L'ange noir de la politique ose encore profiter de la campagne naissante pour faire l'éloge de son action dévastatrice. L'on saluera au passage la complicité entendue de l'Hebdo...
"Si je me bats contre cette initiative, c’est que je suis engagé depuis trente ans dans la lutte contre la pédophilie, d’abord comme père de quatre enfants pour les protéger."
Si tant est qu'ils lui adressent encore la parole...
Engagé contre la pédophilie ? C'est ce qu'il maintient, en ce qu'il a fait cette motion, qui donné cette loi qui permettra aux pédophiles de retourner un jour travailler avec des enfants, mais qui permettra surtout, tout au long de cette campagne, de faire obstruction à un initiative qui propose que la deuxième chance que M. Sommaruga veut pour les pédophiles soit plutôt dévolue aux enfants.
L'interview use encore de l'ambiguïté sur le terme de "contre-projet", qui rappelons-le, n'en est pas un, et, bien sûr, du terme de "populisme" rabâché à l'envi; il faut bien avancer quelques arguments.
Pose héroïque finale:
"Pour ce qui est des gens qui partagent le même avis que moi mais qui ont choisi de se taire, je rappelle que tous les populismes ont fait leur lit lorsqu’en face il y avait de la lâcheté."
Parce que c'est du courage que de s'en prendre aux enfants.
Nous sommes fatigués de ces mensonges, nous sommes fatigués de ces postures, nous sommes fatigués de ces articles de propagande de domestiques plumitifs qui servent les coteries plutôt que les idées. La coupe d'iniquité est pleine, le dégoût est complet. M. Sommaruga, nous pensions que le "tabou" de la pédophilie vous arrêterait au moins, nous nous trompions.
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