Chine: Les pauvres toujours plus pauvres

L’affaire fait grand bruit dans l’Empire du milieu, l’Etat chinois n’a pas de quoi payer des bancs aux élèves de ses écoles.

Malgré des recettes avoisinant 1'300 milliards de dollars cette année, la seconde économie du monde n'a pas de quoi équiper ses écoles primaires en fournitures scolaires.

La photo d'une fillette de 5 ans contrainte d'amener son propre pupitre à l'école a fait le tour du pays. Suite à la publicité donnée à cette affaire, l'école a pu acheter les instruments de première nécessité grâce à la générosité de donateurs privés, lesquels ont toutefois demandé à l'Etat de réagir.

Pour la rentrée, les autorités de la région de l'Hubei avaient imposé à près de 3 mille bambins de trouver « par leurs propres moyens » de quoi s'asseoir. L'article paru dans le Changjiang Times faisait encore montre de la déception d'un enseignant « habitué », selon ses propres termes, au manque récurrent de matériel.

La réaction du gouvernement central ne s'est pas faite attendre, le ministère de l'Education a exigé des autorités de la région qu'elles « tirent l'argent de leurs propres poches » pour résoudre le problème. Un ordre formel qui a conduit à l'achat immédiat de 100 chaises et de 100 tables... pour 3 mille élèves.

Si, en Chine, l'école obligatoire est en principe gratuite, les petits chinois ont de multiples occasions de perdre leur droit à une scolarisation, notamment si leur parents ont émigré pour des raisons économiques et ne disposent pas d'un certificat de résidence, ce qui est le cas pour 300 millions d'entre eux, ou s'ils ont enfreint la politique de l'enfant unique en ayant un deuxième enfant.

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