Alain Jeannet dans ses oeuvres, du haut de sa chaire. Pour ceux qui n’auraient pas compris que la fin du monde est pour toude suite, ou pour demain, ou plane de toute manière sur la tête des peuples indociles.
"Le 9 février au soir, à l’heure des résultats, nous partons d’un rire de soulagement. Nous avons joué à nous faire peur, bien inutilement: les Suisses sont trop pragmatiques pour renoncer à ce qui a fait leur prospérité. C’est donc non! Voilà pour le premier scénario. On peut en imaginer un autre, diamétralement opposé. Parce que les mots «immigration massive» auraient fait mouche, l’UDC l’emporte. Un mauvais remake de 1992? Un nouveau dimanche noir?
«On nous annonçait la catastrophe en cas de refus de l’EEE. C’est le contraire qui s’est passé.» Cet argument, les défenseurs de l’initiative le répètent en boucle. Il repose sur un raisonnement fallacieux. D’abord parce qu’il gomme les temps difficiles qui ont suivi ce fameux 6 décembre. Une décennie de stagnation, un taux de chômage élevé, des dettes publiques au zénith… Pour trouver la solution, celle des bilatérales, il a fallu de laborieuses négociations. Et l’entrée en vigueur, progressive, de la libre circulation qui explique, justement, les performances exceptionnelles de l’économie suisse ces dernières années. S’en priver serait à rebours du bon sens."
Comme si les bilatérales étaient l'oeuvre de ceux qui réclamaient l'adhésion de leurs voeux.
S'ensuit un laïus sur les peurs primales de l'UDC. De toute évidence, pour la presse romande, la moindre réflexion dissidente est forcément névrosée. Pas sûr, cela étant, que ce soit bien ceux auxquels M. Jeannet pense qui soient en train de prendre peur.
Suite
Ce type est malsain, comme de Weck d’ailleurs.
Oui, moi j’avoue lire la prose de ce type (ce regard de cinglé qui ne doute de rien, cette aura de gourou de la bien-pensance, cette posture de Jim Jones lémanique, énorme!).
Cela dit suite à une mutation adaptative du fait d’une bien trop longue exposition à la “presse” romande (comment qualifier cette entité?), mon cerveau c’est transformé en une sorte de rein, et depuis je filtre et j’élimine les toxines, ne retenant plus que ce qui m’est bénéfique (les prévisions météo, les annonces de chantiers, etc.)
En bref, une exposition hebdomadaire à du Jeannet ne représente pour moi plus aucun danger, c’est presque thérapeutique, une sorte de vaccin. Merci encore, Dr. Jeannet!
Aucune chance que j’achète ce torchon, ni que mon commentaire soit publié.
Est-ce que quelqu’un de normalement constitué lit encore du Alain Jeannet?
Je me réjouis par un oui le 9 février de fêter ma névrose en famille.