Le sort en est jeté! Le peuple helvète en a souverainement décidé; les urnes en font foi.
Certains, ne mettant pas leur langue dans leur poche, l’ont décrété, notamment Pascal
Couchepin, l’ancien Conseiller Fédéral valaisan et radical, précisant que le peuple suisse
s’était tiré une balle dans le pied. Soyons clair, il ne s’agissait pas d’une balle perdue! Je
précise qu’inécultablement, elle a provoqué un trou de balle au talon, provoquant ainsi
la chienlit et tous ses effets secondaires!
Les réactions des organes du Marché Européen, de l’Union Européenne, des Etats
voisins, ne se sont pas fait attendre, notamment en Françoisie –à peine remise des
gayetés de l’escadron et du envoi à la lanterne – par le biais de déclarations de son
Ministre des Affaires Etrangères, M. Laurent Fabius, décrétant ce Diktat helvétique
inacceptable, et que l’on verrait de quel bois l’UE se chauffe, toutes affaires cessantes.
Rendez vous compte: ces restrictions morgartenesques réduisent drastiquement le pot
d’échappement des travailleurs de France sur le carreau en direction des lieux de
travail, usines, bureaux, institutions notamment hospitalières au pays des Helvètes!
Tout ceci accentuant encore la courbure de l’emploi dans l’Hexagone vers de profonds
abysses, nonobstant les vains efforts de redressement à la barre fixe exercés par les
“MM Brothers”, MM. Montebourg et Moscovici.
Mais curieusement, à l’instar d’un autre François – pas le Romain – mais François le
bon Filon, insiste, persiste et signe! Il déclare, urbi et orbi que l’Union Européenne
s’est fourvoyée en décrétant tous azimuts et à tout va, le libre passage au sein de
l’Espace Schengen. Et si c’était à refaire, les fondateurs occidentaux de l’UE auraient dû
maintenir certains freins à l’immigration.
Finalement, je relève que notre ex Conseillère Fédérale à la coiffe “aux Enfants d’Edouard”
sort un livre prônant l’adhésion de la Suisse à ce ”machin”, comme aurait dit Le Grand
Charles, soit l’Union Européenne. Foulard ou pas, que cette gente dame laisse donc le
Conseil Fédéral d’à présent se maintenir à la barre de ce pays et à agir en concordance
avec les voeux du peuple souverain.
,
Henry Spira, Plan-les-Ouates, 11 février 2014
L’Histoire nous y a habitués depuis longtemps, la démocratie au PS, c’est quand les socialistes gagnent les élections, dans le cas contraire il s’agit “..d’un déni de démocratie où la hargne et la revanche l’ont emporté sur l’expression librement exprimée par le peuple épris de liberté..”Fermez le ban.
Les PS d’Europe n’ont pas supporté qu’un parti suisse, explicitement anti-PS, puisse s’opposer de front à leur politique hégémonique et expansionniste dangereuse pour le continent; il y a des limites à ne pas franchir, car même Auguste déconseillait à Tibère de repousser outre mesure les limites de l’Empire: il savait de quoi il parlait; mais nos socialos de Commissaires se moquent bien d’une histoire et de ses leçons qu’ils dédaignent, trop sûrs de savoir mieux eux-mêmes que leurs devanciers ce qui est bon pour les peuples; et l’on retrouve cette faiblesse congénitale de la gôôôche dénoncée déjà en 1846 par Ernest Renan: “Le grand avantage des socialistes est qu’ils ne se corrigent jamais de leurs erreurs.” belle parole prophétique, toujours confirmée par les faits.