Baltimore : Des Noirs exultent après l’agression d’un Blanc à coup de brique : “La vie des Blancs ne compte pas”

Dans les cercles noirs américains, une vidéo circule montrant un adolescent noir assommant un homme blanc avec une brique dans la rue. En arrière-plan, on entend des acclamations d'approbation - probablement de la part des jeunes. Instagram ne veut pas supprimer la vidéo : elle ne viole pas les normes de la communauté.

Le conflit entre les Noirs et les Blancs se poursuit. La vidéo suivante de Baltimore montre à quel point les fronts se sont durcis aux États-Unis :

 

 

Attaqué par derrière avec une brique

Dans la vidéo, on voit un homme blanc d'âge moyen, marchant sans se douter de rien sur un trottoir à Baltimore. Les complices de l'agresseur sont apparemment au courant depuis longtemps du projet et filment la situation depuis un lieu embusqué.

 

 

 

Il frappe brutalement le crâne et le cou de l'homme blanc par derrière, de telle sorte que ce dernier s'effondre immédiatement et se retrouve au sol. Les jeunes en arrière-plan crient avec enthousiasme. Ils célèbrent l'attaque lâche contre l'homme sans défense.

Les vies des Blancs ne valent rien

La vidéo a été publiée par Tray Savage sur Instagram (@traysavage_). L'homme noir célèbre l'attaque contre les Blancs : "La vie des Blancs n'ont pas d'importance, la vie des Noirs en ont".

L'utilisateur qui a signalé la vidéo est indigné. Instagram lui a répondu que la vidéo ne viole probablement pas les normes communautaires de la plateforme.

 

 

 

C'est ce qu'explique Instagram dans sa déclaration :

Nous n'avons pas supprimé le compte traysavage_s.

Nous pensons que cette vidéo ne viole probablement pas les directives de notre communauté. […]

Car Instagram est une communauté mondiale, nous comprenons que les gens s'expriment de différentes manières. […]

On ignore pour l'instant si l'homme a survécu au choc avec la brique.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Wochenblick.at

 

 

 

 

 

Baltimore : des manifestants détruisent une statue de Christophe Colomb dédiée à la communauté italo-américaine

En 1984, le maire de Baltimore et le président Reagan avaient inauguré une statue de Christophe Colomb érigée en honneur de la communauté italo-américaine :

«Les Américains d'origine italienne ont beaucoup donné à ce pays. […] Les idéaux que de nombreux immigrants italiens successifs ont apportés avec eux sont au cœur même de l'Amérique. Je parle du travail acharné, de l'amour de la famille, du patriotisme et du respect de Dieu. […]»

Samedi soir, des activistes de Black Lives Matter ont renversé la statue au moyen de cordes et l'ont jetée à l'eau dans le port tout proche.

Sources :
Ronald Reagan Dedicates Christopher Columbus Statue in Baltimore (avec vidéo)
Christopher Columbus Statue Toppled by Baltimore Protesters
Résumé Cenator

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October 8, 1984

Ce que notre presse ne dévoile pas: Le policier accusé de meurtre à Baltimore est noir

Les photos d’identité des six policiers « blancs » soupçonnés d’avoir tué Freddie Gray à Baltimore.

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caesar

 

Source CNN

 

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Source NewOne

Ce qui ne prive pas le MRAP de prétendre que ce sont des crimes racistes.

Le MRAP dénonce la multiplication des crimes racistes commis par la police aux Etats-Unis

Après Fergusson, Cleveland, Charlotte, Los Angelès, Madison, New York, c’est à Baltimore qu’un jeune noir de 25 ans, Freddie Gray, a été roué de coups par la police lors de son interpellation le 12 avril dernier. Atteint à la colonne vertébrale, il est décédé une semaine plus tard.

D’après le quotidien ‘Today’, depuis 2006, 96 jeunes Noirs sont tués en moyenne par an aux Etats Unis par des policiers. Pour l’Association pour la défense des libertés civiles (ACLU), ces assassinats ne sont pas « les pommes pourries d’un système qui serait sain, elles sont structurelles ». La montée de la ségrégation raciale est liée au creusement des inégalités sociales auquel on assiste depuis au moins 2007/2008.

Le MRAP est indigné par l’impunité dont bénéficient les policiers responsables ayant causé la mort de jeunes Noirs aux Etats-Unis.

On assiste en effet, dans le même temps, à une justice à deux vitesses où la couleur de la peau et la situation sociale jouent un rôle déterminant. « Quand on a affaire à la justice aux Etats Unis, mieux vaut être blanc et si on a le malheur d’être noir, mieux vaut être riche ». La condamnation dépend en effet à la fois de la couleur de peau de l’accusé et de celle de la victime : une personne déclarée coupable de la mort d’un Blanc court 20 fois plus le risque de la peine de mort que celle qui a causé la mort d’un Noir.[...]

Suite du communiqué de presse sur le site du MRAP