Le capitalisme, cette richesse détestée des socialistes

Cenator : Lorsque l’empire soviétique existait encore, nombreux ont été ceux qui, dans les médias, l’enseignement, le monde politique, martelaient : le capitalisme est synonyme de tous les maux de la terre, l’exploitation de l’homme par l’homme, le racisme, les inégalités, l’exploitation des pauvres par les riches, etc.

Un univers imaginaire binaire était mis en place opposant capitalisme et socialisme.
- Là où le capitalisme règne, l’homme est un loup pour l’homme, tous les vices que les humains pouvaient imaginer, le capitalisme les contenait.

- Le socialisme était par contre, le camp de l’avenir, le camp du bien, de la justice, de l’humanité, de la bonté, de la fraternité, etc.

Nous voilà trente ans après la chute du mur, et dans la tête de la jeunesse occidentale, le synonyme du socialisme est le bien, le social, l’humain, etc...
À l’inverse, le capitalisme revêt les vices et les superlatifs associés à une chose mauvaise par nature, coupable, qui devrait cesser d’exister.

Discutez avec les jeunes autour de vous, en famille, entre collègues, entre voisins, via un micro-trottoir, il est stupéfiant de constater à quel point les gens lambda sont acquis à l’idée que le capitalisme est une mauvaise chose, toujours coupable, devant être réformée, toujours dans le sens du "social"...
Et avec tout cela,
la plupart des gens confondent encore capitalisme et mondialisme.

Et ceci également parmi des gens qui se considèrent du centre-droit, même des PLR, sommés constamment de se justifier.

Nous pouvons peut-être en conclure deux choses :

- La manipulation des cerveaux aurait mieux marché ces trente dernières années à l’Ouest que durant 45 ans à l’Est.
- La guerre culturelle a été gagnée par les socialistes. L’asservissement à la pensée unique est un réel succès, une victoire sans répression violente. La pression que l’ingénierie sociale exerce en permanence sur les gens aura été plus efficace que les goulags.

D’autre part, actuellement, la capacité de raisonner de la plupart des Occidentaux semble davantage amoindrie que ne l’était celle des générations n’ayant pas eu accès à l’abondance des connaissances et des informations rendues possibles avec internet. Le mensonge et la déraison ont pris le pas sur la vérité et la raison. Ces dernières étant devenues terriblement inaudibles du fait de la mainmise de la bienpensance sur l’enseignement, les médias et le vaste domaine de l’état, en perpétuelle croissance.

Et la crise économique qui nous pend au nez va engendrer un emballement de l'emprise de l'état sur nos vies... comme jamais les socialistes n'avaient encore osé en rêver.

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4 janvier 2021

Dans un système de liberté économique et de libre concurrence l’individu est motivé à continuer à travailler pour créer encore plus de richesse et l’échanger avec des pairs contre le fruit de leur travail.

Par John D. Waterman.
Un article de The Foundation for Economic Education

Ceux parmi nous qui soutiennent le capitalisme savent à quel point il est une source de richesse dans notre économie moderne. Ils savent aussi que les États ne créent pas de richesses mais ne font que prélever l’argent des gens suffisamment productifs pour générer un profit à partir de leurs efforts.

Beaucoup de ceux qui sont en désaccord avec nous pensent que le capitalisme n’est qu’un jeu à somme nulle anarchique qui offre aux riches la possibilité d’exploiter les pauvres et voler le fruit de leur travail. Qui a raison dans ce débat controversé ?

La loi de la jungle

Pour nous aider, commençons par observer ce qui différencie, entre autres,  les hommes des animaux. Ces derniers vivent réellement en anarchie. Ce terme signifie « sans État », ce qui correspond bien à l’environnement dans lequel ils évoluent.

Les animaux doivent s’affronter pour survivre sous la loi de la jungle, là où le pouvoir fait le droit, où la fin justifie les moyens et où la violence est l’arbitre des conflits. Ils mettent œuvre des classements au sein de leurs meutes ou troupeaux. Tous s’affrontent pour la meilleure place et finissent ainsi par s’organiser en hiérarchies qui dictent le rôle de chacun dans leur société.

Les hommes, eux, ne sont pas obligés de vivre en anarchie et peuvent au contraire organiser différentes formes d’États pour décider du contrôle des membres de la société. Cela dit, ils forment aussi des hiérarchies ; simplement elles peuvent prendre des formes plus variées. Le chef dirige et les travailleurs, essentiellement, s’exécutent tout en essayant de se frayer une place pour un meilleur poste. Tous ceux qui ont déjà été employés ont pu observer ce genre de comportements sur leur lieu de travail.

Producteurs versus consommateurs

Comparons maintenant la concurrence au sein du monde animal primitif à la concurrence dans les sociétés humaines plus avancées. Imaginons un groupe de lions vivant dans le Delta d’Okavango au Botswana et se nourrissant d’un troupeau de buffles. Quand un lion tue un buffle, selon la hiérarchie établie dans la troupe, le chef sera le premier à se servir sur la carcasse. Une fois repu, les autres lions pourront se nourrir, toujours dans l’ordre hiérarchique.

Les lions sont à la merci de la nature qui leur offre une quantité limitée de nourriture : le troupeau de buffles. S’il y a une sécheresse, le troupeau déclinera, et les lions auront alors moins à manger. Si la météo et le débit de la rivière sont plus avantageux, le troupeau de buffles prospérera et par conséquent le groupe de lions aussi. Ils n’ont aucun moyen de gérer la santé et le bien-être des buffles, alors même qu’ils sont leur seule source de nourriture. Les animaux sont bloqués dans leur environnement naturel limité, sans aucun moyen d’améliorer leur mode de vie anarchique. D’un point de vue économique, les animaux sont consommateurs et n’ont aucun moyen de devenir producteurs.

Que fait l’Homme dans une telle situation ? Par exemple, ceux qui aiment les côtelettes d’agneau rassembleraient un troupeau de moutons dans un pâturage cerné par une clôture qu’ils édifieraient afin de le protéger des autres prédateurs. Ils procureraient aux moutons de quoi boire et manger, et un environnement propice à leur reproduction pour agrandir le troupeau. Ils remarqueraient que leurs moutons produisent de la laine pouvant être récoltée et transformée en étoffe pour confectionner des vêtements ou d’autres objets.

Celui qui découvre qu’il aime les pommes mettra de côté une partie de sa récolte effectuée sur le pommier trouvé dans la forêt, et plantera des graines pour créer un bosquet, puis un verger. Dès qu’il possèdera suffisamment de pommes pour sa propre consommation, il pourra utiliser l’excédent pour nourrir les moutons, ou bien le vendre à ceux qui le souhaitent.

Capitalisme et création de richesses

Par leur ingéniosité et leur travail, les individus créent de la richesse là où elle n’existait pas auparavant. Ils peuvent produire plus de côtelettes d’agneau et de compote de pommes qu’ils n’en ont besoin. Cette richesse devient un bénéfice pour la société. Les humains ont donc la capacité d’utiliser leur intelligence et leur travail pour faire prospérer leur espèce, là où le travail des lions dépend des ressources limitées fournies par mère Nature.

Dans un système de liberté économique et de libre concurrence où l’individu possède les moyens de production et la liberté de disposer de sa propriété comme bon lui semble (une définition viable du capitalisme), il est motivé à continuer à travailler pour créer encore plus de richesse et l’échanger avec des pairs contre le fruit de leur travail. Contrairement aux animaux, les Hommes peuvent devenir des producteurs en plus d’être de consommateurs.

Le secret du capitalisme

Notez que les hommes et les femmes perdront leur motivation à travailler et créer de la richesse s’ils ne peuvent en tirer bénéfice. La personne qui crée un grand troupeau de moutons et un verger de pommiers et qui est ensuite lourdement taxée par l’État, pourrait estimer que son travail n’en vaut pas la peine. De même, si des bandes de voleurs errants volaient les fruits et les moutons, leur propriétaire réaffecterait une partie de son temps et de son travail à cacher sa richesse et sera dès lors moins productif.

Les socialistes aujourd’hui qui voudraient vous faire croire que la concurrence dans un environnement capitaliste n’est qu’une autre forme d’exploitation anarchique, n’appréhendent pas la réalité de la situation.

Voici maintenant divulguée l’origine du titre de cet essai : c’est une citation issue du livre de George Reisman Capitalism : A Treatise on Economics. Il résume le concept avec éloquence  :

« […] dans le capitalisme, la concurrence est diamétralement opposée à la loi de la jungle : c’est une concurrence entre producteurs pour produire des richesses, et non entre consommateurs pour consommer des richesses ». (chapitre 10, paragraphe 10)

Article initialement publié en janvier 2019.

source: https://www.contrepoints.org/2021/01/04/335208-le-capitalisme-cette-richesse-detestee-par-les-socialistes

Comprendre la mécanique des Krachs Boursiers avec Guillaume Rouvier : La Valeur marginale.

Depuis quelques semaines, de nombreux économistes et journalistes annoncent un krach boursier imminent... Sans savoir donner une date précise. Pourquoi est-il si difficile de prévoir les Krachs ?
La commission européenne ne se décide pas entre optimisme et pessimisme. La publication, jeudi 7 novembre, de ses prévisions économiques d’automne pour les années 2019, 2020 et 2021 laisse voir de la perplexité chez les technocrates :
« L’économie européenne connaît sa septième année consécutive de croissance et devrait encore croître en 2020 et 2021 », écrivent-ils dans leur communiqué.
Mais “l'environnement extérieur devenu beaucoup moins favorable », et ils reconnaissent que l’Europe peut s’attendre à « une période prolongée de moindre croissance » du fait du contexte international défavorable
La commission européenne a baissé ses prévisions et prévoit une progression du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro de 1,1 % en 2019 et de 1,2 % en 2020 et 2021. L’UE devrait voir son PIB augmenter de 1,4 % d’après ces “experts”.
Alors pourquoi les médias nous passent en boucle ces spécialistes et ces experts qui anticipent un nouveau krach, dix ans après l'épisode de 2007 ?
Au fond, que sait-on des krachs et de leur fonctionnement ? Comment se propagent-ils à travers le monde ? Et si, en raisonnant “normalement”, en moyenne, on avait complètement tort ? Guillaume Rouvier, de Hiboo Expert, nous apporte son éclairage et son expertise dans cette vidéo qui va bousculer vos idées reçues.

L’économie collaborative, dernier stade du capitalisme ?

Il y a quelques jours, le jeune économiste Charles Antoine Schwerer publiait une tribune dénonçant l’absorption de l’économie de partage par l’économie de marché.

Pourriez vous nous dire ce qu’on entend par économie de partage ?

L’économie de partage ou économie collaborative rassemble toutes les initiatives qui permettent aux utilisateurs d’échanger directement des services ou de mutualiser leurs biens, sans passer par des intermédiaires. Son essor est dû à l'utilisation des nouvelles technologies. Elles répondent également au désir de pratiques écologiques et de relations sociales plus conviviales.

Sont elles une alternative à la logique capitaliste du profit ?

Eh bien, c’est ce que tout le monde a cru pendant un moment. Mais Charles Antoine Schwerer annonce que ce temps là est fini, je cite : « L'économie du partage est marchandisée. Loin des idéaux post capitalistes de la collaboration entre pairs, Blablacar, Airbnb et consorts ont créé un nouveau modèle ultra compétitif. Ces plates formes d'économie du partage s'inscrivent ainsi dans la droite ligne de l'histoire du capitalisme ». Fin de citation.

Pourriez vous donner un exemple plus concret ?

Quand le prix du trajet Blablacar baissait auparavant avec le remplissage de la voiture, il est maintenant fixé par passager. Le revenu augmente avec le nombre de voyageurs : adieu la logique initiale de partage des frais, bienvenue dans le profit.

Quels sont les conséquences de cette évolution ?

L’économie de partage n’est plus une économie alternative. Non, elle a été absorbée par l’économie de marché. Et permet dorénavant de monétiser ce qui aurait pu apparaitre comme de simples services !

Quand c’est le particulier qui travaille, ce cadre n’est régi par aucune norme ou obligation sociales : le conducteur de Blablacar ne doit pas faire de pause, le logement Airbnb n’est pas aux normes handicapés… Selon Charles Antoine Schwerer, « Les plates formes numériques réalisent donc le rêve de beaucoup d'entreprises, s'octroyer un choc de simplification et une baisse de charges qui dépassent (largement) toutes les (maigres) tentatives gouvernementales.… Pour compléter ce business modèle ultra compétitif, les plates formes véhiculent (à juste titre) une image de lien social retrouvé ».

Alors, gare ! On peut se demander si l’on doit sacrifier le goût du gratuit et du don sur l’autel de la simplification ?

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