Simonetta Sommaruga: «La Californie peut nous apprendre comment ralier la population à la cause du climat»

Albert Coroz: Ce voyage virtuel a nécessité quatre mois de préparations. Nous payons annuellement Madame Sommaruga environ un demi-million pour ce genre d'amusement.

Sommaruga: [...] Nous avons choisi la Californie pour ce voyage virtuel en raison de sa démocratie directe, de l’importance qu’elle accorde à l’innovation et de nombreuses similitudes dans le domaine climatique.[...]

Ces prétendues similitudes de notre ministre de l'environnement, relèvent-elles de la myopie des socialistes qui les empêchent d'appréhender toute réalité brute, sans filtre idéologique, ou bien s'agit-il d'une proximité des Démocrates américains avec les Socialistes suisses juste avant la votation capitale sur la loi CO2 ?

Rappelons-nous ce que la Californie peut réellement apprendre au monde entier: Les socialistes ont, avec leur idéologie mortifère, détruit en quelques décennies cet État, jadis une vitrine des USA:

La Californie, détruite en quelques décennies après être devenue socialiste (6:59)

La Californie, détruite en quelques décennies après être devenue socialiste (6:59), 14.06.2021 -La Californie brûle : l’effondrement de l’« État doré »

*******

Rappelons-nous l’exploitation politique par les gauchistes des incendies qui ont ravagé la Californie en 2020

*******

 Swissinfo: Simonetta Sommaruga vient d’effectuer sa toute première visite diplomatique virtuelle. Dans une interview accordée à SWI swissinfo.ch, la ministre suisse de l’Environnement explique comment la numérisation changera la diplomatie. Elle revient également sur le récent refus de la Loi sur le CO2 dans les urnes.

[...]

SWI swissinfo.ch: Vous avez effectué votre première rencontre de travail numérique, afin de tester le concept de visites respectueuses du climat. Quelle a été votre impression?

Simonetta Sommaruga: Je suis enthousiaste! J’étais dans un parc national en Californie et j’avais le sentiment d’être sur place. Un voyage virtuel permet d’économiser beaucoup de temps et de CO2. Le potentiel est grand.

[...]

C’est en fait l’objectif du Conseil fédéral de positionner et de renforcer la Genève internationale en matière de diplomatie numérique.

[...]

Lors de votre rencontre virtuelle, vous avez parlé changement climatique avec le pionnier de la protection du climat en Californie, et ce très peu de temps après le refus par le peuple suisse de la Loi sur le CO2. En avez-vous discuté?

J’ai moi-même parlé du sujet. [...]

Mes interlocuteurs en Californie sont convaincus qu’il faut parfois plusieurs essais. C’est une expérience que nous avons aussi faite en Suisse.

La loi CO2 refusée de peu

Ce contenu a été publié le 13 juin 2021 13 juin 2021 Combattue essentiellement avec l’argument du porte-monnaie, la loi CO2 a finalement été refusée.

[...]

Avez-vous reçu des réactions d’autres pays après ce vote négatif? Y a-t-il des doutes sur la capacité de la Suisse à atteindre ses objectifs climatiques?

[...]

Votre collègue le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a récemment évoqué une possible participation de la Suisse au Green Deal européen, ce qui était en fait votre idée.

(rires) J’ai en effet évoqué cette idée il y a un peu plus d’un an, en tant que présidente de la Confédération, lors de ma première rencontre avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

L’idée n’est pas que la Suisse participe financièrement. Le Green Deal n’est pas avant tout un projet financier, mais il est destiné à renforcer la décarbonisation et la protection du climat dans l’Union européenne.[...] Maintenant que mon collègue Ignazio Cassis a également déclaré publiquement son soutien à cette idée, nous sommes déjà deux au Conseil fédéral – et c’est très bien.

La place financière suisse n’est pas encore alignée sur les objectifs climatiques de Paris. L’UE est plus avancée à cet égard. S’agit-il d’un simple greenwashing ou la Suisse doit-elle également s’engager sur cette voie?

Le greenwashing n’apporte absolument rien au climat. La Suisse est ambitieuse. Le Conseil fédéral souhaite qu’elle devienne le site leader d’une place financière durable.

[...]

Quelle est l’importance, pour la politique étrangère de la Suisse, de relations diplomatiques avec des États fédéraux de différents pays?

[...] Nous avons choisi la Californie pour ce voyage virtuel en raison de sa démocratie directe, de l’importance qu’elle accorde à l’innovation et de nombreuses similitudes dans le domaine climatique.[...]

Durant votre voyage, avez-vous vu des mesures de lutte contre le changement climatique qui, selon vous, pourraient également fonctionner en Suisse?

Oui. La Californie est en train de convertir l’ensemble de son système énergétique en passant des énergies fossiles aux énergies renouvelables. La Suisse fait de même. Nous visons toutes deux la neutralité climatique; la Suisse d’ici 2050 et la Californie d’ici 2045. [...]

Une table ronde organisée par le consulat suisse de San Francisco à propos des conséquences du changement climatique sur les régions [...] Schweizer Generalkonsulat in San Francisco

Et qu’est-ce que la Californie peut apprendre de la Suisse?

[...]

article complet:https://www.swissinfo.ch/fre/-la-californie-peut-nous-apprendre-comment-rallier-la-population-%C3%A0-la-cause-du-climat-/46735678

*****

Le Temps 31 mars 2010 -  Jean-Daniel Delley, rédacteur au site «Domaine Public», explique que le «Golden State» est aujourd’hui au bord de la faillite en raison de son application déséquilibrée des droits populaires

[...] Pour sortir du cul-de-sac démocratique dans lequel ils se sont fourvoyés, les Californiens devraient revenir en Suisse pour y étudier avec plus de soin les droits populaires. [...]

Domaine Public

Une économie mondiale « verte » – Une illusion qui pourrait la faire s’effondrer

Alastair Crooke.

Aujourd’hui, l’Establishment occidental met en œuvre un double redémarrage de son mythe de légitimation en voie de délabrement.

Historiquement, la « modernité » et le Moyen-Orient n’ont jamais fait bon ménage. Cette cohabitation tendue n’a pas non plus été une expérience réjouissante ; loin de là, elle a été extrêmement perturbatrice. Elle a donné lieu à des transferts forcés de populations, au détachement de personnes de leur communauté, de leur culture et de leur terre. Elle s’est accompagnée d’épisodes de laïcité imposée, allant jusqu’à l’obligation de s’habiller à l’occidentale. La Renaissance islamique du XIXe siècle a été éclipsée par l’occidentalisation, les anciens mythes ont disparu et l’Islam ne tenait plus qu’à un fil dans les années 1920, tandis que les jeunes de la région étaient captivés par les attraits d’un socialisme étranger.

Aujourd’hui, l’Establishment occidental met en œuvre un double redémarrage de son mythe de légitimation en voie de délabrement. Ils appellent cela une « Réinitialisation ». Il s’agit en effet d’une mise à jour ultérieure, « téléchargée », de son système d’exploitation – qui n’est plus tellement axé sur la démocratie et la liberté dans le monde ; ce récit est discrètement mis à l’écart, après les élections américaines de novembre qui ont été source de division.

Non, l’Occident altruiste mène aujourd’hui une charge de cavalerie massive pour « sauver notre planète » du changement climatique. C’est la « modernité » occidentale actualisée. De plus, les « valeurs » de l’establishment ont été améliorées en fonction de sa nouvelle mission. Le nouvel agent de l’Establishment, plus « sensible », est farouchement opposé à la « suprématie blanche », à « l’inégalité » raciale et sociale, et par ailleurs totalement engagé en faveur de l’agenda vert et de l’application des droits de l’homme (genre et identité) dans tous les domaines.

Cela représente un énorme changement par rapport à la petite équipe du CFR (Council on Foreign Relations) qui, au début des années 1940, recherchait un impérialisme américain basé, non pas sur le colonialisme littéral britannique ou français discrédité, mais un impérialisme enraciné dans des valeurs universelles de vertu, et soutenu par une puissance de feu massive.

Une « révolution » tranquille parmi les élites, n’est-ce pas ? Oui, et un grand changement aussi par rapport à l’éthique de ceux qui ont financé à l’origine le CFR (Financiers Rockefeller et JP Morgan) – les « Barons » d’un capitalisme « frontalier » rude et surdimensionné.

Aujourd’hui, même le Wall Street néolibéral est en train de se « verdir ». Il fait désormais des investissements socialement, écologiquement et financièrement responsables (ESG). Et puisque le vert est le thème central, il en va de même pour la vague d’investissements pro-ESG que chaque banque propose à ses clients parce que – eh bien, vous savez – c’est la chose socialement, écologiquement et financièrement responsable à faire (sarcasme). Il s’avère que les positions les plus populaires de tous ces fonds ESG qui prônent la vertu sont des sociétés telles que… Microsoft, Alphabet, Apple et Amazon, pour lesquelles il serait difficile d’expliquer en quoi leurs actions sont bénéfiques pour l’environnement.

Que peut laisser présager ce changement de mentalité pour la région ? Beaucoup de choses vont-elles changer ? En théorie, l’ordre dirigé par les Américains va changer, mais le contrôle restera. Il s’agira uniquement d’un contrôle basé sur le climat, par le biais de règles sur les émissions de CO2, d’un cadre mondial pour la santé et les pandémies, et d’un cadre réglementaire de la Banque centrale pour un système monétaire numérique.

Si cette « Réinitialisation » réussit – ce qui n’est nullement garanti –, les perturbations qu’elle pourrait entraîner dans la région du Moyen-Orient pourraient rivaliser avec les troubles survenus au XIXe siècle :

» … les États-Unis disposent d’une variété « d’outils » pour imposer leurs objectifs climatiques au monde. Biden parle déjà de l’utilisation de droits de douane sur le carbone, de frais ou de quotas sur les biens à haute teneur en carbone des pays qui « ne respectent pas leurs obligations climatiques et environnementales »…

« Le climat fournirait ainsi à l’administration Biden un argument pour poursuivre les objectifs protectionnistes de Donald Trump par d’autres moyens. Comme l’a dit Biden pendant sa campagne : « Les pays qui ne respectent pas leurs responsabilités en matière de climat ne seront pas autorisés à éroder les progrès mondiaux avec des biens bon marché et sales en carbone ». Une ligne dure contre les « biens sales en carbone » – serait donc un moyen de « protéger les emplois américains » … Mais il y a beaucoup plus dans la boîte à outils. Les objectifs climatiques justifient amplement des interventions fortes dans la politique intérieure des nations, notamment le soutien à certains partis, mouvements sociaux et ONG ».

« …Le fait est que les pays en développement ont besoin d’énergie et qu’ils développent leurs infrastructures de combustibles fossiles en conséquence. La construction d’oléoducs et de gazoducs en est une preuve évidente. Les États-Unis, sous la direction de Biden, vont-ils tenter d’arrêter ces projets au nom de la sauvegarde du climat ? »

Alexis de Tocqueville aurait bien compris le sens de cette marche lente et muette de la réglementation mondiale progressive en matière de climat, de santé et de droits. Écrivant en 1835, il prédisait que la société tomberait dans un nouveau type de servitude qui « couvre la surface de la société d’un réseau de petites règles compliquées », qui « ne tyrannise pas mais compresse, énerve, éteint et stupéfie les gens, jusqu’à ce que chaque nation soit réduite à n’être rien de mieux qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux dont le gouvernement est le berger ».

Certains États du Moyen-Orient peuvent rester sur la touche, en attendant de voir si un retour forcé à la poursuite de l’agenda hégémonique des États-Unis est vraiment possible aujourd’hui ; et d’attendre aussi l’apogée épique de cette lutte, à mesure que la résistance se développe. Car la réalité est que l’autorité euro-américaine est mince, que ses habitants sont profondément divisés, que ses systèmes sont décrits comme truqués et que de multiples crises sont facilement visibles à l’horizon.

Pour rétablir une classe impériale mondiale, l’équipe Biden devrait forcer un retour en arrière psychologiquement climatérique sur l’axe Russie-Chine-Iran – un retour en arrière qui (comme l’issue de la Guerre froide) semblerait justifier la mise à jour occidentale de son « système d’exploitation ». Cette perspective ne semble toutefois pas probable.

Certains États du Golfe, qui ont déjà adopté la post-modernité occidentale, suivent la feuille de route de la Réinitialisation de Davos : ils concentrent leurs économies dans un cercle de contrôle étroit et maximisent l’opérationnalité centralisée. Mais surtout, ils ont adopté le mantra de Davos sur la Quatrième Révolution industrielle (4IR), dans laquelle l’IA, les robots et la technologie changent le monde (comme un « miracle » de l’offre).

Arrêtons-nous un instant : Que se passe-t-il ?

Eh bien, lorsque la Big Tech américaine a vu le jour, ses plateformes étaient des outils susceptibles d’aider les humains à communiquer plus facilement et plus commodément. Rien de plus. Puis les choses ont changé. Premièrement, elles ont découvert que la surveillance de tout ce que leurs utilisateurs regardaient, ou pour lequel ils montraient un quelconque intérêt (ou témoignaient d’un état émotionnel altéré), permettait aux plateformes de connaître parfaitement l’individu – et, deuxièmement, à partir de là, de prédire son comportement. Il n’y avait qu’un pas à franchir pour comprendre que si les individus étaient si prévisibles et répondaient infailliblement aux signaux psychologiques de la plateforme, celle-ci pouvait « influencer » leur comportement et leurs croyances. Ils obtenaient un contrôle mental sans intervention humaine, et ce grâce aux algorithmes.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le processus rendait les oligarques fantastiquement riches en gérant un contrôle mental complexe qu’ils pouvaient vendre. En bref, le processus, l’IA, était tout. Les utilisateurs n’étaient que du bétail.

Et maintenant, cette approche de la plate-forme gérée par l’IA est étendue à l’économie. Nous sommes à l’aube d’un « remodelage fondamental de la finance », affirme le PDG du plus grand fonds spéculatif du monde, Blackrock. Les émissions de CO2 sont en train d’être monétisées et une vaste machinerie financière est en train d’être créée, liant la valorisation des actifs à des paramètres tels que « l’intensité carbone », les « indices de durabilité » et les nouvelles « variables de valeur », comme le nombre d’employés LBGTQ. Une fois évalués, ils seront échangés et des contrats à terme seront achetés et vendus.

De la même manière que les plateformes sociales d’aujourd’hui permettent aux jeunes d’envoyer des signaux de vertu à leurs « amis » et, grâce à l’illusion des « j’aime » et des émojis « pouce levé », de sentir qu’ils font partie d’une « vraie » communauté de personnes partageant les mêmes idées, les mêmes principes d’utilisation du contrôle mental de l’IA pour mélanger les variables ESG permettront aux fonds de Wall Street de présenter à chaque investisseur l’image de vertu particulière d’une entreprise que l’IA détermine qu’il ou elle aimerait le plus voir.

À l’heure où les économies occidentales deviennent de plus en plus fictives, il s’agit là d’un excellent moyen d’inciter les investisseurs à croire qu’ils réparent le monde en investissant dans « l’ESG », alors qu’ils ne font qu’enrichir Larry Fink et Jamie Dimon. Peut-être que ce « jeu » économique ESG virtuel deviendra aussi addictif que « Fortnite ».

« Après tout, qui peut être contre le fait de réparer le climat, même si cela coûte des quadrillions … ou plutôt, surtout si cela coûte des quadrillions – car d’un seul coup, les banques centrales se sont assurées une carte blanche pour imprimer autant d’argent qu’elles en auront jamais besoin, car qui refuserait … si c’était pour s’assurer que les générations futures aient une vie meilleure ?

« Cette semaine, l’ancien responsable des investissements durables chez BlackRock a écrit une tribune dans USA Today, dans laquelle il admet que Wall Street fait de l’écoblanchiment dans le monde de la finance, faisant de l’investissement durable une simple opération de relations publiques – une distraction. « Le secteur des services financiers dupe le public américain avec ses pratiques d’investissement durable et pro-environnement. Ce domaine de l’investissement socialement responsable, qui représente plusieurs milliards de dollars, est présenté comme ce qu’il n’est pas. En fait, Wall Street écologise le système économique et, ce faisant, crée une distraction mortelle. Je suis bien placé pour le savoir, j’étais au cœur de l’affaire ».

En d’autres termes, à mesure que les bulles des marchés existants s’affaiblissent et finissent par éclater, nous aurons besoin d’une nouvelle bulle – une « bulle verte » d’investissement durable (jusqu’à ce qu’elle s’effondre elle aussi). Mais il y a aussi un côté plus sombre à ce « jeu » technologique. C’est que les algorithmes sont en train de devenir rapidement les maîtres du jeu. Ce sont eux qui déterminent comment nous inciter et nous pousser vers un comportement qui apporte un gain financier aux oligarques de la plateforme. Cette métamorphose est absolument implicite dans l’agenda de « Davos ». Les robots, l’IA, la vision et la reconnaissance par les machines progresseront et prédomineront, la plupart des humains étant relégués à des « congés de jardin » rémunérés (peut-être jusqu’à ce qu’on s’en passe complètement, lorsque les machines assumeront des qualités humaines et deviendront transhumaines).

Ces aspects peuvent sembler lointains à ceux qui vivent dans la région, et ne les inquiètent peut-être pas outre mesure. Mais cela devrait les inquiéter :

Les partisans des politiques vertes ont longtemps averti (depuis avant les élections américaines de 2016) que l’incapacité des investisseurs à comprendre l’impact radical d’un passage des anciennes valeurs (qui propagent la démocratie) à « Sauver la planète » a conduit à une énorme surévaluation des actifs liés aux combustibles fossiles – basée sur les hypothèses des investisseurs selon lesquelles la croissance de la consommation mondiale de ces derniers combustibles doit se poursuivre – et que les gouvernements ne prendront que des mesures timides pour la diminuer. Pourtant, une transition rapide vers des sources d’énergie sans CO2 pourrait laisser derrière elle une montagne « d’actifs échoués liés aux combustibles fossiles », qui devraient être amortis parce que leur valeur réelle sous-jacente s’est évaporée.

En 2015, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a déclaré :

« L’évolution des politiques, des technologies et des risques physiques pourrait entraîner une réévaluation de la valeur d’un large éventail d’actifs. La vitesse à laquelle cette réévaluation se produit est incertaine et pourrait être décisive pour la stabilité financière… Alors qu’une manifestation physique donnée du changement climatique – une inondation ou une tempête – peut ne pas affecter directement la valeur d’une obligation d’entreprise, une action politique visant à promouvoir la transition vers une économie à faible émission de carbone pourrait déclencher une réévaluation fondamentale… [Une] réévaluation globale des perspectives, en particulier si elle devait se produire soudainement – pourrait potentiellement déstabiliser les marchés, déclencher une cristallisation procyclique des pertes et un resserrement persistant des conditions financières.

En 2019, Carney, alors qu’il était encore gouverneur de la Banque d’Angleterre, a pratiquement appelé les investisseurs à abandonner leur exposition financière aux actifs liés aux combustibles fossiles. Dans une interview accordée à la BBC le 30 janvier de la même année, il a souligné la menace qui pèse sur les fonds de pension, en avertissant que :

« Jusqu’à 80% des actifs mondiaux de charbon et jusqu’à la moitié des réserves prouvées de pétrole pourraient devenir des actifs échoués alors que le monde s’efforce de réduire les émissions de carbone et que les énergies propres et renouvelables continuent de remplacer les combustibles fossiles ».

On sait que Carney est un fervent adepte de Davos, mais il n’en reste pas moins que la « transition vers une économie à faible émission de carbone » est maintenant arrivée. Ou du moins, elle est promise par Biden et al, comme le moyen par lequel les États-Unis peuvent se réinventer et réimposer leur leadership mondial (sans tenir compte du fait qu’il n’est pas judicieux de comprendre cette seule variable, le CO2, comme l’unique déterminant du changement climatique).

Que cette transition serve ou non les ambitions de leadership de Biden est une chose. La question principale est de savoir si elle va « sauver » l’économie mondiale ou la faire s’effondrer (comme le laisse entendre Carney, ce qui pourrait être une possibilité réelle).

source : https://www.strategic-culture.org

traduit par Réseau International

source: https://reseauinternational.net/une-economie-mondiale-verte-une-illusion-qui-pourrait-la-faire-seffondrer/

L’Agenda 2030 du DFAE compte sur la contribution des migrants pour tenir son plan de développement durable

Le Département fédéral des affaires étrangères - DFAE

Avec un plan d'action s'articulant autour de 17 objectifs de développement durable la communauté internationale veut contribuer au développement mondial, favoriser le bien-être de tous et protéger l'environnement. Pour en savoir plus sur l'Agenda 2030 et la contribution de la Suisse : http://bit.ly/20gfaza

*****

Période de référence préindustrielle

Le réchauffement climatique d'origine humaine est calculé en comparant les mesures actuelles de température avec celles de la période préindustrielle. Afin de pouvoir comparer l'évolution de la température en Suisse avec la tendance mondiale, il est nécessaire de définir une période de référence préindustrielle pour la Suisse.

Dans l'Accord de Paris sur le climat de 2015, la communauté internationale s'est fixé pour objectif de limiter le réchauffement climatique d'origine humaine à un niveau bien inférieur à 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Les pires conséquences du changement climatique peuvent ainsi être évitées. L'analyse de l'évolution de la température à ce jour montre qu'aujourd'hui (en 2018), le réchauffement de la planète est de +0,8 °C par rapport à l'ère préindustrielle, différentes régions du monde s'étant réchauffées à des degrés divers. Où en est la Suisse?

Découvrez dans la vidéo suivante comment l'évolution de la température en Suisse peut être comparée avec l'évolution mondiale et où se situe la Suisse dans cette comparaison aujourd'hui. Laissez-nous vous expliquer à quoi pourrait ressembler l'avenir et comment nos décisions affecteront la température future en Suisse.

Les points les plus importants en un coup d’œil

L’Accord de Paris sur le climat

  • Accord de la communauté internationale pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre dans le but de limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à moins de 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle.
  • Le climat préindustriel est décrit dans le contexte global avec la température moyenne de la période 1850-1900. Au cours de cette période, aucune influence de l'activité humaine n'a été observée et la température moyenne de la période n'a pas été anormalement influencée par des facteurs externes tels que l'activité solaire ou le volcanisme.

Période de référence préindustrielle pour la Suisse

  • Pour la Suisse, la période 1871-1900 est utilisée comme période de référence préindustrielle, car les données mesurées couvrant bien la Suisse ne sont disponibles qu'à partir de 1864.
  • La différence par rapport à la période mondiale 1850-1900 est très faible par rapport à la température moyenne et n'a aucune influence sur le réchauffement mesuré.
  • En comparaison avec la température moyenne de la période de référence préindustrielle, la Suisse a connu un réchauffement de près de 2 °C à ce jour. C'est plus du double du réchauffement planétaire moyen de 0,8 °C (état en 2018).

Combinaison entre le passé et le futur

  • Les scénarios climatiques CH2018 montrent l'évolution de la température en Suisse de 1981 à 2010 jusqu'à la fin du 21ème siècle en fonction des futures émissions mondiales de gaz à effet de serre.
  • Avec l'introduction d'une période de référence préindustrielle pour la Suisse, le passé peut être combiné avec l’évolution attendue.
  • En l'absence de mesures de protection du climat, la température moyenne annuelle en Suisse devrait augmenter d'environ 6 °C d'ici la fin du 21ème siècle par rapport à l'ère préindustrielle. Avec une protection climatique conséquente, le réchauffement pourrait être limité à 2,5 °C environ.

source et vidéo: https://www.meteosuisse.admin.ch/home/climat/le-climat-suisse-en-detail/periode-de-reference-preindustrielle.html

******

Pour ne pas mourir idiot:

Un rejet total de la théorie du Réchauffement climatique (première partie)

Un rejet total de la théorie du Réchauffement climatique (deuxième partie)

L’hystérie climatique: nouvelle grève le 4 septembre, la semaine de désobéissance civile 20-27 sept.

Cenator: La RTS annonce en grande pompe, une grève nationale du climat pour le 4 septembre et une semaine pour "transformer la Suisse en boxon", tourner les forces de l'ordre et les citoyens en bourrique, et ceci s'appelle "la désobéissance civile et non violente."
Ces minorités agissantes sont des marionnettes, agitées par les forces mondialistes, qui ont un agenda pour imposer à la population, via la religion climatique, une chimère marxiste, et par conséquence, la destruction de la Suisse prospère ou de ce qu'il reste de sa prospérité de jadis.

Extinction Rebellion,  et les grevistes du climat estiment que la Suisse ne fait pas assez pour le climat. Extinction Rebellion, et leurs acolytes  estimeront toujours et systématiquement que la Suisse ne fait pas assez pour le climat. Nous n'irons jamais assez vite pour la destruction du capitalisme et l'instauration de leur règne ou ce seraient ces fils à papa qui feraient la loi.
Les petits Loïcs, Nicolas, Juliettes, à qui les journalistes tendent les micros avec zèle,  diffusent leurs visions de ce que devrait être le futur de la Suisse, cette Suisse qui leur appartiendrait en exclusivité !
Ils demandent la décroissance tout en favorisant la croissance de la population.

Les manifestations sont des foires qui remplissent un rôle social, elles correspondent à un besoin chez beaucoup, de renoncer un court moment à l'individualité (l'individualité encore en  construction pour les  jeunes "climatistes" ) pour se fondre dans une cause qui donne le sentiment de grandeur de l'âme.
En se rassemblant, il y a un renforcement du sentiment du "nous", d'appartenance, de puissance et de transcendance. La gauche a rempli le vide laissé par le christianisme pour arriver à ses fins.

Le fait que toute une génération marche dans cette tromperie sans comprendre les réel enjeux est extrêmement inquiétant. Le fait que la gauche exploite leurs naïvetés, c'est carrément criminel.

***

Gustave Le Bon:Psychologie des foules (1895)

" Les foules ne connaissant que les sentiments simples et extrêmes ; les opinions, idées et croyances qui leur sont suggérées sont acceptées ou rejetées par elles en bloc, et considérées comme des vérités absolues ou des erreurs non moins absolues. Il en est toujours ainsi des croyances déterminées par voie de suggestion, au lieu d'avoir été engendrées par voie de raisonnement... N'ayant aucun doute sur ce qui est vérité ou erreur et ayant d'autre part la notion claire de sa force, la foule est aussi autoritaire qu'intolérante. L'individu peut supporter la contradiction et la discussion, la foule ne les supportent jamais."

*****

RTS info: Les mouvements pour le climat se sentent abandonnés par la politique. Ils appellent donc à une nouvelle grève le 4 septembre. Comme cela ne suffit plus selon eux, ils organisent fin septembre une semaine de "désobéissance civile massive et non violente".

Ils ont "un intérêt direct à avoir un futur sur une planète habitable", mais ils n'ont "jusqu'ici pas été entendus", indique mardi l'organisation de la Grève du climat. "Cela nous oblige à recourir à des moyens qui, nous l'espérons, seront enfin pris au sérieux".

Pour cette raison, les différents mouvements climatiques - comme Extinction Rebellion, Collective Climate Justice, la Grève du climat ou Collectif Break Free - s'unissent pour la première fois pour faire "le prochain pas" vers un avenir écologique.

Sous le mot d'ordre "Levons-nous pour le changement", ils veulent montrer durant une semaine, du 20 au 25 septembre, "à quoi pourrait ressembler à l'avenir une coexistence respectueuse du climat".

Objectif: zéro émission nette

A travers des ateliers, des discussions et diverses actions, les participants venus de toute la Suisse pourront réfléchir à des mesures permettant d'éviter la crise climatique. Ils élaboreront aussi une déclaration rassemblant leurs propositions pour rendre techniquement possible l'objectif de "zéro émission nette" de CO2 d'ici 2030.

Une désobéissance civile non violente et massive a permis par le passé d'obtenir d'importants changements, soulignent les mouvements climatiques. Avec leurs actions, ils veulent "s'opposer aux puissants de notre société dans la politique institutionnelle, la place financière et l'économie".

ats/gma

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com