Berlin : craignant une révolte populaire similaire à celle survenue au Capitole, les autorités allemandes renforcent la sécurité autour du Bundestag

Le Bundestag allemand, cible d'une tentative d'intrusion de militants anti-masques fin août, souhaite renforcer sa sécurité après les incidents du Capitole à Washington, a indiqué jeudi 7 janvier son président.

 

 

Au lendemain de l'intrusion de militants pro-Trump au Capitole, Wolfgang Schaüble «souhaite examiner, en étroite concertation avec les responsables de la sécurité des groupes parlementaires ainsi qu'avec la ville de Berlin et le ministère de l'Intérieur, les conclusions qu'il convient d'en tirer pour la protection du Bundestag», selon un communiqué de la présidence de la chambre basse du parlement allemand. «Un rapport a d'ores et déjà été demandé à cette fin à l'ambassade d'Allemagne à Washington sur la manière dont les dérapages violents à l'intérieur du Capitole ont pu se produire», ajoute la présidence du Bundestag.

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Le Figaro

Via Fdesouche

Allemagne : Au parlement, la gauche soutient officiellement les extrémistes Antifas. “Merci aux Antifas”

La députée du parti de gauche Die Linke, Martina Renner, a été rappelée à l'ordre au Bundestag en raison d'un badge antifasciste sur son revers.

La politicienne a porté ce symbole serti du drapeau noir et rouge lors de son discours de jeudi, en réponse à une requête de l'AfD demandant l'interdiction du groupe extrémiste Antifa.

Le vice-président Wolfgang Kubicki (FDP), qui a présidé la réunion, l'a rappelée à l'ordre et a annoncé qu'il se réservait le droit de "prendre d'autres mesures de procédure".

Alors que la faction de gauche protestait, la coprésidente du parti Die Linke, Katja Kipping, a également reçu un rappel à l'ordre pour son "intervention".

 

https://youtu.be/pNoMODdlMOI

 

Sur Facebook, vendredi, Wolfgang Kubicki a expliqué sa décision plus en détail : "Tous les antifascistes ne sont pas des démocrates et certainement pas des défenseurs de la Constitution". Il considère "le port du badge de ce mouvement, qui légitime les attaques contre les policiers et les institutions de l'Etat et les pratique en partie activement, comme incompatible avec la dignité du parlement". Ceux qui remettent en question le monopole de l'État sur l'usage de la force et se considèrent comme légitimes pour employer eux-mêmes la force ne méritent aucun respect.

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https://youtu.be/Pu6hYItZAXo

 

Sur Twitter, la vice-président du parti Die Linke, Martina Renner, a posté la vidéo de son discours, accompagné du commentaire "Merci Antifa".

Sous son tweet, on peut y lire des témoignages de soutien de ses amis de parti [ND Christian Hofer : Ainsi que des remerciements de la part d'Antifas].

Des politiciens d'autres partis ont également soutenu Martina Renner et ont critiqué Wolfgang Kubicki. Erik Marquardt, député européen des Verts, a d'abord tweeté : "L'antifascisme est le seul moyen de s'opposer fermement au fascisme".

 

 

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Welt.de

 

 

 

Il est absurde de comparer l’AfD aux nazis

AfD-1

   
Michel Garroté  --  Les médias gauchisants et gauchistes (notamment parisiens, eux qui adorent faire la leçon à la planète entière et qui se prennent pour le centre du monde),  ces médias donc, allèguent qu'il n’y aurait qu’une alliance gouvernementale possible en Allemagne, avec la CDU, la CSU, la FDP et les Verts.
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Mais au fait, que veulent, et que ne veulent pas, les électeurs de l'AfD ? Ils ne veulent pas porter le fardeau de la Grèce et des pays d’Europe du Sud ; ils veulent un contrôle des frontières ; et ils ne veulent pas d'une invasion de personnes qui utilisent les Allemands. Cela a le mérite d'être clair.
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Le peuple allemand n'a pas oublié les viols de Cologne :
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A propos de l'AfD, sur Figarovox, l'historien français Jean-Louis Thiériot écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La percée de l'AFD à 13% des voix révèle le malaise suscité par la politique migratoire de Berlin. Le peuple allemand n'a pas oublié les viols de Cologne et les frontières ouvertes sans contrôle aucun. L'onde de choc va être d'autant plus importante que la CSU [ndmg - la CSU bavaroise est le parti sœur de la CDU, nettement plus conservatrice que celle-ci, qui elle, est devenue centriste], la CSU  --  qui avait vainement mise en garde  --  a perdu près de 7% dans son fief de Bavière, largement au profit de l'AFD.
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Jean-Louis Thiériot : La CSU entend le faire payer à Angela Merkel et obtenir une révision drastique de la politique d'accueil. De surcroît les réformes sociétales, tacitement acceptées par la chancelière  --  notamment le mariage pour tous voté en catimini à la veille de la clôture de la session parlementaire  --  ont contribué à faire fuir la frange la plus conservatrice de l'électorat démocrate-chrétien. Au final, il semblerait qu'environ un quart des électeurs de l'AFD soient des déçus de Merkel qui avaient voté CDU en 2013, ajoute Jean-Louis Thiériot (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Il est absurde de comparer l'AfD aux nazis :
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Toujours à propos de l'AfD, Patrick Moreau, chercheur au CNRS estime (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il est absurde de comparer l'AfD aux nazis. Lorsqu'on regarde les transferts électoraux, on constate une véritable pénétration démocratique de l'AfD. Plus d'un million d'électeurs CDU-CSU [le parti d'Angela Merkel] ont rejoint l'AfD, de même que plus de 400'000 sympathisants de la gauche, ajoute Patrick Moreau, chercheur au CNRS (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L’oligarchie au pouvoir en Allemagne sanctionnée :
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De son côté, sur Réinformation.tv, Pauline Mille écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Avec 13% des voix, l’AfD, Alternative für Deutschland, l’alternative pour l’Allemagne, fait une percée sans précédent aux élections législatives outre-Rhin. En quatre ans, l'AfD a franchi tous les échelons locaux pour entrer au Bundestag, et en force avec près de cent sièges. C’est mieux que n’ont jamais réussi les Verts. Cela coïncide avec un recul historique de la CDU, le parti d’Angela Merkel, qui perd 65 sièges et de la SPD du socialiste bien gauchisant Martin Schultz qui perd 40 sièges.
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Pauline Mille : L’AfD a fait campagne contre l’islamisation grandissante de l’Allemagne, en accusant Angela Merkel de se faire traître à la patrie en favorisant l’afflux des migrants. Elle préconise aussi la sortie de l’Allemagne de l’euro et une politique familiale traditionnelle. Elle ne croit pas à l’origine humaine d’éventuelles variations du climat et demande l’annulation de l’accord de Paris. La percée qu’elle vient de faire est donc un signe excellent : le signe que l’oligarchie au pouvoir en Allemagne est sanctionnée par le vote populaire, ajoute Pauline Mille (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/09/25/31002-20170925ARTFIG00058-le-demi-succes-de-merkel-l-echec-de-macron.php
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/legislatives-allemandes-il-est-absurde-de-comparer-l-afd-aux-nazis_1946599.html
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http://reinformation.tv/elections-legislatives-allemagne-percee-afd-mille-74869-2/
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Les médias européens sous le choc des élections législatives allemandes

Angela-Merkel-1

   
Michel Garroté  --  L'AfD, qui a fait 13% des suffrages aux élections parlementaires du dimanche 24 septembre 2017, est un parti libéral, patriotique et eurosceptique. Son discours porte, bien-sûr, aussi, sur la Migration Musulmane Massive (MMM). L'AfD n'est donc ni un parti "d'extrême-droite", ni un parti "nazi", contrairement aux allégations des médias européens. Bien. Voilà pour l'AfD.
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Créer une coalition de gouvernement :
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Maintenant, c'est Angela Merkel  --  gagnante de ces élections puisque les chrétiens démocrates de la CDU et les chrétiens-sociaux de la CSU ont remporté 33% des suffrages  --  va devoir, comme d'habitude, créer une coalition gouvernementale ; et ce ne sera pas facile.
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Car Martin Schulz  --  chef de file des sociaux-démocrates du SPD qui a fait un score lamentablement bas avec 20,5% des suffrages  --  a annoncé, dimanche 24 septembre, que son parti rejoindra l'opposition et ne fera donc plus partie de la coalition gouvernementale. Exit la social-démocratie allemande.
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Mais alors, avec qui la CDU de Madame Merkel et la CSU bavaroise vont-elles former un gouvernement de coalition ? Avec les libéraux de la FDP ? Peut-être. Avec le Parti d'extrême-gauche Die Linke ? Certainement pas ! Avec  les écologistes Die Grünen ? Très difficile. Avec l'AfD ? Madame Merkel ne veut pas...
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Les médias sous le choc :
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Première victoire, et, aussi, des difficultés chez l’Alternative pour l’Allemagne, l'AfD, écrit la presse gauchiste parisienne (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A peine élue, Frauke Petry, l’une de ses dirigeantes, a annoncé, lundi 25 septembre, son refus de siéger au Bundestag (Parlement allemand) pour le compte de l'AfD.
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Formulé autrement, Frauke Petry siège bel et bien au Bundestag, mais pas pour le compte de l'AfD. Elle s’opposait depuis plusieurs semaines à d’autres figures de l'AfD, à qui elle reprochait une "rhétorique belliqueuse".
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"J’ai décidé, après mûre réflexion, de ne pas siéger au sein du groupe parlementaire du parti [l'AfD] au Bundestag", a déclaré Frauke Petry, lors d’une conférence de presse à Berlin, aux côtés des autres dirigeants de l'AfD, avant de quitter la salle.
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Frauke Petry "a tourné le dos au parti", a réagi le co-président du parti, Jörg Meuthen, lors de la même conférence de presse, qualifiant cette décision de "regrettable". "C’est sa décision, pas la nôtre", a commenté, de son côté, Alexander Gauland, co-chef de liste du parti, nous raconte la presse gauchiste parisienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Les Allemands veulent autre chose que la CDU-CSU-SPD :
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Sur Les Observateurs, Yvan Perrin, que je cite ici pour mémoire, et, pour celles et ceux qui n'ont pas eu le temps de le lire, Yvan Perrin donc, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il n'y a pas qu'en Suisse que la gauche a passé un mauvais dimanche. En Allemagne, les sociaux-démocrates enregistrent leur plus mauvais score historique avec un recul à 20,5%. Martin Schulz, ancien président du parlement européen a conduit sa formation dans le mur. Manifestement, les Allemands veulent autre chose que ce qui leur est servi depuis si longtemps sous l'égide de la Chancelière Merkel.
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Yvan Perrin précise : L'intéressée reste au pouvoir mais un pouvoir chancelant, à reconstruire sur la base d'une nouvelle coalition dont les fondations seront instables voire branlantes au vu du caractère disparate des formations qui le composeront. Le recul des partis traditionnels profite bien évidemment à l'équipe d'en face, à savoir l'AFD, Alternative für Deutschland, dont la percée consterne nos voisins toujours inquiets par un "retour aux années 30", ajoute Yvan Perrin (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Bien. Voilà pour notre ami Yvan Perrin.
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Un Bundestag avec 709 sièges :
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Pour ce qui me concerne, je note qu'avec 33% des suffrages, la CDU/CSU compte 246 sièges au nouveau Parlement. La SPD, avec 20,5%, obtient 153 sièges au Bundestag, qui compte, au total, 709 sièges. L'AfD vient en troisième position, avec 12,6%, ce qui lui vaut 94 sièges. L'AfD est suivie par les libéraux de la FDP qui, avec 10,7% des suffrages, obtient 80 sièges. Le Parti d'extrême-gauche Die Linke, avec 9,2% des suffrages, obtient 69 sièges. Les écologistes de Die Grünen, avec 8,9% des suffrages, n'ont que 67 sièges. Je note, enfin, que le taux de participation a été très élevé : 76,2%.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch 25.9.2017
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Sources :
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http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/09/25/a-peine-elue-une-dirigeante-de-l-afd-refuse-de-sieger-pour-le-parti-au-bundestag_5190848_3214.html
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https://lesobservateurs.ch/2017/09/25/lafd-au-bundestag-la-chronique-dyvan-perrin/
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