Un plan secret anglais de 2017 prévoyait de priver les personnes âgées d’aide médicale en cas de pandémie

Le système de santé publique anglaise a mis au point un plan d’action secret en cas de pandémie qui prévoyait le refus d’une aide médicale aux personnes âgées, révèle le Telegraph. Selon des documents confidentiels datant de 2017 et rendus publics, un tel triage des patients aurait aidé à éviter l’engorgement des hôpitaux. [...]

D’après le document révélé, baptisé Note d'information sur la grippe pandémique: surtension et triage au sein du NHS, le triage des patients permettrait «aux cliniciens des hôpitaux locaux de prendre les décisions appropriées concernant la prestation de soins aux patients qui en bénéficieront le plus dans une situation où le système est soumis à une pression extrême et sans précédent». [...]

article complet: https://fr.sputniknews.com/societe/202108031045961254-un-plan-secret-anglais-de-2017-prevoyait-de-priver-les-personnes-agees-daide-medicale-en-cas-de/

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Ce plan a été mis en œuvre en Suède en 2020: voir notre dossier:

MàJ. La Suède devient le pays où le taux de décès liés au Covid-19 est le plus élevé au monde

«Confiner les vieux, c’est du bon sens pour moi»

(AFP/lph) «Ignorés», «isolés» et «sans cesse pointés du doigt» dans la crise du Covid, certains jeunes Français n’hésitent plus à parler tout haut du ressentiment qu’ils éprouvent à l’égard des seniors. Ou quand la relève en veut à ses aînés.

Le Covid-19 est-il en train d’attiser une guerre entre générations? «Ignorés», «isolés» et «sans cesse pointés du doigt», des étudiants et jeunes actifs français n’hésitent plus à parler tout haut du ressentiment qu’ils éprouvent à l’égard des seniors, accusés d’hypothéquer leur avenir.

«Depuis un an, je n’ai plus de vie. Aujourd’hui, je me prépare à ne plus avoir d’avenir», déclare d’un ton dépité Théo, 21 ans, en licence à Marseille, dans le sud de la France. Le premier confinement, cet étudiant qui veut devenir travailleur social assure l’avoir accepté «sans problème». Mais les nouvelles restrictions dues à la reprise épidémique ne passent pas. «Pourquoi nous force-t-on à nous confiner alors que le virus n’est pas létal pour nous?» s’interroge-t-il auprès de l’AFP.

Et en Suisse?

Selon un sondage réalisé fin octobre pour le compte de la SSR, la deuxième vague de Covid-19 s’accompagne d’un coup de blues général de la population: plus de la moitié des personnes sondées décrivent leur moral comme «mauvais» ou «très mauvais», contre environ un quart au printemps, lors de la première vague.

Et les jeunes ne sont pas en reste: le CHUV constate une hausse des tentatives de suicide chez les adolescents depuis la rentrée, tandis que les hospitalisations en pédopsychiatrie ont augmenté de 60% entre juin et septembre par rapport à la même année, rapporte la RTS.

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«Confiner les vieux, c’est du bon sens pour moi», complète Sarah Mezlini, jeune diplômée d’une grande école de commerce et actuellement sans emploi. [...]

Même détresse chez Théo: «J’ai perdu mon job étudiant, je n’ai plus de vie sociale, j’ai des semblants de cours en ligne, mes stages sont annulés les uns après les autres, et je me retrouve à aller aux Restos du cœur.»

«Que nous reste-t-il?»

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Et pas seulement les jeunes. «Nous n’avons pas, que je sache, arrêté le pays pour sauver nos parents», lors de la grippe de Hongkong, entre 1968 et 1970, «tout aussi géronticide» que le Covid-19, rappelait en mai dernier le journaliste François de Closets (86 ans) dans une tribune au Monde, très critique envers les seniors.

Peut-être faudrait-il dire à nos aînés de prendre leurs responsabilités, eux qui sont si prompts à nous traiter d’irresponsables

Émeline Roché, 28 ans, commerciale.

«À un moment donné, vu la situation économique qui nous attend, peut-être faudrait-il dire à nos aînés de prendre leurs responsabilités, eux qui sont si prompts à nous traiter d’irresponsables, et se confiner d’eux-mêmes», estime Émeline Roché, 28 ans, commerciale. Si «pour l’instant» la jeune femme se sent «protégée» par son CDI («contrat à durée indéterminée»), elle évoque la peur des prochains mois face à «la dévastation économique qui se profile» et son sentiment «d’injustice» à l’égard d’une génération qu’elle juge «dorée».

«Qui a connu le plein-emploi? Qui a pu accéder à la propriété à des prix accessibles?» égrène-t-elle avec exaspération. «Que nous reste-t-il, à nous? Merci Boomer!» ajoute Émeline, utilisant un terme prisé de sa génération pour désigner les baby-boomers (nés entre 1945 et 1960).

Impossible et amoral?

[...]Pour les plus de 75 ans, c’est 6 millions. Comment voulez-vous confiner toutes ces personnes? C’est simplement impossible.»

Impossible, mais surtout amoral? [...]

Est-ce acceptable d’avoir des jeunes en terrasse profitant de la vie pendant que leurs parents et grands-parents sont confinés chez eux? Je crois que non

Serge Guérin, sociologue spécialiste du vieillissement.

«La question n’est pas comment on sauve les vieux, mais plutôt comment on sauve l’avenir», abonde l’ethnologue et anthropologue Michel Agier. Pour lui, «personne n’a intérêt à une guerre des générations, on est tous dans le même bateau».

Une colère incomprise par de nombreux seniors à l’image de Bernadette Font, 71 ans, «consternée par l’animosité» de certains discours. [...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/confiner-les-vieux-cest-du-bon-sens-pour-moi-490327422703#commentSection

Le Covid-19, c’est un truc anti-vieux

Personnes âgées et hommes sont les plus vulnérables face au coronavirus

Les personnes âgées ou atteintes d'une autre maladie sont les plus vulnérables face au Covid-19 alors que les jeunes enfants sont épargnés, confirme une étude chinoise. Le coronavirus fait par ailleurs davantage de victimes chez les hommes que chez les femmes.

L'analyse la plus complète à ce jour sur la base des données disponibles, publiée le 17 février par les autorités chinoises puis le 24 février dans la revue médicale américaine Jama, montre que certaines catégories de la population sont nettement plus à risque. Le taux de mortalité augmente nettement avec l'âge.

Aucun décès chez les jeunes enfants

Sur près de 45'000 cas confirmés, le taux moyen de mortalité est de 2,3%. Mais aucun décès n'est à déplorer parmi les enfants de moins de 10 ans. Jusqu'à 39 ans, le taux de mortalité reste très bas, à 0,2%, puis passe à 0,4% chez les quadragénaires, 1,3% chez les 50-59 ans, 3,6% chez les 60-69 ans et 8% chez les 70-79 ans. Les personnes âgées de plus de 80 ans sont les plus à risque avec un taux de mortalité de 14,8%.

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article complet:

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Et dans le rubrique "Mieux vaut en rire":

Italie. » Les faits du jour: L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a porté à «très élevé» le niveau de la menace, a appelé tous les pays encore épargnés à se préparer à l’arrivée du Covid-19, et a averti: se croire à l’abri de la maladie serait une «erreur fatale».

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RTS, 19h30 du 29.02.2020 :

L’invité de Darius, Bertrand Kiefer, membre de la Commission consultative suisse d'éthique biomédicale rassure la population suisse concernant le taux de mortalité du coronavirus :

Il y a plein d'éléments relativement rassurants, ça touche surtout les personnes âgées.

Santé : des économies sur le dos des vieux ?

Santé: une économie de 20% est possible

[…] Il serait possible de réduire les coûts de la santé de 20% - soit l'équivalent de 16 milliards de francs - en Suisse, révèle Le Matin Dimanche. Ce taux représente le nombre d'actes médicaux pris en charge qui ne sont pas utiles, selon des études menées dans divers pays.

[…] Parmi les actes visés figurent notamment trop d'antibiotiques contre les sinusites, des prises de sang répétées dans les hôpitaux, du ciment entre les vertèbres, l'abus d'anti-inflammatoires, de sondes urinaires et de protecteurs gastriques. […]

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Cenator : On remet en question l’injection d’un ciment spécial dans les vertèbres des vieux, mais aucune limitation n’est prévue contre la concentration délirante de psychiatres et de psychologues, comme à Genève ou à Lausanne, qui induit un véritable abus de consommation aux frais de la collectivité. De même pour la naturopathie et l’homéopathie : comme ces traitements sont de l’ordre des croyances, ils devraient être à la charge des assurés à 100%.
La vertébroplastie est une intervention qu’on ne pratique pas par lubie. C’est une mesure qui prolonge la qualité de vie des personnes âgées aux os fragilisés ou fracturés.