Quartiers: «Où l’islamisme a poussé, on ne peut plus rien»

Mireille Vallette

Emmanuel Macron souhaite un "dispositif anti communautariste" contre les 150 quartiers listés par la Sécurité intérieure. Un journaliste a sillonné ces quartiers

Comment lutter contre le communautarisme? «Emmanuel Macron «cherche un plan», nous annonce le JDD. A l’approche des municipales et surtout de sa réélection, il voudrait bien que la République re-civilise les quartiers que son gouvernement, comme les autres, a laissé glisser dans les mains des salafistes et autres radicaux de l’islam.Une gageure!Le président veut mobiliser les ministres, les maires, les collectivités locales, la justice, l’administration… Et il commence par un répertoire des quartiers islamisés. Quelque 150 selon la DGSI qui s'est livrée à l’exercice.L’incrustation de ces émissaires d’Allah est déjà profonde, mais les autorités paient aussi ce qu’elles ont usiné depuis des décennies pour expliquer leur inaction: la peur de «stigmatiser les musulmans». Elles partent donc du principe que les musulmans si prompts à affirmer leur modération, seront des adversaires plutôt que des appuis dans cette lutte. Et le Conseil français du culte musulman (CFCM)? On compte sur lui, bien que minoritaire, pour la lutte contre la radicalisation et une «parole forte sur la place du voile, les femmes, l’école». On peut rêver.

De même que l’islam n’est pas l’islamisme, on nous serine que le salafisme est bien loin du terrorisme. Mais outre le fait que ces amateurs d’un monde parallèle formatent leur progéniture à condamner fermement nos mœurs et à ne s’y plier en aucun cas, ce littéralisme fait aussi le lit de ceux qui tiennent à partir en guerre contre les mécréants. C’est une des choses qui frappent lorsque l’on lit l’ouvrage d’Alexandre Mendel, «Partition», sorti il y a deux ans, lorsque les autorités sommeillaient encore.

J’en avais fait la recension, l’actualité me conduit à la reprendre, légèrement raccourcie. Mendel nous donne une idée de impossibilité de lutter contre cette réalité.

Quand la France salafiste prend ses quartiers

islamisation,150 quartiers,france,mendel,partitionIls sont de plus en plus nombreux les quartiers musulmans qui entrent en dissidence. Le journaliste nous emmène en excursion dans ces enclaves. Leurs caractéristiques ressemblent (en pire) à celles de nos musulmans pieux: voiles, non mixité, halal, bigoterie, condamnation de l’Occident, etc. Le paysage est effrayant.

En France, les attentats du Bataclan et ceux de Nice ont déclenché un repérage des radicaux… traque serait trop dire. Mais question quartiers islamisés, le mal était déjà trop profond. «Y a-t-il déjà eu une offensive en Seine-Saint-Denis, des villes comme Bondy, Trappes, Lunel? Là où l’islamisme a déjà poussé, on ne peut plus rien.» Et le mal s’étend, et les générations suivantes deviennent gravement oligophrènes.

Des petites capitulations, d’insensibles abandons, de serviles démissions ont créé cette situation d’autant plus insoluble que les œillères des pouvoirs sont encore nombreuses.

La mixité est combattue dans tous les espaces de ces micro-califats. Chez les coiffeurs, dans les salles de sport, dans la rue où les femmes disparaissent sous des foulards, voiles, niqabs et s’évaporent la nuit tombée. Bannis les couples d’amoureux, les gestes tendres, les baisers. «On ne s’embrasse pas publiquement à la Courneuve, on ne s’enlace pas, on ne se tient pas la main, on s’évite même du regard.»

Mariages exclusivement religieux, polygamie (surtout dans certains milieux africains), répudiations deviennent tendance. La fixation sur la virginité perdure. Au cœur de cet univers mental, des dévots déchaînés tentent d’anéantir le désir.

Femmes complices

« Les femmes elles-mêmes jouent un rôle trouble. Du statut de soumises à la loi masculine, elles sont en passe de devenir les auxiliaires de ces cow-boys de la charia vestimentaire.»

Les «commerces ethniques» ne vendent ni alcool, ni porc, des boulangeries-pâtisseries s’affirment garanties sans gélatine de porc, les produits «autorisés» sont de plus en plus recherchés. Une quarantaine de fast-foods Quick ont passé avec succès au 100% halal. La finance islamique prospère.

L’expansion de cet islam ne se fait pas souvent par la violence. Les salafistes font des visites, usent de pressions polies, rappellent inlassablement la menace de l’enfer aux «frères» qui ne respectent pas leurs devoirs divins.

Peu à peu, les commerçants et patrons de bistrots cèdent pour ne pas avoir d’histoire ou perdre de la clientèle. Un restaurateur : «… ils ne veulent pas aller au diable et nous, on ne veut pas couler». Les commerçants d’origine asiatique de Seine-Saint-Denis se sont peu à peu convertis au halal.

La violence, le deal, la délinquance accompagnent souvent ces délires islamiques. «Une commune rattachée à Mulhouse est livrée aux scènes de guérilla: voitures incendiées, jet de cocktails Molotov, et comme toujours forte hésitation des forces de l’ordre avant d’intervenir. Cette commune s’est tranquillement salafisée, un îlot exotique en plein Mulhouse.» Et pour les pompiers existe la crainte permanente d’un piège ou de jets de pierres lorsqu’ils doivent intervenir.

Environnements sinistrés

L’islamisation de zones paupérisées conduit à des environnements sinistrés. Grasse, sur la Côte d’Azur: «Bienvenue au centre-ville qui n’est plus qu’un vague alignement de kebabs, de coiffeurs pour hommes, de taxiphones et d’épiceries ethniques... On ne sert pas d’alcool dans les bars tenus au pied de petits immeubles aux façades délabrées et crasseuses. (…) Grasse, ville fantôme. Grasse, la ville témoin du vivre ensemble. De ce qu’il fut, ou plutôt de ce qu’il n’a jamais été.»

Le sport amateur est souvent gangrené par les «valeurs islamiques»: vestiaires servant de salles de prières, de lieux d’ablutions. A Perpignan, des footballeurs déroulent les tapis de prière et prient dans le stade, coachés par des éducateurs durs, car purs. Certaines jouent au foot avec un foulard sur la tête. On organise des randonnées exclusivement féminines, on privatise certaines salles de sport pour en supprimer la mixité.

Les librairies déversent sans mesure les germes de cette aliénation. A la Guillotière à Lyon, une galerie commerciale propose des ouvrages de Youssef Al-Qaradawi, Alain Soral, Roger Garaudy et «…l’ensemble de la bibliographie d’Hani et Tariq Ramadan. De véritables best-sellers.»

Les ours en peluche récitent des versets du Coran et un Petit guide à l’usage des fillettes leur indique comment «bien porter le voile». Pour ceux qui veulent approfondir, «Les Protocoles des sages de Sion» et «Mein Kampf» sont faciles à obtenir.

Dans les bistrots, le mâle est roi. Dans les mosquées, la haine de l’Occident est reine. Le sexe et la morale pudibonde sont chaque semaine au cœur de centaines de prêches. Le public des mosquées radicales le montre, des sondages le confirment: les jeunes sont les plus friands de cette glaciation des têtes et des cœurs.

Les entreprises entre le marteau et l’enclume

Les entreprises sont de gré ou de force entrées dans cette danse lugubre: pauses utilisées pour la prière, vestiaires mués en salles d’ablutions, foulards et costumes islamiques, refus de toucher ou de vendre de l’alcool. «Il existe un prosélytisme de tous les instants, de toutes les opportunités. Pour Ali [musulman ouvert], manger un sandwich ou se rafraîchir pendant le ramadan est devenu impossible. C’est un système où les plus religieux surveillent les moins religieux et ainsi de suite jusqu’aux mécréants. Une sorte de flicage en règle sur le lieu de travail.»

Pour les managers, la voie est étroite: la discrimination religieuse est passible de trois ans de prison ou de fortes amendes. Les syndicats ont abdiqué, parfois par clientélisme. Aéroports, RATP sont des lieux majeurs d’intrusions bigotes. La récente loi El-Khomri promet soit des conflits sans fin, soit la soumission totale des patrons aux revendications communautaristes.

Et l’école où sévissent les petits soldats de la charia, est déjà victime de tous les maux de cet islam primitif. Les salafistes utilisent souvent le prétexte du «soutien scolaire» pour endoctriner. Quant à l’hôpital, il connait de plus en plus d’exigences et de conflits: soins des femmes, demandes de halal ou apport de nourriture par des proches, recherche de médecins arabes, combines pour faire rembourser par la Sécurité sociale les circoncisions rituelles, et même refus d’être désinfecté avec de l’alcool: «…je me suis fait agresser au couteau à ce sujet il y a quatre ans», raconte un médecin.

Ces fourbes dévots nous entraînent dans un cercle vicieux. La méthode: occuper le terrain, créer des incidents, susciter l’indignation des coreligionnaires, et enfin, quand l’État ou ses agents se décident à réagir, crier à l’islamophobie.

Les tenants du discours complotiste sont légions chez les Frères musulmans. «Tarek et Hani Ramadan en sont les principaux pourvoyeurs.» Hani répète ce «refrain entêtant, le musulman n’est responsable de rien.»

Des islamistes à l’abri des modérés

Heureusement, pense-t-on pour se rassurer, il existe les légions de musulmans modérés. Pour encourager cette modération, la France a aidé à la construction d’innombrables lieux de culte et de diffusion de l’islam, dont des "mosquées cathédrales". Leurs bénéficiaires sont si contents de pouvoir prier en paix qu’ils en oublient d’organiser des protestations contre les pratiques islamistes des non modérés.

Cette expansion est favorisée par des idiots utiles, des bobos débiles, des allergiques à la réalité. «Quand tout va mal, l’idéologie du vivre ensemble nous explique qu’en fait tout va bien. Que toute critique, toute espèce de remise en cause du vivre ensemble n’est qu’un racisme, qu’un fascisme.»

Cette idéologie alimente le bûcher qui consume notre histoire, nos valeurs, notre civilisation.

Bien d’autres pays sont victimes de ce désastre. Jusqu’où ira ce développement des territoires perdus de la démocratie et de l’intelligence?  L’hébétude de nos sociétés laisse craindre le pire.

"Partition, chronique de la sécession islamiste en France", Éditions du Toucan, 2018

source: http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2020/01/25/quartiers-ou-l-islamisme-a-pousse-on-ne-peut-plus-rien.html#more

Macron utilise les juifs pour justifier son inaction sur le communautarisme


Emmanuel Macron a inauguré à Paris le nouveau Centre européen du judaïsme (CEJ), vaste édifice culturel et religieux dans le 17e arrondissement. Barbara Lefebvre analyse le discours du président et dénonce une instrumentalisation qui fait le jeu de sa politique communautariste.

Le discours d’Emmanuel Macron lors de l’inauguration du Centre Européen du Judaïsme (CEJ) le 29 octobre dernier aura coché toutes les cases de l’exposé d’un président à « ses braves citoyens juifs ». Il témoigne néanmoins de l’impasse dans laquelle nous sommes collectivement tant ce discours révèle un décalage historique que le président, les élites qu’il incarne – dont notamment les notables juifs présents ce soir-là – ne semblent pas mesurer. Ces paroles sont vides de sens du point de vue politique car la République qui les prononce n’est plus la même : la République n’est plus ni indivisible ni la représentante d’un corps national tel que Renan l’avait défini. Cette République postmoderne et multiculturelle, n’est plus qu’un régime politique, une carcasse institutionnelle encore fonctionnelle (merci Debré, merci de Gaulle), mais la nation est décharnée. La puissance publique postmoderne est une sorte de Léviathan expert-comptable, un gestionnaire et non un stratège. Elle n’a plus de pouvoirs politiques majeurs les ayant, depuis un demi-siècle, un à un délégué à une puissance supranationale, qui à l’Etat maastrichtien, qui à l’OTAN, qui aux marchés financiers (dont nous sommes l’otage du fait de notre niveau d’endettement), qui aux entreprises transnationales dévouées à la civilisation des machines globale. A quoi sert l’Etat républicain sinon à maintenir une illusion d’union nationale à coups de grands discours ?

Macron joue la partition communautaire…

Nos autorités sont dans une forme de dissonance cognitive qui accentue les tensions du corps social. Elles tiennent aujourd’hui un discours républicain hérité du passé à un pays fracturé qui souffre de ne plus se reconnaître comme nation. Elles jouent le jeu de la partition communautaire tout en la dénonçant : pur cynisme politique. Conscient que l’une de ces « communautés », nouvellement implantée, manifeste dans ses marges extrémistes des velléités de sécession et menace l’ensemble d’un édifice social déjà fragilisé, l’Etat a fait le choix assumé depuis la présidence Sarkozy (qui partage avec le président Macron le même tropisme anglosaxon) de saucissonner la nation en parts de marché communautaire. La tyrannie des minorités de toutes engeances est en train d’instaurer un régime autoritaire, et cela commence par la révision du vocabulaire public autorisé et par une écriture falsifiée du réel. Je ne parlerai pas ici de déni comme cela est fait régulièrement car je ne crois pas à un mécanisme inconscient de ce reformatage de nos représentations sociales et culturelles par la doxa diversitaire.

Les Juifs servent à cet égard de parfait outil de falsification du réel : le régime de terreur dans lequel ils vivent depuis vingt ans dans les « territoires perdus de la République » serait exagéré et ceux qui comme les auteurs de l’ouvrage précité le décrivent ne sont au fond que des racistes antimusulmans. Le procès contre Georges Bensoussan aura démontré la haine à l’égard de l’auteur-coordinateur des Territoires perdus de la République et surtout l’historien de Juifs en pays arabes. Le grand déracinement. Ce qu’ont vécu les Français juifs dans les banlieues islamisées et racaillisées n’existerait que sous la forme de regrettables incidents anecdotiques, à l’instar de ce qu’ils vécurent dans les pays arabes en termes de soumission pluriséculaire et d’humiliation institutionnalisée, motivées par un antijudaïsme inscrit au cœur même de la littérature islamique (Coran, hadiths, fatwas etc.). Emmanuel Macron l’a d’ailleurs démontré le 29 octobre : pas un mot sur la nature, le visage de « l’antisémitisme contemporain » (sic) subi par les Français juifs dans « ces quartiers perdus » (sic). Quand il évoque les victimes d’attentats antijuifs d’Ilan Halimi à Mireille Knoll (oubliant au passage Sébastien Sellam), il se garde d’identifier le profil commun des tueurs. A croire que ces douze victimes ont été ciblées et assassinées par des soldats de Dark Vador, mus par des forces obscures. Rappelons-lui de qui il s’agissait : des criminels justifiant leurs actes en invoquant l’islam (dévoyé ou non, ce n’est pas l’affaire de la victime qui y a laissé la vie, ni de ceux qui doivent vivre avec cette absence).

… et la comédie!

Emmanuel Macron a-t-il estimé que parce qu’il s’exprimait devant des juifs il n’était pas utile d’identifier explicitement l’idéologie commune à leurs bourreaux ? On peut en douter puisque quelques minutes plus tard il fut plus explicite sur la vraie menace qui pèserait sur les Français juifs, et là nous n’étions plus dans le déni ou le non-dit, mais dans le mensonge politique. Après avoir salué « l’acte de résistance et de confiance dans la France » (sic) que représentait la construction du CEJ, le président prit un de ces airs graves légèrement surjoué qu’il utilise avant de prononcer une sentence : « l’histoire revient avec son pas lourd, et la bête quaternaire se réavance pour nous menacer ». Nous y revoila, l’acte 2 du quinquennat est aussi la Saison 2 du feuilleton à succès « Le retour de la bête immonde ». Convoquer la peste brune, les heures sombres de notre histoire pour évoquer la menace subie par les juifs vivant en France relève de l’insulte historique, mémorielle, politique. Et le président Macron d’enfoncer le clou en évoquant l’attaque antisémite en Allemagne du 9 octobre pour la comparer à ce qui se passe en France. Quel juif, quelle synagogue, quel magasin casher, quelle école privée juive, ont été ciblés par un terroriste d’extrême-droite en France ? La réponse est simple : aucun. Cela ne signifie pas que l’antisémitisme d’extrême-droite n’existe plus, mais ce qui est certain c’est que ce n’est pas lui qui terrorise, fait déménager voire tue des Français juifs. Au passage, j’aimerais savoir qui dans la salle du CEJ connaissait le roman de Renée Massip La bête quaternaire publié en 1963 auquel fit allusion le président ! Ce livre sur une femme engagée dans la Résistance pendant l’Occupation n’a laissé une trace majeure ni dans la littérature, ni dans la mémoire collective ; mais cela permit au président d’accroitre son champ lexical de « bête immonde ».

Lorsque le président Macron fit une seule allusion à la relation entre juifs et musulmans, il nous transporta à Cordoue au 9ème siècle ! Il eut alors ce raccourci saisissant : « malgré leur statut de dhimmi les juifs ont rayonné ». Ah ces juifs, ils ont de la ressource quand même… Le président nous dit en sous-titre que malgré le statut de sujets soumis et discriminés par leurs maîtres musulmans, cela n’empêcha pas les juifs d’exister et de briller dans les arts, la médecine, la philosophie. Finalement de quoi se plaint-on ? Est-ce là un de ces énièmes anachronismes historiques macroniens pour dire aux Français juifs de 2019 qu’accepter de se soumettre à l’islam politique majoritaire dans tel ou tel quartier, ce n’est finalement pas si terrible au regard du destin juif vu par la grande Histoire ? Mais Emmanuel Macron semble ignorer que seule une infime minorité de juifs proches du pouvoir musulman médiéval était épargnée par les conséquences de l’infamie et put « rayonner » ; d’ailleurs la plupart des grands sages du judaïsme andalou eurent des vies faites d’instabilité, d’exil, de peur. L’immense majorité des juifs n’eut pas l’occasion de « rayonner », elle était enfermée dans un quartier dédié qui inspirera le ghetto italien, portait des signes distinctifs qui inspireront la rouelle dans l’Occident chrétien, payait des impôts supplémentaires. La discrimination institutionnalisée en islam – et la ségrégation de facto qu’elle imposa partout aux minorités religieuses – a été une source d’inspiration pour la Chrétienté médiévale, et non l’inverse. Mais certains mythes sont apparemment impossibles à décrypter tant ils servent à maintenir notre actuel rêverie sur le « vivre ensemble ». Les juifs du monde arabe ne furent pas plus heureux sous le joug de théocraties islamiques successives que sous le joug des monarchies chrétiennes, où les périodes de tranquillité succédaient à celles de persécutions. Les Français juifs qui vivent dans une démocratie dont ils respectent les lois, les valeurs, le destin national, n’ont pas à accepter qu’on minimise la réalité de leur sort actuel en le comparant à celui, mystifié, de leurs lointains ancêtres vivant dans des régimes théocratiques.

L’armée en dernier recours?

Les avanies de l’histoire ont toujours frappé en premier lieu les juifs les plus modestes ; ceux qui n’avaient ni les moyens de fuir, ni ceux de se protéger de la fureur du maître. Une part importante de « la communauté juive » de France a vécu des années 1950 à la fin des années 1990 dans les banlieues ou les quartiers populaires des grandes métropoles, ils étaient des travailleurs de la classe ouvrière et surtout de la petite classe moyenne celle des commerçants et artisans, souvent fraichement débarqués d’Afrique du nord mais aussi descendants d’immigrés d’Europe de l’est, les premiers plus pratiquants que les seconds. En 2019, ce judaïsme de banlieue n’existe plus que sous une forme résiduelle, souvent dans un entre-soi religieux puisque ce type de collectif sert de garantie sécuritaire aux individus. L’esprit du dhimmi a ressurgi, on accepte de vivre enfermés dans des synagogues sous vidéo surveillance en prétendant que tout va bien puisqu’ « ils nous laissent tranquilles tant qu’on reste entre nous ». C’est en effet le rêve des islamistes et l’aubaine des dealers : chacun chez soi, nous gardons le territoire ; nos femmes, nos enfants ne se mélangent pas. Effet d’aubaine aussi pour certaines boutiques juives orthodoxes qui gèrent la paix froide avec les islamistes locaux. Ainsi les écoles privées juives notamment hors contrat ont-elles connu un essor phénoménal sur les deux décennies écoulées, l’Education nationale ayant renoncé à protéger les élèves de la racaille, qui pourrit aussi la vie de la majorité silencieuse qui n’a nulle part où fuir. Nous en avons raconté le quotidien dans Les territoires perdus de la République en 2002, pas un mot n’est à retirer de nos témoignages. Tout cela révélait que la République, la nation était en perdition depuis les années 1990, qu’il fallait agir pour punir, traquer les islamistes et les mafieux de ces territoires quand ils étaient encore assez minoritaires. Aujourd’hui en 2019, tout le monde sait qu’il faudrait a minima l’armée pour que la République y reprenne pieds. Et tout le monde sait que le courage politique n’est pas là pour un tel rétablissement de l’ordre public. On se donne des grands airs de défenseurs de la République en éborgnant des Gilets jaunes tandis qu’on laisse la pire des gangrènes se développer sous nos yeux grands fermés, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Michèle Tribalat.

Les Français juifs « d’en bas », ceux du « judaïsme périphérique » comme existe une France périphérique, étaient au front, eux, avec leurs concitoyens condamnés économiquement à demeurer dans ces quartiers en sécession. Les « juifs d’en haut » ont mis du temps à se rendre compte de la calamité. Quand les Juifs, de milieu modeste notamment, quittent ou envisagent de quitter (40% selon une enquête Ifop) leur terre natale – hors temps de guerre – c’est le signe que le pays va mal. A l’image de certains mammifères qui fuient leur zone d’habitat avant une catastrophe naturelle, les juifs ont acquis par l’habitude de l’histoire la capacité à sentir venir le tsunami qui va les emporter, avant de saisir la société toute entière. Il aura en effet fallu le 7 janvier 2015 puis le 13 novembre pour que les Français comprennent qui était leur ennemi : l’islam politique – et son expression en actes, le djihadisme – est la pire menace que la France ait connue depuis quatre-vingts ans. Les Français juifs qui alertent depuis plus de deux décennies ne sont ni des racistes anti-arabes, ni des obsessionnels de la persécution, ce sont des citoyens soucieux de défendre leur pays, la France que leurs aïeuls avaient choisi et leur ont appris à aimer, parfois passionnément. Quand leurs alertes ne sont pas entendues par souci de la bien-pensance, ces juifs-là sont traités de pompiers-pyromanes, accusés de « faire le jeu de ». L’auteur de ces lignes s’est même vu qualifiée par des soi-disant défenseurs de la République « d’agent de la tenaille identitaire ».

Stratagème écœurant

Voici au moins quatre décennies que les Français juifs sont devenus la variable d’ajustement dont abuse le discours étatique pour promouvoir le « vivre ensemble » et se désoler tout à la fois de son échec ! La puissance publique utilise l’argument de l’exemplarité du modèle juif d’intégration pour dissimuler son échec à intégrer des vagues migratoires récentes au nom du multiculturalisme et du droit à la différence. Cette façon de détourner l’attention du problème réel  pour servir un discours politicien est banal en soi. Mais on est en droit d’être écœuré de voir ce stratagème utiliser en s’appuyant sur l’histoire de l’extermination des Juifs d’Europe et la mémoire de ses victimes, qui plus est avec le concours zélés d’institutionnels juifs prétendument représentatifs.

Cette instrumentalisation de l’histoire de la Shoah ne date pas d’hier, la fondation même de SOS Racisme repose sur ce récit universalisant du « martyre juif » qu’on peut utiliser à toutes les sauces antiracistes puisque cette histoire a été au préalable parfaitement dépolitisée, décontextualisée, finalement déjudaïsée. Pas étonnant donc que le CCIF et autres collectifs de « mamans voilées » privées de sorties scolaires, osent se comparer « aux juifs des années 30 » comme en ont témoigné plusieurs dessins infâmes sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Si Emmanuel Macron n’est pas l’inventeur de cette instrumentalisation, il l’a poussée ces trois dernières années à des extrémités insupportables. Quelques exemples significatifs : pendant la campagne sa directrice de la communication Sibeth Ndiaye évoquait le « copyright » des juifs sur le mot crime contre l’humanité, puis surtout le 30 avril 2017 lors de l’entre-deux tours des présidentielles la mise en scène au Mémorial de la Shoah (avec les responsables communautaires en arrière-plan) constitua une véritable instruction du « vote » de la communauté en agitant le spectre lepéniste comme si Hitler était ressuscité. Cérémonial répété en compagnie de Richard Ferrand et Gérard Larcher le 19 février dernier après une série d’actes antisémites (croix gammées apposées dans divers lieux, arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi arraché). Et toujours le même discours vague : la hausse des faits antisémites est avérée mais n’est imputable à aucune idéologie sinon, comprend-on à demi-mot, au « repli nationaliste », « aux extrêmes qui nourrissent la peur de l’autre ». L’islamisme n’a rien à voir dans tout cela, c’est « la bête immonde quaternaire » qu’on-vous-dit !

Tout cela se fit avec le soutien inconditionnel d’une majorité des élites et notables juifs, certains à la tête d’institutions, d’autres accompagnant l’ascension et le pouvoir macronien avec dévotion. Ainsi le CRIF ne recula ni devant l’insulte à l’intelligence civique de ses coreligionnaires, ni devant le principe de neutralité politique auquel il devrait s’astreindre, en achetant une pleine page du Figaro le 23 mai 2019 pendant la campagne des Européennes. Une poignée d’individus auto-proclamés représentants de chacun des citoyens Français juifs ont décidé qu’il fallait adresser une consigne de vote, tel Tocqueville emmenant « ses paysans normands » voter en avril 1848 : « Les communautés juives d’Europe ont payé un lourd tribut à ces replis nationalistes et identitaires. Elles ne peuvent pas rester indifférentes à ce qui se jouera dans les urnes. Le 26 mai il faudra écarter les listes extrémistes et populistes (de droite comme de gauche) qui veulent porter atteinte aux droits de l’Homme, aux libertés publiques, à la liberté religieuse et fraient avec le négationnisme, l’antisémitisme ou l’antisionisme. Le 26 mai prochain, votez et faites voter pour les listes qui défendent les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux ! ». Quelle est la légitimité du CRIF pour formuler de telles instructions, de telles analyses politiques ? Est-ce le mandat pour lequel ses dirigeants ont été élus ?

Ces juifs « d’en haut » qui desservent la bonne cause

Ces « juifs d’en haut » (voire « très haut ») portent préjudice aux Français juifs et sont les fossoyeurs du judaïsme français depuis plus de trente ans. Ils exploitent une rente morale qui leur permet d’obtenir, conserver, voire transmettre des postes souvent lucratifs sur le dos de la communauté juive dont le nombre va diminuant, dont les ressources tant morales que financières s’épuisent. A cet égard, on peut s’interroger sur l’utilité d’endetter (7 millions d’euros) lourdement les institutions juives pour construire un Centre Européen du Judaïsme à Paris où d’autres lieux existent déjà et suffisent à satisfaire la demande culturelle juive, qui elle aussi va en diminuant tragiquement à l’image de la démographie juive française : le Centre Rachi, le Centre Fleg, le MAHJ, le Centre communautaire La Fayette notamment ne suffisent-ils pas ? A moins que le CEJ n’ait d’intérêt que pour sa synagogue ; pourtant à Paris elles ne sont vraiment pleines qu’une fois par an, à Kippour. Pourquoi en fallait-il encore une nouvelle de 600 places ?

Le CEJ, comme le discours présidentiel qui l’a inauguré, apparaît non pas comme un outil redonnant de l’élan à ce judaïsme français qui fut autrefois intellectuellement brillant, il est au contraire comme un adieu à la France. L’adieu à l’Ecole d’Orsay, aux Colloques organisés à partir de 1957 où les esprits puissants de Léon Ashkenazi, André Neher, Emmanuel Levinas, Vladimir Jankélévitch, Albert Memmi, Raymond Aron, entre autres, se firent entendre pour former cette intelligence collective lumineuse aujourd’hui évanouie dans l’individualisme consumériste et le grand-embourgeoisement d’une poignée de notables sans envergure intellectuelle, ni spirituelle. Quand Ashkenazi-Manitou et Neher cherchaient à éclairer les Français juifs à la lumière des maîtres du judaïsme, les notables cherchent aujourd’hui à briller dans l’ombre du monarque, sous les ors d’une République expirante. Quand Levinas et Benjamin Gross aidaient les Français juifs à mieux comprendre le monde à la lumière de la philosophie et de la pensée juive, le grand rabbin de France aujourd’hui invite le dirigeant wahhabite Mohamed al-Issa de la Ligue islamique mondiale en pèlerinage Auschwitz (que ne l’invite-t-il à prier avec lui sur le Mont du Temple s’il s’agit de dialogue interreligieux ?). Le judaïsme français s’est expatrié en Israël au cours des vingt dernières années, de là-bas les successeurs des maîtres cités ici essaient encore de le faire briller, mais tout le monde a conscience que ce sont ses derniers feux. Ceux des Français juifs qui regardent le réel en face ont  compris que si leur pays, la France, ne prend pas son destin national en main, cette magnifique patrie s’éteindra aussi.

Source:

Pas de communautarisme dans notre armée!

La publication d’une photo montrant des recrues en uniforme suisse avec un badge à l’effigie d’un héros albanais et le drapeau albanais a suscité une émotion justifiée. Se pose en effet la question de savoir si l’armée suisse est encore… suisse.

Le port d’un tel badge est évidemment interdit. Les soldats concernés semblent avoir été punis disciplinairement. Soit. Il n’empêche que ce nouvel incident n’est hélas pas isolé. Il s’inscrit dans le prolongement de semblables démonstrations de fidélité à un pays qui n’est pas le nôtre: des soldats «suisses» posaient ainsi fièrement en uniforme de notre armée avec le drapeau albanais ou encore en faisant le signe bien connu de l’aigle à deux têtes.

Contrôler l'intégration
En pleine campagne sur la naturalisation des étrangers de la 3ème génération, voilà un sacré caillou dans la chaussure d’Ada Marra ! Voilà aussi bien écorné le mythe qu’on deviendrait suisse par le simple écoulement du temps!

Cette montée du communautarisme, qui touche évidemment aussi la 3ème génération, soulève une question essentielle: la loyauté de ces soldats.

L’armée française a déjà connu des situations où des unités composées de musulmans refusent de combattre leurs « frères ». Chez nous, on a connu et on connaît encore des sections albanaises commandées en albanais par des soldats d’origine albanaise; que feront-ils s’ils sont engagés à notre frontière pour endiguer l’invasion migratoire ?

Alourdir les sanctions
Le dernier incident, celui de la «Section Shipi», montre que les précédents n’ont pas été suffisamment sanctionnés. Notre armée n’a pas pris la mesure du risque communautariste. Le temps est venu de le faire. On est Suisse ou on ne l’est pas, surtout à l’armée. Si l’on fait publiquement allégeance à un pays étranger, on n’a plus rien à faire sous notre drapeau !

Jean-Luc Addor

LE VOILE, LE VISAGE ET LE COMMUNAUTARISME

Photo ci-dessus : Neuchâtel, été 2014

 

Par Kevin Grangier, secrétaire général de l’UDC Vaud

Depuis quatre jours, le port du voile intégral est interdit au Tessin. Les islamistes du comité de Nicolas Blancho n’ont pas perdu leur temps pour défier la loi en faisant déambuler une de leurs activistes afin de susciter une polémique que les médias se sont empressés de rapporter. Une telle interdiction dans toute la Suisse sera probablement bientôt soumise au verdict des urnes car une initiative populaire a été lancée au mois de mars. Pour plusieurs motifs, cette initiative mérite pleinement notre soutien et je vous encourage à la signer sans tarder.

L’initiative « Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage » interdit à quiconque de pouvoir se dissimuler le visage dans les lieux accessibles au public et interdit à quiconque de pouvoir contraindre autrui à se dissimuler le visage en raison de son sexe. L’initiative prévoit des exceptions, notamment si la dissimulation du visage se justifie pour des raisons de santé (le soudeur en train de souder), de sécurité (le policier du DARD en intervention), de climat (l’alpiniste en haute montagne) ou de coutumes locales (carnaval). Elle permettra donc d’agir efficacement contre les manifestants violents, les hooligans et contre la discrimination dont beaucoup de femmes musulmanes sont victimes, à savoir contre le port du voile intégral. Le port d’un voile sera autorisé aussi longtemps que le porteur ou la porteuse du voile est identifiable.

La sécurité remise en cause
En démocratie, chacun doit pouvoir être en mesure d’identifier autrui, même un simple passant dans la rue. Si un individu cagoulé ou voilé se promène dans la rue, il représente aux yeux des autres une source d’angoisse et d’interrogations. Si deux ou plusieurs individus cagoulés se promènent dans la rue, ils représentent même une menace aux yeux des autres. Ce sont les bandits qui ne veulent pas être reconnus, pas les gens honnêtes.

De plus, les forces de l’ordre investies par les autorités démocratiquement élues doivent pouvoir en tout temps procéder à un contrôle d’identité sans se voir opposer un refus pour des motifs religieux. En effet, nul ne sait qui peut se cacher sous un voile. Une femme soumise à des règles moyenâgeuses ? Dans beaucoup de cas probablement. Mais peut-on exclure une femme ou un homme cachant des armes et profitant de la tolérance naïve pour pouvoir les utiliser dans un lieu de grand rassemblement ? Non. Et notre société ne doit pas admettre cette hypothèse au nom de sa tolérance pour des coutumes étrangères.

Sans entrer dans les considérations religieuses, cette initiative se justifie pour la plus élémentaire des questions de sécurité, à savoir identifier les gens de la cité qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs.

Le défi imposé par l’islam
Depuis le début des années 2000, le nombre de musulmans a doublé en Suisse. Désormais, plus de 300'000 d’entre eux sont établis dans notre pays, soit l’équivalent de la population du Tessin. Une tendance nettement à la hausse. La barre des 400'000 sera probablement franchie en 2020. Bien sûr, la majorité de ces personnes n’obligent pas leur femme et leur fille à se voiler au nom d’Allah. Il ne faut cependant pas accorder d’importance à cet argument hypocrite car les masses silencieuses n’ont aucun rôle factuel et concret mais permettent aux extrémistes de justifier leurs revendications.

En réalité, de plus en plus de femmes voilées déambulent dans nos rues et de plus en plus de faits divers rapportent que des élèves musulmans refusent de serrer la main aux femmes du corps enseignant, que les fidèles de la mosquée locale sont gênés de voir des adolescentes en tenue de gym à quelques mètres de leur lieu de prière, que des jeunes sont enrôlés par des recruteurs de Daesh dans les banlieues de Genève, Bienne ou Winterthour. Qu’on veuille ou non l’admettre, l’islam nous impose un défi. Reste donc à savoir si notre société a le courage de le relever ou si elle préfère s’y soumettre au nom de la tolérance. L’intolérance tolérée par la tolérance ?

A ce titre, le port du voile symbolise parfaitement ce défi. Admettons-nous de tolérer cet affront à la démocratie et aux libertés ? Que l’on se revendique de gauche ou de droite, la réponse ne peut être que non. Cette initiative est donc aussi pertinente pour nous dresser face au défi imposé par l’islam.

Le danger du communautarisme dans le canton de Vaud
En 2003, le canton de Vaud s’est doté d’un article constitutionnel sur les communautés religieuses dites « d’intérêt public ». Si l’on peut comprendre la volonté de dialogue souhaitée à la fin des années 1990 et début des années 2000, il faut considérer que la situation a beaucoup évolué et qu’elle représente aujourd’hui un risque non négligeable de ghettoïsation et de revendications communautaristes.

A ce jour, plusieurs communautés se réclamant du christianisme et de l’islam ont émis le souhait d’obtenir ce statut d’intérêt public et donc d’obtenir une reconnaissance officielle dans notre canton. Le risque de voir bientôt des revendications islamiques obtenir une dérogation au nom de leur reconnaissance officielle existe. En effet, comment pourrait-on refuser à des islamistes le droit de manger halal dans les cantines scolaires si leur communauté est officiellement reconnue dans notre Constitution ? Ces mêmes personnes pourraient revendiquer deux semaines de vacances à Ramadan plutôt qu’à Noël. En effet, comment pourrions-nous refuser à une communauté reconnue officiellement qu’elle n’a pas le droit d’avoir des vacances religieuses alors que les chrétiens ont deux semaines à Noël et deux semaines à Pâques ? Et si vous me répondez : « parce que c’est dans nos coutumes », alors je vous suggère d’aller compter le temps qu’il faut à un homme de loi pour se moquer d’une telle argumentation qui n’a naturellement aucune valeur juridique.

Faut-il rappeler que, des socialistes à l’UDC, tout le monde prétend s’engager en faveur de « l’intégration » des étrangers. Dans ce cas, nul ne peut prétendre s’engager pour l’intégration des étrangers et soutenir en même temps une reconnaissance de certaines communautés religieuses qui aboutira à la communautarisation et à la ghettoïsation de la société vaudoise.

L’UDC Vaud est très préoccupée par les dangers de la reconnaissance de certaines communautés religieuses dans notre canton et, après avoir mené un important travail parlementaire sur cette question, le parti va soumettre un projet d’initiative populaire cantonale à ses membres d’ici la fin de l’année.

Dans l’immédiat, notre parti recommande vivement à ses membres, sympathisants et amis de signer et de faire signer l’initiative populaire « Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage »

(www.interdiction-dissimuler-visage.ch).

Editorial de l’UDC du canton de Vaud n°12 – 04.07.2016

Jacques Julliard : « Le vivre-ensemble est une blague, une blague sanglante »

Les attentats de Bruxelles ont-­ils sonné le glas du communautarisme ? Ce serait trop beau. Certes, la preuve par Molenbeek et Schaerbeek a été apportée qu’à laisser se constituer des ghettos ethniques au cœur des cités, on joue notre liberté et notre sécurité à la roulette russe, ou plutôt islamiste. Mais la culture de l’excuse a encore de beaux jours devant elle. Quand on ne trouve à l’action des terroristes que des mobiles légitimes, tels que la frustration, le refus de la discrimination et des fractures sociales, le désir de « socialisation » (sic), sans parler du « contexte international », on n’est pas très loin de leur donner raison (ainsi Corinne Torrekens, directrice de DiverCity, un groupe de conseil en sciences sociales et politiques lié à l’Université libre de Bruxelles, Libération, 24/­03/­2016). Il faudra encore beaucoup de crimes et de souffrances pour que l’on admette que le « vivre ensemble », cette expression inepte, indécente, derrière laquelle on camoufle l’apartheid des cultures, n’est qu’une blague, une blague sanglante.

Nos sociétés sont multiculturelles et sont vouées à le devenir un peu plus chaque jour. La rapidité, le bon marché des transports, les énormes écarts de prospérité entre les nations font que les pays riches d’Europe et d’Amérique sont en train de devenir des mosaïques ethniques, tandis que les pays pauvres conservent pour l’essentiel leur identité. Pour les pays d’accueil, le communautarisme est une solution de facilité et une marque de candeur extrême. Pour permettre au migrant de « conserver ses racines », on somme le pays d’accueil de renoncer aux siennes, ce que les populations locales n’acceptent pas ; elles ont l’impression d’être déracinées sur leur propre sol.

Ajoutez à cela un phénomène nouveau, qui est la marque propre de l’islamisme, et qui contraste avec l’immigration du passé : la détestation du pays hôte. Le résultat, c’est ce cocktail détonant qui est en train de gagner toute l’Europe et que l’on appelle sommairement le populisme.

Le communautarisme, c’est-­à­-dire la juxtaposition sur un même territoire de communautés différentes par l’origine géographique, la langue, la religion, l’histoire, la culture, la philosophie, est une immense faillite. L’Europe, si le phénomène devait persister, ne lui survivrait pas. L’Allemagne, les Pays­Bas, les pays scandinaves l’ont reconnu depuis peu. La Belgique, le Royaume­Uni ne tarderont pas à le faire.

Nos nations multiculturelles sont donc devant une alternative brutale, sans échappatoire : intégration ou guerre civile. Seule la version universelle de l’humanisme, héritée de la chrétienté, des Lumières et de la Révolution française, nous permettra d’échapper à ce désastre.

Le Figaro via fdesouche

Constat alarmant sur la situation de l’armée française. Témoignage [vidéo]

Révélations chocs et effarantes d'un ancien soldat français sur l'état de l'armée dans notre pays et le communautarisme étranger qui domine désormais.

Témoignage recueilli dans le cadre du JT de TV Libertés du mercredi 9 mars

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