Michel Garroté - La réponse est : plus pour longtemps. Et dans certains cas, la réponse est : non. En effet, les Etats-membres de l'Union Européenne et les Etats-membres du Conseil de l'Europe ont conclu des accords, notamment avec l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et ses Etats-membres, accords stipulant que les Etats européens doivent combattre "l'islamophobie" et enlever sa légitimité à l'Etat d'Israël. En clair, les Etats européens ne doivent pas critiquer l'islam et ne doivent pas soutenir Israël. Ci-dessous, je publie, sur ce sujet, une analyse féroce de Giampaolo Rossi et une analyse, plus technique, de Gregor Puppinck. A lire et à diffuser sans modération.
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Dans 'Giornale', Giampaolo Rossi écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Arrêtez de vous foutre de nous ! Cette monstruosité, c'est vous qui l'avez créée et elle a un nom précis: elle s'appelle multiculturalisme, la déformation idéologique la plus flagrante de notre époque. Cette bête qui se cache dans le cœur de l' Europe et qui explose périodiquement avec une violence aveugle et inhumaine représente le véritable échec de tout ce que nous pouvions être, et que nous ne serons pas, à cause de vous. Peu importe de savoir si le "franco-tunisien" qui a massacré 84 personnes comme si c'était sur une piste de bowling, était un terroriste formé par l'ISIS, les amis de ces Saoudiens que Hollande reçoit à l'Elysée avec tous les honneurs, et qui une fois retournés chez eux financent ceux qui massacrent les Français (tout cela n'est que la reddition ignoble d'une classe politique européenne corrompue et lâche).
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Peu importe aussi de savoir si le meurtrier était un musulman pratiquant ou occasionnel, déprimé ou lucide; s'il a crié "Allah Akbar", ou rien du tout; s'il a espéré jusqu'à son dernier moment atteindre son paradis en déchaînant un enfer ou simplement offert son enfer pour l'éternité Ce qui est important, c'est de reconnaître la vérité que VOUS continuerez à refuser; à savoir qu'il était lui aussi le fils de ce morceau d'Europe qui hait l'Europe; de cette expérience folle et suicidaire que votre stupidité a produite. C'est vous qui avez généré tout cela: politiciens de gauche, intellectuels hypocrites, journalistes menteurs et prêtres. Ces monstres, c'est vous qui les avez créés avec votre buonisme irréel, avec vos craies de couleurs, avec votre mythe de l'accueil ; vous qui avez confondu l'égalité des droits avec la dictature d'un égalitarisme abstrait.
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Vous qui niez l'identité européenne parce que vous n'avez pas le courage de la défendre: lâches et stupides. C'est vous qui continuez à ne pas voir qu'ils détestent ce que nous sommes: ils détestent notre liberté, notre sens de la vie, notre idée de l'homme et de la femme. Ils détestent nos droits et notre culture. C'est vous qui êtes responsable de cette peur qui parcourt désormais le cœur de l'Europe ; vous qui avez permis les 'banlieue' (en français dans le texte) à Paris, les "quartiers de la charia" en Belgique et aux Pays-Bas (où des écoles et des mosquées sont financées par l'intégrisme salafiste), les tribunaux islamiques en Allemagne et en Grande-Bretagne, Husby (banlieue de Stockolm qui a été le théâtre d'émeutes raciales en 2013, ndt) et les laboratoires d'horreur sociale à Stockholm où vous travestissez en intégration des ghettos marginalisés.
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C'est vous qui continuez à ne pas lire les enquêtes qui nous disent que 30% des jeunes musulmans français sont pour l'Isis, et que près de la moitié des Turcs allemands préfèrent respecter la loi islamique que celle en vigueur en Allemagne. Ces monstres, c'est vous qui les avez créés, technocrates de Bruxelles qui détruisez les identités souveraines nationales pour construire un absurde projet de melting pot où, en vrais racistes, vous planifiez les projets de migration de remplacement qui transformeront l'Europe en Eurabia beaucoup plus tôt que ne l'imaginait Oriana Fallaci. Ces monstres, c'est vous qui les avez créés, va-t-en guerre, avec vos bombes humanitaires et les guerres "éclairées".
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Vous qui avez planifié le chaos du Moyen-Orient, qui avez béni le désastre en Libye, et celui en Syrie qui ont ouvert la route à l'exode de désespérés (rares) et de malins (nombreux) qui se déversent dans nos pays et à la propagation de l'islamisme; vous qui avez alimenté les printemps arabes, qui à leur tour ont alimenté le terrorisme; vous qui dites combattre l'Isis et Al-Qaïda, et ensuite les financez et les formez pour vos desseins stratégiques. Allez, les buonistes, maintenant offrez-nous encore un peu de votre indignation. Continuez à vous scandaliser et à nous marquer comme démagogues, xénophobes et obscurantistes; libérez vos bouffons de cour dans les journaux et à la télévision.
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Laissez les ménestrels qui chantent faux continuer à raconter la fable du multiculturalisme, peut-être avec l' argent public de Rai et l'inévitable Gad Lerner (ndt: il en était question hier, justement, cf. Attentat de Nice). Vous trouverez toujours quelqu'un qui vous donnera raison, en espérant que le monde irréel de votre hypocrisie ne jette pas définitivement l'Europe dans l'abîme. Mais ces morts sont sur votre conscience, conclut Giampaolo Rossi dans 'Giornale' (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Par ailleurs, on peut lire dans un communiqué de Gregor Puppinck, directeur de l'European Centre for Law and Justice (ECLJ), communiqué sur la condamnation en Autriche d'une conférencière ayant osé parler de pédophilie au sujet de Mahomet (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : La Cour européenne des droits de l’homme est appelée à se prononcer sur l’étendue du droit de critiquer l’islam à l’occasion de la condamnation pour blasphème d’une conférencière ayant mis en cause les mœurs de Mahomet. La conférencière qui saisit la Cour de Strasbourg a été reconnue coupable d’avoir publiquement « dénigré une personne qui est un objet de vénération », à savoir « Mahomet », le prophète de l’islam, d’une manière « susceptible de susciter une indignation justifiée », en violation de l’article 188 du Code pénal autrichien.
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Les propos litigieux ont été tenus durant un cycle de conférences intitulé « Connaissances de base sur l’Islam » à l’Institut d’éducation du Parti autrichien de la liberté (FPÖ) devant une trentaine de participants. Il est reproché en substance à la conférencière d’avoir dit que Mahomet avait des tendances pédophiles (il « aimait le faire avec des enfants ») car il s’est marié avec une fille de six ans (Aïcha) et a consommé ce mariage lorsqu’elle n’avait que neuf ans. La conférencière notait que cela posait problème dans la mesure où « le plus haut commandement pour un homme musulman est d’imiter Mahomet », ajoutant plus généralement que « les musulmans entrent en conflit avec la démocratie et notre système de valeurs ». Suite à une plainte de journalistes, la conférencière fut condamnée à payer 480 euros ou à purger une peine de soixante jours d’emprisonnement en cas de défaut de paiement.
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Les juridictions autrichiennes avait jugé ainsi dans le but de protéger la sensibilité religieuse des fidèles musulmans ainsi que « la paix religieuse » en Autriche. La conférencière a porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme qui devra juger si la liberté d’expression peut céder le pas devant le respect de Mahomet et de la « sensibilité religieuse » des musulmans. L’ECLJ a été autorisé à soumettre des observations écrites à la Cour. Pour l’ECLJ, seule la diffusion d’obscénités gratuitement offensantes et inutiles au débat ainsi que les propos incitant à la violence immédiate peuvent être restreints. Tout autre propos –surtout lorsqu’il est appuyé sur des faits réels- devrait être toléré au titre de la liberté d’expression ; cela résulte d’ailleurs de la jurisprudence de Strasbourg.
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Dans son mémoire, l’ECLJ expose notamment la tentative menée au plan international par l’Organisation de la Conférence Islamique pour intégrer au sein du droit international un délit de blasphème sous l’appellation de « diffamation de l’islam ». L’ECLJ s’est opposé à cette initiative au sein des Nations Unies depuis plusieurs années, estimant que les libertés de religion et d’expression sont complémentaires et qu’il n’existe pas de droit pour des croyants (pas plus que pour des non-croyants) à ne pas faire l’objet de critiques. Plus généralement, la recherche sincère de la vérité devrait toujours être encouragée et bénéficier de la liberté d’expression.
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En l’espèce, pour l’ECLJ, le droit à la liberté d’expression de la conférencière a été violé, celle-ci ayant été condamnée pour avoir dénigré une croyance en elle-même, c'est-à-dire pour blasphème, alors même que ses propos s’appuyaient sur des faits historiques avérés dont la diffusion, dans un contexte politique, participe au débat public, conclut Grégor Puppinck, directeur de l'European Centre for Law and Justice (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.ilgiornale.it/rossi/2016/07/16/buonisti-i-morti-di-nizza-sono-sulla-vostra-coscienza/?repeat=w3tc
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http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/lettre-ouverte-aux-bien-pensants.html
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http://www.eclj.org/
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http://www.eclj.org/pdf/ECLJ_French_submission_to_OHCHR_on_Combating_Defamation_diffamation_des_religions_Puppinck.pdf
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http://9afb0ee4c2ca3737b892-e804076442d956681ee1e5a58d07b27b.r59.cf2.rackcdn.com/ECLJ%20Docs/Obs.%20Aff.%20ES%20c.%20Autriche_001.pdf
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http://hudoc.echr.coe.int/fre?i=001-159843#{%22itemid%22:[%22001-159843%22]}
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