Emmanuel Garessus dans Le Temps du jour.
"L’économiste d’Unia, Beat Baumann, relativise le coût d’adaptation de l’économie suisse. Il l’évalue à 1,6 milliard de francs «pour l’économie», et il estime ses mérites fiscaux à 570 millions. Mais l’étude d’Unia ignore l’impact sur l’emploi. Ce qui ne manquera pas de surprendre de la part d’un syndicat. Pourtant, l’intervention de l’Etat au cœur du système des prix et des salaires provoque toujours une série d’effets directs et indirects. Elle change non seulement le coût du travail en termes absolus et la compétitivité d’une entreprise par rapport à ses concurrents. Elle modifie aussi les relations entre les différents coûts de production (personnel, machines, technologie). Barrière à l’embauche des personnes
sans expérience ou sans formation, le SMIC pénalise d’abord les jeunes. En France, l’Institut Montaigne plaide d’ailleurs pour la création d’un SMIC jeunes pour son pays, d’autant que certains pays européens ont institué une décote pour les jeunes (6,15 euros en Angleterre, par exemple).
[...] Les syndicats, dans leur quête de pouvoir, augmentent la précarité des salariés, alimentent le chômage, et minent les conditions-cadres à travers leur attaque du partenariat social. Comment peuvent-ils prétendre défendre les intérêts des salariés?"
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OUI contre l’immigration de masse
OUI à EcoPop
OUI pour un salaire minimum
Nous ne sommes pas en pays du tiers monde ici !
Ah cette maudite soit disante droite libérale, pareil que la gauche ! OUST ! A jamais !