des terroristes hors d’état de nuire », a détaillé M. Bajolet.
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« Pour présenter ces mêmes chiffres sous un autre angle, notre rôle a consisté à transmettre des renseignements à nos partenaires pour leur permettre de déjouer les attentats dans 29 cas, et, dans 40 opérations, nous avons directement contribué à la mise en œuvre de celles-ci. Parfois les sources étaient uniquement des sources humaines, mais, le plus souvent, les informations étaient de source humaine et technique », a encore précisé le patron de la DGSE, pour qui « mettre hors d’état de nuire signifie neutraliser par des arrestations ou d’autres moyens ». « Nous combattons le terrorisme par l’aval – les opérations ciblées ou l’attrition des moyens armés, puisque Daech est la rencontre d’un projet terroriste avec des moyens militarisés », a encore affirmé M. Bajolet, en réponse à une question portant sur la Libye, où l’État islamique s’est implanté.
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Justement, s’agissant de la Libye, où le quotidien « Le Monde » a révélé, en février, la présence de membres du SA ainsi que celle de commandos des forces spéciales françaises, M. Bajolet s’est dit opposé à toute intervention militaire occidentale, laquelle « serait la meilleure façon d’unir tous les Libyens contre nous ». Cela pourrait faire de ce pays « une terre de jihad plus attrayante », a-t-il insisté. Pour autant, a-t-il continué, « ça ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire, mais qu’il faut agir de façon extrêmement discrète contre le terrorisme. » Et d’ajouter : « Nous avons évidemment le souci d’éviter un transfert des combattants étrangers de la zone syro-irakienne vers la Libye » (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.opex360.com/2016/07/14/le-service-action-de-la-dgse-utilise-au-plein-de-ses-capacites/
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Un ancien officier de la DGSE dénonce les médias : « on est sur des techniques de manipulation » (Vidéo)

Il a été formé à la pratique de cette désinformation auprès de l'Otan, la gentille Organisation du traité de l'Atlantique nord censée nous protéger: un très bel aveu.

Ces techniques se sont à présent répandues dans nos médias: manipulation des individus et censure, ce que Les Observateurs dénoncent depuis des années.

https://www.youtube.com/watch?v=dcBZXPt5eqs

Via Contre-info.com

Barbouzes français en Libye

Libye-DGSE

   
D'un côté, la France accueille des dizaines de milliers de "migrants" (de jeunes islamistes pour beaucoup d'entre eux), et, la France, tolère sur son sol des zones mahométanes de non-droit et des prédicateurs salafistes ; d'une autre côté, la France envoie une poignée de barbouzes en Libye. C'est ridicule.
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Laurent Lagneau nous explique (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pour traiter les problèmes sécuritaires qui affectent non seulement la Libye mais aussi ses voisins et l’Europe, la ligne officielle avancée par les puissances occidentales est d’attendre la mise en place d’un gouvernement libyen d’unité nationale pour ensuite lancer, à sa demande, une opération militaire dont l’objet serait avant tout d’apporter un soutien aux forces locales. Or, pour le moment, on en est encore loin. La Libye est déchirée entre deux factions rivales qui soutiennent chacun un gouvernement et un Parlement. Et cela fait évidemment le jeu des groupes jihadistes, dont la branche libyenne de l’État islamique (EI ou Daesh).
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Laurent Lagneau : Cette dernière profite du chaos ambiant pour étendre son influence, nouer des alliances avec des tribus perméables à son idéologie et recruter de plus en plus de combattants (environ 5.000 selon Washington). S’ajoute à cela le problème des migrants, objets de juteux trafics au départ des côtes libyennes. Donc, le temps presse. Pour autant, la formation de ce gouvernement d’unité nationale, prévue par un accord signé en décembre, au Maroc et sous l’égide des Nations unies, par des représentants des deux factions rivales, tarde à venir. Ainsi, le Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, trouve toujours un prétexte pour donner son accord.
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Laurent Lagneau : Dans ces conditions, que faire ? Bien sûr, il n’est pas question d’attendre que l’EI soit enracinée durablement en Libye pour agir. D’où les frappes américaines contre l’encadrement de l’organisation jihadiste, dont une, effectuée en novembre, a neutralisé Abou Nabil, son chef présumé. Un second raid a été mené la semaine passée, à Sabratha, contre un camp d’entraînement de l’organisation jihadiste. Mais ces actions ne sont pas suffisantes. Plusieurs signes, apparus ces dernières semaines, laissent à penser que des forces spéciales occidentales sont à l’oeuvre en Libye. Ainsi, en décembre, une équipe américaine d’une vingtaine d’opérateurs a été « trahie » par des photographies diffusées par les forces aériennes loyales au gouvernement reconnu sur leur page Facebook.
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Laurent Lagneau : Toujours sur les réseaux sociaux, des informations sur la présence de forces spéciales françaises en Libye et sur des mouvements aériens inhabituels sont régulièrement avancées… Mais il n’est pas possible de les confirmer. Par exemple, la dernière en date affirme que des commandos français étaient aux côtés des troupes du général Haftar pour chasser des jihadistes de leur bastion de Lithi, à Benghazi, le 23 février, dans le cadre de leur opération « Sang du martyr ». Un autre exemple de ce type d’information concerne le raid américain de Sabratha. Ainsi, il est avancé qu’une embarcation de l’EI a été coulée, peu après les frappes contre le camp d’entraînement, au large de cette localité située à l’ouest de Tripoli par un drone américain. Peu avant, la présence de Rafale aurait été rapportée, conclut Laurent Lagneau (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.opex360.com/2016/02/24/la-france-mene-de-discretes-operations-la-branche-libyenne-de-letat-islamique/
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