Un ado de 14 ans tue sa mère par honneur

27.06.2021

Un garçon de 14 ans a abattu sa propre mère au nom de l'honneur devant le tribunal de district de Swabi, dans la province de Khyber-Pakhtunkhwa (K-P), la province à majorité afghane du nord-ouest du Pakistan.

Nasehat Bibi, épouse de Zubir, du village de Naranji, venait d’être interrogée au tribunal puis libérée sous caution. Elle se trouvait assise dans la véranda avec une policière et attendait les documents lorsqu'un jeune homme qui s'était approché a ouvert le feu sur elle, la tuant sur le coup. Le meurtrier, qui est le fils de la défunte, s'est enfui mais la police l'a poursuivi et arrêté en possession d’un pistolet TT.

La victime était mère de cinq garçons et de trois filles. Elle avait 42 ans. Son mari Zubir avait déposé plainte contre elle le 25 mai 2021, l’accusant de s'être enfuie avec son amant Shad Ali. Plus tard, la police avait arrêté le couple et Nasehat Bibi avait été transférée dans un foyer tandis que son second mari Shad Ali était envoyé en prison.

Selon la police, l'accusé est un mineur de seulement 14 ans et son père l'a encouragé à tuer sa mère au nom de l'honneur.

Un avocat a déclaré à notre journal que le fait de pouvoir apporter une arme à feu dans les locaux même du tribunal était extrêmement problématique: "Les gardes de police prennent souvent quelques milliers [1000 roupies = 5 euros] et permettent aux accusés d'apporter leurs armes de poing dans les tribunaux. Rien qu'au K-P, une quinzaine de personnes ont été tuées ou blessées dans l'enceinte des tribunaux cette année, ce qui est vraiment une tendance alarmante."

Il a ajouté que les crimes d'honneur commis contre les femmes sont également en augmentation dans la province.

Source: The Express Tribune (Pakistan)

Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch

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Allemagne : Perpétuité pour l’assassin qui a privé de leur mère ses propres enfants

Merci, Monsieur le Juge, de ne pas l'avoir cru !

Lübeck - Couvert de sang, Cenk D. est assis devant la maison de son ex. De 27 coups de couteau, il a assassiné insidieusement Bianca G. (27 ans), dont il a deux enfants.

C'était en mars. Maintenant, il connaît sa sentence : prison à vie.

Car le juge Christian Singelmann (64 ans) a démonté les mensonges du Germano-Turc (29 ans):

"Quand vous dites que tout est devenu incontrôlable et que tout cela n'était pas voulu, c'est complètement aberrant", a déclaré le juriste expérimenté dans son exposé des motifs du verdict.

► Deux jours avant le crime, D. avait acheté le couteau du meurtre. Sur Internet, il a cherché les mots Mord (meurtre) et Totschlag homicide). Singelmann : "Vos actions étaient planifiées et délibérées."

► D. a intercepté sa fille (9 ans) devant l'appartement est s'est fait remettre la clé. A l'intérieur de la maison, il a enlevé ses chaussures. Singelmann : "Vous vouliez entrer dans l'appartement sans vous faire remarquer, pour que votre amie soit surprise et sans défense."

► Avant le crime, D. avait déjà frappé une fois Bianca avec un tuyau d'aspirateur, et tenu un couteau sur son cou. Il avait menacé d'enlever les enfants pour les emmener en Turquie. Singelmann : "Vous étiez plein de haine, vous avez dit à des témoins après le crime : 'J'espère qu'elle est morte, elle le mérite'."

D. ne sortira pas de prison avant 15 ans au minimum. Ses enfants auront alors 19 et 24 ans.

Source : Bild

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Allemagne : un musulman assassine le petit ami de sa sœur parce qu’il est chrétien

Dans l'affaire du meurtre d'un homme de 25 ans dans un parking de Salzgitter, le tribunal régional du Braunschweig a jugé, lors du deuxième procès, qu'il s'agissait d'un cas particulièrement grave.

Cela signifie que l'auteur, un Syrien âgé de 33 ans à l'époque des faits, ne pourra pas demander de libération après seulement 15 ans.

En février 2020, l'homme avait été condamné à la prison à vie par le tribunal régional du Braunschweig, sur la base de nombreuses preuves circonstancielles, pour meurtre et violation de la loi sur les armes. (La défense avait demandé l'acquittement pour manque de preuves sur l'identité du tueur.) Selon le tribunal, il avait tué le petit ami de sa sœur car il ne tolérait pas que celle-ci vive avec un chrétien. L'homme avait donc attendu la victime dans une arrière-cour pendant plus d'une heure en janvier 2019. Lorsque le jeune homme de 25 ans est sorti de la voiture, le Syrien a tiré plusieurs coups de feu à bout portant. La victime est décédée à l'hôpital.

Le Tribunal fédéral allemand avait confirmé la condamnation à vie pour meurtre, mais demandé un nouveau procès en raison de la gravité particulière des faits.

Source en anglais/en allemand

Résumé Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Allemagne : Un musulman bat sa femme à mort parce qu’elle voulait se séparer de lui

Il a tué sa femme après qu'elle lui a dit qu'elle voulait se séparer de lui. Pour cela, Moez S. (43 ans) a été condamné jeudi à huit ans de prison pour homicide involontaire (Totschlag).

Le tribunal régional de Bonn a estimé qu'il était prouvé que l'homme, qui vit à Euskirchen, a d'abord étranglé la mère (26 ans) de leur fils commun (3 ans) pendant plus de 30 secondes lors d'une dispute en septembre dernier. Dans la bagarre qui a suivi, la femme est tombée sur le bord d'un lit et a été blessée à la tête.

Ensuite, le cuisinier qualifié a frappé la tête de sa femme si fort contre le sol stratifié qu'elle a subi des blessures très graves et est décédée deux jours plus tard dans un hôpital.

Au début du procès, le Tunisien avait déclaré via son avocat Michael Hakner : "Je ne pouvais plus me contrôler et je regretter ce que j'ai fait".

Déjà en 2018, l'homme avait battu sa femme lors d'une dispute. Elle avait porté plainte, mais lui avait ensuite pardonné.

Germany: Muslim beats his wife to death because she wanted to separate from him

Traduction Cenator pour LesObservateurs.ch

Chahinez voulait vivre comme une Française, elle a été brûlée vive par son mari qui voulait une Algérienne comme en Algérie

Devant les journalistes, Madame le procureur a longuement détaillé les multiples condamnations de Mounir Boutaa, entre 2004 et 2020 : pas moins de sept, dont trois pour violences.

En 2020, Chahinez dépose une première plainte contre son mari pour violences. «Elle voulait vivre en France comme une Française, mais son mari n’était pas de cet avis. Il voulait une Algérienne comme en Algérie», explique une source proche du dossier, selon nos confrères du Figaro. «Elle n’était pas très libre, elle voulait sortir dans des cafés et mettre des jeans, mais lui ne voulait pas», poursuit la même source, «son mari est quelqu’un d’assez autoritaire, qui montrait clairement qu’il n’avait pas peur de la police et de la justice».

Chahinez disait que c’était un monstre. En juin, elle avait eu le larynx écrasé. Il n’a fait que trois mois de prison et il continuait à circuler dans le quartier”, ajoute Anne, qui se souvient d’avoir vu la victime avec “deux yeux au beurre noir”.

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BFMTV, comme toute la bien-pensance, parle de féminicide pour ce crime d'honneur...
Quant aux médias suisses, ils n'en parlent pas ou bien parlent brièvement de féminicide.

 

Lorsqu’un acte abominable est anonymisé, les origines du criminel sont à lire entre les lignes

Albert Coroz: Classer simplement tout crime d'honneur parmi les féminicides est une tromperie caractérisée de la bienpensance.

La photo de la femme de Mounir B; la photo de Mounir B est introuvable....

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20minutes.ch: Une mère brûlée vive par son compagnon

Une femme âgée de 31 ans, mère de trois enfants, est morte après avoir été brûlée vive par son compagnon, mardi après-midi, à Mérignac (Gironde).

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article complet: https://www.20min.ch/fr/story/une-mere-brulee-vive-par-son-compagnon-272761116285

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AFP

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Mardi vers 18h10, en pleine rue de cette tranquille banlieue bordelaise, bordée de maisonnettes, Mounir B, 44 ans, déjà emprisonné pour violences conjugales en 2020, a poursuivi sa femme. Il a tiré plusieurs coups de feu dans ses jambes jusqu'à ce qu'elle s'effondre, l'a aspergée d'un liquide inflammable alors qu'elle était encore en vie et l'a immolée par le feu, selon le parquet de Bordeaux et la police. [...]

article complet: https://www.ladepeche.fr/2021/05/05/merignac-qui-etait-chahinez-31-ans-brulee-vive-par-son-mari-recidiviste-9528137.php

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voir aussi:

Des journalistes romands rendent la virilité responsable de la criminalité en Occident

L’Iranien qui a décapité sa fille adolescente a consulté d’abord un avocat

Nous rappelons notre article publié le 8.05.2020 :

La police de la province du Guilan (nord) a arrêté un père de famille la semaine dernière à Hovigh. L’homme est accusé d’avoir décapité sa fille de 13 ans en guise de punition.

Romina Ashrafi s’est enfuie de chez elle avec son compagnon âgé de 35 ans après que son père s’était opposé à leur mariage. La police a retrouvé le couple. L’adolescente a eu beau dire qu’elle craignait pour sa vie, elle a tout de même été renvoyée chez elle.

[...]

article complet: https://lesobservateurs.ch/2020/05/28/iran-romina-13-ans-decapitee-par-son-pere/

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https://www.dreuz.info/flash/ lundi 1 juin 2020 :

Flash

[…]

« L’Iranien qui a décapité sa fille adolescente dans un soi-disant « crime d’honneur » a consulté un avocat avant de tuer sa fille. »

[…]

Iran : Romina, 13 ans, décapitée par son père

La police de la province du Guilan (nord) a arrêté un père de famille la semaine dernière à Hovigh. L’homme est accusé d’avoir décapité sa fille de 13 ans en guise de punition.

Romina Ashrafi s’est enfuie de chez elle avec son compagnon âgé de 35 ans après que son père s’était opposé à leur mariage. La police a retrouvé le couple. L’adolescente a eu beau dire qu’elle craignait pour sa vie, elle a tout de même été renvoyée chez elle.

[...]

Le droit pénal iranien réduit les peines des personnes condamnées pour avoir tué ou blessé un enfant dans le cadre d’un «crime d’honneur». [...]

20min.ch

Nos remerciements à Dany Riviera

 

Israa Ghrayeb, 21 ans, tuée pour avoir posté une photo avec son fiancé avant leur mariage

Sur les réseaux sociaux, ils sont des centaines à demander justice pour Israa. À 21 ans, cette Palestienne est décédée dans des conditions suspectes le 22 août dernier. Originaire de Beit Sahour, au sud de la Cisjordanie, la jeune femme aurait été battue à mort par sa famille après avoir posté un selfie en compagnie de son fiancé. Elle est la dernière victime présumée de crime d’honneur.

Ce lundi 2 septembre, ils étaient une centaine à s’être réunis dans les rues de Ramallah pour demander justice pour Israa Ghrayeb. La jeune femme est devenue malgré elle le symbole de la lutte contre les crimes d’honneur, "Israa est comme ces centaines de Palestiniennes et comme ces milliers de femmes dans le monde arabe qui ont été tuées par des membres de leur famille ou leurs compagnons en raison du soi-disant honneur familial. On en a marre !", a expliqué, hors d’elle, Amal Khreishe, directrice d’une ONG, comme le rapportent nos confrères de RFI.

 

 

Si la famille d’Israa assure qu’elle a été victime d’un arrêt cardiaque, peu croient à cette version des faits. En effet, bien qu’une enquête soit actuellement en cours pour déterminer les circonstances du décès, l’affaire suscite une vague d’indignation sans précédent dans les territoires palestiniens occupés où nombreux sont ceux qui affirment que la jeune esthéticienne a été battue par sa famille après avoir posté un selfie avec son fiancé sur les réseaux sociaux, avant d’être de nouveau attaquée par son frère sur son lit d’hôpital, où elle serait décédée.

 

https://youtu.be/rh2u0SKzNH4

 

 

Une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, laisse entendre les cris stridents de la victime.

Pour l'ancienne ministre Majda al-Masri, présente au rassemblement devant le siège du gouvernement palestinien à Ramallah, "tout indique que c'est un meurtre", et de préciser, "Cette manifestation aujourd'hui n'est pas seulement pour que les auteurs soient poursuivis, mais aussi pour que le gouvernement assume ses responsabilités en promulguant la loi pour protéger les familles."

Pour Dima Tadrouz, 23 ans, l’Autorité palestinienne doit prendre des mesures au plus vite. "Il n’y a pas de loi qui protège les femmes et les adolescentes et ceux qui ont commis ce crime doivent être reconnus coupables sinon les femmes en Palestine ne seront pas en sécurité, car on ne se sent pas en sécurité quand il n’y a pas de loi qui tient les familles responsables de tels crimes."

 

En moyenne, chaque année, une vingtaine de femmes sont tuées, victimes de crimes d'honneur, dans les Territoires palestiniens.

Selon l'AFP, Majda al-Masri aurait demandé à Mahmoud Abbas, président palestinien, de modifier le code pénal jordanien, en vigueur en Cisjordanie, qui "considère encore la défense de 'l'honneur' comme une circonstance atténuante pour un homicide".

Aufeminin.comRfi.fr

 

Genève : les crimes d’honneur se répandent

Elles s’appellent Mariam, Gigi, Lina, Ebru, Sara et Fatou. Elles ont entre 17 et 32 ans, sont Suissesses ou titulaires d’un permis B ou C, mais originaires des Balkans, du Liban, de Turquie ou du Tchad. Leur point commun? Avoir été menacée de mort par leur famille pour avoir refusé un mariage forcé ou sali la réputation de leur clan. Longtemps limités à certaines régions du monde, des crimes d’honneur sont aujourd’hui perpétrés en Europe en raison des flux migratoires.

Depuis le 1er juillet 2013, les officiers d’état civil suisses sont tenus d’avertir les autorités compétentes lorsqu’ils soupçonnent un mariage forcé. Si les collaborateurs de la Ville de Genève ont été sensibilisés à cette problématique, aucune union n’a depuis été annulée pour cette raison. « Certains officiers peuvent avoir peur des représailles des familles, il est important qu’ils se sentent soutenus ».

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