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Aïd et mensonges d’État, ça suffit !!!
QUAND LA FIEVRE CATARRHALE OVINE S'INVITE A LA FÊTE
RAPPELS UTILES
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des représentations remontant à l'antiquité montrent que notre pratique a toujours été d'étourdir l'animal de boucherie avant de le mettre à mort, procédé amplement justifié aujourd'hui car lui seul permet de satisfaire aux exigences sanitaires désormais de rigueur. C'est pourquoi il est au principe de la législation moderne. Comme, les musulmans refusent « l'anesthésie » pour les bêtes au motif qu'elle rendrait leur viande « haram » (impure). Ils sont autorisés par dérogation à les égorger à vif. Baptisée « abattage rituel », cette pratique n'a, en vrai, pas de fondement religieux (avis officiel rendu au gouvernement helvétique par S. Aldeeb professeur de droit musulman 21/12/2001). Curieusement elle excède aujourd'hui largement la clientèle potentielle puisqu'on estime qu'elle fournit les 2/3 de la viande distribuée en France (Anne de Loisy Bon appétit on vous méne en barquette ed Presse de la cité 2015) (1)
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ce mode opératoire favorise indiscutablement la contaminaation de la viande pardes agents infectieux (Vérités sur la viande halal ed Godefroy de Bouillon 2015). le prion, protéine poison agent de la vache folle et partant de la maladie de Creutzfeld-Jacob, (Dr Thillier Mouton fou ed Terroirs Traditions et ruralité 2015).
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en 2015 la « fête du mouton » (Aïd al-Adha) voit l'égorgement de 300 000 ovins (1), majoritairement dans des structures improvisées pour 3 jours et qui fatalement ne sauraient répondre aux normes sanitaires qui pèsent sur les abattoirs en tant qu' « installations classées » ( directive Seveso).C'est en 2005 que Sarkosy, ministre de l'Intérieur et des cultes jugea à propos de faire cette gâterie aux fêtards, soi-disant pour les dissuader d'égorger leur mouton dans leur baignoire. Inutilement car l'idéal islamique ce n'est pas l'abattage regroupé.au nom de l'hygiène mais que nouvel Abraham chaque chef de famille égorge de sa main pour l'édification de ses enfants. Tous les ans les ministres successifs n'en persistent pas moins à autoriser malgré leur dangers plus d'une cinquantaine (1) d'abattoirs temporaires et pondent une directive qui détaille les mesures censées « encadrer » la chose tout en sachant leur application impossible faute de moyens ( pj.1) Et tous les ans la volaille médiatique caquète sur les charmes de l'Aïd.
(1)sur ce point, comme sur tous les autres relatifs à ce sujet, les chiffres exacts sont introuvables.
La fièvre catarrhale ovine (FCO) éradiquée depuis 2010, est réapparue en septembre 2015 au moment de l'Aïd. En janvier 2016 elle affecte 78% du territoire exceptés quelques départements de l'Ouest et du Nord. En Septembre 2016 La dépêche vétérinaire signale qu'elle flambe. En même temps que l'Aïd comme par hasard… Pour le Dr Thillier, notre conseiller scientifique, il n'y a pas de hasard. En avril il publie en collaboration avec la Pr Mouthon La fièvre catarrhale ovine, trois acteurs et la pathogènie (ed Traditions Terroires et Ruralité) qui récapitule les connaissances sur la FCO.
Son virus actuel le BTV8 :
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ne touche pas que les ovins mais tous les ruminants même sauvages
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franchit la barrière des espèces puisque la contamination de carnivores est attestée.
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laisse craindre que la survenue d'une autre souche pourrait par recombinaison produire « avec une forte probabilité » un virus qui transformerait l'épizootie en épidémie de fièvre hémorragique type Ebola (20 à 90% de mortalité, aucun traitement connu). Le titre de son interview par la revue Agriculture et environnement (juillet-aout) FCO erreurs de gestion et mesures inappropriées résume tout (http://www.polemia.com/laid-el-kebir-une-monstruosite-doublee-dun-risque-sanitaire/)
Le 5 juillet Traditions Terroirs et Ruralité l'association « soeur » de Vigilance Halal que je préside adresse par ministère d’avocat au ministre de l'Agriculture un courrier proposant notamment une réduction drastique des mouvements d'animaux lors de l'Aïd prévue le 12 septembre. En l'absence de réponse, le 6 septembre, à l'échéance des 2 mois de rigueur, Traditions, Terroirs et ruralité à qui son ancienneté permet d'ester en justice, introduit un référé auprès du Conseil d'Etat qui le rejette le 9 considérant que, au vu du mémoire en défense qu'il a produit, le ministère de l'agriculture a tout bon et que les mesures réclamées par l'association sont par le fait sans objet. Sauf que ce mémoire c'est du pipeau.
On y lit en effet que:
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la FCO ne toucherait que les ruminants (p.2) déni effronté du franchissement pourtant avéré de la barrière des espèces herbivore/carnivore afin de préparer le mensonge suivant
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la FCO serait sans incidence sur la santé humaine (p.5) infirmé par des études en cours indiquant que l'organisme d' éleveurs au contact de bêtes atteintes développe des anticorps en réaction donc au virus
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Que la relation entre FCO et Aïd n’est pas attestée
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pour l'Aïd « les capacités des abattoirs pérennes seraient insuffisantes (p.4). Bobard ressassé pour justifier la création d'abattoirs temporaires hors normes sanitaires. Divers documents administratifs attestent que ces capacités sont loin d'être exploitées. A peine à 50% précise le préfet du Nord en 2012 (logique: l'abattage anonyme à la chaine ce n'est pas vraiment la fête de l'Aïd).
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les bêtes abattues sont des agneaux (p.4) quand les photos montrent des bêtes manifestement adultes. Enfumage sur une donnée majeure du problème. Les 300 000 moutons, sacrifiés pour l'Aïd sont obligatoirement des mâles sevrés de races exotiques de préférence. Les éleveurs locaux ne peuvent les fournir. Il faut donc importer notamment depuis des zones dites réglementées car infectées dans une proportion que le ministère de l'Agriculture ne peut (ne veut?) chiffrer. La « Fiche technique » du 29 juillet 2015, dit juste que de « nombreux animaux vont être importés ». Curieusement la mention pourtant obligatoire de l'origine des bêtes ne figure dans aucun des 3 dossiers de demande d'exploitation d'un abattoir temporaire auxquels nous avons pu accéder à grand peine. On sait par l'« éléveur » qui exploite celui de Trappes qu'il achète ses 1200 moutons en Roumanie. Soit un pays qui ouvre à l'espace sans contrôle dit espace Schengen,et dont un document de l'UE de 2012 dit que « les statistiques d'EUROSTAT divergent de celles de l'INS roumain particulièrement sur les exportations des animaux à vif ». En somme les responsables de la sécurité sanitaire paraîssent ne pas savoir le nombre de bêtes sacrifiées, combien au juste sont importées, ni même, comme nous l'avons constaté à l'audience du Conseil d’Etat, à 2 jours de l'Aïd combien d'abattoirs temporaires sont autorisés et prétendent néanmoins qu'ils remplissent leur mission. Bavarder sur la réglementation peut convaincre le juge des référés que « les risques inhérents à l'introduction sur le territoire national d'animaux notamment durant la période de l'Aïd el kebir sont contenus par les mesures en vigueur » mais il est permis de soupçonner que la publication à 55 jours de l'Aïd 2015 d'une « Fiche technique » à propos des contrôles que les services sanitaires devront effectuer sur « les nombreux animaux qui vont être importés » quand on sait par « l'éleveur » de Trappes que, comme d'autres sans doute, il fait venir ses bêtes 6 mois avant l'Aïd, histoire de les retaper, c'est juste pour avoir l'air de faire le job. Mission impossible en plus car déjà en temps normal les inspecteurs vétérinaires sont en nombre insuffisant, dixit la Cour des comptes.
La clé de ces mensonges est en page 4 du mémoire: « les supposées atteintes à la santé publique doivent être mises en balance avec les risques pour l'ordre public que risqueraient de provoquer l'édiction des mesures dont la prescription est sollicitée» (p.4) Il est vrai que, même réputés modérés, les mahométans quand ils sont contrariés n'hésitent pas à troubler lourdement l'ordre public. Et d'ailleurs pourquoi faire du zéle quand on serine jusqu'en haut lieu que l'islam ce n’est que du bonheur! Tellement que, de gâterie en gâterie, il semble bien devenir religion officielle de la République. Ce qui pose tout de même une question: pourquoi tant de collabos en France? Mais ceci est une autre histoire...
Alain de Peretti, président de Vigilance Halal
Alain de Peretti : « Le halal n’est pas une manière exotique de cuisiner et de vivre (…) c’est la mise en œuvre de la Charia »
Madame, Monsieur
Tout d’abord je vous présente tous mes vœux pour vous et ceux qui vous sont chers au seuil de cette nouvelle année. Et bien sûr tous mes vœux les plus ardents pour l’avancée de notre combat contre le halal.
Je voudrais revenir sur un point particulièrement important de ce combat. En effet nous ne luttons pas seulement pour l’amélioration de la condition animale et le retour à des règles sanitaires strictes dans les abattoirs, ainsi que pour la surveillance des circuits financiers opaques qui alimentent l’islam. Notre combat est un combat global de civilisation, par la prise de conscience du problème mondial du halal. Et c’est pour cela que nous ciblons essentiellement le halal, ce qui amène certains à nous reprocher de ne pas parler du casher, les faux parallèles sont en général un prétexte à l’inaction … Même s’il est critiquable le casher reste confidentiel , il n’a pas cet aspect « rouleau compresseur » du halal, et il sera de toutes manières englobé dans les mesures d’interdiction de tout abattage rituel. Le halal n’est pas une manière exotique de cuisiner et de vivre comme certains le pensent, ou d’abattre les animaux, c’est la mise en œuvre de la sharia ( loi islamique non modifiable car de nature « divine ») qui est totalement incompatible avec notre corpus juridique. C’est le cheval de Troie de l’islamisme comme l’ont démontré Malika Sorel, Gilles Kepel ou Djemila Ben Habib. Tout doit être halal selon cette loi qui s’applique à tous les actes de la vie, produisant des règles absurdes et une tartufferie implacable : par exemple la codification du mariage temporaire qui permet une prostitution « halal », « cachez ce sein que je ne saurait voir ». Il faut reconnaître une grande efficacité à ce système qui joue sur deux tableaux, une énorme machinerie financière qui alimente les réseaux, alliée à l’obscurantisme religieux, le tout maintenant les populations musulmanes du « Dar el Harb » dans un ghetto alimentaire contraire au vivre ensemble.
A telle enseigne que le halal s‘insinue partout : le bio s’est mis au halal, le foie gras, les régimes végétariens et vegan, les sites de rencontre, les Kellog’s, les Quick, les rations militaires, les cantines, et j’en passe. Face à ce rouleau compresseur, je dis à nos amis des associations de défense des animaux, ainsi qu’à ceux qui pensent que la solution est dans le végétarisme et la fermeture de tous les abattoirs qu’ils sont dans une bataille perdue d’avance en ne voulant pas voir la réalité dans sa globalité. Je leur demande donc de ne pas nous ostraciser au motif que nous stigmatiserions et ne défendrions pas assez les animaux ! Les avancées que nous ne manquerons pas d’obtenir leur permettront des avancées substantielles dans leur domaine, à condition de ne pas brouiller le message.
Notre combat continue donc avec en premier lieu l’information tous azimut (conférences, lettre email et courrier). A ce titre nous allons participer pendant un mois ( 2 Avril-2 Mai) à un boycott partiel des bouchers refusant de communiquer sur le mode d’abattage, avec une mobilisation de tous, nous vous tiendrons au courant très rapidement des modalités. Nous avons également prévu des manifestations devant les Quicks halal, avec distribution de tracts informatifs. Et puis notre vaisseau amiral c’est notre site internet avec la page Facebook et Twitter qui permettent une diffusion « virale de l’info. En parallèle, notre réseau de correspondants sur tout le territoire s’étoffe chaque jour, avec même des liens internationaux par exemple « Boycott Halal » organisation australienne très active et qui a compris la globalité des enjeux. Dans le cadre de ce travail d’information, nous continuons notre travail scientifique avec notre conseil , le Dr Jean Louis Thillier, avec notamment un ouvrage en préparation sur l’antibio-résistance induite par l’abattage halal et l’élevage industriel.
Ensuite nos actions judiciaires restent notre principale arme, car nous avons la faiblesse de croire que nous sommes (encore ?) un Etat de droit. Cinq recours administratifs sont en cours, deux plaintes pénales ( St Etienne et Alès) sont initiées. Nous avons été déboutés pour notre plainte à Belfort sur un motif formel d’irrecevabilité liée au manque d’ancienneté de Vigilance Halal (moins de 5 ans) . Nos efforts même infructueux nous servent à constituer un dossier de « Recours en Carence » devant la cour européenne car le refus persistant des autorités à examiner nos arguments de fond est patent.
Nous avons également pour cette année un projet ambitieux qui est de faire connaître en France Mary Temple Grandin, professeur d’université aux USA spécialisée en communication animale, autiste et qui du fait de ce handicap est devenue « l’interprète des animaux » (Edition française Odile Jacob). Elle a conçu un système dont sont équipés plus de la moitié des abattoirs aux USA et Canada qui permet de supprimer le stress des animaux sur la chaine d’abattage. C’est cela le pragmatisme anglo saxon alors qu’elle est superbement ignorée en France où nous préférons les discussions sur le sexe des anges qui ne débouchent sur rien. Notre rêve un peu fou est de faire équiper les abattoirs français de ce système, dans un cadre global d’amélioration incluant bien sûr l’arrêt de tout abattage rituel. Nous avons inclus également dans notre combat la lutte contre les usines d’élevage industriel qui sont une catastrophe économique, environnementale, le triomphe de l’animal machine de Descartes, et les fossoyeurs d’un certain art de vivre gastronomique.
Et enfin nous aimerions avancer sur notre projet de label spécifique incluant mode d’abattage, de transport et d’élevage, des actions sont en cours, nous vous tiendrons au courant.
Donc une année 2016 très intense où vous pouvez nous aider de toutes sortes de manières, financière bien sûr, c’est important, mais aussi par une « vigilance citoyenne » en n’hésitant pas à nous communiquer toute info vous paraissant importante, en organisant des conférences, en distribuant des tracts, en collant nos autocollants, en discutant avec votre boucher…
Vous trouverez en annexe de cette lettre mensuelle qui complète nos lettres hebdomadaires plus factuelles un document à télécharger et à imprimer sur le volet sanitaire de la problématique du halal.
Avec mes remerciements pour votre soutien fidèle.
Alain De Peretti, président de Vigilance Halal, 22 janvier 2016
